Bonjour,
ce post parlera d'un fléau du monde moderne, l'isolement social.
Chacun de nous essaie d'y echapper et c'est comme la course à l'emploi, il y a des perdants et des gagnants, des riches et des pauvres.
Les gens peu "intéressants" ( pauvres aux yeux du monde) se retrouvent seuls assez rapidement, se font exclure, ne sont pas "courtisés". Personnes agées, chômeurs...
inversement, nous avons tendance à "courir après" les personnes "intéressantes, celles qui sont entourées, qui ont les bonnes connexions, qui connaissent les ficelles, les adresses, etc.
Dans notre monde déchristianisé, on n'a plus le "droit" de donner priorité à la vie intérieure car on définit la valeur de quelqu'un par ses réalisations extérieures, ses "projets" ( culturels, professionnels, personnels...) ses engagements, ses amis . Chacun doit "se faire" ses relations, elles ne sont plus données "de naissance". Il est vrai que le monde ancien ne voyait pas ses membres se déplacer, changer de poste ou de ville ou même de pays au rythme où ça se passe aujourd'hui.
On avait sa famille, ses voisins, son village, on était connu et pas "seul".
Déjà en détruisant la famille la modernité ( la mondialisation) contribue beaucoup à l'isolement croissant d'un bon nombre de personnes.
Dans un monde sans "limites" ni repères, chacun est appelé à "se faire seul", par soi-même, on a donc le réflexe de penser que si les gens se retrouvent isolés, "c'est leur faute". Qu'un peu de bonne volonté suffirait à sortir de l'isolement.
Mais les "riches" ne vont pas avoir un temps fou pour se soucier des "pauvres".
C'est ce constat et bien d'autres éléments qui m'amènent à former le projet d'appartenir à plus ou moins long terme à une "Légion de Marie" dans le but de visiter les prisonniers ou les malades. Et d'être avec des catholiques de manière régulière ( je me répète, mon époux n'est pas baptisé).
Je vois actuellement (comme j'ai toujours vu !) d'anciens amis s'éloigner de moi...parce qu'il y a un autre projet, plus intéressant, une connexion meilleure avec une personne qui apporte "plus".
Je suis incapable de me transformer en une personne comme cela, n'ayant jamais eu de personnalité extravertie ni combative, ni très entourée. Les femmes actuellement sont incitées à devenir combatives sinon elles ne réussissent pas. Ma mère l'était ( très sociable aussi), ma cousine féministe aussi...moi je suis trop sensible. Je me fais " bouffer". J'envie ( eh ! oui, faut l'a vouer...) les ceusses et les celles qui, par leur caractère dominant, carré, entreprenant, solide, ont réussi là où j'ai échoué. Surtout au plan privé car on m'a toujours fait comprendre qu'à moins de devenir ( grâce aux psys...) une femme "forte" ( combative, affirmée, etc) je me ferais exploiter en amour et ça m'est de facto arrivé.
Je ne convainc personne parce que je suis trop isolée. Seul internet me permet de trouver des "atomes crochus" avec les uns et les autres, je regarde beaucoup aussi les vidéos "réinformation tv" à propos de la théorie du genre à l'école, à propos de la révolution française ( j'aime beaucoup les historiens Marion Sigaut et Reynald Secher). Ceci me permet de me former ma petite opinion qui déplait quand même à pas mal de gens quand j'en parle .
Evidemment je regrette ces temps que je n'ai pas connus où une femme "pouvait" être timide, sensible, et ne pas être isolée, c'était même plutôt bien vu de la part d'une femme que de ne pas se montrer ouvertement dominante ( ceci ne signifiait pas du reste qu'elle n'eût pas en secret une certaine influence sur ses proches).
Je voudrais servir le Seigneur avec ce que j'ai et suis. J'ai peur de ne pas bien le faire faute d'avoir cette personnalité ouverte, bavarde, extravertie, prête à tout risquer, entourée, attirante, que je vois chez d'autres chrétiennes et qui les aide beaucoup à cela.
Par quoi commencer ?
Et les "ermites", ceux qui prient seuls dans leur coin, est-ce bon à prendre aussi pour Notre Seigneur ?
La cousine de mon mari m'a dit que je pouvait d'abord dans un premier temps assister aux rencontres des "Légions de Marie" sans prendre d'engagement, pour voir comment c'est, et qu'ensuite je pouvais faire partie des personnes qui prient. On n'est pas obligé de participer à l'évangélisation tout de suite.
Que pensez-vous de cela ?
ce post parlera d'un fléau du monde moderne, l'isolement social.
Chacun de nous essaie d'y echapper et c'est comme la course à l'emploi, il y a des perdants et des gagnants, des riches et des pauvres.
Les gens peu "intéressants" ( pauvres aux yeux du monde) se retrouvent seuls assez rapidement, se font exclure, ne sont pas "courtisés". Personnes agées, chômeurs...
inversement, nous avons tendance à "courir après" les personnes "intéressantes, celles qui sont entourées, qui ont les bonnes connexions, qui connaissent les ficelles, les adresses, etc.
Dans notre monde déchristianisé, on n'a plus le "droit" de donner priorité à la vie intérieure car on définit la valeur de quelqu'un par ses réalisations extérieures, ses "projets" ( culturels, professionnels, personnels...) ses engagements, ses amis . Chacun doit "se faire" ses relations, elles ne sont plus données "de naissance". Il est vrai que le monde ancien ne voyait pas ses membres se déplacer, changer de poste ou de ville ou même de pays au rythme où ça se passe aujourd'hui.
On avait sa famille, ses voisins, son village, on était connu et pas "seul".
Déjà en détruisant la famille la modernité ( la mondialisation) contribue beaucoup à l'isolement croissant d'un bon nombre de personnes.
Dans un monde sans "limites" ni repères, chacun est appelé à "se faire seul", par soi-même, on a donc le réflexe de penser que si les gens se retrouvent isolés, "c'est leur faute". Qu'un peu de bonne volonté suffirait à sortir de l'isolement.
Mais les "riches" ne vont pas avoir un temps fou pour se soucier des "pauvres".
C'est ce constat et bien d'autres éléments qui m'amènent à former le projet d'appartenir à plus ou moins long terme à une "Légion de Marie" dans le but de visiter les prisonniers ou les malades. Et d'être avec des catholiques de manière régulière ( je me répète, mon époux n'est pas baptisé).
Je vois actuellement (comme j'ai toujours vu !) d'anciens amis s'éloigner de moi...parce qu'il y a un autre projet, plus intéressant, une connexion meilleure avec une personne qui apporte "plus".
Je suis incapable de me transformer en une personne comme cela, n'ayant jamais eu de personnalité extravertie ni combative, ni très entourée. Les femmes actuellement sont incitées à devenir combatives sinon elles ne réussissent pas. Ma mère l'était ( très sociable aussi), ma cousine féministe aussi...moi je suis trop sensible. Je me fais " bouffer". J'envie ( eh ! oui, faut l'a vouer...) les ceusses et les celles qui, par leur caractère dominant, carré, entreprenant, solide, ont réussi là où j'ai échoué. Surtout au plan privé car on m'a toujours fait comprendre qu'à moins de devenir ( grâce aux psys...) une femme "forte" ( combative, affirmée, etc) je me ferais exploiter en amour et ça m'est de facto arrivé.
Je ne convainc personne parce que je suis trop isolée. Seul internet me permet de trouver des "atomes crochus" avec les uns et les autres, je regarde beaucoup aussi les vidéos "réinformation tv" à propos de la théorie du genre à l'école, à propos de la révolution française ( j'aime beaucoup les historiens Marion Sigaut et Reynald Secher). Ceci me permet de me former ma petite opinion qui déplait quand même à pas mal de gens quand j'en parle .
Evidemment je regrette ces temps que je n'ai pas connus où une femme "pouvait" être timide, sensible, et ne pas être isolée, c'était même plutôt bien vu de la part d'une femme que de ne pas se montrer ouvertement dominante ( ceci ne signifiait pas du reste qu'elle n'eût pas en secret une certaine influence sur ses proches).
Je voudrais servir le Seigneur avec ce que j'ai et suis. J'ai peur de ne pas bien le faire faute d'avoir cette personnalité ouverte, bavarde, extravertie, prête à tout risquer, entourée, attirante, que je vois chez d'autres chrétiennes et qui les aide beaucoup à cela.
Par quoi commencer ?
Et les "ermites", ceux qui prient seuls dans leur coin, est-ce bon à prendre aussi pour Notre Seigneur ?
La cousine de mon mari m'a dit que je pouvait d'abord dans un premier temps assister aux rencontres des "Légions de Marie" sans prendre d'engagement, pour voir comment c'est, et qu'ensuite je pouvais faire partie des personnes qui prient. On n'est pas obligé de participer à l'évangélisation tout de suite.
Que pensez-vous de cela ?