Être prêtre, ce n’est pas une profession, mais un DON ;ce n’est pas un métier, qui puisse servir même à faire carrière, mais une MISSION - Extrait d’un enseignement du Pape François
Sacerdoce et Vie Consacrée:vivre en accord avec l’Eucharistie, le Pardon et l’Évangile
(traduction complète sur le lien au bas de la page).
« Prenez et mangez-en tous, car ceci est mon corps livré pour vous ». Ces mots ne doivent pas rester sur l’autel, ils doivent être intégrés dans la vie: ils sont notre programme de vie quotidienne. Nous ne devons pas seulement les dire in persona Christi, nous devons les vivre à la première personne.
Prenez et mangez, ceci est mon corps livré: nous le disons à nos frères, ensemble avec Jésus. Les paroles de l’Institution dessinent alors notre identité sacerdotale: elles nous rappellent que le prêtre est l’homme du don, du don de soi, chaque jour, sans vacances et sans pause.
Le prêtre est l’homme du don, du don de soi…
Le prêtre est porteur de paix de Jésus : bienveillant, miséricordieux, capable de pardonner les autres comme Dieu leur pardonne par lui (cf. Ep4,32).
Le prêtre est un ministre de la réconciliation à plein temps: il administre « le pardon et la paix » non seulement dans le confessionnal, mais partout.
Il apporte la concorde là où il y a division, harmonie où il y a querelle, sérénité où il y a de l’animosité. Mais si le prêtre est une « commère », au lieu d’apporter l’harmonie il apportera la division, il apportera la guerre, il apportera des choses qui feront que le presbyterium sera intérieurement divisé et avec l’évêque.
Dans le presbyterium et dans la communauté, il faut nourrir le désir d’être unis; de ne pas diviser comme le diable. Mettons-nous cela bien dans la tête.
Quand il y a division, il y a le diable, il est le grand accusateur, celui qui accuse pour diviser: il divise tout! Là, dans le presbytère et dans la communauté, on doit accepter les frères et les sœurs, c’est là que le Seigneur appelle chaque jour à travailler pour surmonter les divergences.
Et cela fait partie de façon constitutive du fait d’être prêtres et consacrés. Ce n’est pas un accident, cela appartient à la substance. Mettre la zizanie, provoquer des divisions, médire, faire des commérages ce ne sont pas des « petits péchés que tout le monde fait », non: c’est nier notre identité de prêtres, d’hommes du pardon et de consacrés, hommes de communion. Il faut toujours distinguer l’erreur de celui qui la commet, il faut toujours aimer et attendre le frère et la sœur.
Nous pensons à Don Pino, qui était disponible pour tous et il attendait tout le monde le cœur ouvert, même les mafieux.
Le Bienheureux Don Pino Puglisi : c’était le 25e anniversaire de son assassinat, le jour de ses 56 ans, le 5 septembre 1993,
En fait, les paroles de la Réconciliation ne disent pas seulement ce qui se passe lorsque nous agissons in persona Christi, mais elles nous indiquent également comment agir selon Christ. Je te pardonne: le prêtre, homme du pardon, est appelé à incarner ces paroles. Il est l’homme du pardon.
…..Et, de façon analogue, les religieuses sont des femmes du pardon.
Le prêtre n’est pas un homme de pouvoir, mais de service.
Les gens ne sont pas choqués quand ils voient que le prêtre «fait un faux pas», est un pécheur, se repent et avance… Les gens se scandalisent quand ils voient des prêtres mondains, avec l’esprit du monde.
Les gens se scandalisent quand ils trouvent dans le prêtre un fonctionnaire, pas un pasteur. Et cela, mettez-le vous bien dans la tête et dans le coeur: des pasteurs, oui, des fonctionnaires non! La vie parle plus que les mots. Le témoignage est contagieux.
Je vous remercie et je vous bénis, et excusez-moi si j’y suis allé un peu fort, mais j’aime bien parler comme ça! Je vous souhaite la joie de célébrer, d’accompagner et de témoigner du grand don que Dieu a placé dans vos coeurs. Merci et priez pour moi !
https://fr.zenit.org/articles/sacerdoce-et-vie-consacree-vivre-en-accord-avec-leucharistie-le-pardon-et-levangile-traduction-complete/