Gilles- Responsable information catholique
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par Gilles Dim 22 Mar - 16:32
Comment les chrétiens peuvent répondre à un monde inquiet à propos du coronavirus de Wuhan
Je peux toujours offrir un conseil aux chrétiens: Reposez-vous auprès de votre Créateur
Regarder la nation alors qu'elle lutte pour comprendre une pandémie m'a toujours donné une pause pour déterminer si les chrétiens savent vraiment comment penser comme les chrétiens dans une affaire comme celle-ci. En tant que peuple de Dieu, nous semblons trop facilement emportés dans la même panique spéculative qui règne dans l'esprit de beaucoup lorsqu'une crise telle que le coronavirus de Wuhan se manifeste.
Dans le livre de la Bible du chapitre 6 de Matthieu, Jésus dit: «Ne vous inquiétez donc pas, en disant: 'Que mangerons-nous?' ou 'Que boirons-nous?' ou 'Que porterons-nous?' Car les Gentils recherchent toutes ces choses, et votre Père céleste sait que vous en avez tous besoin. Mais cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront ajoutées. »
Cela semble indiquer que le Christ ne veut pas que nous paniquions. Pendant cette période, nous avons l'occasion de modeler la différence chrétienne et de montrer en quoi cet évangile qui est le nôtre est un meilleur message que tout autre.
La différence entre l'inquiétude et l'inquiétude
Le virus de Wuhan est grave, et ceux qui en sont tombés gravement malades - ou sont même morts - ne doivent pas être pris à la légère ni plaisanter. Il y a néanmoins des distinctions importantes à faire pour y penser de manière biblique.
En tant que chrétiens qui ont reçu l'amour du Christ, nous devons nous aimer les uns les autres, donc un souci sain pour la santé et le bien-être de notre voisin nécessite une préoccupation légitime quant à la propagation du virus de Wuhan. Tout comme nous ne voudrions jamais de coronavirus de Wuhan pour nous-mêmes, nous ne devrions pas le vouloir pour notre voisin.
Nous devons nous assurer, en tant que citoyens fidèles, que notre gouvernement et nos communautés médicales y répondent correctement. Nous devons nous inquiéter au point de prendre des mesures de précaution pour éviter de le contracter ou de le répandre. Lavez-vous soigneusement les mains. (Chantez la «doxologie» à un tempo modéré pendant que vous vous lavez les mains. Cela fonctionne.)
Si votre voisin a contracté un coronavirus et a besoin de votre aide pour obtenir des soins médicaux, aidez-le. Nous, chrétiens, montrons que Dieu nous a aimés en aimant les autres. Le Bon Samaritain s'est donné beaucoup de mal pour sauver le demi-mort sur le bord de la route. Il est correctement compris comme une image de Jésus, qui a donné sa vie pour vous sauver.
Un plus grand amour n'a pas d'homme que cela.
Alors, où finit l'inquiétude, demandez-vous? Cela se termine au point d'inquiétude. Lorsque Jésus a demandé à ses disciples de ne pas s'inquiéter, il a dit qu'ils avaient «peu de foi». Il ne faut pas de foi pour s'inquiéter. Comme indiqué ci-dessus, nous, chrétiens, échouons souvent à notre Seigneur en ressemblant trop au reste du monde.
Le monde s'inquiète-t-il du virus de Wuhan? Il semblerait que oui. Lorsque notre préoccupation se transforme en une inquiétude préoccupante que nous pourrions la contracter, nous en avons fait un problème de premier ordre, le coronavirus de Wuhan - ou plutôt notre santé et nous-mêmes - étant notre nouvelle idole. S'inquiéter de contracter le virus révèle que nous ne faisons pas autant confiance à la bonté et à la grâce de Dieu que nous le disons. Si cette inquiétude est notre «foi», nous avons de bonnes raisons de nous préoccuper de notre salut.
Cela signifie finalement que la panique n'est pas une option. S'il ne faut pas de foi pour s'inquiéter, alors la panique est l'équivalent de l'apostasie, révélant que nous sommes nos propres «dieux» et que le fait de ne pas avoir un contrôle absolu sur toutes les questions concernant notre corps et notre vie nous alarment.
Ici, ni les médias ni les tweets de notre président ne sont utiles. Les médias semblent vouloir semer la panique. Les tweets du président semblent manquer la nécessité de communiquer des politiques spécifiques et, par conséquent, rassurer les gens que non seulement le risque est faible, mais aussi que nous sommes mieux préparés au virus que la plupart des pays du monde.
Si la peur est la meilleure chose que ces partis puissent faire, nous devons éteindre les téléviseurs et ne pas nous embêter avec Twitter. Mieux vaut rester à la maison, éteindre le téléviseur, se déconnecter des réseaux sociaux et attendre la disparition du virus.
Les chrétiens gagnent de toute façon
Laissant les conseils médicaux concernant la quarantaine et les soins aux professionnels, je peux toujours offrir un conseil aux chrétiens qui ont été exposés au virus de Wuhan ou diagnostiqués: reposez-vous dans les soins de votre Créateur. Bien sûr, il travaille à travers des procédures médicales, des thérapies et des médicaments. Mais surtout, portez votre attention sur lui, car il prend soin de vous. Dans la vie ou dans la mort - bien que les chances soient, vous vivrez - vous gagnez de toute façon.
Une de mes connaissances de pasteur plaisante sur le fait d'être mauvais dans les hôpitaux parce que, comme il le voit, vous gagnez de toute façon: vous pouvez sortir de l'hôpital par la porte d'entrée, ou vous pouvez le sortir par la porte arrière. De toute façon, dit-il avec un clin d'œil, les chrétiens gagnent. Elle a absolument raison.
C'est la meilleure partie d'être chrétien, non? Le diable aime nous jeter la maladie, la peste, la peur, entre autres. Mais nous avons Christ. Nous avons déjà son salut dans nos baptêmes. Nous n'avons pas à nous inquiéter ni à craindre les meilleurs ou les pires résultats si nous contractons le virus. Nous avons le Christ. Nous avons une nouvelle vie. Nous avons la vie éternelle. Il prend soin de nous corps et âme.
Révérend Daniel TorkelsonLe révérend Daniel Torkelson est l'unique pasteur de l'église luthérienne St. John et de l'école maternelle de North Prairie, Wisconsin. Il est également le premier vice-président du district de South Wisconsin du Synode de l'Église luthérienne-Missouri. Lui et sa femme, Jennifer, sont des élèves dévoués à la maison de leurs huit enfants.
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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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Paul Calzada
Jean-Jacques Friboulet - 25 mars 2020
