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St francois d'assise

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St francois d'assise Empty Saint François d' Assise : le choix de la pauvreté

Message par Maud Mar 30 Oct - 17:19

Je commence par St François d' Assise (1182-1226 )

St francois d'assise Saint_11

La figure du saint italien évoque un art de vivre et une manière d’être chrétien. Le pape Grégoire IX l’a canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l’a fait patron de l’écologie en 1979. Il inspire aussi les non-violents.   sunny

François d’Assise est né en 1182. Sa mère voulait l’appeler Jean mais son père, de retour d’un voyage en France lui donna le nom de François. Sa notoriété, de son vivant même, lui fit perdre son nom de famille, « Bernardone ». Il devint François d’Assise, donnant ainsi un renom à la ville de l’Italie centrale qui l’avait vu naître. Aujourd’hui encore son nom évoque un art de vivre et une manière d’être chrétien. Cet homme a favorisé la renaissance de la vie évangélique dans la dure histoire des hommes.

Son père est commerçant, et François découvre la valeur de l’argent. Il sait l’utiliser plus pour ses propres loisirs que pour répondre aux besoins des pauvres qui mendient. Un désir de promotion sociale le travaille, il rêve d’être chevalier. Il s’engage dans l’armée mais son rêve tourne court et connaît avec d’autres la condition de prisonnier.

De retour à Assise, il déprime mais il mûrit. Il découvre alors la bonté de Dieu. Ses yeux s’ouvrent et il voit le monde autrement: la société nouvelle qui se voulait libre et égalitaire a aussi ses exclus: les pauvres, les lépreux, les petits…

Dans sa quête de mieux vivre, il fréquente les chapelles en mauvais état. Dans sa prière, il entend le Christ qui lui parle au cœur: « François va, et répare ma maison, qui, tu le vois, tombe en ruine ! » François se fait maçon et répare des églises dans les environs d’Assise.

Nouvelle étape de conversion, il entend l’Evangile dans son radicalisme, il rompt avec sa famille, prend la route, soigne les lépreux et annonce à qui veut l’entendre que « Dieu est Amour ».

Séduit par l’Évangile, il y découvre un sens pour sa vie. Il se laisse habiter par cette Parole, simplement, sans concession.

En 1209, il se rend à Rome, rencontrer le pape Innocent III pour lui demander d’approuver son désir de vivre selon l’Evangile. Il devient lui-même entraîneur pour nombre d’hommes et de femmes qui découvrent par lui le bonheur de vivre en Dieu et le bienfait de la fraternité.

Car François vit une relation fraternelle avec tous, respectueux de chacun, il n’exerce aucun pouvoir sur personne et ne fait pas de différence entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible. Il porte la paix à tous.

Il inspire les amoureux de la nature comme les écologistes mais il donne à penser plus loin par son regard pénétrant sur la création.

Il la chante non seulement par sensibilité, mais dans la conviction que toute vie trouve son origine en Dieu.

Il peut inspirer l’action des non violents par son sens de la personne humaine, son respect de l’autre et sa foi dans le dialogue.

Sans le savoir, en réparant des églises, François se préparait à restaurer l’Église.

Son intuition fondamentale fut de faire confiance à cette institution en ruines.

Il crut à son renouveau possible par sa conversion personnelle, dans l’espérance d’une évolution collective. Son rapport à l’Église fut un rapport de dialogue mais aussi de conviction, de créativité sans rupture.

Exigeant pour lui-même et pour ses frères, il crée une dynamique qui donne un nouveau visage à une Église engourdie.

François d’Assise a révélé la force de l’Évangile. Il a donné espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés par son sens de l’humain et sa passion pour le Christ.

Il entre dans l’éternité de Dieu le 3 octobre 1226.

https://videotheque.cfrt.tv/video/francois-dassise-le-choix-de-la-pauvrete/

Fr. Thierry Gournay ofm : Le frère Thierry Gournay est franciscain. A Assise, devant les fresques de Giotto, il retrace la vocation de saint François : pour vivre en harmonie avec ses aspirations spirituelles et restaurer la dimension évangélique de l’Eglise, il rompt avec son père marchand et choisit l’habit des pauvres.



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Message par Madeleine Mar 30 Oct - 18:13

Merci beaucoup chère Maud pour  cette nouvelle section ou ce nouveau fil qui en passionnera sûrement plusieurs. Pour ma part, je suis déjà très passionnée par la vie des Saints que je lis régulièrement depuis plusieurs années et donc, ce fil viendra certainement enrichir mes connaissances et surtout élever encore plus mon âme. Merci aussi à Betty de nous l'avoir annoncé. Fraternellement. 



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Message par Invité Mar 30 Oct - 18:43

Est-ce vrai que St François d' Assise est le saint patron des animaux ?
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Message par Betty Mar 30 Oct - 21:22

merci @Maud pour ce beau résumé de la vie de saint François permet moi de poursuivre un peu le détail de sa vie, Car Saint François est l'un des plus grands saint de tout les temps (c'est la sainte vierge qui l'a elle même dit à sainte Marguerite-Marie Alacoque) dans le sens qu'il est l'un des plus grand imitateur de Notre seigneur et il est aussi le premier Stigmatisé
voici l'histoire de ses stigmates


Les Stigmates de St François



St francois d'assise Stigmates
Saint François d’Assise reçut les stigmates en 1224 ; la fête des stigmates fut étendue à l’Eglise par le succès du bréviaire franciscain. S. Pie V l’a supprimée en 1568, elle fut rétablie en 1585, ramenée à une simple commémoraison en 1960.
(Leçons des Matines (avant 1960) 
Légende de St François par St. Bonaventure, Evêque 

François, ce serviteur et ministre vraiment fidèle du Christ, deux ans avant de rendre son âme au ciel, se retira en un lieu élevé appelé mont Alverne, où il commença un jeûne de quarante jours, en l’honneur de saint Michel Archange. Il advint alors, qu’inondé plus abondamment des douceurs spirituelles de la contemplation surnaturelle dont il était habituellement favorisé, et embrasé plus ardemment par la flamme des célestes désirs, il commença à sentir une affluence extraordinaire de tous les dons surnaturels.

 Alors donc que la séraphique ardeur de ses élans le transportait jusqu’en Dieu, et qu’un vif sentiment de tendre compassion le transformait en Celui qui voulut, par excès d’amour, être crucifié, se trouvant un matin en oraison sur le flanc de la montagne (c’était vers la fête de l’Exaltation de la sainte Croix), l’homme de Dieu vit comme l’apparence d’un Séraphin, ayant six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées, descendre du haut du ciel et arriver d’un vol extrêmement rapide à une place de l’air, à sa proximité, où il lui parut non seulement muni d’ailes, mais aussi crucifié, ayant les mains et les pieds étendus et cloués à une croix, et les ailes disposées de chaque côté d’une manière admirable, en sorte qu’il en élevait deux au-dessus de sa tête, en déployait deux autres pour voler, et voilait tout son corps en l’enveloppant des deux dernières.
 Cette vision étonna grandement François, et répandit en son âme une joie mêlée de douleur ; car, tandis qu’il concevait une extrême allégresse de la vue bienfaisante de l’Ange qui lui apparaissait d’une façon si prodigieuse et si familière, le cruel spectacle du crucifiement lui transperça l’âme d’un glaive de compassion douloureuse. 

François savait bien que l’état d’infirmité et de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique ; mais intérieurement éclairé par celui qui se montrait au dehors, il comprit qu’une vision de ce genre avait été présentée à ses regards pour lui apprendre que c’était l’embrasement du cœur, et non le martyre du corps, qui devait transformer tout entier l’ami de Jésus Christ, en une parfaite ressemblance à ce Jésus crucifié.

 Disparaissant donc après un entretien secret et familier, la vision laissa François, l’âme enflammée d’une ardeur séraphique et le corps marqué de blessures semblables à celles d’un crucifiement ; comme si, fondue et amollie d’abord par l’action du feu, sa chair avait ensuite reçu l’impression d’un cachet. Aussitôt en effet, à ses mains et à ses pieds, commencèrent à paraître des marques de clous, ayant leurs têtes dans le creux des mains et sur le dessus des pieds, et leurs pointes à l’opposé. En outre, son côté droit présentait une cicatrice rouge, comme s’il eût été transpercé par une lance ; et bien des fois il en coula un sang sacré, qui trempait sa tunique et ses autres vêtements. 

 Devenu donc un nouvel homme, grâce à la distinction glorieuse de ce prodige nouveau et surprenant (puisque, par un privilège singulier dont personne encore n’avait joui avant ce jour, il se trouva marqué, je dirai mieux, orné des sacrés stigmates). François descendit de la montagne, portant avec lui l’image du Crucifié non point tracée d’une main d’artisan sur des tables de pierre ou de bois, mais gravée sur sa propre chair par le doigt du Dieu vivant. 

Comme il savait très bien « qu’il est bon de tenir caché le secret d’un roi, » cet homme séraphique, conscient de l’œuvre mystérieuse, opérée en lui par le Roi [divin], s’efforçait de dissimuler ces marques sacrées. Mais parce que c’est à Dieu de révéler pour sa gloire les grandes choses qu’il fait, le Seigneur lui-même qui avait secrètement imprimé ces signes, les fit ouvertement découvrir par des miracles, en sorte que, la vertu cachée et merveilleuse des stigmates, devint manifeste par l’éclat des prodiges.

 Ce fait digne d’admiration, si bien constaté, et exalté par les bulles pontificales avec de grandes louanges et la publication de faveurs spéciales, le Pape Benoît XI voulut qu’on en célébrât l’anniversaire par une solennité que le souverain Pontife Paul V étendit à l’Église universelle, dans le but d’enflammer les cœurs des fidèles, d’amour pour le Christ crucifié.

St francois d'assise Stigmates2


Dernière édition par Betty le Mar 30 Oct - 22:15, édité 1 fois
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Message par Betty Mar 30 Oct - 21:32

@florence_yvonne 

en réponse à ta question on peut dire que saint François est le patron et l'ami des animaux il était si pur dans son âme qu'il était comme un séraphin sur terre ! et qu'il avait comme retrouver la pureté originel aussi les animaux ne le craignait pas et lui obéissait ! ainsi il prêchait au oiseaux  et ceux ci l'écoutait il a sauver un village d'un loup qui dévorait bétail et villageois rien qu'en lui parlant et tant de fait merveilleux encore !

voici plusieurs petits textes que j'ai trouver qui t'en dira surement plus long !


François d’Assise, un saint ami des bêtes
Texte de Roland Bonenfant, ofm.

Saint François d’Assise (1182-1226), populairement appelé le « Saint aux oiseaux » au siècle du romantisme, est renommé depuis toujours pour son amour extraordinaire des animaux: oiseaux, poissons, fourmis, abeilles, lapins, agneaux, loups.

Pourquoi les aimait-il ? D’abord, parce qu’ils sont créatures de Dieu. Il se plaisait à les appeler « frères » et « sœurs », puisqu’ils ont pour origine le même Créateur. On dit qu’il avait une prédilection pour les animaux souffrants et pour ceux, qui, comme les agneaux, lui rappelaient le Sauveur.

L’amour de François pour les animaux est à situer dans le contexte de sa vie: le Petit Pauvre d’Assise avait appris à s’émerveiller de tout, au terme de sa découverte du Seigneur. Son fameux poème, le « Cantique des Créatures », chante le Créateur de tous les êtres. C’est à cause de cette attention générale à notre « sœur notre Mère la Terre », qu’il a été proclamé « patron céleste des écologistes », le 29 novembre 1979.

Saint Bonaventure écrit à ce sujet:

« À force de remonter à l’Origine première de toutes choses, il avait conçu, pour elles toutes, une amitié débordante…À la Portioncule, on offrit à l’homme de Dieu une brebis, qui suivait les frères à la chapelle, et qui, – sans avoir été dressée,- faisait la génuflexion, poussait quelques bêlements devant l’autel de la Vierge, se prosternait à l’élévation… À Greccio, un lièvre préférait venir se blottir sur la poitrine de François, qui le caressait affectueusement…

Près de Venise, les oiseaux faisaient un tel vacarme durant la prière des frères que François les fit taire jusqu’à la fin des Laudes. Ils lui obéirent…À Sienne, un faisan reprit à manger et à battre des ailes en compagnie de François. À l’Alverne, les oiseaux étaient si nombreux autour de sa cellule qu’il interpréta cette farandole comme un appel à résider à cet endroit. Un faucon réveillait François pour la prière…

À Greccio, où la ville était aux prises avec les meutes de loups féroces et la grêle qui ravageait les vignes, François appela tout le monde à la conversion, -c’était le prix à payer pour être délivrés de ces fléaux. Les habitants de la ville furent témoins de la marche du saint dans la forêt, pour aller au devant du méchant loup, qui mit sa patte dans la main de François, après s’être engagé par pacte à ne plus faire de mal à personne. »

De nombreux autres récits parlent de l’attention de frère François pour les vers de terre, les fourmis, les abeilles, les araignées, les cigales, toutes sortes d’oiseaux (rossignols, hirondelles, tourterelles, rouge-gorge, alouettes, corneilles), les lapins, les chevaux, les ânes, les chevreuils et les renards…

Le sermon aux oiseaux

de saint François d'Assise 

Source : Thomas de Celano (Vie de saint François d’Assise traduction française, introduction et notes de D. Vorreux, Paris, Éditions franciscaines, 1952). 


Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux. Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux. 

Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur. Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs. 

Il leur dit, entre autres choses : 

« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre. 
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ; 
Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. » 

À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement. 

Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures. 

Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité. 





voici un dernier texte extrait des fioretti de saint françois 


MIRACLE QUE FIT SAINT FRANCOIS 
QUAND IL CONVERTIT LE TRÈS FÉROCE LOUP DE GUBBIO

St francois d'assise Au temps où saint François demeurait dans la ville de Gubbio, apparut dans la campagne environnante, un très grand loup, terrible et féroce, qui dévorait non seulement les animaux mais aussi les hommes, en sorte que tous les habitants vivaient en grande peur, car il s'approchait souvent de la ville; et tous partaient armés quand ils sortaient des murs, comme s'ils avaient marché au combat ; et malgré tout cela, qui le rencontrait seul ne pouvait se défendre de lui. Et par peur de ce loup on en vint au point que personne n'osait plus sortir des murs.


C'est pourquoi saint François ayant pitié des gens de cette ville, voulut sortir face à ce loup, bien que les habitants le lui déconseillassent complètement ; et ayant fait le signe de la sainte croix, il sortit des murs avec ses compagnons , mettant en Dieu toute sa confiance. Et les autres hésitant à aller plus loin, saint François s'achemina vers le lieu ou était le loup. Et voici que sous les yeux de beaucoup habitants qui étaient venus voir ce miracle, le loup arriva la gueule ouverte, à la rencontre de saint François ; et s’approchant de lui saint François fit sur lui le signe de la croix l'appela et lui parla ainsi : « Viens ici, frère loup ; je te commande de la part du Christ de ne faire de mal ni à moi ni à personne. » Chose admirable ! Aussitôt que saint François eut tracé la croix, le terrible loup ferma la gueule et cessa de courir ; et, au commandement, il vint, paisible comme un agneau, se jeter couché aux pieds de saint François.
  
Alors saint François lui parla ainsi : « Frère loup, tu fais par ici beaucoup de dommages, et tu as commis de très grands méfaits, blessant et tuant sans sa permission les créatures de Dieu ; et non seulement tu as tué et dévoré les bêtes mais tu as eu l'audace de tuer et de blesser les hommes faits à l'image de Dieu, ce pourquoi tu mérites les fourches comme voleur et assassin très méchant ; et tout le monde crie et murmure contre toi, et toute cette ville t'a en inimitié Mais je veux, frère loup, faire la paix entre toi et ceux-ci de telle sorte que tu ne les offenses plus, et qu'ils te pardonnent toutes les offenses passées, et que ni les hommes ni les chiens ne te poursuivent plus. »


Ces paroles dites, le loup, par les mouvements de son corps de sa queue et de ses oreilles, et en inclinant la tête, témoignait qu'il acceptait ce que saint François disait et qu'il voulait l'observer. Alors saint François dit : « Frère puisqu'il te plait de faire et de garder cette paix, je te promets de le faire donner toujours ce qu'il te faut, tant que tu vivras, par les hommes de cette ville, et ainsi tu ne pâtiras plus de la faim, car je sais bien que c'est la faim qui t'a fait commettre tout ce mal. Mais puisque je t'obtiendrai cette grâce, je veux, frère loup, que tu me promettes de plus nuire jamais ni à aucun homme ni à aucun animal me promets-tu cela ? » Et le loup, en inclinant la tête, fit évidemment signe qu'il promettait. Et saint François du « Frère loup, je veux que tu me fasses foi de cette promesse, afin que je puisse bien m'y fier. » Et saint François dit étendant la main pour recevoir sa foi, le loup leva la patte droite de devant, et la mit familièrement dans la main de saint François, lui donnant ainsi le signe de foi qu'il pouvait.


St francois d'assise Wolf


Alors saint François dit : « Frère loup, je te commande au nom de Jésus-Christ, de me suivre maintenant sans rien craindre, et nous allons conclure cette paix au nom de Dieu. » Et le loup obéissant s'en vint avec lui comme un doux agneau, ce que voyant les habitants s'émerveillèrent grandement. Et la nouvelle se répandit sur-le-champ par toute la ville , aussi tous les gens, grands et petits, hommes et femmes, jeunes et vieux, se pressèrent vers la place pour voir le loup avec saint François,


Et tout le peuple y étant bien réuni, saint François se leva, et prêcha, leur disant entre autres choses comment pour leurs péchés Dieu permettait de tels fléaux. et combien le feu de l'enfer, qui doit durer éternellement pour les damnés, est plus redoutable que la rage du loup, qui ne peut tuer que le corps : « Combien est donc à craindre la gueule de l'enfer quand la gueule d'un petit animal tient en peur et tremblement une telle multitude. Tournez-vous donc vers Dieu, mes bien-aimés, faites pénitence de vos péchés, et Dieu vous délivrera du loup dans le présent, et dans l'avenir du feu de l'enfer. »


Et la prédication terminée, saint François dit « Ecoutez, mes frères : frère loup, qui est ici devant vous, m'a promis, et il m'en a donné sa foi, de faire la paix avec vous et de ne jamais plus vous offenser en rien, si vous lui promettez de lui donner chaque jour ce qui lui est nécessaire ; et moi je me porte garant pour lui qu'il observera fidèlement le pacte de la paix. » Alors tout le peuple promit d'une seule voix de toujours le nourrir.


Et, en présence de tous, saint François dit au loup : « Et toi frère loup, promets-tu d'observer avec eux le pacte de paix, en sorte que tu n'offenseras plus ni les hommes, ni les animaux ni aucune créature ? » Et le loup s'agenouilla, inclina la tête et, par de doux mouvements du corps, de la queue et des oreilles, montra, autant qu'il lui était possible, de vouloir observer avec eux toutes les conditions du pacte. Saint François dit : « Frère Loup, je veux que, comme tu m’as donné, hors des portes, foi de cette promesse, tu me donnes de même ici, devant tout le peuple, foi de ta promesse et que tu ne me duperas pas dans la garantie que j'ai donnée pour toi. » Alors le loup, levant la patte droite, la posa dans la main de saint François. Et pour cet acte et pour les autres qui viennent d'être rapportés, il y eut une telle admiration et allégresse dans tout le peuple, autant pour la dévotion du Saint que pour la nouveauté du miracle et pour la paix du loup, que tous commencèrent à crier vers le ciel, louant et bénissant Dieu de leur avoir envoyé saint François qui par ses mérites les avait délivrés de la gueule de cette bête cruelle.


Le loup vécut ensuite deux ans à Gubbio, et il entrait familièrement dans les maisons, de porte en porte, sans faire de mal à personne et sans qu'il lui en soit fait ; il fut courtoisement nourri par les habitants, et quand il allait ainsi par la ville et par les maisons, jamais aucun chien n'aboyait contre lui. Finalement, après deux ans, frère loup mourut de vieillesse, ce dont les habitants eurent grande douleur car en le voyant aller si paisible par la ville, il se rappelaient mieux la vertu et la sainteté de saint François .


A la louange du Christ. Amen.
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Message par Betty Jeu 1 Nov - 22:19

La famille franciscaine comprend trois Ordres :

Le Premier Ordre
Frères Mineurs 
Frères Mineurs Conventuels 
Frères Mineurs Capucins 


Le Second Ordre
Clarisses  
Clarisses Urbanistes 
Clarisses Colettines 
Clarisses Capucines 
Annonciades 

Le Tiers-Ordre
Ordre franciscain séculier , remplace le Tiers-Ordre franciscain depuis 1978
Jeunesse Franciscaine
Tiers-Ordre régulier franciscain  

L'histoire des ordres franciscains débute concrètement avec la rédaction de la première règle des frères mineurs en 1221 par saint François d'Assise. Elle comprend l'histoire des trois Ordres.Ces ordres ont connu une rapide extension dès leur création au début du XIIIe siècle. Les trois ordres sont toujours présents et comptent (hier comme aujourd'hui) des personnalités remarquables.

La multiplication des idées mène le premier ordre à des divergences de vue qui, au XVe siècle, pose de graves problèmes. Le Pape Léon X réunit en 1517 les frères mineurs en un ordre unique. L'Ordre franciscain est aujourd'hui l'Ordre le plus important en nombre au sein de l'Église.

 Le second ordre, les pauvres dames, sera réformé au XIIIe siècle et n'aura pas les perturbations du 1er ordre au XVe. C'est au XIIe siècle que l'ordre atteint son apogée, avant de subir la Révolution française de plein fouet. L'ordre se relève au XIXe siècle.

Le Tiers-Ordre Franciscain Régulier est la branche séculière de la famille franciscaine. Les fraternités exercent leur influence dans tous les milieux de la société. En 1978, la nouvelle Règle émise sous le pontificat de Paul VI fixe des règles plus adaptées aux diverses cultures, conformément aux orientations du Concile Vatican II.

**************

« Pourquoi à toi ? Pourquoi à toi ? Pourquoi tout le monde court-il après toi et pourquoi chacun semble-t-il désirer te voir, et t’entendre, et t’obéir ? » Voilà la question que posait le frère Massée, un peu railleur, à Saint François d'Assise


C’est que la personne de François a fasciné des générations entières, et c’est peut-être le saint sur qui on a le plus écrit. Pourtant, si François est si populaire, qu’en est-il de ses frères, de sa famille spirituelle ? On parle toujours de François d'assise, mieux : on le cite en exemple ; mais ses fils et ses filles, qui sont-ils ? L’esprit franciscain existe-il encore aujourd’hui ? Voilà l’objet de cet article : découvrir qui sont les Franciscains, à notre époque et dans l’Histoire.




Le « mouvement de pauvreté »



Une première caractéristique de cette époque féodale,est le « mouvement de pauvreté », courant Chrétien en réaction à l’enrichissement et la politisation de l’Eglise.. Il y a d’un côté les ordres religieux réformés ou nouveaux (cisterciens, prémontrés) et de l’autre de nombreux courants précurseurs de la Réforme, bientôt suspectés  par l’Eglise et l’État  (Vaudois,Albigeois, cathares...)

Un deuxième trait de ce siècle, ce sont les débuts de la scolastique. Après une certaine décadence de la vie intellectuelle, le XII,e siècle amorce un réveil.
 Anselme de cantorbéry, Bernard de clairvaux, Pierre lombard, en sont les acteurs, et cela débouchera sur la grande scolastique de Saint Bonaventure et de Saint Thomas d'Aquin.[url=http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Thomas d'Aquin/fr-fr/][/url]

  Les mutations de la société



Une troisième caractéristique est que la société passe d’une structure purement rurale à un début d'organisation urbaine et communale. C’est l’avènement des communes et la naissance de la bourgeoisie. C’est aussi la fin du troc et la domination de l’argent. « La nouvelle société porte en elle le meilleur et le pire : élan vers plus de liberté et de fraternité, elle est en même temps travaillée par des forces troubles et redoutables qui peuvent se retourner contre elle et la déchirer. »


On passe d’un monde stable, lié à la terre, à un monde en mouvement, d’un monde basé sur la vassalité à un monde fondé sur l’esprit d’association ; mais cet esprit d’association ira de pair avec l’esprit de gain, de passion de l’argent et du pouvoir, d’où de nouvelles inégalités sociales et oppressions.


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Saint intercesseur : st Michel archange,st François d'assises, Ste Thérèse de l'enfant-Jésus .

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Message par Betty Jeu 1 Nov - 22:57

 François d'Assise et les débuts de l’ordre



François naît à Assise en 1182. Il appartient à la bourgeoisie urbaine (son père, Pierre Bernardone, est un riche marchand drapier, roturier) d’une cité d’importance secondaire, où existent des rivalités entre nobles et bourgeois, catholiques et cathares. Il reçoit une éducation traditionnelle peu adaptée à ce monde nouveau. Il cherche sa voie, rêve de chevalerie, part à 20 ans en guerre avec sa ville contre sa rivale Pérouse sera fait prisonnier (Assise est vaincue, 1202), reste en captivité un an, puis tombe malade… et peu à peu se convertit.




Il finit par mépriser la gloire et la richesse et, en même temps que grandit sa soif de Dieu, il s’approche des miséreux, lépreux, mendiants. Puis le crucifix de l'église de Saint-Damien lui parle : « François, va et répare ma maison qui tombe en ruines. » Il prend ces mots à la lettre, se fait maçon et répare les églises en ruine.


En  1208 ou 1209? ) il entend l’Evangile de l’envoi des disciples en mission (sans doute Mt 10,9 et ss). Trois points se détachent de ce texte : l’envoi des disciples, l’exigence de la pauvreté, le message de paix. « Voilà ce que je veux, voilà ce que je cherche, ce que, du plus profond de mon cœur, je brûle d’accomplir ! » 

C’est la rencontre entre l’Evangile et un homme pleinement de son époque, qui portait dans son cœur tout le bouillonnement de son temps (espérances, et détresses des plus pauvres). Il est enfin fixé sur l’orientation de sa vie. C’est l’acte de naissance de l'ordre franciscain ! (C’est effectivement le moment où tout le monde s’accorde à fixer la naissance de l’ordre franciscain.

Puis, c’est l’imprévu pour François : des compagnons se présentent à lui pour partager son style de vie. Ce sont des jeunes d’Assise ou des environs, surtout des laïcs. Ils vont alors à Rome faire approuver par le pape Innocent III C’est vers cette époque que François choisit comme nom les « frères mineurs », c'est-à-dire les petits, les soumis à tous, les derniers de tous.


Caractéristiques de l’ordre à ses débuts



Le fondement même de l’esprit franciscain est celui-ci : plaire au Christ et lui ressembler. Le franciscain est d’abord celui qui regarde et écoute le Seigneur Jésus, qui se conforme à sa vie et à sa parole. L'ordre franciscain est encore plus un ordre d’imitateurs du Christ que de prédicateurs : « La règle de vie des frères est la suivante : 

vivre dans l’obéissance,
 dans la chasteté 
et sans aucun bien qui leur appartienne ;

et suivre la doctrine et les traces de notre Seigneur Jésus-Christ. »et « La règle de vie des Frères Mineurs est la suivante : 
observer le saint Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Mais concrètement, que signifie pour les premiers frères d’observer le saint Évangile ? On peut dégager quelques points importants

L'aspect missionnaire



Cette forme de vie propose comme modèle la vie des disciples envoyés en mission par le Christ. Les membres de la communauté n’ont pas de demeure fixe. La mission, l’annonce de la Bonne Nouvelle exige une grande liberté de mouvement, elle voue à une vie itinérante. Effectivement les premiers compagnons de François d'Assise sont souvent sur les routes.

 Quand le nombre des frères sera plus grand, François en enverra en Allemagne, Espagne, France,Hongrie, Syrie et au Maroc Lui-même voudra aller en France (mais le cardinal Hugolin l’en empêchera) et en Egypte avec les croisés (mais pas pour guerroyer ; il déplorera le sang versé et tentera de convertir le sultan,Melek el -Kamel). Tous les frères ne prêchent pas mais tous sont envoyés comme témoins de la Bonne Nouvelle.


La Règle de 1221, puis celle de 1223, consacrent un chapitre entier sur « la manière de voyager par le monde ». C’est dire si le voyage et la mission font partie de la vie des frères.


La pauvreté


La pauvreté franciscaine n’est pas d’abord ascétique (« Moins je possède, plus je me possède. »), ni d’abord apostolique (« Plus je me détache des biens de ce monde, plus je suis libre pour aller vers les autres. »), elle est de nature essentiellement mystique : si François est pauvre, c’est qu’il aime le Christ et que le Christ fut pauvre. 


Les frères refusent les bénéfices ecclésiastiques. Ils vivent de leur travail chez les gens de la région où ils passent, ou de l’aumône. Cependant ils sont tenus de refuser tout argent. François est formel sur ce point, il ne fera exception que pour les malades . Il avait bien vu que l’argent dans cette société nouvelle pervertissait les relations humaines, conduisait trop vite à la tentation du pouvoir. Les frères vivent cette pauvreté non pas comme un poids mais comme un honneur, une fierté, en communion avec le Christ qui n’avait pas une pierre pour poser sa tête.




 La fraternité



Le groupe des frères rejette toute domination et toute préséance dans les relations entre eux. Les chapitres généraux seront démocratiques, contrairement aux autres chapitres monastiques de l’époque. Même François d'Assise n’y aura pas une voix prépondérante, il ne tranchera pas au moment des décisions à prendre. 
« Sur aucun homme, mais surtout sur aucun autre frère, nul frère ne prévaudra jamais d’aucun pouvoir de domination. »  
François refuse la préséance de l’abbé, il crée la fraternité. Le terme "Ordre" viendra plus tard, selon le vocabulaire de l’époque. Ce style nouveau de rapports humains est libérant, et c’est ce qui contribuera sans doute le plus au succès rapide et immense de la Fraternité franciscaine, à son accroissement. C’était ce que les communes aspiraient à réaliser, mais en vain à cause du règne de l’argent.


  Frères mineurs



« Si mes frères ont reçu le nom de petits (mineurs), c’est pour qu’ils n’aspirent pas à devenir grands, leur vocation est de rester en bas et de suivre les traces de l’humilité du Christ » À l’époque, le mot minores a une signification sociale (le petit peuple).

 Aussi l’humilité requise a également une dimension sociale : aucun pouvoir de domination des frères entre eux et dans la société. Dans la première Règle on demande aux frères qui travaillent chez autrui de ne pas accepter un emploi qui leur donnerait puissance sur les autres hommes et les assimilerait à la classe dirigeante et dominante : trésorier, chancelier, intendant… Et on ajoute : « [Chacun] se fera petit et soumis à tous ceux qui habitent la même maison. »

Obéissance à l’Eglise



Ce n’est pas seulement dans la société civile que les frères veulent être des « mineurs », mais également au cœur de l’Eglise.C ’est précisément cette obéissance toute filiale à l’Église qui les distingue des sectes de l’époque. François n’avait pas le monopole de l’idée d’un retour à l’Évangile (avec ce que cela impliquait : pauvreté, fraternité, mission). D’autres l’ont eue avant lui. Mais lui ne s’érige pas en censeur de l’Église.

 Il en voit les abus et en souffre, mais lui et ses compagnons ne se prennent pas pour des « purs » ou des « authentiques ». En fait, ils n’en ont même pas l’idée. Rien dans les écrits de François d'Assise n’exprime une attitude de juge face à l’Église, aucune contestation, mais bien un très grand respect de l’Institution et une volonté clairement exprimée de soumission filiale.

  Conclusion



La grande caractéristique de François et de ses premiers compagnons, c’est qu’ils ont su entrer dans le "mouvement de pauvreté" et dans les aspirations des laïcs sans se révolter contre les prélats. De plus, aux croisades ils ont préféré substituer l’évangélisation, et constituent par là le premier ordre missionnaire (avec les Dominicains). Francois d'assise  et Claire d'Assise ont également beaucoup contribué à restaurer le clergé séculier par l’exemple de leur culte pour l’Eucharistie


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