[ltr]Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, dernière en date parmi les 33 docteurs de l’Église catholique nous parle de :
La petite voie de l'enfance spirituelle :
" Vous le savez, ma mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qu'entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé aux pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle.
Nous sommes dans un siècle d'invention, maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement.
Moi, je voudrais trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection.
Alors, j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse éternelle : "Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi" (Pr 9, 4).
Alors, je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu, ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel.
J'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : " Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux".(Is 66,13-12)
Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses ne sont venues réjouir mon âme : l’ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus!
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus.
Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes."
Manuscrits autobiographiques
Pour une étude de cette "petite voie" : le livre :"L'abandon à Dieu, un chemin de paix à l'école de la petite Thérèse."[/ltr]
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Extrait de la préface :
«De Thérèse de Lisieux, on peut dire avec conviction que l'Esprit de Dieu a permis à son cœur de révéler directement, aux hommes de notre temps, le mystère fondamental, la réalité de l'Évangile : le fait d'avoir reçu réellement "un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père !". La "petite voie" est la voie de la "sainte enfance". Dans cette voie, il y a quelque chose d'unique, un génie de sainte Thérèse de Lisieux. Il y a en même temps la confirmation et le renouvellement de la vérité la plus fondamentale et la plus universelle. Quelle vérité du message évangélique est en effet plus fondamentale et plus universelle que celle-ci : Dieu est notre Père et nous sommes ses enfants ?»
Le Père Guibert nous donne donc de plonger dans ce mystère de la filiation divine : la première partie de son ouvrage, plus théologique, se penche sur le thème de la Providence divine et nous invite à la contemplation d'une paternité divine qui n'a rien à voir avec les caricatures auxquelles on la réduit souvent. Pour lui, comme pour toute la grande tradition de l'Église, en particulier saint Thomas d'Aquin qu'il cite fréquemment, la Providence a un dessein d'amour sur chacun de nous et ne cesse de le poursuivre malgré toutes nos résistances. «Tout l'objet de ce livre, écrit-il, réside dans la réponse à cette question : est-ce que je veux entrer dans ce projet d'amour très concret de Dieu sur ma vie, par l'abandon confiant et agissant ?»
"Il y a une chose que Jésus me demande : c'est de reposer sur lui, en Lui et uniquement en lui que je mette mon entière confiance ; que je m'abandonne à lui sans réserve.
Même quand tout va mal et que je me sens comme un navire sans gouvernail, je dois me livrer totalement à lui.
Je ne dois pas compter les étapes du voyage qu'il veut me faire faire.
Je ne dois pas désirer une claire perception de mon avance sur la route, ni connaître avec certitude où j'en suis sur le chemin de la sainteté.
Je lui demande de faire de moi une sainte, cependant je dois lui laisser le choix de la sainteté et davantage encore les moyens qui y conduisent."
Mère Térésa.
"Quand pour un court moment, le parcours de ta vie se complique
abandonne-toi. T'abandonner ne signifie pas `''tout laisser tomber''
c'est simplement arrêter de combattre ce qui ne t'appartient pas et ce
qui reste en dehors de ton contrôle.
C'est aussi t'approprier le pouvoir sur toi que tu as probablement perdu en voulant posséder le monde.
Dans la vie tu ne contrôles ni le courant ni le tracé d'une rivière, cesse de prier pour qu'elle change de direction.[/ltr]
[ltr]
Fortifie plutôt ton discernement pour découvrir comment la traverser ..."
L'enfance spirituelle, un chemin réservé à des âmes préservées ? Non. Elle est au contraire le secret de la sainteté pour tous, répondrait sainte Thérèse de Lisieux, l’une des grandes maîtresses de cette « école » spirituelle qu’elle baptisa sa « petite voie », et qu’elle résuma avec son audace coutumière : « Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance. » Voici douze clés pour mettre en oeuvre ces deux attitudes.[/ltr]
[ltr]Clé n°1 - Ne pas compter sur nos mérites, mais espérer en Dieu qui est notre soutien.
Clé n°2 - Ne pas s’étonner des faiblesses des autres, mais s’édifier de leurs qualités.
Clé n°3 - Ne pas désespérer des échecs, mais supporter nos imperfections.
Clé n°4 - Ne pas s’appuyer sur nos propres forces, mais prendre l’ascenseur de l’amour.
Clé n°5 - Ne pas vouloir tout faire avec effort, mais laisser faire Jésus humblement.
Clé n°6 - Ne pas rechercher ce qui brille, mais rester caché entre les bras de Jésus.
Clé n°7 - Ne pas privilégier ce qui est extraordinaire, mais prendre les moyens ordinaires.
Clé n°8 - Ne pas penser aux peurs qui paralysent, mais s’abandonner au Père.
Clé n°9 - Ne pas comptabiliser les œuvres, mais étancher la soif de Jésus.
Clé n°10 - Ne pas s’attribuer les progrès, mais reconnaître que tout vient de Dieu.
Clé n°11 - Ne pas se décourager, mais croire qu’on est digne d’être aimé.
Clé n°12 - Ne pas se complaire dans la souffrance, mais fixer le regard sur Jésus.
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La petite voie de l'enfance spirituelle :
" Vous le savez, ma mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qu'entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé aux pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle.
Nous sommes dans un siècle d'invention, maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement.
Moi, je voudrais trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection.
Alors, j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse éternelle : "Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi" (Pr 9, 4).
Alors, je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu, ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel.
J'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : " Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux".(Is 66,13-12)
Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses ne sont venues réjouir mon âme : l’ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus!
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus.
Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes."
Manuscrits autobiographiques
Pour une étude de cette "petite voie" : le livre :"L'abandon à Dieu, un chemin de paix à l'école de la petite Thérèse."[/ltr]
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Extrait de la préface :
«De Thérèse de Lisieux, on peut dire avec conviction que l'Esprit de Dieu a permis à son cœur de révéler directement, aux hommes de notre temps, le mystère fondamental, la réalité de l'Évangile : le fait d'avoir reçu réellement "un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père !". La "petite voie" est la voie de la "sainte enfance". Dans cette voie, il y a quelque chose d'unique, un génie de sainte Thérèse de Lisieux. Il y a en même temps la confirmation et le renouvellement de la vérité la plus fondamentale et la plus universelle. Quelle vérité du message évangélique est en effet plus fondamentale et plus universelle que celle-ci : Dieu est notre Père et nous sommes ses enfants ?»
Le Père Guibert nous donne donc de plonger dans ce mystère de la filiation divine : la première partie de son ouvrage, plus théologique, se penche sur le thème de la Providence divine et nous invite à la contemplation d'une paternité divine qui n'a rien à voir avec les caricatures auxquelles on la réduit souvent. Pour lui, comme pour toute la grande tradition de l'Église, en particulier saint Thomas d'Aquin qu'il cite fréquemment, la Providence a un dessein d'amour sur chacun de nous et ne cesse de le poursuivre malgré toutes nos résistances. «Tout l'objet de ce livre, écrit-il, réside dans la réponse à cette question : est-ce que je veux entrer dans ce projet d'amour très concret de Dieu sur ma vie, par l'abandon confiant et agissant ?»
"Il y a une chose que Jésus me demande : c'est de reposer sur lui, en Lui et uniquement en lui que je mette mon entière confiance ; que je m'abandonne à lui sans réserve.
Même quand tout va mal et que je me sens comme un navire sans gouvernail, je dois me livrer totalement à lui.
Je ne dois pas compter les étapes du voyage qu'il veut me faire faire.
Je ne dois pas désirer une claire perception de mon avance sur la route, ni connaître avec certitude où j'en suis sur le chemin de la sainteté.
Je lui demande de faire de moi une sainte, cependant je dois lui laisser le choix de la sainteté et davantage encore les moyens qui y conduisent."
Mère Térésa.
"Quand pour un court moment, le parcours de ta vie se complique
abandonne-toi. T'abandonner ne signifie pas `''tout laisser tomber''
c'est simplement arrêter de combattre ce qui ne t'appartient pas et ce
qui reste en dehors de ton contrôle.
C'est aussi t'approprier le pouvoir sur toi que tu as probablement perdu en voulant posséder le monde.
Dans la vie tu ne contrôles ni le courant ni le tracé d'une rivière, cesse de prier pour qu'elle change de direction.[/ltr]
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Fortifie plutôt ton discernement pour découvrir comment la traverser ..."
L'enfance spirituelle, un chemin réservé à des âmes préservées ? Non. Elle est au contraire le secret de la sainteté pour tous, répondrait sainte Thérèse de Lisieux, l’une des grandes maîtresses de cette « école » spirituelle qu’elle baptisa sa « petite voie », et qu’elle résuma avec son audace coutumière : « Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance. » Voici douze clés pour mettre en oeuvre ces deux attitudes.[/ltr]
[ltr]Clé n°1 - Ne pas compter sur nos mérites, mais espérer en Dieu qui est notre soutien.
Clé n°2 - Ne pas s’étonner des faiblesses des autres, mais s’édifier de leurs qualités.
Clé n°3 - Ne pas désespérer des échecs, mais supporter nos imperfections.
Clé n°4 - Ne pas s’appuyer sur nos propres forces, mais prendre l’ascenseur de l’amour.
Clé n°5 - Ne pas vouloir tout faire avec effort, mais laisser faire Jésus humblement.
Clé n°6 - Ne pas rechercher ce qui brille, mais rester caché entre les bras de Jésus.
Clé n°7 - Ne pas privilégier ce qui est extraordinaire, mais prendre les moyens ordinaires.
Clé n°8 - Ne pas penser aux peurs qui paralysent, mais s’abandonner au Père.
Clé n°9 - Ne pas comptabiliser les œuvres, mais étancher la soif de Jésus.
Clé n°10 - Ne pas s’attribuer les progrès, mais reconnaître que tout vient de Dieu.
Clé n°11 - Ne pas se décourager, mais croire qu’on est digne d’être aimé.
Clé n°12 - Ne pas se complaire dans la souffrance, mais fixer le regard sur Jésus.
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