En lisant un épisode du tome 10 de l'oeuvre de Maria Valtorta,
Nous pouvons constater qu'il fait écho à un épisode évangélique
resté assez discret dans les textes liturgiques.
Il s'agit de ce texte de l'évangile de Matthieu:
"Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.
Voici un épisode de "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" qui illustre ce fait glorieux de la Vie de L'Eglise.
Je mets en gras les passages faisant référence à l'épisode évangélique en question.
Tome 10, chapitre 20.
Nous pouvons constater qu'il fait écho à un épisode évangélique
resté assez discret dans les textes liturgiques.
Il s'agit de ce texte de l'évangile de Matthieu:
Matthieu 27:50-28:10
"Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.
Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas,
la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent,
et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte,
et apparurent à un grand nombre de personnes."
Voici un épisode de "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" qui illustre ce fait glorieux de la Vie de L'Eglise.
Je mets en gras les passages faisant référence à l'épisode évangélique en question.
En méditant le texte évangélique original et les paroles de l'ancien synhédriste Simon, on comprend que Sa mère fait partie des ressuscités du Vendredi Saint
Tome 10, chapitre 20.
"Elchias, le pharisien, est en train de discuter avec ses pareils pour savoir ce qu’il faut faire du synhédriste Simon qui, devenu fou le vendredi saint, parle et dit trop de choses. Les avis sont différents. Quelqu’un dit de l’isoler dans quelque endroit désert où ses cris ne pourraient être entendus que par un serviteur très fidèle et partageant leurs idées, un autre, plus bienveillant, a confiance qu’il s’agit d’un malaise passager et qu’il suffirait de le laisser où il est.
Elchias répond : "Je l’ai amené ici, ne sachant où l’amener ailleurs. Mais vous savez que je doute beaucoup de mon parent Daniel..."
D’autres, plus mauvais encore que Elchias, disent : "Il veut fuir, aller en mer. Pourquoi ne pas le satisfaire ?"
"Parce qu’il n’est pas capable de faire des actes ordonnés. Seul en mer il périrait et aucun de nous n’est capable de conduire une barque."
"Et même ! S’il en était ainsi ! Qu’arriverait-il au lieu du débarquement, avec ce qu’il dit ? Laissez-lui choisir sa route... En présence de tous, et même de ton parent, fais en sorte que lui dise sa volonté, et qu’on fasse ce qu’il veut."
Cette proposition est approuvée, et Elchias, appelant un serviteur, ordonne qu’on amène Simon et qu’on appelle Daniel. Ils arrivent l’un et l’autre et si Daniel a l’air d’un homme qui se sent mal à l’aise près de certaines gens, l’autre a vraiment l’air d’un fou.
"Écoute-nous, Simon. Tu dis que nous te gardons prisonnier parce que nous voulons te tuer..."
"Vous devez, car tel est le commandement."
"Tu délires, Simon. Tais-toi et écoute. Où te semble-t-il que tu guérirais ?"
"En mer. En mer. Au milieu de la mer. Là où il n’y a pas de voix. Où il n’y a pas de tombeau. Car les tombeaux s’ouvrent et les morts en sortent et ma mère dit..."
"Tais-toi ! Écoute. Nous t’aimons comme notre chair. Veux-tu vraiment y aller ?"
"Bien sûr que je le veux. Car ici les tombeaux s’ouvrent et ma mère…"
"Tu y iras. Nous te conduirons à la mer, nous te donnerons une barque et tu…"
"Mais c’est un homicide cela ! Il est fou ! Il ne peut aller seul !" crie l’honnête Daniel.
"Dieu ne violente pas la volonté de l’homme. Pourrions-nous faire ce que Dieu ne fait pas ?"
"Mais il est fou ! Il n’a plus de volonté. Il est plus dénué qu’un nouveau-né ! Vous ne pouvez pas !..."
"Tais-toi. Tu es un agriculteur, rien d’autre. C’est nous qui savons... Demain nous partirons pour la mer. Sois content, Simon. Pour la mer, comprends-tu ?"
"Ah ! je n’entendrai plus les voix de la Terre ! Plus les voix... Ah !" un long cri, un spasme d’agitation, ses yeux et ses oreilles se ferment. Et un autre cri, celui de Daniel qui fuit terrorisé.
"Mais qui est-ce ? Qu’arrive-t-il ? Arrêtez ce fou et ce sot ! Sommes-nous, peut-être, en train de perdre tous la tête ?" crie Elchias.
Mais celui qu’Elchias appelle le sot, c’est-à-dire son parent Daniel, après avoir couru quelques mètres se prosterne sur le sol, pendant que l’autre de son côté écume là où il est dans une convulsion effrayante, et crie, crie : "Faites-le taire ! Il n’est pas mort et il crie, il crie, il crie ! Plus que ma mère, plus que mon père, plus qu’il ne le faisait sur le Golgotha ! Là, là, vous ne voyez pas là ?" Il montre l’endroit où est Daniel tranquille, souriant, le visage levé après avoir été le visage au sol.
Elchias le rejoint et le secoue rudement, furieux, sans s’occuper de Simon qui se roule par terre et écume et pousse des cris de bête au milieu du cercle terrifié des autres.
Elchias apostrophe Daniel : "Visionnaire fainéant, veux-tu me dire ce que tu fais ?"
"Laisse-moi. Maintenant je te connais. Et je m’éloigne de toi. J’ai vu, bienveillant pour moi, terrible pour vous, Celui que vous voulez me faire croire mort. Je m’en vais. Plus que l’argent et n’importe quelle richesse, je protège mon âme. Adieu, maudit ! Et, si tu peux, fais en sorte de mériter le pardon de Dieu."
"Mais où vas-tu ? Où ? Moi, je ne veux pas !"
"As-tu le droit de me garder prisonnier ? Qui te l’a donné ! Je t’abandonne ce que tu aimes et je suis ce que j’aime. Adieu" il lui tourne le dos rapidement comme tiré par une force surhumaine et descend la pente verte des oliviers et des vergers.
Elchias, et pas lui seul, est livide. La colère les étrangle tous. Elchias menace de se venger sur son parent, sur tous ceux qui "avec leurs frénésies" dit-il, affirment que le Galiléen est vivant. Il veut parler, il veut agir...
Quelqu’un, je ne sais pas qui c’est, dit : "Nous agirons, nous agirons, mais nous ne pourrons pas fermer toutes les bouches et les pupilles de ceux qui parlent parce qu’ils voient. Nous sommes vaincus ! Notre crime nous accable. Maintenant arrive l’expiation..." et il se bat la poitrine, pris d’une angoisse qui le rend semblable à quelqu’un qui monte les marches d’un échafaud. "La vengeance de Jéhovah" dit-il encore, et c’est toute la terreur millénaire d’Israël qui affleure dans sa voix.
Pendant ce temps, blessé, écumant, effrayant, Simon fait entendre des cris de damné : "Parricide, m’a-t-il dit ! Faites-le taire ! Taire ! Parricide ! La même parole de ma mère ! Les morts ont donc tous les mêmes paroles ?!..."
Elchias répond : "Je l’ai amené ici, ne sachant où l’amener ailleurs. Mais vous savez que je doute beaucoup de mon parent Daniel..."
D’autres, plus mauvais encore que Elchias, disent : "Il veut fuir, aller en mer. Pourquoi ne pas le satisfaire ?"
"Parce qu’il n’est pas capable de faire des actes ordonnés. Seul en mer il périrait et aucun de nous n’est capable de conduire une barque."
"Et même ! S’il en était ainsi ! Qu’arriverait-il au lieu du débarquement, avec ce qu’il dit ? Laissez-lui choisir sa route... En présence de tous, et même de ton parent, fais en sorte que lui dise sa volonté, et qu’on fasse ce qu’il veut."
Cette proposition est approuvée, et Elchias, appelant un serviteur, ordonne qu’on amène Simon et qu’on appelle Daniel. Ils arrivent l’un et l’autre et si Daniel a l’air d’un homme qui se sent mal à l’aise près de certaines gens, l’autre a vraiment l’air d’un fou.
"Écoute-nous, Simon. Tu dis que nous te gardons prisonnier parce que nous voulons te tuer..."
"Vous devez, car tel est le commandement."
"Tu délires, Simon. Tais-toi et écoute. Où te semble-t-il que tu guérirais ?"
"En mer. En mer. Au milieu de la mer. Là où il n’y a pas de voix. Où il n’y a pas de tombeau. Car les tombeaux s’ouvrent et les morts en sortent et ma mère dit..."
"Tais-toi ! Écoute. Nous t’aimons comme notre chair. Veux-tu vraiment y aller ?"
"Bien sûr que je le veux. Car ici les tombeaux s’ouvrent et ma mère…"
"Tu y iras. Nous te conduirons à la mer, nous te donnerons une barque et tu…"
"Mais c’est un homicide cela ! Il est fou ! Il ne peut aller seul !" crie l’honnête Daniel.
"Dieu ne violente pas la volonté de l’homme. Pourrions-nous faire ce que Dieu ne fait pas ?"
"Mais il est fou ! Il n’a plus de volonté. Il est plus dénué qu’un nouveau-né ! Vous ne pouvez pas !..."
"Tais-toi. Tu es un agriculteur, rien d’autre. C’est nous qui savons... Demain nous partirons pour la mer. Sois content, Simon. Pour la mer, comprends-tu ?"
"Ah ! je n’entendrai plus les voix de la Terre ! Plus les voix... Ah !" un long cri, un spasme d’agitation, ses yeux et ses oreilles se ferment. Et un autre cri, celui de Daniel qui fuit terrorisé.
"Mais qui est-ce ? Qu’arrive-t-il ? Arrêtez ce fou et ce sot ! Sommes-nous, peut-être, en train de perdre tous la tête ?" crie Elchias.
Mais celui qu’Elchias appelle le sot, c’est-à-dire son parent Daniel, après avoir couru quelques mètres se prosterne sur le sol, pendant que l’autre de son côté écume là où il est dans une convulsion effrayante, et crie, crie : "Faites-le taire ! Il n’est pas mort et il crie, il crie, il crie ! Plus que ma mère, plus que mon père, plus qu’il ne le faisait sur le Golgotha ! Là, là, vous ne voyez pas là ?" Il montre l’endroit où est Daniel tranquille, souriant, le visage levé après avoir été le visage au sol.
Elchias le rejoint et le secoue rudement, furieux, sans s’occuper de Simon qui se roule par terre et écume et pousse des cris de bête au milieu du cercle terrifié des autres.
Elchias apostrophe Daniel : "Visionnaire fainéant, veux-tu me dire ce que tu fais ?"
"Laisse-moi. Maintenant je te connais. Et je m’éloigne de toi. J’ai vu, bienveillant pour moi, terrible pour vous, Celui que vous voulez me faire croire mort. Je m’en vais. Plus que l’argent et n’importe quelle richesse, je protège mon âme. Adieu, maudit ! Et, si tu peux, fais en sorte de mériter le pardon de Dieu."
"Mais où vas-tu ? Où ? Moi, je ne veux pas !"
"As-tu le droit de me garder prisonnier ? Qui te l’a donné ! Je t’abandonne ce que tu aimes et je suis ce que j’aime. Adieu" il lui tourne le dos rapidement comme tiré par une force surhumaine et descend la pente verte des oliviers et des vergers.
Elchias, et pas lui seul, est livide. La colère les étrangle tous. Elchias menace de se venger sur son parent, sur tous ceux qui "avec leurs frénésies" dit-il, affirment que le Galiléen est vivant. Il veut parler, il veut agir...
Quelqu’un, je ne sais pas qui c’est, dit : "Nous agirons, nous agirons, mais nous ne pourrons pas fermer toutes les bouches et les pupilles de ceux qui parlent parce qu’ils voient. Nous sommes vaincus ! Notre crime nous accable. Maintenant arrive l’expiation..." et il se bat la poitrine, pris d’une angoisse qui le rend semblable à quelqu’un qui monte les marches d’un échafaud. "La vengeance de Jéhovah" dit-il encore, et c’est toute la terreur millénaire d’Israël qui affleure dans sa voix.
Pendant ce temps, blessé, écumant, effrayant, Simon fait entendre des cris de damné : "Parricide, m’a-t-il dit ! Faites-le taire ! Taire ! Parricide ! La même parole de ma mère ! Les morts ont donc tous les mêmes paroles ?!..."