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Existe-t-il une seule bonne raison pour ne pas passer Noël en famille ?

Gilles
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Message par Gilles Ven 6 Déc - 17:07

Existe-t-il une seule bonne raison pour ne pas passer Noël en famille ? Couv-e11

Noël, à l’image de la Sainte Famille réunie pour la première fois, est la fête familiale par excellence. Non par simple tradition mais pour se réjouir ensemble de la naissance du Christ. La rédaction d’Aleteia a passé en revue d’éventuels prétextes empêchant de passer Noël en famille, et a trouvé des solutions.

Lorsqu’on a la chance d’avoir une famille, mêlant trois voire quatre générations, Noël demeure une belle occasion de se retrouver sous le signe de la joie, de la paix et de l’amour. De la joie car nous sommes appelés à fêter la naissance du Christ (et on ne fait pas la fête tout seul), de la paix car Jésus dès sa venue est proclamé « Prince de la Paix » (Is 9, 5) et de l’amour car le Sauveur en déverse dans le cœur de ses enfants. Pourtant, il arrive que certains fassent la fine bouche, et prétextent mille et une raisons pour ne pas fêter Noël en famille. Y en a-t-il même une seule valable ? Une publicité allemande datant de 2015 a de manière émouvante mis en scène la solitude d’un grand-père le soir de Noël, n’ayant trouvé d’autre moyen pour rassembler sa famille que d’envoyer son propre faire-part de décès. Une invitation à revoir ses priorités. Voici une liste de huit mauvais prétextes qui ne marchent pas !

1) « Ma (belle-) famille n’est pas catholique ! »

Si vous êtes catholique convaincu, il peut être effectivement frustrant de passer Noël au sein d’une famille pour qui la naissance du Christ a moins d’importance que le menu du réveillon ou le nombre de cadeaux sous le sapin. Cependant, ce qui compte sans doute aux yeux de vos parents ou beaux-parents, c’est de réunir leurs enfants et petits-enfants à ce moment-là. Un minimum d’empathie à leur égard vous fera donc oublier votre désir personnel de fêter Noël comme vous l’envisagiez, pour leur faire finalement le plus beau cadeau qu’ils espéraient. De plus, rien ne vous empêche de leur proposer de venir à la messe avec vous. En ce soir de Noël, peut-être même que votre place est précisément à leurs côtés car sans le vouloir vous leur offrez un magnifique témoignage de ce que représente Noël pour vous.

2) « Ma (belle-) famille est trop catho ! »

Quatre messes en deux jours, bénédicités à chaque repas, prière familiale avant de se coucher, un simple bouillon le 24 au soir, c’est fini, vous n’en pouvez plus, votre famille ou belle-famille est décidément « trop catho », et trop, c’est trop ! Pourquoi subir comme une pression la manière des autres de vivre leur foi ? Assumez votre façon à vous d’être chrétien et tout ira bien ! Personne ne vous oblige à vous lever pour la messe de l’Aurore, ni ne vous tiendra rigueur de ne pas assister à la prière familiale. Et encore moins si cela les prive de votre présence le jour de Noël.

3) « Impossible ! On est brouillé ! »

Cela fait peut-être des mois ou des années que vous n’avez pas adressé la parole à votre père, votre mère, votre frère ou votre sœur, et vous n’imaginez pas une seconde passer Noël avec eux. Pourtant, Noël n’est-il pas connu pour sa trêve, même au beau milieu des champs de bataille ? Pensez à l’Enfant Jésus proclamé Prince de la Paix. Cette année n’est-elle pas le moment de vous réconcilier ? Si ce n’est pas à Noël, alors quand ? Noël fournit un excellent prétexte pour faire le premier pas, alors profitez de l’occasion et n’attendez pas Noël prochain !


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Message par Gilles Sam 7 Déc - 1:33

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Des vacances de Noël en famille, sans tensions

Alors qu’on aimerait passer les plus belles vacances de Noël, se retrouver en famille est parfois difficile. Suivez les conseils d’un psychologue pour apaiser les tensions et profiter de l’esprit de Noël.

Lié à notre enfance et à des souvenirs régressifs, Noël est une fête singulière pour de nombreuses raisons. En écho à la naissance de Jésus, nous revivons cette attente et ce moment de joie intense. C’est l’occasion de se retrouver en famille et de partager des moments avec ses proches. Chargées en émotions, les vacances de Noël sont aussi synonymes parfois de déceptions et de tensions. « À force d’attendre beaucoup et de vouloir que tout soit parfait, j’ai écumé de nombreuses désillusions », confie Rose, 33 ans.

Au lieu de soigner dans les moindres détails la décoration ou de préparer un repas comme un festin, l’essentiel est peut-être ailleurs… Découvrez les pièges à éviter et les conseils d’Yves Boulvin, psychologue et auteur de Des clés pour améliorer les relations parents-enfants (EdB), pour apaiser les tensions en famille et vivre Noël en toute quiétude.

Piège n° 1 : se focaliser sur les vacances

Avec hâte et impatience, on concentre son énergie sur ce temps de repos, en occultant le fait que les liens familiaux se tissent avant tout au quotidien. « Les vacances sont un temps privilégié entre les parents et leurs enfants, souligne Yves Boulvin, psychologue. Mais c’est aussi important de mettre des “vacances” tout au long de l’année. »

On en profite ainsi pour jouer, se balader et passer du temps ensemble pendant les fêtes mais aussi en ponctuant la vie de tous les jours par ces instants privilégiés. En sortant de la routine avec un goûter, un cinéma avec son aîné ou une visite culturelle avec son mari, les liens se renforcent entre les différents membres de la famille.

Piège n° 2 : obliger la présence de tous

En pensant que Noël est un rendez-vous contraint, on lui donne un caractère négatif. Chacun doit être libre de vivre ce moment selon ses envies. « Les vacances sont une belle opportunité pour se rencontrer à condition d’y mettre de la souplesse, ajoute Yves Boulvin. Au risque de devenir une fête où l’on va à contre-cœur. C’est un mi-chemin à trouver entre l’invitation et l’obligation car la pression de venir peut créer une distance. Notre Seigneur nous apprend à venir mais aussi à partir. Il y a des gens qui ont du mal à entrer dans certaines familles, d’autres ont des difficultés à avoir assez d’indépendance pour ne pas venir. »

En affirmant ses choix, on peut aussi délier certaines situations délicates. « Depuis que je suis devenue mère, j’ai éprouvé le besoin d’une fête plus intime, je n’ai plus eu envie de me forcer à assister aux grands Noël imposés par nos parents respectifs, témoigne Adeline, 41 ans. Une année, nous sommes partis en famille juste avec les enfants. Au final, tout le monde a compris notre choix et certains nous ont même confié avoir aussi envie d’un autre Noël. »

Piège n° 3 : idéaliser le moment de Noël

Façonné par des souvenirs de l’enfance, Noël peut avoir une image distordue pour certains. « J’ai l’impression que du haut de mes 10 ans, Noël avait une autre saveur, raconte Julien, 45 ans. Je me souviens de la fête avec mes cousins, de l’hystérie à l’ouverture des cadeaux et du côté magique de ces journées. Des années plus tard, je ne parviens pas à retrouver ces sensations. »

Savourer avec un autre regard ces fêtes en famille peut demander un certain temps. On peut apprécier ces retrouvailles en gardant nos souvenirs dans un coin de notre tête pour vivre un Noël différent mais avec des sentiments aussi forts.

Dans les maisons de famille, se retrouver tous ensemble peut être source de conflits alors qu’on aimerait juste passer du temps avec ses proches. « On peut vivre plus ou moins bien la venue des uns et des autres dans la maison familiale, souligne le psychologue. Mieux vaut passer trois jours heureux ensemble que sept avec des disputes. »

Réduire les vacances en famille peut être une piste. Il est aussi important de parsemer ce temps commun par des escapades en solitaire afin de se ressourcer.


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Message par Gilles Sam 7 Déc - 15:35

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Pourquoi est-on si mal à l'aise à l'approche des fêtes, pourquoi le corps produit-il tant de malaises en fin d'année ?

Les angoisses de Noël se résument par un état de mal être à l'approche des fêtes de Noël. Cela est essentiellement dû à tous les stress émotionnels inscrits en nous et qui ont été refoulés depuis l'enfance, essentiellement.

Le creuset émotionnel par lequel nous sommes quasiment obligés de transiter chaque année, le 24 décembre, pour "fêter" la commémoration de la naissance de Jésus est une épreuve difficile voire insurmontable pour nombre d'entre nous.

Ce dîner, ce repas pantagruesque, cette réunion familiale où l'on retrouve, telle une madeleine de Proust, nos peurs, nos craintes, nos conflits n'est pas si apprécié qu'on le croit.

Pourquoi est-on si mal à l'aise à l'approche des fêtes, pourquoi le corps produit-il tant de malaises en fin d'année?

Il faut se poser les bonnes questions pour aller à la rencontre de soi-même et comprendre le chemin à emprunter pour entamer sa résilience .

Quels sont les activateurs, quels sont les éléments qui vont réveiller en nous des sentiments de malaise, de nostalgie, de déprime, de colère, de révolte, d'opposition à la fête, de honte, d'insatisfaction, de dévalorisation, de frustration, car c'est bien de cela qu'il s'agit ?

Le réveillon de Noël peut enclencher, tout à fait inconsciemment, des sentiments qui vont se répercuter sur notre état physique et mental.

Ce qui ne s'exprime pas s'imprime et si nous ne pouvons exprimer nos sentiments et nos frustrations, nous allons transformer ce que les mots ne disent pas en maux.

Si on recense brièvement quelles sont les stimulations visuelles, olfactives, auditives liées à la fête de Noël on pourra relever les musiques, les chansons (Douce nuit, Petit papa Noël, divers chants de Noël...), les sapins décorés de boules et de guirlandes, les odeurs très particulières des conifères, le repas et la dinde, les agrumes, les massepains, confiseries, la bûche (pâtisserie) de Noël, traditionnel dessert.

Toutes ces odeurs, ces musiques, ces stimulations nous mettent en condition et réveillent notre âme d'enfant.

Là est le problème, car l'enfant intérieur va vibrer avec un certain tropisme en relation avec les souvenirs heureux ou malheureux de l'enfance, du passé.

Certains nostalgiques diront: "Ah que c'était bien quand j'étais petit, ce n'est plus comme avant".

D'autres diront: "C'est honteux de voir toute cette orgie alors que tant de sans domicile fixe(SDF) vivent dans la réclusion, dans la pauvreté et nous nous goinfrons sans scrupules alors que nous sommes censés fêter la naissance de Jésus, le guide spirituel de la religion catholique, chrétienne".

D'autres seront mal à l'aise car ils ne peuvent offrir des cadeaux "acceptables", ils ne peuvent rivaliser avec les autres membres de la famille qui sont financièrement plus aisés, ils n'ont pas la chance d'avoir un emploi et sont honteux de leur situation sociale.

Si la valeur du cadeau qu'on reçoit détermine notre valeur personnelle, pourquoi ne pas instaurer un Noël sans cadeau?

Pour les réfractaires aux normes, aux fêtes imposées aux dates imposées pourquoi ne pas changer la date du réveillon et l'organiser une semaine ou un mois plus tard? (je connais des familles qui fêtent Noël le premier samedi de janvier, par facilité, car cela permet d'échapper aux embouteillages, aux grands flux migratoires, à cette transhumance annuelle où les enfants éparpillés aux quatre coins du globe rejoignent leur famille pour la fête incontournable, inévitable).

Le retour à la famille, le retour vers les frères, les sœurs, les complicités, les hostilités avec les parents toujours arbitres n'est pas chose aisée, surtout si on n'a pas fait une minimum d'introspection, de travail sur soi et que ces conflits sont toujours ancrés en soi, que les colères non-exprimées, refoulées resurgissent après quelques apéros, malgré soi.

On se dit que c'est la faute à l'alcool, que cela ne se reproduira plus , mais on a une très grosse appréhension quand la date fatidique approche et on redoute l'affrontement, le repas, la rencontre et le stress monte, en dépit du bon sens.

On pourrait éviter d'y aller: pour certains, c'est la solution idéale et la grippe diplomatique produit encore ses meilleurs effets.

On pourrait aussi prendre du recul sur "l'histoire familiale" et prendre conscience que l'enfant blessé peut réparer et panser ses plaies, effectuer sa résilience en réalisant qu'il est un être responsable, valable, valorisé par sa propre famille, celle qu'il a construite formée par son épouse et ses enfants.

Le piège de ce creuset émotionnel que constitue le repas de Noël est de se laisser entraîner dans ces madeleines de Proust et de laisser les émotions prendre le dessus sur la raison.

On sait que l'amygdale (structure nerveuse dans le cerveau limbique qui vibre avec la peur, le danger) supplante le cortex lors de stress intense et provoque la perte de contrôle. Les souvenirs douloureux liés à la maltraitance qu'elle soit physique ou morale, peuvent resurgir comme des tsunamis quand on est remis en situation.

Ce repas, qui peut ressembler parfois à un règlement de comptes, peut effectivement nous faire marcher à reculons et la joie n'est pas toujours présente au fond de nous.

Si on se rend dans un restaurant avec l'idée préalable de critiquer le cuisinier, le serveur, le voiturier il est quasi certain que le repas ne sera pas réussi.

Si en plus on doit s'en prendre aux autres clients aux tables voisines, cela risque de se terminer en pugilat.

Le repas de Noël, avec tous les compromis que cela comporte, est aussi un repas de retrouvailles, où certains se régénèreront pour l'année à venir.

Il est intéressant d'envisager la chance de ne pas être seul, même si on n'est pas dans la perfection, l'union fait quand même la force.

Pour les parents, c'est aussi une fierté de rassembler tout le monde autour d'une table, malgré les disparités, les différences, les oppositions, les divergences de vue.

Même si l'éducation a été identique pour tous les enfants, chacun a évolué personnellement et les débats ne vont pas toujours dans la même direction.

Il faut aborder ce repas familial, que je considère aussi comme une assemblée générale où on dresse inévitablement le bilan de l'année écoulée, avec beaucoup de courage parfois, car les résultats scolaires de nos enfants ne sont toujours florissants et intéressants à exposer, on doit parfois annoncer une rupture, un divorce, ...

Il faut être en accord avec soi-même, être en équilibre, ne pas se soucier du regard des autres, d'autant plus que ces regards familiers, familiaux, s' accordent le droit suprême de vous juger, de vous évaluer.

Les isolés, les sans domicile fixe, les clochards, les fracturés de la vie ont de la peine de se sentir exclus quand les familles se réunissent dans le monde entier.

Noël est ressenti comme une gifle à leur statut, leur état de rupture avec la société conventionnelle. D'autres exclus, isolés, avec maison et emploi et salaire consistant peuvent se sentir seuls car sans famille, divorcés, en dispute...

Une solution d'entraide existe par le biais d'associations humanitaires, sociales qui permettent aux plus démunis de recevoir un repas et les gens seuls peuvent, l'espace d'un soir, bénévolement, aller servir ces repas et offrir leur présence empathique.

Le partage de deux solitudes est parfois la solution par la création d'une rencontre bénéfique, d'un moment de bonheur.

Chaque Noël est particulier: chaque année colore le réveillon à sa façon.

Les Noël de notre enfance ne seront plus aussi magiques, car nous les avons vécus avec notre regard d'enfant. La nostalgie du passé est aussi un obstacle à vivre le moment présent. Carpe Diem Ici et maintenant. Voilà la solution !

Restons des enfants dans notre façon de regarder le monde, mais ne le regardons pas "dans notre rétroviseur".

Ayons de la compassion pour nos frères et sœurs, soyons heureux de leurs progrès, de leur bonheur, de leur réussite.

Partageons leur joie et ne nous assombrissons pas sur nos difficultés passagères.

Noël est un moment de réconfort, de partage.

Cultivons le bonheur d'avoir encore nos parents et de fleurir cet instant de notre présence.

Pour les personnes qui ont perdu un proche et qui ne peuvent supporter l'absence de l'enfant ou du parent décédé, il est difficile de masquer la peine et la souffrance. Il faut parfois deux ans (deux réveillons) avant que cela devienne moins pénible.

Certains préfèrent éviter la fête et projettent un voyage à l'étranger, au soleil.

Pour certains, le budget exorbitant constitue un frein énorme : le repas, les cadeaux, la tenue vestimentaire, les feux d'artifice, les pétards...

Je conversais un jour avec une dame qui avait trouvé une solution toute simple: elle invitait tous ses amis, famille et autour d'une table, ils dégustaient un bon spaghetti, tous ensemble, cadeaux interdits formellement.

Elle a compris le vrai sens de la fête de Noël qui passe par le partage, l'agape.

Nous avons tous un passé et certaines cases du puzzle sont troubles, des refoulements suites à des chocs émotionnels non exprimés subsistent en nous et certains événements tels la fête de Noël sont susceptibles de stimuler notre inconscient et faire remonter à la surface nos peurs, nos craintes, nos conflits qui couvaient en attendant une occasion se manifester.

On peut se rendre tout simplement chez ses parents, sans penser à rien, pour profiter de cette belle soirée de réveillon , en espérant que rien ne surgisse... ou alors se préparer psychologiquement, émotionnellement en allant à la recherche de nos conflits intérieurs et régler notre problème avec nous mêmes et être en état de se confronter aux émotions refoulées de notre passé car nous les aurons résolues entre nous et nous.


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Message par Gilles Sam 7 Déc - 20:11

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La nostalgie de Noël

Je fais partie des gens dont les Noëls dans l’enfance n’ont jamais été joyeux. En cette veille de la fête des enfants de tous les âges, il serait de mauvais goût de parler d’événements tristes et malheureux.

À vrai dire, ceux qui peuvent prétendre avoir connu des Noëls de neige, de joies partagées, de cadeaux surprenants et secrètement désirés, d’amour et de chants émouvants ont eu une enfance heureuse et privilégiée.

À Noël, la nostalgie de ce dont on a rêvé demeure entière. Pour les chrétiens croyants ou non, Noël n’est pas neutre. Et même les plus cyniques peuvent ressentir des pincements au cœur. Car personne n’échappe à son enfance, heureuse ou malheureuse.

Dans ma famille, l’incroyance de mon père, son refus de fêter autrement qu’en buvant, enfermé dans une pièce où on ne mettait jamais les pieds, anéantissait notre espoir d’autant plus qu’il nous interdisait de croire au père Noël même à trois ans.

Un sapin inattendu

Mais je me souviens d’une joie aussi vive qu’inquiète et honteuse que j’ai connue la veille de Noël durant quelques années. Obsédé par l’argent, mon père refusait d’acheter un sapin. Vers dix heures du soir, il quittait la maison pour se rendre à l’angle de notre rue où le marchand de sapins avait abandonné les arbres invendus. Il revenait avec le sapin récupéré ou volé, c’était ambigu, aux branches gelées qu’il installait dans un coin de la petite pièce qui nous servait de salon et de salle à manger.

Le matin de Noël, l’arbre séché, il installait les lumières multicolores puis retournait dans son antre avec à la main sa bouteille de gros gin de Kuyper.

Nous décorions alors l’arbre et ma mère déposait des cadeaux que l’on ouvrait rapidement de peur que mon père découvre à quel gaspillage elle s’adonnait avec l’argent qu’il consentait à lui donner au compte-goutte. Pour ma part, je traversais Noël dans la crainte que la police débarque chez nous pour arrêter mon père.

Une nuit d’amour

Par instinct et par un goût de vivre aussi intense qu’urgent, j’ai refusé de mettre le regret au centre de ma vie. À mes yeux, il ne faut jamais être victime des tyrannies de son enfance.

J’ai donc connu plus tard dans ma vie d’adulte des Noëls éblouissants, tendres, généreux, remplis de surprises et d’émotions.

Je me souviens du Noël de 1977. J’ai dormi avec mon Enfant Jésus dans les bras, né cinq jours plus tôt. J’ai traversé la nuit en lui chantant tout bas tous les cantiques, nombreux, que je connaissais par cœur. Ce fut une nuit d’amour, de paix et d’espoir. Ce petit bébé tout doux, tout rose et tout blond, c’était mon fils et j’étais sa mère. Pour l’éternité. Ainsi s’effaçaient les Noëls de mon enfance dont j’avais pressenti à l’époque qu’ils étaient de faux Noëls.

Les joies après les peines

Cette année encore, je passerai Noël au soleil loin de mon fils devenu adulte. Le téléphone sonnera le 25. J’entendrai sa voix basse qui murmurera à mon oreille, «Joyeux Noël, maman!» Je lui radoterai encore une fois notre premier Noël et il répondra timidement, «Oui, oui, maman, je connais l’histoire.»

C’est ainsi que se perpétuent les joies de Noël qui viennent souvent après les peines.

Joyeux Noël à tous !


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Message par Gilles Lun 9 Déc - 20:53

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Faut-il ouvrir sa maison à Noël ?

Alors que les familles chrétiennes se préparent à fêter la naissance de l’Enfant divin, il apparaît que l’hospitalité ne peut pas se pratiquer à n’importe quel prix…

«Le jour de Noël, c’est le moment de se lâcher ! », s’exclame Marine qui agrandit sa table le 25 décembre. Cette grand-mère accueille les personnes isolées de son entourage, notamment l’ancienne nourrice de sa belle-fille.

À l’image de Marine, combien sommes-nous à recevoir une personne âgée, veuve, divorcée, ou seule ? Simon et Ariane, eux, accueillent des personnes qu’ils n’ont jamais vues. Cette année, ils ont répondu à une annonce sur le site seulpournoël.fr et invitent un couple lorrain. « Si on accepte chez nous seulement nos amis, quelle différence avec les païens ? Pour nous, Noël c’est l’hospitalité, pas une réunion de famille », argumentent-ils.

Dustin Willis et Brandon Cléments, auteurs de La façon la plus simple de changer le monde. L’hospitalité chrétienne, un mode de vie, ne les contrediraient pas. « Aucune autre pratique ne démontre aussi clairement et aussi simplement la grâce accueillante de notre Dieu », affirment ces deux pasteurs. Dans leur ouvrage, ils livrent des clés concrètes pour inviter et recevoir des inconnus. Selon eux, la démarche d’hospitalité relève aujourd’hui de la « contre-culture ». Elle permet d’évangéliser indirectement, en montrant la joie et l’amitié qui règnent dans une famille chrétienne, et directement en « saisissant la balle au bond pour parler de la manière dont Jésus nous sauve et ce qu’Il continue d’opérer dans votre vie ».

L’hospitalité est tellement inscrite dans les Évangiles que Sophie l’a « imposée » à ses quatre enfants. À Noël, elle a invité Edgar, un homme seul et âgé de son groupe de prière paroissial : « Si je prenais l’avis de mon enfant le plus fermé, c’est comme si je laissais le renard organiser le poulailler », se justifie-t-elle. Elle ne regrette pas son choix un peu directif qu’elle considère avant tout comme éducatif et spirituel – les parents donnent l’exemple.

Cette invitation a porté du fruit, la transformant de l’intérieur : « Au milieu du dernier repas de Noël, je me suis mise à la place d’Edgar un instant et j’ai admiré l’humilité de sa démarche. Il a changé mon état d’esprit. » Désormais, elle favorise l’écoute, l’ouverture aux autres et la simplicité plutôt qu’un repas luxueux pour impressionner sa belle-fille. Elle confie également avoir fait un pas spirituel en apprenant à recevoir autant qu’à être reçue.

Lorsqu’on raconte à Simon et Ariane l’histoire de Sophie, ils lancent : « N’est-ce pas le sens de “l’admirable échange”, celui de l’Enfant de Bethléem qui se donne en ce soir de Nativité et que L’on reçoit à la messe, avant le repas familial ? »

La générosité n’exclut pas le discernement

L’accueil d’un étranger peut cependant agacer le reste de la famille. Serge, le fils de Sophie, se serait bien contenté d’un repas avec ses frères et sœurs, qu’il voit peu et seulement une année sur deux à Noël. « Les parents nous ont demandé d’accueillir Edgar. J’ai accepté plus par devoir que par plaisir. Je n’étais pas très partant mais après tout, les parents font ce qu’ils veulent chez eux. » Certaines invitations peuvent aller jusqu’à provoquer des ruptures, comme entre Charlotte et sa belle-mère. La jeune mariée explique la source de sa colère : « Cette année, la mère de mon mari, qui héberge des migrants musulmans à l’année, va aller à la messe de Noël sans nous, afin de les accueillir à temps, et de leur concocter une dinde halal. »

Qui a raison ? Pour certains, l’hospitalité doit être inconditionnelle, c’est celle de Dieu qui accueille toujours. Pour d’autres cependant, on ne peut favoriser le lointain au détriment du proche. Charlotte estime que sa belle-mère fait preuve d’égoïsme en négligeant sa famille, et en faisant passer la messe au second plan. Elle explique son état d’esprit : « Accueillir quelqu’un qui par définition réfute la naissance de Notre-Seigneur, ça me dérange un peu, c’est comme inviter un vegan à une chasse à courre. Un frère de mon mari aurait besoin de toute notre attention ce jour-là… Pour moi, on ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois. »

À la veille de Noël, la famille abrite donc une belle-fille en colère et une belle-mère campée sur son organisation. L’hospitalité se dévoie ici par manque de générosité. Elle ressemble à celle d’un mari qui ouvre sa table à tout vent car il a du mal à supporter la compagnie de sa femme…

Les situations les plus problématiques peuvent également porter sur les invitations au sein de la famille : doit-on accueillir la dernière conquête de son frère ou le « compagnon » de son oncle lors d’une « trêve de Noël » ? Pour les cas litigieux, un discernement personnel est à opérer. Comment ne pas sembler cautionner ni couper les ponts avec son frère ? Accueillir reste une priorité mais si, en son âme et conscience, on ne se sent pas à l’aise pour accueillir, mieux vaut s’abstenir. Et expliquer son choix. Le silence générant incompréhension et frustration, seul le dialogue peut rétablir des liens. On ne peut pas faire l’économie d’une parole claire. « Amour et vérité se rencontrent », rappelle le Psaume 84.

Hélène, par exemple, ne souhaitait pas convier la nouvelle amie de son frère, elle aurait eu l’impression de forcer sa conscience.

Elle lui a alors délicatement expliqué pourquoi et évoqué combien le sacrement de mariage était important pour elle. Par ailleurs, cette situation la gênait vis-à-vis de ses neveux, qui ne voulaient pas entendre parler de sa nouvelle amie. Dans la même situation, Jeanne a décidé d’inviter l’amie. Pour elle, « accueillir, c’est prendre l’autre comme il est, et non pas valider ses options de vie personnelle », estime la jeune femme.

Accepter les limites des autres

Refuser l’hospitalité ou accueillir inconditionnellement ? Jacqueline Kelen, dans une belle réflexion sur Le Sens de l’hospitalité, y répond par une question : « Peut-on imposer la solidarité, la charité comme relation obligatoire alors qu’elles sont le fruit de vertus individuelles ? » Selon Marine, l’hospitalité se pratique à condition que tous les membres de la famille l’acceptent dans la joie. Elle s’appuie sur les premiers mots de la messe de Noël : « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, car le Sauveur est né dans le monde. » Si un membre de la famille la pratique à contrecœur, elle devient contre-productive, car elle provoquera des tensions, palpables par l’hôte lui-même. Marine l’a compris et attend l’aval de ses enfants. Elle prépare les cœurs, mais n’exige pas. Devant un refus manifeste, elle tente d’infléchir les positions en martelant : « On est chrétien, c’est le jour de Noël, qui voulez-vous accueillir parmi ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une famille ? »

Modérer ses velléités d’accueil par égard pour les autres peut être un sacrifice dont la valeur dépasse la générosité sans limite.

Si l’hospitalité risque d’engendrer des batailles familiales internes, il y a d’autres moments que Noël pour l’exercer.

Édouard et Mathilde Cortès, auteurs d’Un chemin de promesse l’ont éprouvée, cette hospitalité, pendant six mille kilomètres, quand ils ont pérégriné, sans un sou en poche, de Paris à Jérusalem. Désormais, elle est devenue un art de vivre, qu’ils concrétisent en pratiquant la « part du pauvre » – qu’ils appellent « part de l’ange ». Cette tradition consiste à laisser un couvert libre au cas où un indigent se présenterait pour partager un souper.

« Nous tenons à renouveler au quotidien l’accueil dont nous avons tant bénéficié sur les routes du monde. Laisser la place à l’étranger, à l’inconnu, au pèlerin, à l’aventure. Nous restons prêts et disponibles avec le tablier et l’assiette de service. Nous essayons de voir le Christ en celui qui est de passage, en nous laissant rencontrer avant de vouloir rencontrer. »

Et si le jour de Noël servait à prendre une résolution d’accueil pour l’année ? Comme les pasteurs Dustin Willis et Brandon Cléments, qui réservent un jour par semaine à l’hospitalité. Leur livre permet de réconcilier tout le monde par sa simplicité et ses bonnes idées pour la mettre en œuvre.


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Message par Gilles Dim 15 Déc - 19:03

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Message par Gilles Lun 16 Déc - 18:14

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Le temps en famille et les traditions

En raison de nos vies souvent frénétiques, il est difficile de s’arrêter pour passer du temps en famille à moins qu'une occasion spéciale comme un anniversaire, Noël ou Pâques ne nous y oblige !

À quand remonte la dernière fois où vous avez pu vous amuser en famille juste parce que…? Le temps nous manque bien souvent! Le weekend, il y a le ménage, les courses, les cours de piano, de tennis, de hockey des enfants! Et les jours fériés? Ce n’est pas possible non plus puisque c’est l’occasion d’ouvrir ou de fermer le chalet, de nettoyer la piscine, faire le terrassement ou le ménage du garage!

Au bout du compte, nous nous retrouvons donc à être davantage des colocataires qu’une famille. Pourquoi ne pas ralentir le rythme et prendre le temps de passer de bons moments ensemble? On dit sans cesse que la vie passe trop rapidement, que les enfants grandissent à vue d’œil. Mieux vaut prendre le temps maintenant avant qu’ils aient des familles à leur tour !

Quelques idées

Il y a tout plein de choses possibles à faire ensemble. On peut faire une sortie, selon les goûts de tout un chacun. Et si ces goûts diffèrent beaucoup, pourquoi ne pas offrir à chaque membre de la famille, à tour de rôle, le soin de sélectionner ou de soumettre trois suggestions d’activités?

Gardez en tête que ces activités ne doivent pas nécessairement être chères. Ce peut être tout simplement une promenade en forêt suivie d’un pique-nique qui aura été préparé par tous à la maison. Une balade en voiture à la campagne. Une marche en ville ou dans un parc. Au cours de la belle saison, il est possible d’aller écouter un spectacle en plein air, ou voir un film. On peut aller aux pommes, au musée, au cinéma, faire du sport, ou rester à la maison pour écouter un film, faire la cuisine en famille, jouer à un jeu de société… bref, vous comprenez le concept !

Un temps de qualité c’est quoi ?

Passer du temps ensemble nous permet de mieux nous connaître. De découvrir chez nos enfants des intérêts ou des sujets qui les passionnent. C’est de prendre le temps de les écouter, c’est de se donner le temps de les regarder rire et s’amuser. Pour eux, c’est la chance de voir papa et maman dans un contexte tout autre que le quotidien un peu fou. C’est de les voir alors qu’ils ne sont pas pressés, pas préoccupés par le souper, le ménage, le travail. C’est vraiment de se faire un cadeau et de le partager avec les gens qui nous sont chers.

Les réunions de famille

Les célébrations familiales sont également très importantes dans le développement émotionnel des enfants. Le rituel et les traditions rattachés aux célébrations sont synonymes de réconfort, de stabilité et de partage au sein d’une famille. C’est ce qui tisse et soude les liens entre les gens. C’est une petite pause dans notre train-train quotidien où l’on sait que l’on va se retrouver. Les célébrations familiales sont des moments privilégiés où on se retrouve dans son élément, dans son noyau, parmi les siens.


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C’est avec eux que l’on se sent totalement à sa place, on a l’impression que chaque membre de la famille est un morceau d’un casse-tête et que lorsque l’on se retrouve tous ensemble, le casse-tête est complet! C’est le bonheur et un sentiment de bien-être inexplicable!

Chaque célébration devrait être un moment que nous attendons avec impatience. Que ce soit Noël, un anniversaire, Pâques, l’Action de grâce ou toutes autres fêtes d’importance dans notre culture, l'important c’est de faire de cette célébration quelque chose d’unique et à l’image de votre famille. Cela ne veut pas dire de dépenser une fortune et de se casser la tête pendant des mois. Par exemple, le rituel de faire le sapin de Noël ensemble en écoutant des cantiques et en buvant du chocolat chaud! Ou se donner rendez-vous à Pâques, à la fête des Mères ou même à la Saint-Jean-Baptiste pour faire un repas communautaire où chaque personne apporte son plat préféré. Ce n’est pas le coût et l’ampleur de la célébration qui sont importants, mais plutôt le simple fait de se réunir une fois de temps en temps.

De plus, en instaurant l’importance des réunions et célébrations familiales chez vos enfants, vous vous assurez que ceux-ci feront de même lorsqu’ils seront adultes.

Mamanpourlavie.com profite donc de l’occasion pour vous souhaiter de beaux moments en famille !


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Message par Gilles Ven 20 Déc - 20:55



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