Dans l'évangile Premier épître de Jean

Code:

Il n'y a point de crainte dans l'amour; mais l'amour parfait bannit la crainte,
 car la crainte suppose un châtiment; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.

Dans l'épître de Jean 4, 18

Voulez-vous m'expliquer cette phrase!

Il me semble que j'ai toujours appris qu'il fallait avoir la crainte de Dieu.

Merci

carmila a écrit:CODE:SÉLECTIONNER

Code:

Il n'y a point de crainte dans l'amour; mais l'amour parfait bannit la crainte,
 car la crainte suppose un châtiment; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.

Dans l'épître de Jean 4, 18

Voulez-vous m'expliquer cette phrase!

Il me semble que j'ai toujours appris qu'il fallait avoir la crainte de Dieu.

Oui effectivement, c'est pas vraiment facile à comprendre.

Ce qu'il faut savoir, c'est de dissocier la crainte de Dieu, c'est à dire la peur du châtiment, la peur de se voir refuser l'accès au Paradis de par nos états de pécheurs, ... etc, mais aussi la peur phobique du diable et des démons ......... du don de Crainte !

Le don de Crainte, c'est la peur de déplaire à Dieu du fait de notre comportement qui ne pourrait ne pas être emprunt d'amour. C'est donc quelque chose de très bon, qui nous donne des parapets pour nous empêcher de chuter, des moyens de sécurité divers et variés selon les configurations, qui nous aident à rester ferme dans notre foi au Credo.

Quant à cette crainte phobique dont St Jean parle justement, c'est quelque chose de néfaste, car elle nous dissimule intentionnellement la Miséricorde, l'amour fou que le Seigneur a pour notre personne, même si nous sommes conscient d'être pécheur.

Thierry a écrit:

carmila a écrit:CODE:SÉLECTIONNER

Code:

Il n'y a point de crainte dans l'amour; mais l'amour parfait bannit la crainte,
 car la crainte suppose un châtiment; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.

Dans l'épître de Jean 4, 18

Voulez-vous m'expliquer cette phrase!

Il me semble que j'ai toujours appris qu'il fallait avoir la crainte de Dieu.

Oui effectivement, c'est pas vraiment facile à comprendre.

Ce qu'il faut savoir, c'est de dissocier la crainte de Dieu, c'est à dire la peur du châtiment, la peur de se voir refuser l'accès au Paradis de par nos états de pécheurs, ... etc, mais aussi la peur phobique du diable et des démons ......... du don de Crainte !

Le don de Crainte, c'est la peur de déplaire à Dieu du fait de notre comportement qui ne pourrait ne pas être emprunt d'amour. C'est donc quelque chose de très bon, qui nous donne des parapets pour nous empêcher de chuter, des moyens de sécurité divers et variés selon les configurations, qui nous aident à rester ferme dans notre foi au Credo.

Quant à cette crainte phobique dont St Jean parle justement, c'est quelque chose de néfaste, car elle nous dissimule intentionnellement la Miséricorde, l'amour fou que le Seigneur a pour notre personne, même si nous sommes conscient d'être pécheur.

Je suis d'accord avec ce bout d'explicationLe don de Crainte, c'est la peur de déplaire à Dieu du fait de notre comportement qui ne pourrait ne pas être emprunt d'amour. C'est donc quelque chose de très bon, qui nous donne des parapets pour nous empêcher de chuter, des moyens de sécurité divers et variés selon les configurations, qui nous aident à rester ferme dans notre foi au Credo.







Mais lorsque tu parles de Saint-jean qui est néfaste. Bien là. Je me pose des questions.

Carmila a écrit:

Code:

Il n'y a point de crainte dans l'amour; mais l'amour parfait bannit la crainte,
 car la crainte suppose un châtiment; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.

Dans l'épître de Jean 4, 18

Voulez-vous m'expliquer cette phrase!

Il me semble que j'ai toujours appris qu'il fallait avoir la crainte de Dieu.

Merci

Bonsoir @Carmila,

Tu as deux possibilités selon moi :

La 1ère est de vivre dans la crainte de Dieu, par peur de Lui déplaire etc.... et donc d'être puni. Ce n'est pas mon choix de développement car je ne suis pas dans cette optique.

La 2nde, d'aimer simplement, en aimant Dieu et Ses Créatures. Et là, quoiqu'il puisse arriver, si tu es en accord avec toi-même, que tu te responsabilises, que tu ne rejettes pas tes fautes ou tes péchés mais que tu acceptes de faire des erreurs parce que nous ne sommes pas parfaits et que nous avons encore à apprendre et à comprendre, alors tu ne craindras pas de craindre et la punition si punition il y a. Tu accepteras tes erreurs et tu continueras à aimer parce que de tes erreurs tu apprendras et tu grandiras pour un peu plus te rapprocher d'un amour encore plus sincère et plus véritable envers Lui et ton Prochain.

Je sais que le but ultime est le Paradis, l'atteindre et peut être y accéder ?
Mais quoique je puisse faire, il y aura toujours une faille pour me dire ou me faire penser que cela n'est pas atteignable dans notre conditions.
Je ne suis qu'un homme et honnêtement, je ne cherche pas ce but.
Si lors de la mort il y a jugement, alors je devrai sans filtre reconnaître le bien et le mal que j'ai pu faire dans ma vie et celle des autres.
Et l'amour je pense, est d'accepter notre état, celui de notre prochain, et de se préparer à la mort qui viendra un jour en prenant conscience que lors de notre vie nous n'avons pas toujours fait ou dit de bonnes choses et donc se préparer à voir en face tout cela et accepter le verdict.
Alors peut être aurais je un temps de rédemption, un temps pour essayer de mieux comprendre, agir mieux, etc..... ou pas ! Mais, je me convainc que quoiqu'il advienne, je resterai et continuerai d'aimer. C'est là la plus grande force de notre âme, où que nous soyons, proche ou loin de Lui.
Bien sûr, plus tu es loin et moins tu sens cela, mais le temps et la volonté, si tu es emplie d'amour, entouré d'amour, et que tu souhaites l'amour, alors progressivement tu te rapproches et tu ressens de nouveau le bien de cet amour, qui grandit, qui s'intensifie, qui te brûles peut être même au point de vouloir transmettre tes sentiments pour que ton voisin aime aussi comme tu aimes, et ce afin d'apaiser toutes ces tensions, ces haines et ces divisions.

Alors tu ne craints presque plus parce que tu sais que quoiqu'il arrive, ton amour est fort. 

Le plus difficile est alors de concilier la vie extérieure, pleine de haine, avec ton amour intérieur très fort et qui ne souhaite qu'à exploser.

La crainte potentielle serait la réaction de l'homme incompréhensif qui par peur de cette incompréhension te chasses et te réduises au silence afin de conserver un système comme nous le connaissons. C'est une crainte humaine !

J'ai lu aujourd'hui dans un petit livre [ L'unification intérieur ] on parle de la crainte de Dieu.
J'aime bien la manière de l'explique:

La crainte de Dieu, qui s'avère le véritable but de la prière, n'est pas la peur mais d'une part le profond respect du Nom divin, c'est-à-dire de son être quand nous l'appelons ou qu'Il nous appelle, d'autre part le désir de le servir dans l'adoration et par une conduite suivant ses commandements.
.


Finalement, l'être s'unifie au contact de Celui qui se révèle un [ Dieu miséricordieux et bienveillant, lent à la colère, plein de fidélité et de loyauté ] (V, 15)

Je viens de regarder sur Amazon Prime " Le jeune Messie". Je vous le conseille. Très belles émotions selon moi, sur la vie de Jésus lors de ses 7 ans.

Qu'il est difficile de rester dans cette vie d'adulte alors que nos yeux et notre cœur sont remplis d'amour pour toute cette vie qui nous entoure. 

Enfant, nous voulons généralement grandir plus vite afin de faire comme les grands !
Les espoirs, les rêves, les pensées, les volontés, nous semblent réalisables parce que nous sommes encore innocents, plein de vies, de forces.

Puis, alors que nous rentrons dans cette période tant attendue, survient la crainte, celle de comprendre que ce monde est férocement haineux, cette haine humaine et incompréhensible, incompréhensive, et qui déstabilise alors ce que l'enfant souhaitait réaliser. 

Les chemins de perdition sont légions et les tentations multiples.
A tel point que l'âme d'enfant perd pied au final sans savoir à qui ou quoi se rattacher.
Vacillements entre l'état d'enfant et d'adulte, sans trop savoir où se situer, c'est alors que revient ce sentiment d'amour, ce sentiment divin où l'important est la foi et ce que nous en utilisons au quotidien pour chasser cette crainte humaine.

Le brouillard se lève progressivement tout en conservant un certain flou, afin de ne pas encore grandir trop vite, mais à son rythme et afin de digérer ce monde.
L'amour grandit à ce rythme et prend place en lieu de cette crainte qui, générée par ce monde d'hommes, ne fait qu'attiser et garantir un esclavage, une peur, et une foi pour le matériel et le système.

Il n'y a rien à comprendre de ce monde; il y a à apprendre et à connaître ce qui est juste et bon, en observant, en libre conscience, avec amour, sans pensées obscures ou par crainte.
Vibrer la vie en sentiments, et non par conformité, par copie. 
Comprendre son prochain est source de conflit aujourd'hui car la crainte de représailles ou de machiavélismes est si importante, si facile, si présente, que vivre simplement dans l'exemple et l'humilité me semble bien plus amical, et avec plus d'amour.

J'ai peur de l'homme, de ce qu'il devient, de ce qu'il est capable de faire par manque de discernement, de sentiments, d'inconscience. Ses pulsions instinctives le poussent toujours plus vers une folie meurtrière, sans réserve. Un égo surdimensionné, sans craindre quoique ce soit, ni même les lois, ni même ses proches, ni même peut être la mort elle-même, au sens où la folie s'empare de lui.

Merci, @Stéphane, pour cette réflexion qui vient du coeur.

Oui, ce n'est pas pour rien que Jésus nous a dit que nous devions "redevenir comme les petits enfants" pour entrer dans le Royaume des cieux.

C'est l'innocence et l'Amour qui y règnent...

Ton âme a ces aspirations, elle a soif.

Préserve cela, cher frère.

Amicalement,

Emmanuel