12 février 2016
Syrie: quand la Russie évoque un risque de "guerre mondiale"
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé qu'une offensive terrestre étrangère en Syrie présenterait le risque de déclencher "une nouvelle guerre mondiale", dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt à paraître vendredi.
"Les offensives terrestres conduisent généralement à ce qu'une guerre devienne permanente", a averti le Premier ministre, ajoutant à ce propos: "toutes les parties doivent être contraintes de s'asseoir à la table de négociations plutôt que de déclencher une nouvelle guerre mondiale".
L'hypothèse de troupes au sol évoquée
"Les Américains et nos partenaires arabes doivent très bien réfléchir: veulent-ils une guerre permanente, pensent-ils qu'ils pourraient gagner rapidement une telle guerre? Quelque chose de cet ordre est impossible, particulièrement dans le monde arabe", a insisté le Premier ministre russe.
L'Arabie saoudite a récemment évoqué l'idée de dépêcher des troupes au sol en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe jihadiste Etat islamique. Et Washington, par la voix de responsables du Pentagone, a dit voir d'un bon oeil cette offre saoudienne.
Le régime russe mis en cause par Washington
Sergey Lavrov rencontre John Kerry à Munich, en Allemagne. (11 février 2016)
Les principaux acteurs du dossier syrien ont entamé de difficiles pourparlers jeudi soir à Munich sur une proposition russe de cessez-le-feu alors que l'offensive du régime de Damas, soutenue par Moscou, se poursuit sur le terrain. A cette occasion, Washington a vivement réagi aux déclarations de Dmitri Medvedev accusant la Russie d'avoir "exacerbé" le conflit.
"C'est le soutien russe au régime (du président syrien Bachar al) Assad ces derniers mois, et plus récemment lors du siège d'Alep, qui a exacerbé, intensifié le conflit", a réagi le porte-parole du département d'Etat Mark Toner.
Syrie: quand la Russie évoque un risque de "guerre mondiale"
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé qu'une offensive terrestre étrangère en Syrie présenterait le risque de déclencher "une nouvelle guerre mondiale", dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt à paraître vendredi.
"Les offensives terrestres conduisent généralement à ce qu'une guerre devienne permanente", a averti le Premier ministre, ajoutant à ce propos: "toutes les parties doivent être contraintes de s'asseoir à la table de négociations plutôt que de déclencher une nouvelle guerre mondiale".
L'hypothèse de troupes au sol évoquée
"Les Américains et nos partenaires arabes doivent très bien réfléchir: veulent-ils une guerre permanente, pensent-ils qu'ils pourraient gagner rapidement une telle guerre? Quelque chose de cet ordre est impossible, particulièrement dans le monde arabe", a insisté le Premier ministre russe.
L'Arabie saoudite a récemment évoqué l'idée de dépêcher des troupes au sol en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe jihadiste Etat islamique. Et Washington, par la voix de responsables du Pentagone, a dit voir d'un bon oeil cette offre saoudienne.
Le régime russe mis en cause par Washington
Sergey Lavrov rencontre John Kerry à Munich, en Allemagne. (11 février 2016)
Les principaux acteurs du dossier syrien ont entamé de difficiles pourparlers jeudi soir à Munich sur une proposition russe de cessez-le-feu alors que l'offensive du régime de Damas, soutenue par Moscou, se poursuit sur le terrain. A cette occasion, Washington a vivement réagi aux déclarations de Dmitri Medvedev accusant la Russie d'avoir "exacerbé" le conflit.
"C'est le soutien russe au régime (du président syrien Bachar al) Assad ces derniers mois, et plus récemment lors du siège d'Alep, qui a exacerbé, intensifié le conflit", a réagi le porte-parole du département d'Etat Mark Toner.