Attestation de déplacement

Je vous envoie l'attestation de déplacement

Chers amis de France, courage dans cette nouvelle période difficile et restrictive, qui, je l'espère, sera la plus courte possible.

D'après Macron, la confinement durera quatre semaines AU MINIMUM.

C'est vague.

Bonjour,

C'est une période de quatre semaines pouvant être reconduite indéfiniment à la discrétion du bon vouloir des gouvernements. En pratique, vous pouvez compter que nous n'en sortirons pas tant que les augures de l'OMS ne seront pas favorables à une libération des citoyens, et aussi, sans doute, tant que les gouvernements ne pourront pas disposer d'un fameux remède recevant l'aval du réseau de la santé; en cas d'indisponibilité prolongé d'un quelconque vaccin efficace (ce qui est un scénario très réaliste), alors c'est l'usure de l'économie, celle des entreprises et des citoyens complètement dégoûtés un moment donné (malgré les zélés actuellement qui jouent les pom pom girls en faveur des mesures draconiennes) qui vont forcé ces mêmes gouvernement à laisser tomber le confinement. Car il est impossible de maintenir dans l'enfermement quasi-complet toute une société au nom d'un impératif sanitaire. Aucun gouvernement (sauf de vraies dictatures) ne pourrait maintenir ce cap pendant quatre, cinq ou dix ans !  

Avec la condition de restriction actuelle : ce sont bientôt les cas de dépressions et de désorganisation mentale qui vont exploser, une vague de gens malades dont la situation personnelle aura empirée à cause de toutes ces annulations et report de soins, une plus grande difficulté à voir rapidement le médecin en personne, pour tous ceux ne tombant pas dans la case covid-19.

Nous sommes en train de rentrer dans un grande dépression économique.

Je voulais ajouter ...

Un petit exemple bien personnel de ce qui peut se produire, facilement, dans le contexte actuel de restriction; ou avec cette tentative concertée de diminuer l'affluence dans les cliniques ou à l'hôpital, pour éviter soi-disant de surcharger le système. 

J'ai dû faire une visite à l'urgence de l'hôpital dimanche dernier.

 Préalable : Je suis un gars en forme, en santé, qui ne traîne aucun passif grave en terme de trouble de santé. Je suis encore relativement jeune. Je pratiquais encore mon entraînement au gym près de chez moi avant qu'il ne soit fermé cet automne. Je ne suis pas malade chronique, ni hypocondriaque, Rien. 

La situation : depuis une dizaine de jours je me trouvais pourtant au prise avec un mal bizarre. Un truc ressemblant à la fois à une réaction allergique, mâtiné de symptômes pouvant faire songer à un début de pneumonie ou une sorte d'asthme assez sévère s'étant déclenché sans cause apparente. Je ne suis pas un asthmatique, je n'ai jamais fait d'asthme de ma vie. Pourtant, depuis dix jours : ma fonction respiratoire était affectée, les bronchioles contractées, une respiration sifflante, un inconfort thoracique, une oppression ... mais sans fièvre, sans maux de têtes, sans toux ... 

Que faire ?

Réponse : contacter la clinique pour un rendez-vous avec mon médecin de famille. Or personne ne répond à la clinique. "Laissez-nous un message". La clinique retourne mon appel mais ... mais cinq jours plus tard ! Je peux alors parler à la secrétaire pour me fixer un rendez-vous téléphonique seulement, et pas avant le 15 novembre ! "Non, je ne peux attendre si longtemps. Je dois parler rapidement au médecin." - Va pour le 27 octobre au plus tôt dans ce cas-là. 

Je résume : J'appelle le 20 octobre pour un rendez-vous. La clinique me rappelle le 24 octobre. Je pourrai parler par téléphone avec mon médecin le 27 octobre. 

Mais ...

Le 25 octobre aux petites heures du matin, je me réveille en état de panique respiratoire. Là, j'ai eu vraiment peur ! C'est comme si le diaphragme dans l'abdomen était quasi-paralysé, avec une difficulté pour les poumons de se gonfler d'air, le sentiment que d'une minute à l'autre c'est la fonction respiratoire elle-même qui pouvait flancher, comme si le cerveau n'enverrait plus le signal déclenchant la réponse automatique des poumons. J'étais presque résolu d'appeler l'ambulance. J'ai tenté d'appeler l'hôpital d'abord. Sans succès ! "Message : Prière de ne pas venir à l'hôpital mais de contacter d'abord votre médecin de famille et qui lui déterminera si vous pouvez ... blabla ..." Tant pis ! Je tente le 811 : "Aucune réponse. Pas de message. Pire ! je me trouve débranché d'office du service !" Le 811 "tire la plogue" sans plus de façon. Par ailleurs, je sais que l'aspect extérieur de l'hôpital près de chez moi est devenue rébarbatif. Plus de lumières extérieures le soir, un bunker sombre et barricadé, des entrées condamnées, le chemin habituel d'accès pour l'urgence condamné, la rue fermée, etc. Rien d'encourageant. J'ai décidé de prendre mon mal en patience jusqu'au 27 octobre. La crise a fini par se résorber plus tard dans la journée. Pas rassuré, il avait fallu que je m'agrippe. Suite au contact téléphonique, j'ai pu employer un médicament pour aider à dilater les bronches. 

Entre le 27 et le 31 octobre : pas de réelle amélioration en dépit du médicament en aérosol. 

Le 31 octobre, je me rends à la messe pour la toussaint et j'en profite pour me confesser. J'ai le sentiment d'un allègement des symptômes physiques. Ça va mieux. Mais de retour chez moi vers 18 heure : coup de théâtre ! Aggravation subit de mon état. Voici que j'ai une douleur au dos, les muscles des épaules tendus, les poumons comme enserrés dans une poigne de fer, une lourdeur sur l'estomac, avec une petite toux très sèche qui ne soulage rien, un bruit bizarre provenant des poumons lors des inspirations ???? Impossible de finir la soirée ainsi, ni de même de passer la nuit chez moi car je ne dormirais pas de toute façon. Intolérable. Direction : l'urgence.

Enfin, j'ai eu droit à la batterie de tests pour le coeur, les poumons (radiographie, angioscanner, etc.), prises de sang, et le fameux test de détection pour la covid19 bien sûr. Résultat ? Négatif. Pas de covid19 chez moi. Tout est beau ! Le coeur, les poumons, les différents paramètres, les enzymes, etc. Toutefois, j'étais en train de faire une sorte d'oedème du poumon. L'urgentologue suspectait un possible caillot dans la circulation et qui aurait pu venir se loger dans les poumons. Avec un traitement à la cortisone administré par voie intraveineuse, j'ai pu retrouver une fonction respiratoire normale. Ouf ! C'est comme si les poumons avaient été super irrités et enflés, le traitement à l'urgence avait permis à ceux-ci de retrouver leur état normal. 

Je veux dire :

Imaginez. En temps normal : j'aurais vu mon médecin de famille dès le 20 ou 21 octobre et je l'aurais vu en personne, et j'aurais subi immédiatement la batterie de tests avec rayon-x, etc. Dans ce cas-ci, quand mon état aura eu le temps de s'aggraver jusqu'au 31 octobre, j'aurais pu faire en retour un oedème aigu du poumon et causé par un petit caillot. Et je suis une personne qui n'est pas malade pourtant, non pas un vieillard affaibli par des troubles divers. J'aurais pu quasiment y laisser ma peau si la cause eut été pour vrai la présence d'un petit caillot. Finalement, ce ne fut pas cela pour moi. Pas de caillot. Mais cela aurait pu entrer dans le domaine des possibilités. De quoi réfléchir sur les conséquences pour beaucoup de gens de toute cette restriction artificielle d'accès aux soins dans les cliniques ou à l'hôpital. En passant, je fus très bien soigné à l'urgence de l'hôpital, et là-bas tout était très calme. Il n'y avait aucun débordement du personnel.

à Pilgrim

à Marseille un réanimateur a osé déclarer ce que vous dites ,il a dit les morts par manque de soins dépassent ceux du covid .......il est poursuivi et convoqué !
La situation est grave  et ce qui est choquant ,c'est mondiale

Oh, @Pilgrim, ce que vous avez vécu a dû être éprouvant et faire peur, en particulier lorsque vous avez eu l'impression que vous arrêteriez peut-être de respirer!

J'espère qu'avec ce diagnostic tout rentrera à la normale pour vous.

Quant à la situation actuelle, je nous considère "chanceux" de ne pas retourner en confinement comme c'est malheureusement le cas en France.

Pour ce qui est de l'artificialité de la situation, j'ai plus de difficultés. Il y a eu divers reportages sur la situation précaire et la surcharge du réseau à cause de la Covid. Les infirmières ont aussi manifesté pour avoir de meilleures conditions car "surchargées" depuis le printemps.

Je ne sais pas si la visite à l'hôpital que vous avez faite a pu vous donner un portrait complet.

En tous cas, je suis content que vous y soyez allé, et j'aurais envie de vous encourager, si jamais une telle situation se représentait pour vous (je ne vous le souhaite pas!), de ne plus du tout hésiter à vous rendre à l'hôpital dès qu'il y a inquiétude.

Amicalement,

Emmanuel

J'ai des douleurs à l'estomac et aux poumons avec essoufflement, le scanner montre que cela viendrait du pancréas. Je doit passer un IRM du pancréas.

PRIONS  L ARCHANGE RAPHAEL  ''  QUE DIEU A ENVOYE à TOBIE POUR LE GUERIR

Comme Bénédicte le dit on va prier l' Archange Raphaël pour que florence_yvonne aille bien.

Bas on verra, mes notules peuvent très bien être bénins, mais ma sœur est morte du cancer du pancréas, alors, je me pose des questions.

Merci de votre soutien, cela me touche beaucoup.

Benedicte a écrit:à Marseille un réanimateur a osé déclarer ce que vous dites ,il a dit les morts par manque de soins dépassent ceux du covid .......il est poursuivi et convoqué !
La situation est grave  et ce qui est choquant ,c'est mondiale

En effet.

Et des médecins peuvent bien s'exprimer pour formuler des critiques. Mais pas trop et comme du moment que la critique puisse ne pas remettre en cause non plus le narratif qui fait du virus le principal danger, non pas le crash économique ou les dommages collatéraux tels chirurgies reportées, retard dans le dépistage etc.

Merci pour votre commentaire, Benedicte. C'est vrai qu'il se développe une certaine violence administrative, dans le domaine de la santé comme dans bien d'autres secteurs d'activités. La tentation de la tolérance zéro, j'imagine.

Emmanuel,


Merci pour votre message plus haut ! Chanceux d'éviter le confinement comme en France, dites-vous ? C'est vrai. Là-bas, c'est le gros contrôle. Les retraités ne peuvent même plus de déplacer ni sortir de chez eux, à part d'aller quérir les fournitures essentielles comme la nourriture. Sinon, les gens sont virtuellement en prison. Car "être assigné à sa résidence" c'est être incarcéré.  Et le couvre-feu en soirée ... une situation pas possible !


Pour l'artificialité de la situation, chez nous : je me référais bien sûr à cette situation de restriction de l'accès aux soins, une situation découlant de mesures adoptées de manière préventive bien plus qu'autre chose. Je voulais dire que cette difficulté ne découlait pas en tant que tel du fait que les hôpitaux seraient réellement débordés pour le moment ou crouleraient sous une avalanche de cas terribles et quasi-impossible à soigner. Non. D'ailleurs, il y a quelques jours, notre premier ministre François Legault l'a reconnu lui-même. Il disait que la situation dans les hôpitaux était très acceptable, sous contrôle. 


De mon côté, oui maintenant ça va. Il s'agissait d'un curieux dérèglement de style inflammatoire et ressemblant à une crise d'allergie provoquant des symptômes de l'asthme. Mon système respiratoire s'en sera trouvé débordé, ne parvenant plus à gérer l'emballement subit de la réaction. Bizarre. Première fois qu'une pareille mésaventure m'arrive. Je n'en connais pas vraiment la raison. Je dois parler avec un allergologue (spécialiste des allergies) en décembre prochain. Je dois continuer de me médicamenter pour les trois prochaines semaines. Si une nouvelle complication devrait survenir, j'ai le spécialiste des poumons qui vient de me filer son numéro "juste au cas". Donc, tout est sous contrôle pour l'heure. On verra la suite. 


Vous savez, au départ, je ne suis pas de ceux qui renâclent à se soigner ou qui tardent toujours à voir le médecin. En partant, je serais tout de suite aller voir mon médecin, si je me serais trouvé dans les conditions habituelles de fonctionnement du système de santé. Le retard fut provoqué à la fois par la lenteur induite en conséquence des mesures adoptées en haut lieu, et aussi parce que je me trouvais partout en face de messages me décourageant franchement de mettre les pieds à l'hôpital. "Ne venez pas !"; "Restez chez vous !"; "Parlez d'abord avec votre médecin de famille !"; "Qu'en cas d'extrême urgence ... blabla ..."  

@florence_yvonne

Quoiqu'il arrive, nous serons là pour toi, Florence. J'espère de tout coeur que c'est bénin.

Je prie pour toi.

Pilgrim a écrit:Vous savez, au départ, je ne suis pas de ceux qui renâclent à se soigner ou qui tardent toujours à voir le médecin. En partant, je serais tout de suite aller voir mon médecin, si je me serais trouvé dans les conditions habituelles de fonctionnement du système de santé. Le retard fut provoqué à la fois par la lenteur induite en conséquence des mesures adoptées en haut lieu, et aussi parce que je me trouvais partout en face de messages me décourageant franchement de mettre les pieds à l'hôpital. "Ne venez pas !"; "Restez chez vous !"; "Parlez d'abord avec votre médecin de famille !"; "Qu'en cas d'extrême urgence ... blabla ..."  

Oui, j'imagine la pression que ces messages ont fait sur vous!

Je vous souhaite une bonne santé Pilgrim. J'aime bien vous lire, vous avez toujours le souci d'une réflexion approfondie.

florence_yvonne a écrit:J'ai des douleurs à l'estomac et aux poumons avec essoufflement, le scanner montre que cela viendrait du pancréas. Je doit passer un IRM du pancréas.

Je prie pour vous 

Je préfère vous le dire comme il faut le penser : Macron nous tient et il sait qu'on doit rendre à César ce qui appartient à César : notre déplacement sur tout le territoire lui appartient

Le cauchemar ne fait que commencer : il est inutile de le combattre sur ce terrain là 

Il a gagné cette bataille : à savoir celle de faire de nous (les gens de rien) des esclaves 

Laissons-le gagner mais ne soyons pas dupes pour autant 

Le jour venu le Christ le démasquera et ce jour là nous verrons enfin le vrai visage qui se cache derrière la macronnerie

Macron est tombé dans le côté obscur de la puissance d'état

Je vous remercie, je dois voir mon médecin mardi pour qu'elle me fasse une ordonnance pour le scanner, alors j'attend, de toute façon, quoi faire d'autre ?

Je m'inquiète surtout pour ma mère qui a déjà perdu un enfant du cancer du pancréas, j'imagine si je dois lui annoncer que j'ai la même maladie.

Merci pour l'attestation, @florence_yvonne


Il manque effectivement une case pour les activités religieuses, comme d'aller à l'église. J'ai cru comprendre que le Conseil d'Etat avait demandé à ce que cet oubli soit rectifié. Par contre, les messes publiques ne sont toujours pas autorisées, malheureusement.


Union de prière pour votre santé et pour celle de @Pilgrim


Courage et confiance!


Dans la paix de Jésus-Christ

pour se rendre a l'église prier, notre évèque nous a dit de cocher la case: déplacement pour motif familial impérieux.