Sachons remettre les soucis et les inquiétudes de la mission que nous portons dans les mains du maitre. Jésus, lui-même, nous invite à lui remettre le poids que nous portons. Il souhaite que nous nous reposions :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Matthieu, chapitre 11, versets 28 à 30
Dans tous les cœurs, il est possible d’entendre ce message de Jésus : « Venez à moi ». L’évangélisation est réussie lorsqu’une personne est librement conduite à Jésus. Nous n’avons aucune raison de la forcer et par le fait même, de nous fatiguer pour rien.
De manière étrange, la personne qui voudra forcer d’autres personnes à se convertir perdra de l’énergie et elle risque de fausser le développement de sa foi. C’est comme vouloir courir après un oiseau. L’oiseau est libre de s’envoler.
Ou de forcer une tortue à aller plus vite. La tortue fait déjà ce qu’elle doit et ce qu’elle peut. Elle est libre d’être humble dans sa démarche. C’est ce qui fait sa beauté. C’est ce qui fait que l’oiseau et la tortue sont uniques.
C’est inscrit dans notre cœur de bien accueillir les autres et de bien les informer tout en leur laissant la liberté de s’approcher de Jésus à leur rythme. Nous leur présentons les fruits, mais c’est à eux de choisir et d’en manger, pour un jour les servir à leur tour.
La personne qui ne veut pas l’accueillir va se fatiguer, puis s’épuiser à combattre l’appel de Dieu. Même si la personne est libre grâce à Dieu, elle se referme à cause de son refus. L’appel de Dieu demeure présent.
D’autres ne savent pas comment le recevoir. C’est pourtant si simple. Ils n’ont qu’à demander à Jésus de prendre place dans leur vie, avec la volonté de remettre leur vie entre ses mains. Cela peut se faire maintenant dans un cœur à Cœur.
Demandons à Jésus de les toucher. Il le fera. Et même si Jésus est passé en eux, cela peut nous prendre du temps pour apercevoir sa présence. Nous n’avons qu’à être attentifs au bon, beau, vrai, réel et bien en eux. Il est là.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : Veiller avec foi, Normand Thomas