Dons d'organes ?

Bonjour à toutes et tous.

Hier avec mon épouse, nous avons été à une inhumation. Après la cérémonie et le dernier adieu au cimetière (pour nous c'était plutôt "à bientôt !") nous avons demandé à une tante de mon épouse et ses deux filles de venir prendre un café à la maison, histoire qu'elles puissent se reposer un peu avant qu'elles reprennent la route, car elles avaient une petite centaine de km à refaire.
A un moment, une des cousines de mon épouse, ayant vu la statue de ND de Fatima posée sur une tablette au dessus de la télé, s'en vint à oser nous questionner sur notre foi.
Au cours de notre dialogue, elle m'a demandé ce que l'Eglise pensait du don d'organe, si Elle avait une position bien précise à ce sujet. Je n'ai pas su lui répondre, mais assuré que j'allais me renseigner et lui retransmettre la réponse s'il en existait une. Cela lui tient vraiment à cœur. Ayant posé la question à un prêtre tout à l'heure qui ne connait pas de réponse précise à ce sujet, je me permet de vous la poser ici, au cas ou. 
Merci

2296 La transplantation d’organes est conforme à la loi morale si les dangers et les risques physiques et psychiques encourus par le donneur sont proportionnés au bien recherché chez le destinataire. La donation d’organes après la mort est un acte noble et méritoire et doit être encouragée comme une manifestation de généreuse solidarité. Il n’est pas moralement acceptable si le donneur ou ses proches ayants droits n’y ont pas donné leur consentement explicite. De plus, il est moralement inadmissible de provoquer directement la mutilation invalidante 
ou la mort d’un être humain, fût-ce pour retarder le décès d’autres personnes.

C'est moralement inadmissible de provoquer directement la mort d'un être humain même si c'est moi qui se tue pour faire vivre des autres personnes? Jésus dit qu'il n'y a pas d'act d'amour plus grand que donner sa vie pour la vie de son prochain.
Ça ne signifie pas que je me tuerai. Je pourrais dans le futur avoir par exemple une famille, des fils et des petits-fils, cette voie conduirait également à la vie d'autres personnes. Mais éventuellement puis je pourrais donner ma vie pour eux, je devrais être souveni comme une personne de l'enfer pour ça?
...Mais ne perdez pas du temps pour me répondre, je reconnais que vous pouvez me montrer tout ce que vous voulez et n'importe quel infaillibilité de l'Église, si un jour mon fils (et je pense aussi ma femme) sera en train de mourir et je pourrais le sauver par ma mort je me tue d'abord, puis on discute tant que vous voulez.

Merci tous artisans de paix !


Merci Francesco. Mais, c'est vrai que je n'ai pas précisé ! 
La question ne porte aucunement sur le fait de désirer mourir pour pouvoir sauver un être cher par un don d'organe, mais sur le fait d'avoir la position de l'Eglise, s'il y en a une, sur le cas ou une personne étant décédée, et au regard de ses dernières volontés, souhaite que ses organes puissent être prélevé pour pouvoir en sauver d'autres.

Oui c'est clair.
J'ai profité du sujet pour poser cette "question" supplémentaire.

Bonsoir @ tous ,
Merci Artiste pour cette réponse ...
@Fransesco , tu écris que tu ne veux pas de réponse , et dans le post suivant , que tu posais "une question supplémentaire " , donc j'y réponds ..
la question du fil était "la position de l'Eglise sur le don d'organes", la réponse est claire ...
Mais , le suicide étant un très grave péché , même  pour sauver une vie ...Et il existe des dons d'organes qui peuvent être faits du vivant du donneur ( reins par exemple).
Et lorsque Jésus dit qu"'il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis",
Il parle de la "mort à petit feu" , qui est d'aimer sans relâche , dans toutes les conditions : donner son temps , ses compétences , sa présence  etc...
Amicalement
Marie Fleur

Bonsoir @Marie Fleur.

Disons que ma question était comme une curiosité, pour savoir si je serais condamné ou non. Mais quelle que fut la réponse, je ferais la même chose.

...J'imagine alors que le prêtre dirait: "La vie est sacrée, seulement Dieu peut la prendre".
Mais si je lui démande pourquoi Dieu a décidé de prendre la vie de mon fils, qu'est-ce qu'Il doit faire avec mon fils, il ne pourrait pas me répondre.
Ou il pourrait dire "nous ne savons pas si Dieu sauvera votre fils avec un miracle".
Encore, nous ne le savons pas.
Si Dieu vient et dit "j'ai besoin de ton fils pour ça et ça", alors je pourrais me faire à l'idée. Mais sinon, je ne peux pas confier dans le prêtre jusqu'à ce point. La chose qui passe pourrait être aussi une épreuve de Dieu pour voir quoi je suis disposé à donner.
Une vie est en train de s'éteindre, ce n'est pas moi qui veut que mon fils meurt, ni moi je veux mourir, ce n'est pas à moi la choix de tuer, la choix est seulement entre mon fils et moi.

Amicalement

Francesco

Bonsoir @ Fransesco et merci pour ta réponse !Nous sommes ici pour échanger entre forumeurs dans la paix et l'amitié ...
Amicalement
Marie Fleur