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Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages

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M8735


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Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages  Empty Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages

Message par M8735 Ven 30 Aoû - 10:48

Voici quelques extraits du livre de soeur Emmanuel: » Scandaleuse Miséricorde » où elle raconte beaucoup de témoignages vraiment incroyables. 
Je vous invite à lire ce magnifique livre qui est un hymne à la Miséricorde! I love you






 Le  fan de Mère Teresa 


Jim rêve de rencontrer Mère Teresa. Cette  femme le fascine et il guette depuis longtemps le moment opportun d’aller la trouver. À 32 ans, l’homme est robuste et  bien bâti, il respire la santé et jouit de ce solide bon sens qu’ont  les Marines  de l’armée américaine.


Le jour J arrive pour lui : il a 10 jours de permission et le voilà qui quitte sa base de militaire pour s’envoler vers Calcutta.Le choc culturel l’impressionne lorsque son taxi se fraie  un chemin dans le dédale humide, torride et poussiéreux des rues de Calcutta.Il arrive devant la porte du couvent des Missionnaire de la Charité  et il sonne.Une petite sœur indienne toute menue lui ouvre. 


- « Bonjour, ma sœur, je viens de loin et je souhaiterais rencontrer mère Teresa.
- « Je suis désolée, Monsieur, Mère Teresa n’est pas ici, elle a dû partir pour Rome. »


Pour Jim, c’est l’effondrement.Il a fait tous ces  kilomètres pour trouver une absente. Il ravale sa salive, tente de digérer la déception et déclare après un certain silence :


-« Bon, eh bien comme je suis là, pourquoi ne pas rester quand même?Pourrais-je vous aider de quelque manière ? »


-« Bien sûr ! »


Parmi les tâches proposées aux volontaires, s’ occuper des mourants ne l’attire guère et il est nul en cuisine, alors il choisit le nettoyage de la maison.


On lui donne une petite cellule près  de la porte d’entrée donnant sur la rue, mais les heures de vrai repos sont rares car le bruit est continuel.Le klaxon des rickshaws ne cesse jamais. Durant une semaine, Jim fait de son mieux.
Loin des marbres rutilants de son Amérique natale, il tente d’oublier sa peur intrinsèque de contracter des microbes.La semaine écoulée, il apprend qu’il a une journée de libre. Parfait !Cela va lui permettre de rassembler ses idées et de se préparer au départ. Toutefois, on le charge de répondre à la porte d’entrée, ce qui ne l’enchante guère car il ne pourra pas sortir en ville.


Ce  matin-là, coup de sonnette, Jim ouvre la porte et qui voit-il ?
Mère  Teresa en personne.« J’hallucine ou quoi ? » se  dit-il. Mère Teresa, qui fait à peu près la moitié de sa taille, lève la tête et  le regarde droit dans les yeux. Elle rayonne de bonté. Avec cet accent albanais inimitable qu’il a maintes fois entendu dans les reportages, à la grande surprise de Jim, elle lui lance sans ambages : « Venez avec moi, on a du travail ! »
Chacun sait que le « travail» de  mère Teresa consistait   à parcourir les bidonvilles de l’Inde à la recherche des plus pauvres des pauvres.Mère Teresa a parlé, il faut obéir…Jim se met en route avec elle. Comme elle reste silencieuse, Jim n’ose pas ouvrir la bouche tant l’émotion l’a saisi. 
De plus, il ne comprend pas très bien où il va, ni ce qui l’ attend dans cette expédition pour le moins inattendue.


Mère Teresa marche d’un bon pas. À l’horizon se profile un pont. Peu à peu, l’air  se charge d’une odeur pestilentielle. Visiblement, Mère  Teresa se dirige vers ce pont, comme aimantée  par quelque chose.Elle se trouve en terrain connu. Mais plus ils s’approchent du pont, plus l’odeur  devient insupportable. Rien d’étonnant !Arrivé sous le pont, Jim voit une forme allongée par terre. C’est un homme à demi nu, un peu âgé,  qui baigne dans ses excréments, ses urines, son vomi, sans parler de la crasse accumulée sur de misérables haillons depuis des mois, pour ne pas dire des années. L’américain a un haut-le-cœur . Mais Mère  Teresa, toute habituée qu’elle est à ce genre de situation, regarde ce pauvre hère avec tendresse et, se tournant vers Jim lui murmure. : « Prenez-le !»Jim hésite. « Le prendre ? Qu’est-ce qu’elle veut dire par-là ? » Mais  Mère Teresa a parlé, il faut obéir…  


Jim se penche vers l’homme et le soulève légèrement, mais l’odeur est si forte qu’il détourne la tête avec dégoût. Il a envie de vomir. Il s’aperçoit que l’homme a de nombreuses escarres et que ses plaies infectées ont attiré  les mouches. Jim se dit en lui-même  : « Quoique tu fasses, surtout, ne le touche pas ! »Aussi tire-t-il les manches de sa chemise pour en couvrir ses mains et se protéger ainsi de tout contact avec l’homme. Puis ,il le soulève et le transporte aux côtés de Mère Teresa vers la maison des sœurs. Là, il le place sur une natte à même le sol dans une grande pièce où les missionnaires de la charité prennent soin des mourants. À ce moment-là, Mère Teresa lui dit : « Donnez-lui un bain. » Jim la regarde, ébahi, et,  alors qu’il se tourne à nouveau vers le mourant, la même pensée s’impose  à lui : « Pas question de toucher cet homme. » Toutefois, ne voulant pas décevoi Mère Teresa, il s’exécute. Il prend l’homme et l’allonge dans une baignoire pour le laver.


Est-ce la prière de Mère  Térésa ? Jim est traversé par une pensée : «Cet homme va mourir très bientôt…Ce serait terrible qu’en quittant ce monde, sa dernière image soit celle d’un homme jeune qui détourne la tête tellement il est dégoûté ! Et puis, si je le traite bien, une fois au Ciel, il priera pour moi ! » Toujours est-il que Jim se met  à nettoyer l’homme de son mieux, en y mettant tout son cœur. À l’ aide d’une éponge, il tamponne très délicatement ses plaies infectée, mais cela n’empêche pas que l’homme glisse à plusieurs reprises au fond de la baignoire. L’émotion grandit dans le cœur de Jim.  « Comment puis-je être aussi égoïste ? Cet homme a besoin de savoir qu’il n’est pas seul. »Plaçant alors ses bras sous les épaules du mourant, il le soulève et fait couler une eau claire sur ses plaies. Puis il commence à le bercer dans ses bras.


À ce moment-là, l’homme se transforme: C’est maintenant Jésus lui-même qui gît devant ce grand Marine et qui le regarde avec une infinie douceur, Jésus qui se laisse laver avec reconnaissance. Jim tremble d’émotion. Il tient le Seigneur dans ses bras ! Non pas une vision, mais Jésus lui-même. Il a des trous dans les mains et dans les pieds. Son côté est transpercé. Son visage tuméfié porte des marques de coups. Jim n’en croit pas ses yeux, il est fasciné. Il lève la tête vers  Mère Teresa comme pour la prendre à témoin. Mais avant même qu’il ouvre la bouche, elle lui dit avec un très doux sourire : « Vous l’avez vu, n’est-ce pas ? » Elle savait. Lorsque Jim baisse à nouveau son regard, l’homme est redevenu le pauvre Indien  mourant. Les sœurs de Mère  Teresa sont alors auprès de lui et Mère Térésa s’éclipse.


Mission accomplie. Jim rentre dans sa petite cellule. Un vrai séisme a saisi ses pensées et ses sentiments, et il prend quelques heures pour se remettre du choc. « Que  m’est-il arrivé ? » se demande-t-il. Il veut en avoir le cœur net, il n’est pas militaire pour rien, il doit comprendre, il doit trouver Mère Teresa qui va sûrement lui expliquer… Il accoste une sœur qui passe et lui demande :


-« Ma sœur, je souhaite voir Mère Teresa avant de partir, pouvez-vous lui dire que Jim désire lui parler ? »


-« Je suis désolée, mon frère, mais Mère Teresa  n’est pas ici, elle est encore à Rome pour quelques jours. »


-«  Pas du tout, j’étais  avec elle ce matin en ville et nous avons même ramené  un mourant ensemble. C’est sûr , elle est là ! »


La sœur marque un temps de silence et, avec un humble sourire,   déclare à Jim : « Ah oui… Je comprends… Elle fait cela quelquefois ! »


Parmi les Marines de San Francisco, il  s’en  trouve un désormais qui a réalisé son rêve  au-delà de toute espérance, et sa vie ne sera plus jamais la même. Sous un petit pont de Calcutta, au sein de la déréliction humaine la plus noire, il a touché Dieu. 




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Fête le 5 septembre.
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M8735


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Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages  Empty Re: Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages

Message par M8735 Sam 31 Aoû - 10:43

 La Colombienne perdue sur la colline


Nous sommes en juin 2001, lors du vingtième anniversaire des apparitions de Medjugorje. Arrivée de sa Colombie natale, Juanita se trouve coincée sur la colline du Podbrdo qui surplombe le petit hameau de Bijakovici.Elle a suivi son groupe et prié  avec eux devant la grande croix de bois qui surplombe le deuxième mystère joyeux du Rosaire. Son mari vient de mourir et elle est inconsolable. Plongée dans ses souvenirs, elle perd un peu le sens du temps et, lorsqu’elle rouvre les yeux, le groupe est parti, elle  se retrouve complètement seule, perdue sur cette colline étrangère. Son moment de panique ne dure pas longtemps car presque aussitôt arrive près de La Croix un père franciscain. Elle lui demande : 


-«Mon père , pouvez-vous m’indiquer le chemin pour retrouver la route en contrebas ?« 


-« Ne redescendez pas tout de suite, Madame, lui dit-il, » Priez ! »


-« Mais j’ai déjà prié… »


-« Priez davantage, restez encore un peu »


Voyant la douceur de ce prêtre et son regard lumineux, elle en profite pour lui poser des questions, vitales pour elle. « Qu’est-ce qu’a dit  la Sainte Vierge sur la mort, le Ciel, le purgatoire, la prière, la souffrance? »Et voilà que le franciscain se lance dans une catéchèse merveilleuse et lui transmet, point par point, la substantifique moelle de l’enseignement de la Vierge . Voyant que, décidément, ce prêtre respire la lumière, elle lui ouvre son cœur et déverse en quelques phrases la très douloureuse situation dans laquelle elle se trouve. Mariée pendant 20 ans à un homme déjà marié à l’Église, elle est restée éloigné des sacrements, puis a fini par quitter l’Église. Elle se sait plongée dans le péché auquel s’ajoute l’infinie tristesse d’avoir perdu celui qu’elle considère comme l’homme de sa vie.


Ce franciscain parle couramment l’espagnol, ça tombe bien ! Il lui donne de précieux conseils et l’invite à mettre désormais le Seigneur  Jésus à la première place dans sa vie, cela va lui rendre la paix du cœur. Deux heures ont passé dans cette conversation inespérée et Juanita doit maintenant retrouver son groupe. Elle demande au prêtre de pouvoir se confesser après vingt ans d’éloignement. « Allez plutôt vers les confessionnaux autour de l’église, lui dit-il. Dans le deuxième confessionnal après la statue de saint Léopold Mandic, il y a un prêtre qui parle espagnol et qui pourra entendre votre confession. Puis allez  à la messe et recevez la communion. Jésus sera si  content de votre retour vers Lui ! »


Le cœur de Juanita est déjà changé. Elle dévale la montagne avec enthousiasme, sautant sur les pierres avec la légèreté d’un cœur libéré, tout son être brûle d’une joie inconnue jusqu’alors tandis qu’ elle se dirige vers l’église.


Elle trouve le prêtre, fait une profonde confession avec le cœur, reçoit l’absolution et entre dans l’église pour y vivre la plus belle messe de sa vie. De retour à son hôtel, elle retrouve les pèlerins de son groupe et dîne avec eux. Comment leur cacher l’expérience merveilleuse qu’elle vient de vivre sur la Colline  des Apparitions ?«  Juanita se lance alors dans le récit détaillé de sa conversation avec le Franciscain, sa voix vibre d’émotion, sa vie n’a-t-elle pas pris un nouveau tournant ?


-« Si  quelqu’un parmi vous veut comprendre les messages et recevoir des conseils pour sa vie, je vous recommande ce Franciscain, leur dit-elle. Il est super, en plus il parle parfaitement notre langue et cela est rare ici ! »


-« Quel est son nom ? » demande Pablo, le responsable du groupe.


-« Oh ! Quel dommage, j’ai complètement oublié de le lui demander ! Mais comme c’est un Franciscain, on le trouvera sûrement aux abords de l’église demain. »


Le repas se termine, c’est la fête car Juanita leur a ouvert les yeux sur la beauté de certains messages qu’il n’avaient pas encore compris. C’est maintenant l’heure de la dernière prière avant d’aller se coucher. Le groupe se met en cercle et  prie un dernier chapelet. Puis,  Pablo distribue à chacun une petite image sur laquelle est écrite une très belle prière d’adoration. Ils vont la réciter ensemble pour conclure la soirée. Juanita récite la prière et retourne l’image. « Mais c’est lui, s’écrie t- elle, les yeux écarquillés, c’est lui qui était avec moi sur la montagne, c’est bien lui ,je le reconnais ! » 


À ce moment-là, Pablo, sous le choc, se précipite vers la cuisine car il ne peut retenir ses larmes. Tout le monde se demande quelle mouche l’a piqué. Juanita a eu le temps de remarquer son expression et elle se dit : « Qu’est-ce que j’ai fait ? Qui est ce prêtre ? Quel est le problème ? » Elle se tourne vers sa sœur avec un regard interrogatif. La voix remplie d’émotion, celle-ci lui répond : « Juanita, c’est le père Slavko Barbaric et il est mort il y a six mois ! »Elle ne peut en dire plus car, à son tour, sa gorge se serre et ses yeux se remplissent de larmes. Devant un tel miracle, elle ne sait si elle doit rire ou pleurer de joie.


Tout le monde a entendu et un profond silence tombe sur le groupe des pèlerins. Aujourd’hui encore, tant d’années plus tard, ils  se souviennent de cette faveur insigne que le Ciel leur a faite: un saint est apparu à Juanita, cette brebis perdue qu’ils avaient amenée avec eux par miséricorde pour la sortir de son chagrin.


Soeur Emmanuel Maillard, Scandaleuse Miséricorde 
À suivre 


Dernière édition par Marylin le Lun 30 Sep - 5:52, édité 1 fois
Anayel
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Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages  Empty Re: Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages

Message par Anayel Dim 1 Sep - 20:47

Merci merci pour ces extraits, Marilyn, ils réchauffent le coeur, et je me suis réjouie quand j'ai vu que tu avais mis un autre post sur ce fil sunny

Que c'était beau de lire cette rencontre de l'Américain avec Mère Teresa par exemple ! Et le passage avec ce prêtre franciscain est très émouvant aussi ^^

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M8735


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Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages  Empty Re: Soeur Emmanuel Maillard et la Miséricorde Divine : témoignages

Message par M8735 Lun 2 Sep - 16:32

@Anayel : je suis contente que cela t’ai plu.  Very Happy
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