Célébrations, méditations
à la liturgie de la 2e semaine B:
Du lundi de la 2ième semaine
au mercredi de la 3e
du 18 au 27 janvier--------------
--vendredi 22 janvier 2021 2e semaine ORD. B L’initiateur
-antienne d’ouverture -psaume 26 : 7, 9 Écoute, Seigneur, je t'appelle.
Toi qui t'es fait mon protecteur, ne me quitte pas,
ne m'abandonne pas, Dieu, mon sauveur!
1-Hébreux 8 : 6-13 ''Il est médiateur d’une Alliance meilleure''
2-psaume 84 : 8.10, 11-12, 13-14 (84 (85),) R/ Amour et vérité se rencontrent
-acclamation : 2 Corinthiens 5 : 19 Dieu s’est réconcilié
avec le monde dans le Christ.
Il a déposé dans notre bouche la parole de réconciliation. Alléluia.
3-Marc 3 : 13-19 Les Douze : nomination des Apôtres,
le collège apostolique. L’Église officielle.
-antienne de la communion –Deux au choix : psaume 26 : 4 J'ai demandé une chose au Seigneur,la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
OU Jean 17 : 11 Jésus priait ainsi : ''Père très saint, garde mes disciples
dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage,
pour qu'ils soient un comme nous, dans l'amour.''
4-bréviaire Deutéronome 10 : 12—11 : 9, 26-28. L’unique option.
Vous circoncirez donc votre cœur.
5-- La perfection spirituelle par Diadoque de Photicé. L’amour de Dieu .
Arraché définitivement à l’amitié envers soi-même par l’amour de Dieu.
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--intro aux antiennes et aux prières : Dès l’ouverture de la messe un appel monte vers Dieu :
''Ne me quitte pas, ne m'abandonne pas'' (A 1).
Appel de l'homme qui a fait l'expérience de sa faiblesse,
de ses limites, de son péché;
appel du chrétien, qui puise dans l'échec une conviction accrue
de sa dépendance absolue par rapport à Dieu,
sans qui ''il ne peut rien'' (P 1).
Mais l'optimisme n'abandonne jamais
celui qui se sait racheté par le Christ,
car il attend de lui la grâce ''de vouloir et d'agir
de manière à répondre à l'amour''
dont il est aimé, et il trouve à la table eucharistique
une nourriture qui refait chaque jour ses forces (P 2).
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1-Hébreux 8 : 6-13 ''Il est médiateur d’une Alliance meilleure''
--intro : Le Christ grand prêtre est le médiateur
de l’Alliance nouvelle annoncé par les prophètes.
« Frères, le service qui revient à notre grand prêtre
se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure,
reposant sur de meilleures promesses.
En effet, si la première Alliance avait été irréprochable,
il n’y aurait pas eu lieu d’en chercher une deuxième.
Or, c’est bien un reproche que Dieu fait à son peuple quand il dit :
Voici venir des jours, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël
et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai faite avec leurs pères,
le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte :
eux ne sont pas restés dans mon Alliance ;
alors moi, je les ai délaissés, dit le Seigneur.
Mais voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec la maison d’Israël
quand ces jours-là seront passés, dit le Seigneur.
Quand je leur donnerai mes lois,
je les inscrirai dans leur pensée et sur leurs cœurs.
Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n’auront plus à instruire chacun son concitoyen
ni chacun son frère en disant :
''Apprends à connaître le Seigneur !''
Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands.
Je serai indulgent pour leurs fautes,
je ne me rappellerai plus leurs péchés.
En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ;
or ce qui devient ancien
et qui vieillit est près de disparaître. »
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-2-psaume 84 : 8.10, 11-12, 13-14 (84 (85),) R/ Amour et vérité se rencontrent. (84 : 11a)
—Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne nous ton salut.
Ton salut est proche de ceux qui te craignent,
et la gloire habitera notre terre.
—Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
—Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
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3-Marc 3 : 13-19 Les Douze : nomination des Apôtres,
le collège apostolique. L’Église officielle.
--intro : Jésus monte sur la montagne
et appelle avec solennité ‘’ceux qu’il veut’’ :
il institue ainsi le groupe des Douze
qui doivent ‘’être avec lui’’
et ‘’être envoyés par lui pour proclamer le Royaume’’.
Certains d’entre eux reçoivent un nom nouveau,
signe de la transformation radicale de leur vie.
« En ce temps-là, Jésus gravit la montagne,
et il appela ceux qu’il voulait.
Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze
pour qu’ils soient avec lui
et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle
avec le pouvoir d’expulser les démons.
Donc, il établit les Douze :
Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –,
Jacques, fils de Zébédée,
et Jean, le frère de Jacques –
il leur donna le nom de ''Boanerguès '',
c’est-à-dire : ''Fils du tonnerre'' –,
André,
Philippe,
Barthélemy,
Matthieu,
Thomas,
Jacques, fils d’Alphée,
Thaddée,
Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.»
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4-bréviaire Deutéronome 10 : 12–11 : 9, 26-28 L’unique option.
--intro : La circoncision était pour l’Israélite, depuis les temps ancestraux,
un signe unitaire de son appartenance au peuple de Dieu.
En appelant à la circoncision du cœur,
siège de la vie intérieure,
le Deutéronome ouvre la voie d’un progrès décisif de la vie religieuse :
elle n’est pas une succession de rites et de pratiques, mais avant tout un esprit.
« Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ?
Craindre le Seigneur ton Dieu,
suivre tous ses chemins,
aimer le Seigneur ton Dieu,
le servir de tout ton cœur et de toute ton âme,
garder les commandements et les décrets du Seigneur
que je te donne aujourd’hui pour ton bien.
C’est au Seigneur ton Dieu qu’appartiennent
les cieux et les hauteurs des cieux,
la terre et tout ce qu’elle renferme.
Et pourtant, c’est uniquement à tes pères
que le Seigneur ton Dieu s’est attaché par amour.
Après eux, entre tous les peuples,
c’est leur descendance qu’il a choisie, ce qu’il fait encore aujourd’hui avec vous.
Pratiquez la circoncision du cœur, n’ayez plus la nuque raide,
car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux
et le Seigneur des seigneurs,
le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui est impartial et ne se laisse pas acheter.
C’est lui qui rend justice à l’orphelin et à la veuve,
qui aime l’immigré, et qui lui donne nourriture et vêtement.
Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.
Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras,
c’est à lui que tu resteras attaché, c’est par son nom que tu prêteras serment.
Il est ton Dieu, c’est lui que tu dois louer :
il a fait pour toi ces choses grandes et redoutables que tu as vues de tes yeux.
Quand tes pères sont arrivés en Égypte, ils n’étaient que soixante-dix ;
mais à présent le Seigneur
votre Dieu vous a rendus aussi nombreux que les étoiles du ciel.
Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu
et tu garderas ses observances,
ses décrets, ses ordonnances et ses commandements, chaque jour.
Aujourd’hui, contrairement à vos fils à qui il n’a pas été donné de connaître et de voir,
vous, vous connaissez les leçons du Seigneur votre Dieu,
sa grandeur, sa main forte et son bras étendu ;
les signes et les œuvres qu’il a accomplis en Égypte,
contre Pharaon, roi d’Égypte, et tout son pays :
ce qu’il a fait à l’armée égyptienne, à ses chevaux et à ses chars,
en faisant déferler sur eux les eaux de la mer des Roseaux
tandis qu’ils vous poursuivaient
– le Seigneur les a supprimés ; vous le constatez encore aujourd’hui – ;
vous connaissez ce qu’il a fait pour vous dans le désert
jusqu’à ce que vous arriviez en ce lieu ;
ce qu’il a fait à Datane et à Abiram, les fils d’Éliab, fils de Roubène,
quand la terre ouvrit sa bouche et les engloutit au milieu de tout Israël,
avec leurs familles, leurs tentes et tous les gens qui les suivaient.
Ce sont bien vos propres yeux qui ont vu toute la grande œuvre
accomplie par le Seigneur !
Vous garderez donc
tous les commandements
que je te prescris aujourd’hui,
afin d’être forts, de prendre possession du pays où vous allez entrer
et de prolonger vos jours sur la terre que le Seigneur
a juré à vos pères de leur donner,
à eux et à leur descendance,
un pays ruisselant de lait et de miel.
Vois ! Aujourd’hui je vous propose
la bénédiction ou la malédiction :
la bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu,
que je vous donne aujourd’hui ;
la malédiction
si vous n’écoutez pas
les commandements du Seigneur votre Dieu,
si vous vous écartez du chemin que je vous prescris aujourd’hui,
pour suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas. »
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5-- La perfection spirituelle par Diadoque de Photicé. L’amour de Dieu .
Arraché définitivement à l’amitié envers soi-même par l’amour de Dieu.
« Celui qui se chérit lui-même ne peut pas aimer Dieu ;
mais celui qui, à cause des richesses surabondantes de l'amour divin,
ne se chérit pas lui-même,
celui-là aime Dieu.
Aussi un tel homme ne cherche-t-il jamais sa propre gloire, mais celle de Dieu ;
car celui qui se chérit lui-même cherche sa propre gloire.
Celui qui chérit Dieu aime la gloire de son Créateur.
C'est en effet le propre d'une âme sensible à l'amour de Dieu,
que de chercher constamment la gloire de Dieu
chaque fois qu'elle accomplit
les commandements,
et de se réjouir de son propre abaissement.
Car la gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur ;
et l'abaissement convient à l'homme,
car il fait de lui le familier de Dieu.
Si nous agissons ainsi,
nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste
et nous commencerons à répéter sans relâche :
Il faut qu'il s'élève, et que je diminue.
Je connais quelqu'un qui aime tellement Dieu
— bien qu'il s'afflige de ne pas l'aimer comme il le voudrait —
que son âme éprouve sans cesse ce désir fervent :
que Dieu soit glorifié en lui,
et que lui-même soit comme n'existant pas.
Un tel homme ne sait pas ce qu'il est,
même lorsqu'il reçoit des éloges,
car, dans son grand désir d'abaissement,
il ne pense pas à sa propre dignité :
il accomplit le culte divin, comme c'est la loi des prêtres ;
mais, dans son extrême disposition d'amour pour Dieu,
il cache le souvenir de sa propre dignité
dans l'abîme de son amour pour Dieu ;
dans un esprit d'humilité, il enfouit l'orgueil qu'il en tirerait
pour ne jamais paraître à son propre jugement
qu'un serviteur inutile.
Il est comme étranger à sa propre dignité, dans son désir d'abaissement.
C'est ce que nous devons faire, nous aussi ;
fuir tout honneur et toute gloire,
à cause de la richesse débordante d'amour du Seigneur
qui nous a tant aimés.
Celui qui aime Dieu, dans le fond de son cœur,
celui-là est connu de lui.
Dans la mesure, en effet, où l'on accueille l'amour de Dieu dans le fond de son âme,
dans cette mesure
on a l'amour de Dieu.
C'est pourquoi, désormais, un tel homme vit dans une ardente passion
pour l'illumination de la connaissance,
jusqu'à ce qu'il goûte une grande plénitude intérieure;
alors il ne se connaît plus lui-même :
il est entièrement transformé par l'amour de Dieu.
Un tel homme est dans cette vie sans y être.
S'il continue d'habiter dans son corps,
il en sort continuellement
par le mouvement d'amour
de son âme,
qui le porte vers Dieu.
Sans relâche, désormais, le cœur brûlé par le feu de l'amour,
il reste attaché à Dieu
d'une façon irrésistible,
parce qu'il a été arraché définitivement
à l'amitié envers soi-même
par l'amour de Dieu.
Car, si nous avons été hors de nous-mêmes,
dit saint Paul, c'est pour Dieu ;
si nous sommes raisonnables, c'est pour vous. »
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À suivre.