Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Attention, veille et prudence Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ

Attention, veille et prudence Bannie11Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!

Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.

On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.

Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ


  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

Attention, veille et prudence

avatar
etienne lorant


Masculin Messages : 787
Date d'inscription : 05/04/2016

Attention, veille et prudence Empty Attention, veille et prudence

Message par etienne lorant Mar 5 Juin - 14:11

Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 3,12-15a.17-18. 
Vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion. Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. Et dites-vous bien que la longue patience de notre Seigneur, c’est votre salut, comme vous l’a écrit également Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée. Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen. 

Psaume 90(89),2.3-4.10.14.16. 
Avant que naissent les montagnes, 
que tu enfantes la terre et le monde, 
de toujours à toujours, 
toi, tu es Dieu. 

Tu fais retourner l'homme à la poussière ; 
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! » 
À tes yeux, mille ans sont comme hier, 
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit. 

Le nombre de nos années ? Soixante-dix, quatre-vingts pour les plus vigoureux ! Leur plus grand nombre n'est que peine et misère ; elles s'enfuient, nous nous envolons. 
Rassasie-nous de ton amour au matin, 
que nous passions nos jours dans la joie et les chants. 
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,13-17. 
En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler,et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris

Les fidèles sont bel et bien appelés à veiller "en tout temps" et doivent s'exercer à demeurer cohérents en tout ce qu'ils accomplissent. C'est une vigilance constante car la nature humaine est souvent changeante et versatile.  Cette nécessité de se tenir sur nos gardes, cette vigilance constante, je l'ai apprise pour ma part lors de mon temps d'armée en Allemagne, car les simples soldats sont soumis à des supérieurs, caporaux et sergents qui ne manquent pas d'imposer des disciplines et des contraintes exagérées.  Il fallait être souple et en même temps assez habile pour éviter les corvées les plus lourdes.  Un jour ou l'on m'avait mis de corvée de nettoyage d'un couloir, je me suis fait reprendre deux fois pour n'avoir pas jeté assez d'eau.  Je m'étais servi d'un seau de deux litres et d'une serpillière.  Après avoir recommencé deux fois mon ouvrage, ce sont de grands seaux d'eau que j'ai déversé, au point que l'eau s'était glissée jusque dans le bureau de mon supérieur.  Et j'en ai été quitte durant plusieurs semaines. Et cette première "leçon" m'a servi de leçon pour le reste de mon engagement. 

"N'abandonnez pas l'habitude de fermeté", écrit saint Pierre. C'est notre rectitude et notre attention qui nous permettent  de tenir debout dans les tentations. Que l'on nous renvoie ou que nous recevions des quelques compliments, demeurons sur nos gardes. Soyons fermes et constants, demeurons cohérents. Ainsi, Jésus, dans l’Évangile de ce jour, Jésus se voit d'abord abordé par ses ennemis avec des flatteries destinées à lui faire perdre sa garde. Quelle louange dans leur approche !  Ils déclarent en effet: "Nous le savons: tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité". 

Mais après la louange, le piège est posé: "Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?" Combien d'entre nous se seraient-sortis de ce piège ?  S'il avait répondu NON, les juifs du temple auraient pu immédiatement le dénoncer comme traître aux autorités romaines - et s'il avait répondu OUI, il se serait lui-même incriminé, devenant instantanément "Traître et collaborateur avec l'occupant". Mais c'est l'Esprit Saint qui a parlé : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu !"  Et pour conclure, notre prêtre a cité sainte Jeanne d'Arc qui, à la question : "Etes-vous en état de grâce , avait répondu sans la moindre hésitation:  "Si je n'y suis pas, Dieu m'y mette, si j'y suis Dieu m'y garde !

.

.
avatar
etienne lorant


Masculin Messages : 787
Date d'inscription : 05/04/2016

Attention, veille et prudence Empty La,foi soumise à l'épreuve

Message par etienne lorant Jeu 7 Juin - 14:24

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-15. 
Bien-aimé, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David: voilà mon évangile. C’est pour lui que j’endure la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu! C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même. Voilà ce que tu dois rappeler, en déclarant solennellement devant Dieu qu’il faut bannir les querelles de mots : elles ne servent à rien, sinon à perturber ceux qui les écoutent. Toi-même, efforce-toi de te présenter devant Dieu comme quelqu’un qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir de ce qu’il a fait et qui trace tout droit le chemin de la parole de vérité.

Psaume 25(24),4-5ab.8-9.10.14. 
Seigneur, enseigne-moi tes voies, 
fais-moi connaître ta route. 
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, 
car tu es le Dieu qui me sauve. 

Il est droit, il est bon, le Seigneur, 
lui qui montre aux pécheurs le chemin. 
Sa justice dirige les humbles, 
il enseigne aux humbles son chemin. 

Les voies du Seigneur sont amour et vérité 
pour qui veille à son alliance et à ses lois. 
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ; 
à ceux-là, il fait connaître son alliance.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28b-34. 
Ce jour-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus: «Quel est le premier de tous les commandements  ? »Jésus lui fit cette réponse: « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’ Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris

Si vraiment nous aimons le Seigneur, si nous avons vraiment placé en Lui notre espérance, alors, nous sommes comme saint Paul prisonnier à  Rome, dont la souffrance continue de servir le de servir Dieu et le prochain. Bien sûr, dans la condition de malade, brûlant de fièvre, on ne se croit pas capable de prier comme
à son habitude. Et pourtant: la prière dans des circonstances pénibles, permet outre de supplier pour la guérison, d'offrir "en digne holocauste" les malaises, les douleurs, les angoisses et les craintes. Nous ne sommes pas enchaînés comme saint Paul, mais il nous est arrivé à toutes et tous de traverser l'une ou l'autre maladie occasionnant une très forte fièvre au point de devoir appeler un médecin de garde. En de telles circonstances, nous endossons vraiment, selon notre foi et notre espérance, de prier comme saint Paul et de souffrir pour le salut de ceux que nous aimons.

En écoutant cette homélie, je me suis souvenu de ce que j'ai vécu, un soir d'hiver, en ayant attrapé une fièvre  qui n'allait cesser de croître. Et cela m'est survenu un samedi soir, le pire moment pour tomber malade. J'ai appelé un médecin de garde. Il était jeune et pressé. Selon lui, il ne s'agissait que d'une cystite qui se soigne très facilement en buvant beaucoup d'eau.  Mais rien n'y fit, la fièvre est survenue, une fièvre d'une telle force que je n'étais pas loin dépasser les 40°.  J'ai fait venir un second médecin qui a diagnostiqué une inflammation de la prostate. Je l'ai supplié de me conduire chez un médecin de garde, mais il n'a pas voulu: "Je ne suis pas taxi-man !

Cette réponse m'a piqué au vif.  Je l'ai payé, puis à peine parti, je me suis précipité sous la douche en baissant progressivement la température de l'eau.  Dès que je m'en suis sorti  et capable de cohérence, je me suis rhabillé, j'ai sorti la voiture du garage et j'ai roulé en ville, et j'ai obtenu les médicaments prescrits, je suis rentré chez moi et tout le reste de la nuit, j'ai contemplé (intérieurement) une toile d'un expressionniste allemand intitulé "Christ of the Sorrows" dans laquelle Jésus est représenté assis après la flagellation s'efforçant de récupérer quelques forces. Quant au scribe encouragé par Jésus, dans l’Évangile du jour,  il démontre  bien que nous sommes "toutes et tous" appelés à témoigner de notre foi quelle que soient les circonstances...



.

.
  • Poster un nouveau sujet
  • Répondre au sujet

La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 16:00