Le sexe féminin et ses failles

Reconnu par qui ?
On a effectivement intérêt à accuser le patriarcat de tous les maux car il entrave l'économie pulsionnelle à quoi la nouvelle société ( marchande mondialisée) aurait intérêt à laisser libre cours (Dany-Robert Dufour "Le divin Marché", "La cité perverse")
On va donc interpréter les problèmes avec la grille féministe. Taper sur un patriarcat qui n'est plus qu'un fantôme pour mieux nier les problèmes bien réels et bien présents créés depuis 40 50 ans par la révolution sexuelle, le rejet des "pères" et le féminisme.
Mais depuis 40 ans les nouveaux problèmes familiaux ne sont plus dûs au patriarcat puisque celui-ci est moribond (en Occident). Les troubles psychiques sont de moins en moins la névrose ( par inhibition) et de plus en plus l'addiction et la dépression ( par absence de limites et de sens moral).
Sur les vidéos de "Dr Angélique" sur Youtube, Arnaud Dumouch le constate ( notamment la vidéo "Mariage" Nr 13, "les 3 formes d'homosexualité") :  les nouveau problèmes qui deviennent massivement majoritaires sont au contraire la résultante d'une "maternellisation" de nos sociétés ( l'expression est du Dr Michel Schneider"Big Mother").
La fonction paternelle étant congédiée depuis mai 68, les enfants grandissent depuis 2 générations dans un univers exclusivement féminin, doux, maternel et donc déséquilibré, l'"amour" prévaut sur la Vérité...ce qui va avoir pour effet chez le garçon parfois l'homosexualité, surtout la misogynie par overdose de féminin et la recherche de compagnons masculins, de modèles paternels manquants avec un rejet de la féminité. Et bien sûr une sympathie certaine pour le féminisme qui virilise les femmes, qui prescrit de nouvelles normes : indépendance financière, corps androgyne, positionnement "insouciant" par rapport à l'acte sexuel, carrière, combattivité...
Et chez la fille élevée dans un contexte presqu'exclusivement féminin, sans fonction paternelle solide, ce sont souvent les troubles alimentaires (par manque de limites), l'idéalisation des hommes, la recherche de côtés féminins en l'homme et l'absence de critères réalistes et raisonnables dans ses choix amoureux, l'amour étant désormais déconnecté de la procréation et du bien de la société, réduit à de pures considérations individualistes.

De toutes ses responsabilités concernant la femme :
amoureuses ( plus besoin de se marier pour faire crac-crac,) c'est le plaisir sans la responsabilité. On veut bien une concubine, mais on est réticent à fonder une famille et on s'enfuit à l'annonce d'une grossesse. Le féminisme maintient (tendanciellement) les garçons dans l'infantilisme en les privant de l'étayage paternel (en dévalorisant la fonction du père) et en permettant de repousser indéfiniment (par la pilule et l'avortement) le moment de devenir pères à leur tour.(Georges Habra "Du discernement spirituel", tome 1, Alain Soral,"Vers la féminisation?")
Educative : le viril, le paternel, étant assimilé à l'"ennemi public", les pères n'osent plus jouer leur fonction, le rôle structurant, l'autorité, le principe de réalité, faisant contrepoids à l'univers maternel. Ils deviennent de plus en plus des mères-bis, des papas-poules, des papas-copains ou des "enfants de leur femme"( Aldo Naouri "Des pères et des mères", "Une place pour le père"). Je n'appelle pas cela de l'éducation...

Pas la faute des femmes, non, je pense que la pilule du docteur Pincus représentait un marché juteux, c'est un intérêt marchand à la base. Qui permet aussi d'avoir moins d'enfants, donc de se consacrer plus au travail, d'augmenter le pouvoir d'achat et de relancer la croissance.
De fait, les hommes peuvent réellement se dispenser de la responsabilité : je n'ai pas accusé les femmes de cela mais la loi Neuwirth ( 1967) qui autorisa la pilule.
Sans la pilule, sans la loi Veil ( 1975), les femmes et les hommes auraient face à la sexualité une attitude très différente, beaucoup plus prudente et plus responsable. Attendant, par exemple, d'être mariés pour avoir une activité sexuelle. Et cette prudence est au bénéfice des femmes car la sexualité féminine n'est pas de nature volage et dispendieuse comme celle de l'homme. La femme : c'est "chez elle" que cela se passe, elle porte les conséquences de l'acte ! Donc, sans pilule, elle fait attention et elle apprend très vite à distinguer un tocard d'un honnête homme. Elle se donne à l'homme qui l'épouse, et cela permet de "faire le tri", donc cela lui évite beaucoup de situations qui sont, hélas, le lot des femmes "libérées" : homme volage, amant ambigu, tocard, infidélités, homme refusant de s'engager, abandon après la quarantaine, etc. Avec la femme qui se donne avant le mariage et qui ensuite va s'accrocher, désespérer et se faire abandonner si elle insiste trop.
Non, je le soutiens, la "libération sexuelle" n'est pas à l'avantage des femmes.
Ca et la double journée.
Et les autres femmes qui souvent accablent l'abandonnée en lui reprochant la souffrance qu'elle ressent et en lui donnant des leçons d'obligatoire indépendance. Pour les féministes, c'est "la dépendance affective" des femmes qui pose problème, pas la situation avec ce changement dans les relations depuis la pilule et l'ivg.

Et les enfants ( d divorce, de l'ivg, l'enfant surinvesti parce que "choisi", l'enfant sans père...) sont ceux qui souffrent le plus de cela.

Les heures de travail rémunérées ne se substituent pas aux heures de travail ménager non payé à la maison : elles s'y ajoutent.
Derrière toute femme ministre, chercheuse ou avocate se cache la nounou, la femme de ménage, la baby sitter qui, pour un salaire de misère, s'occupe du travail que les élites "émancipées" ne veulent plus faire. ces femmes d'élite peuvent ensuite dire dans les médias qu'elles "concilient vie familiale et vie professionnelle", en réalité il faut avoir un certain niveau de revenus pour le faire. Ce n'est pas à la portée de la majorité des femmes qui, elles, travaillent dans le secrétariat, l'enseignement, la vente, les services....d'où ces enfants "autonomisés" trop tôt.