Moi Angela, petite ménagère sans emploi de rien du tout
"je voudrais pousser un cri "(comme B.B. avec les animaux).
Marre de malabar de n'entendre dans l'air du temps que des propos négatifs quant au zèle ménager. Baptisé "maniaquerie", "toc" et autres gentillesses médicales...
Eh oui, je ne sais pas nommer cela autrement que par les termes prisés par notre époque qui donne priorité aux taches rémunérées, mais j'aime avoir un appart (très )bien tenu. Je fais donc ce qu'il faut pour l'obtenir.
Cela fait partie de mon hygiène de vie. C'est dans ma nature.
Depuis que je suis mariée je n'ai pris que des mi-temps au boulot et j'ai arrêté de travailler ( payée) à la naissance des jumelles. Je consacre "beaucoup" de temps aux tâches ménagères et avec un plan et une grande régularité.
En cela je ne fais qu'imiter sans le savoir mes aieules qui apprenaient l'art de tenir une maison à l'école de la République...mes aieules ou les Japonais qui sont le peuple le plus propre du Monde. Au Japon les enfants apprennent à nettoyer très tôt car les élèves font le ménage de leur classe. les employés nettoient leur bureau ( rituel au début de la journée), les retraités s'occupent des rues et les femmes peuvent arrêter de travailler de manière à bien tenir la maison car c'est très important là-bas_du coup les salaires sont plutôt élevés.
Cela me parait bizarre qu'à une époque qui se dit "tolérante" sur les choix de vie, celui de rester à la maison mais surtout celui de consacrer beaucoup de temps et d'énergie à la propreté, la beauté et l'ordre de son intérieur, ne soit envisagé qu'en termes de pathologie.
Les gens l'"expliquent ". Moi je pense que c'est ma nature, mon tempérament et mon inclinaison, j'ai toujours été comme ça ( du coup ma mère a pu compter sur moi quand elle a repris le travail). Mais je suis apparemment la seule à le penser.
L'époque, qui veut mettre un max de femmes sur le marché du travail, a décidé que le zèle ménager, l'amour de la maison, c'était une maladie, une anomalie. Donc il faut désormais une explication :
"c'est pour répondre à une angoisse existentielle", "c'est pas normal", "c'est parce que chez toi tu peux compter sur personne alors il te faut un domaine où tu aies une certaine maitrise" etc.
Tout cela n'est pas faux.
Mais même si toutes ces prétendues "causes" étaient écartées je continuerais.
Car la véritable cause c'est que la maison représente quelque chose qui vaut la peine qu'on se donne de la peine et que les tâches, contrairement à l'idéologie ambiante, ne sont pas si pénibles que ça. Ce qui importe est le résultat. Pour moi il serait bien plus pénible de vivre dans une maison sale ou de faire faire les tâches par des gens négligents qui n'en ont pas envie et vont les bâcler que de prendre un balai ou un chiffon.
Il y a plusieurs façons d'aimer, l'une d'elles consiste dans le fait de rendre des services. Pour moi rendre service est "dans mes cordes" ( plus que le relationnel, la séduction, la communication...). J'ai hérité cela de mon père.
La maison c'est la famille. La sécurité. La féminité ( notre première "maison" est le ventre de notre mère), la vie intérieure...l'enracinement.
On prend soin de son corps, qui fait aujourd'hui l'objet d'un véritable culte, et l'intérieur, la maison, sont négligés, laissés à des mains mercenaires. Quel paradoxe !
L'Occident moderne définit l'individu par son autonomie et sa vie extérieure.
Depuis les années 70 il y a un abandon de la maison et des tâches domestiques, jugées aliénantes.
C'était pour dire que j'en ai assez d'entendre parler de ce qui est important pour moi, de ce que j'aime, en termes de "réponse à un problème" ou de "maladie".
"je voudrais pousser un cri "(comme B.B. avec les animaux).
Marre de malabar de n'entendre dans l'air du temps que des propos négatifs quant au zèle ménager. Baptisé "maniaquerie", "toc" et autres gentillesses médicales...
Eh oui, je ne sais pas nommer cela autrement que par les termes prisés par notre époque qui donne priorité aux taches rémunérées, mais j'aime avoir un appart (très )bien tenu. Je fais donc ce qu'il faut pour l'obtenir.
Cela fait partie de mon hygiène de vie. C'est dans ma nature.
Depuis que je suis mariée je n'ai pris que des mi-temps au boulot et j'ai arrêté de travailler ( payée) à la naissance des jumelles. Je consacre "beaucoup" de temps aux tâches ménagères et avec un plan et une grande régularité.
En cela je ne fais qu'imiter sans le savoir mes aieules qui apprenaient l'art de tenir une maison à l'école de la République...mes aieules ou les Japonais qui sont le peuple le plus propre du Monde. Au Japon les enfants apprennent à nettoyer très tôt car les élèves font le ménage de leur classe. les employés nettoient leur bureau ( rituel au début de la journée), les retraités s'occupent des rues et les femmes peuvent arrêter de travailler de manière à bien tenir la maison car c'est très important là-bas_du coup les salaires sont plutôt élevés.
Cela me parait bizarre qu'à une époque qui se dit "tolérante" sur les choix de vie, celui de rester à la maison mais surtout celui de consacrer beaucoup de temps et d'énergie à la propreté, la beauté et l'ordre de son intérieur, ne soit envisagé qu'en termes de pathologie.
Les gens l'"expliquent ". Moi je pense que c'est ma nature, mon tempérament et mon inclinaison, j'ai toujours été comme ça ( du coup ma mère a pu compter sur moi quand elle a repris le travail). Mais je suis apparemment la seule à le penser.
L'époque, qui veut mettre un max de femmes sur le marché du travail, a décidé que le zèle ménager, l'amour de la maison, c'était une maladie, une anomalie. Donc il faut désormais une explication :
"c'est pour répondre à une angoisse existentielle", "c'est pas normal", "c'est parce que chez toi tu peux compter sur personne alors il te faut un domaine où tu aies une certaine maitrise" etc.
Tout cela n'est pas faux.
Mais même si toutes ces prétendues "causes" étaient écartées je continuerais.
Car la véritable cause c'est que la maison représente quelque chose qui vaut la peine qu'on se donne de la peine et que les tâches, contrairement à l'idéologie ambiante, ne sont pas si pénibles que ça. Ce qui importe est le résultat. Pour moi il serait bien plus pénible de vivre dans une maison sale ou de faire faire les tâches par des gens négligents qui n'en ont pas envie et vont les bâcler que de prendre un balai ou un chiffon.
Il y a plusieurs façons d'aimer, l'une d'elles consiste dans le fait de rendre des services. Pour moi rendre service est "dans mes cordes" ( plus que le relationnel, la séduction, la communication...). J'ai hérité cela de mon père.
La maison c'est la famille. La sécurité. La féminité ( notre première "maison" est le ventre de notre mère), la vie intérieure...l'enracinement.
On prend soin de son corps, qui fait aujourd'hui l'objet d'un véritable culte, et l'intérieur, la maison, sont négligés, laissés à des mains mercenaires. Quel paradoxe !
L'Occident moderne définit l'individu par son autonomie et sa vie extérieure.
Depuis les années 70 il y a un abandon de la maison et des tâches domestiques, jugées aliénantes.
C'était pour dire que j'en ai assez d'entendre parler de ce qui est important pour moi, de ce que j'aime, en termes de "réponse à un problème" ou de "maladie".