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Une génération tragique

Gilles
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Message par Gilles Sam 19 Sep - 18:34

Une génération tragique 54026283a6dbe0f2-4782-46f2-9588-71488ef98c9f_ORIGINAL

Les 15-30 ans, leur smartphone collé au creux de la main, préfèrent le virtuel au réel. Ils ont été élevés dans le culte du moi. Ils croient aux centaines d’amis et aux « J’aime » de Facebook. Ils vivent dans la tyrannie du présent, mais ils se font kidnapper leur adolescence et leur entrée dans la vie adulte à cause de la pandémie.

Ce microbe fait exploser leurs espoirs et leurs désirs. C’est une génération d’ores et déjà accablée. Ils ont cru s’affranchir du passé et de leurs parents souvent trop distants pour les écouter. Ils ont le sentiment que les luttes collectives des générations précédentes étaient dépassées. C’est une génération qui ne jure que par des mobilisations pour des engouements passagers.

Hélas, ces jeunes seront les héritiers de la catastrophe qu’est la COVID-19. Ils en assumeront ou plutôt en subiront les conséquences. Et ils vont en payer la note. Une note élevée, presque inimaginable.

Avenir incertain

Les 15-30 ans étaient à l’aube de leurs études collégiales ou universitaires ou ils avaient déjà décroché un emploi. Depuis six mois, leur vie a basculé. La plupart des collèges ont fermé leurs portes et les travailleurs ont perdu leur emploi. Les moins motivés risquent de décrocher de l’école et ceux qui occupaient des emplois précaires ou dans des secteurs d’activité en train de faire faillite deviennent totalement dépendants des subventions gouvernementales.

À l’âge des amours et des amitiés sélectives, cette génération est limitée dans ses élans. Le masque, la distanciation physique, les activités sociales et culturelles en tout genre réduites par les règles les obligent à vivre dans une anormalité dont on ne peut prédire la fin.

Une partie de ces jeunes, peu armée contre l’endoctrinement ambiant, est susceptible d’être attirée par les gourous de toute espèce, qui leur offrent sur un plateau d’argent une explication unique. Les manipulateurs les dépossèdent de leur esprit en identifiant leurs ennemis, à savoir des élites politiques, intellectuelles et scientifiques supposément maléfiques.

Relativisme

Ils se découvrent des « amis » nouveau genre qui croient comme eux à la « liberté », c’est-à-dire au droit de refuser les lois et les règles émises par ceux qui seraient les créateurs des faux virus et d’idées destructives. Le relativisme dans lequel ils ont baigné dans le système éducatif en fait des proies parfaites pour les gourous qui les flattent et les courtisent avant de les assujettir. Car ils sont souvent en quête d’une croyance, ayant été privés de repères historiques, culturels ou même religieux.

Les 15-30 ans se sont crus des citoyens du monde. Les frontières n’avaient donc pas de sens pour eux. Or, le microbe de la COVID-19 exige un confinement des plus stricts. Finie la liberté de voyager, même de rêver de voyager. Terminés les aventures planétaires, le sac à dos, et l’esprit ouvert à d’autres cultures. Chacun doit rester désormais chez soi.

Comment cette génération peut-elle se soumettre à pareilles contraintes ? Comment leur demander de penser comme leurs parents et grands-parents bénéficiaires de toutes les libertés désormais entravées ? Comment les convaincre que l’avenir leur appartient ?


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Message par Gilles Lun 21 Sep - 17:58

Une génération tragique File-20200514-77230-k14b95.jpg?ixlib=rb-1.1

Génération COVID-19: «Je me lance dans le néant»

Des jeunes âgés entre 15 et 30 ans sont inquiets des conséquences qu’ils pourraient subir durant des années

Dette publique qui s’alourdit, cours à distance, projets amoureux et de carrière chamboulés. L’avenir des jeunes de 15 à 30 ans ne ressemblera pas du tout à ce qu’on avait imaginé pour eux il y a six mois, au point où certains commencent déjà à parler d’une « génération COVID-19 ».

« Je ne peux pas anticiper quelque chose que personne n’a jamais vécu. On n’a aucun modèle », s’exclame Lydia Gagné, 16 ans.


Cette jeune étudiante de Repentigny vient d’entrer au cégep du Vieux Montréal. Elle rêve de devenir avocate et doit avoir de bonnes notes et une bonne cote R pour y parvenir.

Or, plus rien de ce qu’on lui a répété sur ce qu’elle devait faire pour réussir ses études et sa vie ne tient dorénavant la route.

« Je me lance dans le néant. Tu ne peux pas parler à personne pour avoir des trucs : personne ne l’a vécu. Ma mère ne sait pas quoi me dire », explique Lydia Gagné.

Pendant combien d’années, voire de décennies, les répercussions de la pandémie affecteront-elles la vie des personnes de son âge ?  

Dur à dire. Mais plusieurs jeunes s’inquiètent de devoir porter pendant des décennies le fardeau de la dette publique engendrée par les programmes d’aide pendant le confinement.  

Imprévisible

Par ailleurs, des experts en éducation craignent les effets irréversibles sur l’éducation des élèves qui en arrachaient déjà, la pandémie ayant réuni plusieurs ingrédients pour créer la recette parfaite du décrochage scolaire.  

« Ce qu’on a appris pendant le confinement, c’est qu’on ne peut rien prévoir », résume Julie-Anne Boudreau, professeure en études urbaines à l’Institut national de recherche scientifique (INRS).  

« Le futur, je n’y pense presque pas, parce que c’est trop incertain. Ça a vraiment changé ma façon de voir l’avenir », témoigne Samuel Richard, 17 ans.

Et cette rupture dans le cours des choses est actuellement vécue de façon « marquante » par les jeunes, un peu comme mai 1968 a cristallisé la génération des baby-boomers, illustre Mme Boudreau.  

« “Nous, on est la génération COVID.’’ C’est ce que dit mon fils de 16 ans », rapporte-t-elle.  

Fragilité

La fin de l’adolescence et le début de la vingtaine sont des moments de la vie où se concentrent beaucoup de transitions et de moments de fragilité, explique Maria-Eugenia Longo, sociologue de la jeunesse.  

Études, travail, vie sociale : toutes ces sphères ont été bouleversées par la pandémie... jusque dans la chambre à coucher.

« On n’a pas de données encore, mais on sait que des couples se sont précipités, juste pour éviter de ne plus pouvoir se voir », illustre Mme Longo.  

Heureusement, les jeunes sont « malléables » et peuvent se réorienter lors des crises économiques, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu même s’ils sont les premiers touchés, indique Mircea Vultur, spécialiste de l’insertion professionnelle à l’INRS.  

Pelleter en avant

« Ce que les jeunes vont faire avec ça, on ne le sait pas encore », dit Mme Boudreau.

Dans un pays comme le Canada, où « tout est tellement prévisible », on pourrait aussi s’attendre à voir des jeunes qui seront plus tolérants envers l’incertitude, un peu comme le sont déjà ceux du Vietnam ou au Mexique, illustre-t-elle.  

Mais pour Lydia Gagné, cette façon qu’a notre société de pelleter en avant tous les problèmes autres que le coronavirus lui rappelle ce qui a mené à la crise climatique.  

« Je n’ai pas l’âge de voter et déjà je me dis : il y a quelque chose qui ne marche pas », affirme-t-elle.


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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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