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COVID-19: Les Soeurs de la Providence (au Québec) prient à l’aide et autres communautés religieuses

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Message par Gilles Sam 9 Mai - 16:49

9 mai 2020
COVID-19: Les Soeurs de la Providence (au Québec) prient à l’aide et autres communautés religieuses Image
Une sœur marche dans les couloirs de la résidence Carrefour

Dans leur résidence, à quelques pas de l’hôpital Sacré-Cœur, qu’elles ont fondé il y a bien longtemps, les Sœurs de la Providence crient à l’aide. Prises avec une éclosion de COVID-19 dont le nombre de cas explose de jour en jour, elles demandent des renforts qui ne viennent pas. Celles qui ont passé leur vie à soigner les plus vulnérables se sentent aujourd’hui abandonnées par le système.

Lorsqu’elle a appris, le 30 avril dernier, qu’elle avait la COVID-19, sœur Claire LeHoux, 87 ans, a pleuré. Depuis qu’elle est en confinement dans sa chambre, dans la zone chaude de la résidence Salaberry, elle passe ses journées à prier : elle écoute à la télévision la messe du pape, celle de la cathédrale puis celle de Notre-Dame-de-Lourdes.

Après plusieurs jours difficiles, elle commence à se sentir mieux et rêve de retourner s’occuper de ses rosiers. Elle sait qu’il y a souvent des accalmies avant une rechute, mais elle garde espoir. « Vous avez vu la neige ce matin comme c’était beau ? Sœur Céline nous a dit que c’était des grâces qui tombaient du ciel. Les grâces, ça donne du courage, de l’énergie. Ce sont des nouvelles positives. »

Douze cas

Mais les nouvelles ne sont pas réjouissantes à la résidence Salaberry, où vivent une cinquantaine de religieuses. Comme elles sont autonomes, elles n’ont pas de personnel soignant attitré, outre l’infirmière maison, sœur Réjeanne Turcotte, 86 ans.

Depuis quelques jours, sœur Réjeanne en a plein les bras. Avec la sœur supérieure Céline Brousseau, 83 ans, elles font la tournée des chambres, prennent la température, surveillent les symptômes.

Il y a un peu plus d’une semaine, il y a eu un premier cas de COVID-19 à la résidence. Le lendemain, six. Le surlendemain, douze. D’autres attendent encore leurs résultats.

Derrière ses lunettes et son masque bleu, la sœur supérieure est bouleversée : « Ce sont mes sœurs qui sont malades, je ne veux pas les perdre. Je voudrais faire plus, mais je n’y arrive plus. Des fois, je ne suis plus capable de marcher à la fin de la journée. Je travaille jour et nuit. Je ne pourrai pas faire longtemps comme ça… »

La résidence voisine, Carrefour Providence, tente de leur prêter main-forte. Ils ont envoyé Vida Wall, une conseillère en santé et sécurité sortie de sa retraite il y a neuf jours pour organiser la résidence. Elle a créé des zones chaudes et froides, fermé la chapelle, donné des formations sur le port de l’équipement de protection individuel.

Depuis le premier jour, Vida Wall demande l’aide du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Il a fallu plus de trois jours pour avoir de l’équipement de protection, dit-elle. Une équipe du CIUSSS est venue faire une évaluation, mais elle n’a encore reçu aucune aide concrète.

« J’ai besoin de bras pour répondre aux besoins essentiels, pas d’un nouvel audit, s’impatiente-t-elle. On entend dire partout qu’il y a de l’aide, mais la réalité, c’est que lorsqu’on frappe à la porte, il n’y a personne qui répond. Et pendant ce temps, le nombre de cas continue d’augmenter. »

Depuis samedi, la docteure Rachel Savage, qui fait des soins à domicile, a ajouté la résidence dans sa tournée. Elle passe de chambre en chambre, pose des questions, tente de se faire rassurante. Elle note une détresse psychologique chez plusieurs patientes, signe précurseur d’une santé déclinante. Elle ne comprend pas qu’il n’y ait pas de personnel soignant en permanence dans cet établissement où les besoins sont criants.

Carrefour Providence

Dans la résidence d’à côté, Carrefour Providence, on s’estime chanceux. Sur les 350 sœurs, il n’y a eu que deux cas, dont une qui est guérie. Mais la directrice générale, Danielle Gaboury, sait qu’elle ne pourra pas tenir longtemps si une éclosion devait survenir. Déjà, plusieurs membres du personnel — tous des laïcs — sont partis, préférant aller dans les établissements du réseau où ils ont droit à la « prime COVID ».

« Ici, comme c’est du “privé-privé” — ce sont les sœurs qui payent le personnel —, les employés n’ont pas droit à la prime gouvernementale, explique-t-elle. Pourtant, c’est exactement comme un CHSLD, ce sont les mêmes soins. C’est injuste et inéquitable. »

Elle note que le climat est de plus en plus tendu au sein du personnel, qui ressent de la frustration et une grande fatigue, car tout le monde fait des heures supplémentaires. « Ça peut devenir rapidement critique », affirme Mme Gaboury.

La sœur supérieure provinciale, Claire Houde, a même écrit au gouvernement pour demander de l’aide. « Ça me fait mal au cœur de voir ça. Plusieurs des sœurs ici ont travaillé à l’hôpital Sacré-Cœur. Et quand elles ont besoin du système de santé, il n’y a personne pour les aider. »

Elle demande aussi des renforts pour la résidence voisine.

« Ce n’est pas humain de les laisser dans cette situation, dit-elle. Je suis gênée quand les sœurs me demandent pourquoi elles n’ont pas d’aide. J’essaie de les encourager, de leur dire que l’aide va arriver. La patience est une vertu, mais un moment donné, la vertu a aussi ses limites ! »

Réponse du CIUSSS

Au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, on répond que « de l’aide a été apportée en matière de prévention et de contrôle des infections » depuis le 1er mai. « Nous avons donné une formation en hygiène et salubrité et avons collaboré au dépistage de l’ensemble des résidentes. Du matériel de protection individuelle a également été offert. »

On affirme que l’équipe des soins à domicile a pris en charge l’ensemble des résidentes et que des efforts sont déployés pour recruter du personnel soignant.

Au ministère de la Santé, on affirme avoir « demandé à tous les p.-d.g. des CISSS et CIUSSS de mettre en place un canal de communication avec les communautés religieuses de leur territoire afin de pouvoir répondre à leurs questions ».

Le porte-parole ajoute que « le ministère explore la possibilité d’accompagner les résidences qui embauchent des préposés aux bénéficiaires actuellement ».


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Seigneur prends piti


Dernière édition par Gilles le Sam 9 Mai - 23:31, édité 1 fois


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Message par Gilles Sam 9 Mai - 23:29

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Sœur Angèle Rizzardo

Les religieuses oubliées

Partout au Québec, la COVID-19 menace les congrégations religieuses, où des milliers de sœurs âgées habitent dans une grande proximité et où il manque souvent de personnel soignant. Des professionnels de la santé s’inquiètent de voir ces anciennes enseignantes, infirmières, missionnaires et bénévoles oubliées de tous en pleine pandémie.

« C’est beaucoup de monde certain ! Mais personne n’en parle ! »

Angèle Rizzardo se tient bien droite devant la maison-mère des sœurs du Bon-Conseil, boulevard Gouin Est, à Ahuntsic. « Sœur Angèle », ancienne animatrice de télévision, auteure de livres de cuisine, professeure à la retraite de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie, chevalière de l’Ordre national du Québec, porte maintenant un masque chaque fois qu’elle sort. Ça ne l’a pas rendue moins volubile.

« Il faut prendre les choses au sérieux, imaginez si ça rentre dans une maison comme ça », dit-elle au sujet du nouveau coronavirus. La maison-mère de sa congrégation abrite une quarantaine de sœurs. À l’approche de ses 82 ans, sœur Angèle refuse de se considérer comme « vieille » (le mot l’irrite suprêmement), mais elle est consciente que l’âge avancé des religieuses les met à risque, après une vie à se préoccuper du sort des autres.

« Ce sont des femmes qui ont donné beaucoup dans les œuvres sociales », dit-elle.

Elle-même continue de se consacrer à plusieurs œuvres de charité et fait de l’animation dans des résidences pour personnes âgées. Pendant l’entrevue, son téléphone sonne, et elle s’interrompt pour y répondre. Le volume du combiné est monté au maximum et on entend son interlocutrice l’implorer : « Priez pour nous, ma sœur. »

« C’était une femme, son père est mort de la COVID-19. Je ne la connais pas, mais elle voulait que je prie pour elle. Plein de monde m’appelle ! », lance la religieuse après avoir raccroché.

Une situation unique au Canada

Conséquence de l’héritage catholique canadien-français, le Québec est de loin l’endroit au Canada où l’on retrouve le plus de congrégations, avec 70 % des religieux et religieuses de tout le pays. Cela représente 8131 personnes, en très grande majorité des femmes âgées, selon les chiffres de la Conférence religieuse canadienne.

La semaine dernière, La Presse relayait un appel à l’aide des sœurs de Sainte-Croix, à Saint-Laurent, où on comptait plusieurs décès et déplorait un manque criant de personnel soignant et de matériel médical.

Cette situation n’est pas unique, souligne la chirurgienne Valérie Julie Brousseau, qui travaille auprès de plusieurs communautés religieuses afin de les aider à traverser la pandémie. La Presse l’a jointe samedi alors qu’elle était en route vers le monastère des Antoniennes de Marie, à Chicoutimi, après un passage chez les Dominicaines missionnaires adoratrices, à Beauport.


Lire la suite : Les religieuses oubliées - LaPresse.ca www.lapresse.ca


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Message par Gilles Dim 10 Mai - 17:41

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Infirmeries d'institutions religieuses: un syndicat interpelle Québec

«On a bien l'intention de continuer de faire entendre la voix des travailleurs des institutions religieuses durant cette crise de la COVID-19», dit Lucie Longchamps, la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

Dès que le premier ministre François Legault a annoncé que le personnel de la santé et des services sociaux recevrait une prime, son syndicat s'est empressé de s'assurer que les travailleurs des infirmeries des institutions religieuses qu'il représente seraient aussi éligibles.

«On a d'abord contacté chacun des gestionnaires de ces institutions afin d'obtenir des primes semblables à celles offertes dans le secteur public», explique-elle. La fédération syndicale a bien reçu quelques réponses favorables, à Montréal notamment, mais elle a aussi essuyé des refus «parce qu'il y a des institutions qui n'ont carrément pas les moyens de les verser».

«Le réseau public devient alors très attractif», reconnaît-elle. «Les travailleurs y ont des primes, ils gagnent plus cher. Ils ont peut-être aussi le sentiment qu'ils auront ailleurs les équipements de protection nécessaires.»

Dans une lettre remise d'urgence au premier ministre François Legault, l'Association des trésorières et trésoriers des instituts religieux (ATTIR) déplorait aussi que les communautés religieuses qui offrent des services d'infirmerie à leurs membres aient perdu plusieurs membres de leur personnel dès l'annonce gouvernementale.

«Nombre d’employés se sont retirés de leur poste auprès des personnes religieuses, vu les conditions salariales que le gouvernement du Québec a décrétées afin d’attirer les employés qui travaillaient jusqu’à tout récemment auprès d'elles», écrivait sœur Claire Houde, la présidente de l’ATTIR.

Déterminée à obtenir les primes gouvernementales, la vice-présidente de la FSSS-CSN a alors contacté la direction du ministère de la Santé et des Services sociaux. «Là, on nous a expliqué que pour se qualifier, l'institution doit avoir une accréditation comme Résidence pour personnes âgées, Ressource intermédiaire ou Ressource de type familial.»

Pour le gouvernement, déplore la syndicaliste, «les institutions religieuses n'appartiennent à aucune de ces catégories. Elles se retrouvent dans une zone grise.»

Elle a l'intention de poursuivre ses démarches pour que tous les 800 membres de son syndicat qui travaillent dans de grandes infirmeries liées à des congrégations religieuses de Montréal, de Rimouski et de Saint-Hyacinthe, aient accès aux primes salariales. Parce qu'il est important de préserver le très bon lien usagers-travailleurs qu'elle observe dans ces institutions.

«Les employés qui y travaillent aiment les religieuses et ont un très bon lien d'attachement avec elles. Et ce sont des femmes qui sont gentilles avec le personnel. Je suis convaincue que plusieurs hésitent à quitter leur emploi.»

La difficulté qu'elle constate, «c'est qu'actuellement beaucoup de changements doivent être opérés et, dans certaines institutions, on n'a pas les outils nécessaires.»

Dans cette crise, le gouvernement a visiblement oublié les institutions religieuses ainsi que leur personnel, déplore Lucie Longchamps. «Ce sont pourtant des anges gardiens qui doivent être reconnus. Les travailleuses et travailleurs des institutions religieuses font tout ce qu’elles peuvent dans cette période difficile. Ils ont besoin d’une prime et de moyens pour assurer leur protection.»


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