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Carême 2024 – « Appelés à la liberté » : Semaine Sainte

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Message par Véronique1 Mar 20 Fév - 9:06

Cette année pour le Carême, "Prie en Chemin" propose pour sa retraite en ligne de se mettre au défi de la liberté. 


Pendant ces quelques semaines, nous allons parcourir notre vie quotidienne pour y voir plus clair dans nos habitudes, et sentir les chaînes dont il serait bon de se libérer ou les poids à se délester.
 
Nourri par la prière, avançons dans ce désir de liberté, guidé par le Christ, qui nous ouvre la voie en montant vers Jérusalem et vers sa Pâque.
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Message par Véronique1 Mar 20 Fév - 9:11

Ajuster mes relations


Première semaine de Carême



C’est la première semaine de Carême ‘complète’ et nous plongeons tout de suite au cœur de ce chemin de libération à la suite de Jésus. 

Par les textes de la liturgie, Il nous exhorte à la charité et à la miséricorde. Nous voulons suivre le guide, et commencer ce Carême en observant nos relations aux autres : quelle place a Dieu « au milieu de nous » ?

Le Dieu-relation


Arc-en-ciel, Marie-Pierre, sous-marin…le trait d’union, ou “tiret du 6”,  joint les mots sans les confondre, et fait apparaître un sens nouveau. De la même manière, nous pouvons imaginer Dieu comme ce trait d’union, qui nous rapproche tout en nous distinguant. 

Sa présence est ce qui transforme nos relations, d’un côte à côte stérile en une alliance qui porte son fruit unique. 

Le Dieu des chrétiens, Dieu trinitaire, est un Dieu de relation. Les trois personnes divines se reçoivent les unes des autres et sont dans une unité parfaite, mais ne se mêlent pas. 

Quelle exigence, si nous voulons les imiter ! Jésus nous invite encore et encore à tendre vers cette paix et cette unité. 

Nous l’entendrons dans notre méditation de jeudi : “Moi, je vous dis, Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement” Mt 5.


Un fragile d’équilibre


Mais nous, hommes et femmes, avons parfois un amour qui possède l’autre, ou au contraire, nous perdons pied dans une relation où nous ne nous respectons pas. Dans nos relations, nous sommes sans cesse en recherche d’équilibre, de juste distance. 

Dieu comme trait d’union affirme la singularité de nos personnes et en même temps la possibilité d’une communion profonde. Comment est-Il présent dans telle ou telle relation ? Comment veut-Il l’ajuster ?

Dans la prière et dans la vie quotidienne, nous pouvons cette semaine être attentifs au trait d’union entre nous, et nos frères et sœurs.


L’exercice spirituel


1. Choisir une relation


Choisissons une relation en particulier où nous sentons que l’équilibre est précaire, où le trait d’union horizontal – ressemble plus à la barre diagonale du ‘slash’ /. Il peut s’agir d’une relation dans notre foyer, d’un ami, ou d’une collègue, de la voisine ou du boulanger. Quelque chose ne nous met pas très à l’aise, nous avons pu être blessés, ou nous nous sommes vus prendre trop de place…il y a mille cas de figure. Il s’agit de se concentrer sur l’un d’entre eux.

2. Regarder avec les yeux du coeur


Au long de la semaine, nous allons exposer cette relation au regard de Dieu. Nous nous rendons attentifs à son histoire, aux éventuels gestes qui la nourrissent au quotidien. Cette observation pourra nous aider à déterminer quel aspect de la relation le Seigneur voudrait nous aider à redresser. Veut-il nous unir plus profondément ? Rééquilibrer les choses ? Je confie cela dans la prière.

3. Oser un pas


Selon là où vous en êtes du chemin, la fin de semaine peut être l’occasion d’un pas plus ou moins grand : 
  • Un pas vers l’autre : une conversation à provoquer, une demande de pardon ou le partage de notre vision de la relation,…
  • Un pas vers un autre : trouver une personne de confiance à qui exposer le souci que nous cause cette relation, prendre conseil, simplement. 
  • Un pas vers le tout Autre : prendre un temps de prière spécifique pour cette relation, la confier au regard du Seigneur, et Lui demander de l’éclairer avec sa Parole.


Et la semaine prochaine ?


Les autres sont des partenaires de ce jeu d’équilibristes de la relation, et leur regard pèse lourd dans la balance ! La semaine prochaine, nous examinerons notre rapport à la considération des autres, à leur jugement sur nous.
Carmila
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Message par Carmila Mar 20 Fév - 10:19

@Véronique1 très beau sujet Very Happy  et bonnes questions
Merci Amour


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Message par Soleil64 Mar 20 Fév - 20:29

Véronique1 a écrit:

Ajuster mes relations


Première semaine de Carême



C’est la première semaine de Carême ‘complète’ et nous plongeons tout de suite au cœur de ce chemin de libération à la suite de Jésus. 

Par les textes de la liturgie, Il nous exhorte à la charité et à la miséricorde. Nous voulons suivre le guide, et commencer ce Carême en observant nos relations aux autres : quelle place a Dieu « au milieu de nous » ?

Le Dieu-relation


Arc-en-ciel, Marie-Pierre, sous-marin…le trait d’union, ou “tiret du 6”,  joint les mots sans les confondre, et fait apparaître un sens nouveau. De la même manière, nous pouvons imaginer Dieu comme ce trait d’union, qui nous rapproche tout en nous distinguant. 

Sa présence est ce qui transforme nos relations, d’un côte à côte stérile en une alliance qui porte son fruit unique. 

Le Dieu des chrétiens, Dieu trinitaire, est un Dieu de relation. Les trois personnes divines se reçoivent les unes des autres et sont dans une unité parfaite, mais ne se mêlent pas. 

Quelle exigence, si nous voulons les imiter ! Jésus nous invite encore et encore à tendre vers cette paix et cette unité. 

Nous l’entendrons dans notre méditation de jeudi : “Moi, je vous dis, Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement” Mt 5.


Un fragile d’équilibre


Mais nous, hommes et femmes, avons parfois un amour qui possède l’autre, ou au contraire, nous perdons pied dans une relation où nous ne nous respectons pas. Dans nos relations, nous sommes sans cesse en recherche d’équilibre, de juste distance. 

Dieu comme trait d’union affirme la singularité de nos personnes et en même temps la possibilité d’une communion profonde. Comment est-Il présent dans telle ou telle relation ? Comment veut-Il l’ajuster ?

Dans la prière et dans la vie quotidienne, nous pouvons cette semaine être attentifs au trait d’union entre nous, et nos frères et sœurs.


L’exercice spirituel


1. Choisir une relation


Choisissons une relation en particulier où nous sentons que l’équilibre est précaire, où le trait d’union horizontal – ressemble plus à la barre diagonale du ‘slash’ /. Il peut s’agir d’une relation dans notre foyer, d’un ami, ou d’une collègue, de la voisine ou du boulanger. Quelque chose ne nous met pas très à l’aise, nous avons pu être blessés, ou nous nous sommes vus prendre trop de place…il y a mille cas de figure. Il s’agit de se concentrer sur l’un d’entre eux.

2. Regarder avec les yeux du coeur


Au long de la semaine, nous allons exposer cette relation au regard de Dieu. Nous nous rendons attentifs à son histoire, aux éventuels gestes qui la nourrissent au quotidien. Cette observation pourra nous aider à déterminer quel aspect de la relation le Seigneur voudrait nous aider à redresser. Veut-il nous unir plus profondément ? Rééquilibrer les choses ? Je confie cela dans la prière.

3. Oser un pas


Selon là où vous en êtes du chemin, la fin de semaine peut être l’occasion d’un pas plus ou moins grand : 
  • Un pas vers l’autre : une conversation à provoquer, une demande de pardon ou le partage de notre vision de la relation,…
  • Un pas vers un autre : trouver une personne de confiance à qui exposer le souci que nous cause cette relation, prendre conseil, simplement. 
  • Un pas vers le tout Autre : prendre un temps de prière spécifique pour cette relation, la confier au regard du Seigneur, et Lui demander de l’éclairer avec sa Parole.


Et la semaine prochaine ?


Les autres sont des partenaires de ce jeu d’équilibristes de la relation, et leur regard pèse lourd dans la balance ! La semaine prochaine, nous examinerons notre rapport à la considération des autres, à leur jugement sur nous.
J'adore le concept! Wow! Merci @Véronique1
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Message par Véronique1 Lun 26 Fév - 5:19

Cette semaine nous allons nous interroger concrètement au jour le jour sur l'image que nous voulons donner de nous-même, sur la place que cela prend dans nos choix. Comment être vraiment humble ? Comment se recevoir de Dieu ? Comment accepter la dernière place ? Comment reconnaître combien nous sommes pauvres en esprit ?

  M'affranchir de mon image


Geste d’humilité



Heureux les pauvres en esprit…


Dans la prière gestuée du texte des béatitudes, on peut être frappé par le geste qui accompagne l’expression “bienheureux les pauvres en esprit” (aussi traduite “ bienheureux les humbles” ou “ les pauvres de coeur”). On monte les bras au-dessus de sa tête en chapeau pointu et on descend progressivement les bras autour de soi en ondulant. On se trouve pris dans un flot d’eau, ou d’Esprit, qui vient d’au-dessus de nous et nous entoure. Être humble, être pauvre en esprit suppose de se recevoir de Dieu. De le placer au-dessus de soi. De se laisser entourer de son eau. Immerger. C’est aussi le geste du baptême, une sorte de plongée dans l’inconnu.

…ils sont libres !


Cette semaine nous allons nous interroger concrètement au jour le jour sur l’image que nous voulons donner de nous-même, sur la place que cela prend dans nos choix. Comment être vraiment humble ? Comment se recevoir de Dieu ? Comment accepter la dernière place ? Comment reconnaître combien nous sommes pauvres en esprit ?

Il y a plein de façons différentes de vouloir sauver la face, faire bonne figure, donner une bonne image de soi. Nous connaissons les formulations qui témoignent de notre attachement à notre image : “Je suis en charge, ma place doit être reconnue” / ”Je suis une personne intelligente, chacun doit s’en rendre compte” /  “Je suis une victime et, à ce titre, j’ai bien le droit de …” / “Avec tout ce que j’ai fait, tout ce à quoi j’ai consenti, j’ai bien mérité que…” Ne soyons pas non plus trop durs avec nous-mêmes, mais ouvrons les yeux. Combien de nos actions sont pilotées par l’envie de plaire, d’être reconnu, de donner telle ou telle image ?

Laisser la place


La méditation de l’évangile va nous accompagner avec douceur et fermeté. Le texte de mardi nous le dit bien “ne soyez pas comme les pharisiens (…) ne vous faites pas donner de titres”  (Mt 23). Et mercredi, Jésus répond vivement à la mère des fils de Zébédée qui demande pour eux de siéger aux places d’honneur (Mt 20).

Nous cherchons à défendre nos droits, notre place. Mais ce n’est pas ce que fait Jésus. Paradoxalement, en montant à Jérusalem, il monte vers son abaissement, là où, privé de soutien, il sera livré aux ennemis dans la honte et la souffrance.

L’exercice spirituel


Cette semaine, deux pistes sont proposées : vous pouvez choisir l’une ou l’autre, ou les faire conjointement. N’oubliez pas de relire votre expérience avec le Seigneur.

Fou et stupide ? Moi ?


Observer mes gestes, mes mots, mes intentions… au regard de la phrase proposée par Ignace dans les exercices spirituels: “Je préfère passer pour fou ou stupide avec le Christ que sage et sensé aux yeux du monde” (extrait de ES 167). Qu’est ce qui m’interpelle dans cette phrase ? M’attire dans sa mise en œuvre, ou résiste en moi ?

Devenir ce que l’on fait


Essayer de poser chaque jour un geste d’humilité. Un geste qui ne procède pas de mon envie immédiate mais qui me paraisse préféré par Dieu. Il peut s’agir d’une demande de pardon, d’un service rendu, d’un renoncement…

Ces travaux aussi sont à recevoir de Dieu. En demandant d’y être aidé, soutenu, inspiré par l’Esprit. Et en rendant grâce pour ce que nous repérons. Je peux aussi en profiter pour me confesser et recevoir la réconciliation.



Et la semaine prochaine ?


La semaine dernière nous nous sommes préoccupés de nos relations aux autres, et cette semaine nous nous soucions de l’impact de leur regard sur nous. La semaine prochaine sera davantage tournée vers notre intériorité, et mettra de la lumière sur des habitudes sur lesquelles nous avons peu de contrôle : les comportements compulsifs.
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Message par Véronique1 Lun 4 Mar - 5:27

Eduquer mes habitudes


Troisième semaine de Carême


M’arrêter et remercier

Nous voilà au cœur du Carême ! Au milieu du gué ! Et alors que la semaine dernière nous avons voulu nous libérer un peu de notre attachement à une certaine image de nous-même, nous allons aborder aujourd’hui un thème plus concret : nos comportements compulsifs. N’arrêtez pas de lire tout de suite ! Il ne s’agit pas de nous flageller mais de développer une saine curiosité. Quels sont ces moments où nous nous saisissons de manière désordonnée de ce qui pourtant nous est offert gratuitement ? Ils s’installent volontiers dans notre rapport à l’alimentation, aux réseaux sociaux, à la sexualité, au sport,…

La loi qui libère


Pour aborder ces comportements, le détour par la liturgie de cette semaine est éclairant. Les évangiles vont nous parler de notre rapport à la Loi. Quel rapport avec nos comportements compulsifs ? La loi juive, à travers le sabbat, la circoncision, les interdits alimentaires, etc, pose des limites. Elle retranche une partie des possibles, pour rappeler à l’homme qu’il n’est pas tout, qu’il n’est pas maître de tout. Elle est un guide pour aider l’homme à contempler le fait que tout ce qu’il possède est don de Dieu. Celui-ci peut alors décider librement de Lui en laisser une part, en signe de reconnaissance. Jésus vient accomplir cette Loi : il nous aide à percevoir qu’elle n’est pas le lieu d’une obéissance aveugle, mais le creuset d’une relation d’intimité, d’amour, de liberté avec Dieu.

Une occasion de gratitude


Le remède à la compulsion, au désir de posséder, n’est alors pas l’interdit et la culpabilité, mais plutôt le respect du don et l’action de grâce. C’est avec cette approche que nous vous proposons cette semaine d’apprivoiser ces comportements compulsifs qui existent dans chacune de nos vies. Une occasion de faire de nos lieux de fragilité un espace de rencontre avec Dieu.

L’exercice spirituel


1. Repérer et choisir une habitude compulsive


A nous de choisir un (et seulement un) lieu de notre vie où nous saisissons, sans attendre, le don, où nous sommes dans une attitude consommatrice. Ce lieu sera propre à chacun, il aura sûrement une histoire, des explications, peu importe. L’idée est de sortir du jugement de soi à ce sujet. Plaçons-nous d’abord dans le rôle de l’observateur, approchant cette thématique certainement peu agréable avec délicatesse, curiosité, et bienveillance. Prenons appui sur le Seigneur pour cela, il nous aime tels que nous sommes.

ATTENTION : Ne choisissez pas un comportement qui relève de l’addiction, car les dynamiques de l’addiction sont particulières et sont à traiter dans d’autres cadres (médical, psychologique,…).

2. Changer de regard


Discernons dans ce lieu de compulsion, quel est le bien, le bon, qui est convoité et parfois reçu. Qu’est ce que je recherche quand je fais cela ? J’essaie de nommer tous les différents biens.
Si mon comportement compulsif est lié à la nourriture par exemple, je peux méditer sur le fait que les aliments sont un don de Dieu, que le plaisir que j’ai à les manger l’est aussi, ainsi que la joie du partage d’un repas.

Si je me retrouve souvent à ne pas pouvoir arrêter de regarder mon portable et ses actualités (messages, réseaux sociaux, etc), je peux méditer sur ce que je recherche dans ce comportement : relation avec d’autres, esprit ‘déconnecté’ et ainsi diverti, intérêt intellectuel…
Et le mettre en balance : qu’est ce qui est bon, et donné largement par le Seigneur ?

3. Observer


Il s’agit ensuite pour nous d’observer avec précision : quand est-ce que, je viens me saisir de ce bien reçu sans retenue et sans un merci ? Quand est-ce que ma relation à ce bien dérape ? Ce recul va m’aider aussi à mieux percevoir : quels sont les autres biens que je néglige avec ce comportement ? Quelles conséquences a cette habitude ?

Je me demande aussi quel est mon désir de changement. Je peux demander à Dieu de faire grandir un désir de transformation de cette habitude, qui me protège de l’écueil du volontarisme.

A nouveau, j’essaie d’exercer une curiosité saine, suspendant mon jugement de moi-même.
Si cela m’aide, à la façon de Saint Ignace, je peux noter en fin de matinée et en fin de soirée, combien de fois ce comportement est survenu. Au fur et à mesure de la semaine, je peux regarder s’il intervient plus souvent ou moins souvent. Mais attention, il s’agit de garder le regard libre et ouvert, surtout pas de ne plus voir que cela !

4. “Merci !”


Nous apprenons très tôt aux enfants à dire ‘merci’, parce que nous pensons que c’est fondamental pour une relation équilibrée aux autres. Nous devons parfois apprendre seulement plus tard le ‘merci’ qu’il est bon d’adresser au Seigneur. C’est cette attitude de louange de Dieu qui va permettre de remettre mon habitude en ordre, à sa juste place.

Nous vous proposons cette semaine de  mettre en place un signe, un geste, une attitude d’esprit, qui puisse nous aider à nous souvenir de la valeur des choses que nous pouvons être tentés de consommer sans recul. Un geste de remerciement de Dieu pour ses dons. Un geste discret mais qui lui rend honneur. Pour le rapport à la nourriture, on peut par exemple penser au bénédicité, mais on peut aussi être plus créatif pour trouver un rituel simple qui ajuste notre rapport au monde et à Dieu sans être pesant ni nous couper du monde.

Pour aller plus loin :


Ignace de Loyola Exercice Spirituel 217 : Comme ma nourriture détermine pour une grande part le rapport à mon propre corps, je dois considérer cette question avec sérieux et pondération. Cette attitude peut m’amener à déterminer immédiatement après le déjeuner ou le dîner le type et la quantité de nourriture que je prendrai au repas suivant, et à me tenir fermement à cette décision. L’habitude de respecter les règles que je me fixe à moi-même me guidera peu à peu vers une liberté éclairée.



Et la semaine prochaine ?


Nous allons faire un bond, des petites habitudes très concrètes de notre vie nous allons dézoomer, pour prendre de la hauteur et nous demander : sommes-nous libres de notre volonté de maîtriser ?
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Message par Véronique1 Lun 11 Mar - 5:41

Lâcher mes attentes

Quatrième semaine de Carême


Nous poursuivons notre marche vers Pâques en continuant de nous alléger de tout ce qui nous encombre. Cette semaine, un défi nous attend : apprendre l’obéissance en remettant à Dieu notre volonté ! Anxiogène ? Certainement !

Mais d’abord il faut être sûr de bien comprendre : il ne s’agit pas de devenir des esclaves, mais simplement de reconnaître qu’en bien des moments, nous nous encombrons inutilement l’esprit en cherchant à tout maîtriser de bout en bout. Il s’agit d’apprendre une obéissance qui nous libère, une obéissance qui laisse à Dieu la place de faire. Il s’agit de recevoir de Dieu d’entrer dans la confiance.


Attraper Dieu ?

Par deux fois cette semaine, nous verrons Jésus échapper à ceux qui veulent mettre la main sur lui. Reconnaissons que souvent, nous aimerions nous aussi le tenir dans notre main pour lui faire faire tout ce que nous voulons.

Très souvent, nous croyons confier des choses à Dieu, mais en réalité nous nous contentons de lui demander de nous rendre service et d’exécuter les plans que nous avons préparés. Nous ne laissons pas Dieu prendre le gouvernail. Et nous voudrions en plus que Dieu se soumette à notre volonté : drôle de confiance !

Pourtant, le Christ nous échappe. Les rôles, ce n’est pas nous qui les distribuons, mais c’est Dieu. Jésus lui-même le déclare : “Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.” (Jn 5,30)

Comment ne pas (le) laisser tomber ?

Mais comment faire confiance à une volonté que l’on ne connaît pas clairement, venue d’un Dieu que l’on n’a jamais vu ? 

Trois critères de discernement à partir des textes de cette semaine :

Un premier écueil à éviter : ne renonçons pas à toute volonté de planification et de préparation sous prétexte de vouloir laisser la place à Dieu. Dieu s’exprime aussi dans notre propre volonté ! Jésus ne dit pas qu’il abandonne tout jugement personnel, mais que son jugement devient plus juste dans la mesure où il essaie de faire la volonté de son Père.

Un deuxième écueil à éviter : gardons à l’esprit que Dieu ne veut pas le sacrifice. Ni celui de notre volonté, ni celui de notre vie. Jésus lui-même le sait et juge raisonnablement préférable de continuer à parcourir la Galilée. En effet, “il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.” (Jn 7,1)

Enfin, rappelons-nous que depuis les origines, Dieu ne désire qu’une seule chose pour notre monde : le créer. Et quand il crée, c’est bon et c’est pour la joie, même si ses chemins sont parfois mystérieux. Isaïe nous le déclare :  “on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie.” (Is 65,17-18) Regardons résolument vers l’avenir, c’est de là que la joie surgira. Mais l’avenir, n’est plus a-venir si on ne lui laisse pas sa part d’inconnu…


L’exercice spirituel


1. Prendre son agenda et choisir

Je choisis un événement auquel j’ai prévu de participer cette semaine. Ce peut-être quelque chose de très ordinaire (un déjeuner avec telle personne, une séance de travail, etc.) ou de tout à fait exceptionnel. Ce doit être quelque chose qui a du relief, de l’importance pour moi. Je contemple cet évènement et le laisse advenir.

2. Discerner la brise légère

La volonté de Dieu nous est voilée, mais elle se révèle subtilement, entre autres dans la dynamique intérieure dans laquelle nous laissent les événements.

Je relis donc avec attention : quel a été le sentiment qui m’a accompagné dans la durée après cet évènement ? Etais-je enthousiasmé, en paix, reconnaissant ? Ou découragé, sans énergie, frustré ? Est ce que cet état, triste ou content, a commencé là ? Ou avait-il commencé avant ?

En contemplant mon état après  l’évènement, qu’est ce que je peux comprendre de la volonté de Dieu ? Si je me suis senti frustré, tendu, est-ce que je sais nommer ce qui m’a manqué ? Y avait-il un appel à saisir qui m’a échappé ?

Si je me suis senti paisible, dynamique, sans ‘excitation exaltée’, quel est l’accomplissement de la volonté de Dieu qui a causé cette joie ? J’essaie de démêler les fils, de discerner.  J’essaie de prendre un temps de prière à ce stade, pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives, dans la confiance que Dieu me parle au plus profond de moi même.

3. Volonté de Dieu / volonté personnelle

Est-ce que cette direction que je décèle, et qui pourrait être la volonté de Dieu, me déplace ? Est-ce qu’elle est un peu ‘décalée’ par rapport à ma volonté propre ? Est-ce que je peux sentir qu’elle travaille à mon bonheur ?


Et la semaine prochaine ?

En nous posant la question de la volonté de Dieu dans nos vies, nous arrivons naturellement au besoin de la découvrir, de l’écouter. La semaine prochaine nous serons attachés à l’écoute du Seigneur, dans des temps d’inactivité. Je peux déjà avoir une vigilance à ne pas trop remplir mon agenda pour la semaine prochaine. En ménageant des temps pour le silence et l’écoute, cette dernière semaine de carême pourra être un temps de préparation de nos cœurs à la semaine sainte.
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Message par Véronique1 Lun 18 Mar - 5:18

Prendre le pouls de ma vie


Cinquième semaine de Carême

“Heureux les coeurs libres, ils vivront dans l’amitié du Christ !”


On pourrait inventer une béatitude de ce type, qui rappellerait la promesse qui nous est faite quand nous grandissons en liberté. De semaine en semaine, sommes-nous en train d’alléger notre cœur dans la joie ? Ou est-ce que la routine du Carême nous a fait tomber soit dans l’indifférence soit dans une démarche de pénitence aux accents culpabilisateurs ? Il est temps, pour cette dernière semaine avant la passion du Christ, de nous fixer de nouveau vers l’objectif de liberté pour mieux le suivre.

Il nous dit dans l’un des textes de la semaine : “Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.” Jn 8, 31-42. La fidélité à la parole, la posture de disciple et l’apprentissage de la vérité sont donc ce qui nous permettra d’être libres. Si on comprend profondément cette proposition, on perçoit que la liberté, contrairement à ce qu’on pourrait en dire communément, est le fruit d’une disposition d’écoute.

Ecouter pour être libres

“C’est quoi ce bruit ?” tout le monde dans la pièce suspend son geste. L’écoute attentive nécessite que nous nous arrêtions…Or nos vies sont souvent bien pleines : d’engagements et de responsabilités pour certains, de ‘passe-temps’ pour d’autres, de bruit et de sollicitations numériques dans notre société. La pression est forte, surtout chez les ‘actifs’ pour que notre temps soit “rentabilisé”, efficace. Quelle place pour l’écoute au milieu de ce brouhaha ?
Le texte de ce lundi est bien connu : une foule veut lapider une femme adultère. La vie d’une personne est en jeu, et Jésus est mis à l’épreuve à cause de son enseignement : on peut imaginer la tension ! Face à cela, Jésus s’abaisse au sol, et trace des traits dans le sable, en silence. Ce geste mystérieux a donné lieu à de multiples interprétations. Nous pouvons aussi l’imaginer comme un signe d’écoute. Nous faisons parfois ce genre de gestes distraits quand nous sommes concentrés sur la parole d’un autre : avez-vous déjà, peut-être il y a quelques années, joué avec le cordon du téléphone en écoutant votre interlocuteur ? Au milieu même de la situation la plus grave, et nous en avons à plusieurs niveaux autour de nous, Jésus nous invite à prendre la liberté d’être inactifs. Pour écouter.

L’exercice spirituel


1. Prendre le pouls de ma vie

Je prends de la hauteur pour contempler ma semaine. Qu’est-ce qu’elle dit de ma vie ? Est-ce qu’elle bat la chamade ? Ou est-ce qu’elle est déjà au rythme de la parole de Dieu ? Est-ce qu’il y a des temps d’inactivité ? D’écoute ? Est-ce que cela me fait peur d’être inactif ?

2. Ménager du temps pour dresser l’oreille…jusqu’à la semaine sainte !

J’essaie de prévoir dans ma semaine un temps de sabbat, un temps qui n’est pas forcément un temps de prière à proprement parler, mais qui peut donner lieu à une autre forme d’écoute, dans une sorte de disponibilité. S’il m’est impossible de libérer ainsi du temps, je peux réfléchir à un autre pas qui va dans cette direction : ne pas écouter de musique ou la radio pendant des temps d’inactivité, ne pas remplir les temps d’attente avec mon portable, commencer ma journée dans le silence, aller me promener sans objectif.

Et la semaine prochaine ?

Ce sera la semaine sainte, et nous voudrons suivre les pas du Christ chaque jour, être avec Lui pour vivre profondément le mystère de Pâques. Déjà, ces 5 dernières semaines, nous avons tenté de repérer certains attachements et de nous en libérer. Sans être aujourd’hui des super-héros de la sainteté, nous sommes davantage prêts à la réalité douloureuse et joyeuse de la mort et de la Résurrection du Christ.
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Message par Véronique1 Lun 25 Mar - 5:38

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Véronique1
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Message par Véronique1 Lun 25 Mar - 6:00

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SEMAINE SAINTE



IL NOUS SAUVE PAR SA PASSION


Jésus s’est fait homme pour nous sauver. Dieu est amour et la logique de cet amour est de se répandre. « La part de l’homme est de consentir librement au dessein d’amour de Dieu pour lui », affirme Agnès de Lamarzelle.




MÉDITATION


L’ACCÈS À DIEU EST LIBRE


À la fin de la Passion, à la mort de Jésus, le voile du Temple se déchire en deux. […] Par ce fait deux choses sont suggérées : d’une part, il devient évident que l’époque du Temple ancien et de ses sacrifices est terminée ; à la place des symboles et des rites qui renvoyaient à l’avenir, voici que se rend présente la réalité elle-même, Jésus le Crucifié qui nous réconcilie tous avec le Père. Mais, en même temps, ce déchirement du voile du Temple signifie que désormais l’accès à Dieu est ouvert. Jusqu’à ce moment là le Visage de Dieu avait été voilé. À travers des signes et une fois par an seulement, le grand prêtre pouvait paraître devant lui. Maintenant, Dieu lui-même a enlevé le voile, dans le Crucifié voici qu’il se manifeste comme Celui qui aime jusqu’à la mort. L’accès à Dieu est libre.
Benoît XVIJésus.


PRIÈRE


MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ ?


Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? *
Le salut est loin de moi,
loin des mots que je rugis.

Mon Dieu, j’appelle tout le jour,
et tu ne réponds pas ; *
même la nuit,
je n’ai pas de repos.
Toi, pourtant, tu es saint,
toi qui habites les hymnes d’Israël !
C’est en toi que nos pères espéraient,
ils espéraient et tu les délivrais.
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;
en toi ils espéraient et n’étaient pas déçus.
Et moi, je suis un ver, pas un homme,
raillé par les gens, rejeté par le peuple.
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,
qui m’a mis en sûreté entre ses bras.
À toi je fus confié dès ma naissance ;
dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Ne sois pas loin : l’angoisse est proche,
je n’ai personne pour m’aider.
Des fauves nombreux me cernent,
des taureaux de Basan m’encerclent.
Des lions qui déchirent et rugissent
ouvrent leur gueule contre moi.
Je suis comme l’eau qui se répand,
tous mes membres se disloquent.
Mon cœur est comme la cire,
il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l’argile,
ma langue colle à mon palais.
Tu me mènes à la poussière de la mort. +
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.
Ces gens me voient, ils me regardent. +
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Préserve ma vie de l’épée,
arrache-moi aux griffes du chien ;
sauve-moi de la gueule du lion
et de la corne des buffles.
Tu m’as répondu ! +
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur, +
glorifiez-le, vous tous, descendants de Jacob,
vous tous, redoutez-le, descendants d’Israël.
Car il n’a pas rejeté,
il n’a pas réprouvé le malheureux dans sa misère ;
il ne s’est pas voilé la face devant lui,
mais il entend sa plainte.
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »
Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ;
promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !
Psaume 21

TROIS QUESTIONS POUR AVANCER


1/ Cette semaine, qu’est-ce que je peux changer pour rester avec le Christ ?

2/ Quelles sont les décisions concrètes que je prends pour vivre les trois jours saints le plus pleinement possible ?

3/ Qu’est-ce que je veux garder de ce carême pour rester plus proche du Christ : parole, prière, actions ?
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