Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!
Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.
Rejoignez le forum, c’est rapide et facile
Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ
Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!
Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.
Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ
- 21 juin - saint Louis de Gonzague(mémoire) né 1568, 9 mars Lombardie, Duché de Mantoue - 1591, 21 juin, Rome, États pontificaux - -béatifié le 12 mai 1604 à Mantoue par Clément VIII; -canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII, qui le déclara protecteur des étudiants ; --il est tout particulièrement vénéré chez les étudiants jésuites; -déclaré saint patron de la jeunesse; - et Pie XI le nomma en 1926 patron de la jeunesse catholique; -en 1991, le pape Jean-Paul II le déclare également saint patron des personnes atteintes du sida -
----. -lectures: -Apocalypse 21: 5-7; Marc 10. 17-27 - - -- Dernière lettre de saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591) –-
Dernière lettre de saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591):
« J'implore pour vous, Madame, la grâce et la consolation constantes du Saint Esprit. Sans doute, lorsqu'on m'a remis votre lettre, j'étais encore dans cette région des morts. Mais maintenant, eh bien, il faut aspirer au ciel, pour que nous puissions louer le Dieu éternel sur la terre des vivants. J'espérais depuis longtemps que j'accomplirais ce voyage plus tôt. Si la charité consiste, comme dit saint Paul, à pleurer avec ceux qui pleurent, à être joyeux avec ceux qui sont dans la joie, il est nécessaire, ma mère, que vous puisiez une immense joie dans le fait que, par bonté et par faveur envers vous, le Seigneur m'annonce la véritable allégresse et la paix, puisque je ne crains plus de jamais le perdre.
Je vous l'avouerai, lorsque je médite sur la bonté divine, comparable à la mer qui est sans fond et sans rivage, mon âme tombe dans un abîme ; engloutie dans une telle immensité, elle me paraît s'égarer et ne savoir que répondre : comment ! le Seigneur, après un travail si bref et si mince, m'invite à l'éternel repos ! Du ciel, il m'appelle à la félicité infinie que j'ai recherchée avec tant de négligence, il veut récompenser les larmes que j'ai versées avec tant de parcimonie. Pensez-y toujours, Madame, et prenez garde d'offenser cette bonté infinie de Dieu : c'est ce qui arriverait si vous pleuriez comme un mort celui qui va vivre en présence de Dieu et qui, par sa prière, vous aidera beaucoup plus dans vos affaires qu'il ne le ferait en cette vie. Notre séparation ne durera pas longtemps ; nous nous reverrons au ciel ; nous serons unis ensemble à l'auteur de notre salut ; de tout l'élan de notre âme, nous le louerons et nous chanterons éternellement ses miséricordes, en jouissant d'un bonheur éternel. Le Seigneur nous reprend ce qu'il nous avait prêté sans autre intention que de nous mettre dans un séjour plus tranquille et plus sûr et de nous combler des biens que nous désirions pour nous-mêmes. Si je dis tout cela, c'est seulement pour céder à un désir qui me possède : que vous, Madame, et tout le reste de la famille, vous teniez mon départ pour un joyeux bienfait ; et que vous accompagniez de votre bénédiction maternelle celui qui fait cette traversée, jusqu'à ce que vous abordiez vous-même au rivage où résident toutes mes espérances. Je l'ai fait d'autant plus volontiers qu'il ne me restait plus rien à faire que de vous témoigner de la façon la plus évidente l'amour et le respect que je vous dois, comme un fils à sa mère. »
---
Luigi Gonzaga est le premier enfant de Ferdinand 1er Gonzague (1544- 1586), seigneur puis marquis de Castiglione et de Marta Tana de Santena (1550- 1605), aîné d'une famille de dix enfants. Sa mère prit un soin tout particulier de son éducation religieuse. Âgé de 13 ans Louis devint page à la cour du roi Philippe II d'Espagne--né 1527-1598--
Comme on le sait tous, la vie de cour est de luxe et la désinvolture morale qui s'y rencontrait en ses mondanités laissera notre futur saint profondément déçu. Il s’imposera déjà des actes de pénitence pour se prémunir contre le relâchement des mœurs en cette cour espagnole.
Le 2 novembre 1585 il renonça solennellement, en faveur de son frère cadet Rodolphe II de Castiglione (1569-1593), à ses droits héréditaires aux marquisats de Mantoue et de Castiglione et partit pour Rome. Son père, d’abord opposé au choix de cette vocation religieuse, finira par l'accepter...
Louis fut présenté au pape Sixte V, par l'entremise du comte d'Olivarès, alors ambassadeur d'Espagne auprès du Saint-Siège. Le pape lui donna sa bénédiction le 23 novembre 1585. Immédiatement, il se sentit confirmé dans sa vocation et il entra au noviciat de Saint-André du Quirinal, sur la colline du Quirinal à Rome.
Louis de Gonzague passe six ans à Rome. Il y prononça ses premiers vœux le 25 novembre 1587, âgé de 19 ans, suivi du Collège romain où il fit ses études universitaires, et où il est placé sous la direction spirituelle de Robert Bellarmin ((Robert Bellarmin --né 1542-1621; docteur de l'Église -canonisé 29 juin 1930 par le pape Pie XI -béatification 13 mai 1923 par le pape Pie XI -déclaré docteur de l'Église en 1931- fêté 17 septembre-
Par tradition familiale, il est habitué au commandement des chefs ; dans la vie religieuse, il devra s'habituer à l'obéissance ce qui ne fut pas sans lutter contre sa volonté propre... cliquer sur le lien vimeo: activer la vidéo une fois rendu... https://vimeo.com/140283504
Au cours des années, comme tout autre étudiant jésuite, il exerça les fonctions de lecteur et d'acolyte. En dehors de ses études, il passait son temps partagé à la prière et à des œuvres de charité. En 1591, une épidémie de peste se déclara à Rome, et les jésuites du Collège romain se mettent immédiatement au service des malades. Un témoin relate avoir vu Louis de Gonzague, surmontant un dégoût personnel, amener un pestiféré sur ses épaules pour le porter à l’hôpital. Il sera lui-même atteint par la peste. Il meurt le 21 juin 1591, âgé de seulement 23 ans.
--- À suivre.
Dernière édition par Bryand le Jeu 23 Juin - 10:17, édité 2 fois
- 22 juin - saint Paulin de Nole (commémoraison) né v 353, Bordeaux, Gaule Aquitaine - 431, 22 juin, Nola, région napolitaine Italie-
Selon la tradition, figurée sur cette représentation, c’est à Saint Paulin de Nole que l’on doit la coutume de faire annoncer les offices par la sonnerie des cloches : l’art de fondre le bronze pour en faire des instruments sonores était une spécialité de la province de Campanie d’où le nom de « campana » donné en italien à la cloche (et le nom de campanile en français, pour désigner le lieu où sont suspendues les cloches)... Un campanile est la tour (par exemple d'une église) qui abrite des cloches servant à appeler les fidèles à la prière.
----- ---- -lectures: -2 Corinthiens 8: 9-15; Jean 15: 9-17- - -- Lettre de Paulin de Nole à Alypius, évêque de Thagaste (Alypius, évêque de Thagaste et ami de saint Augustin d'Hippone) --saint Alypius né à Thagaste, Algérie,360-430 . fêté 15 août-- --saint Augustin né à Thagaste Algérie 354- 430, fêté 28 août -- --
Lettre de Paulin de Nole à Alypius, évêque de Thagaste:
« C'est d'une vraie charité, d'une parfaite dilection que tu viens de faire preuve à l'égard de ma modeste personne, seigneur Alypius, appelé à juste titre saint et bienheureux père, très cher ami. En effet, j'ai reçu par mon messager Julien, qui revenait de Carthage, une lettre qui m'apportait une si grande lumière venant de ta piété qu'il m'a semblé non pas y découvrir ta charité envers moi, mais la retrouver. Car cette charité a jailli de celui qui nous a destinés à lui dès l'origine du monde, et en qui nous avons été créés avant de naître, car c'est lui qui nous a faits et non pas nous, c'est lui qui a fait ce qui doit venir. Nous avons donc été formés par sa prescience et son œuvre créatrice, et nous avons été unis par une charité antérieure à toute connaissance, afin d'avoir des volontés semblables et de nous rejoindre dans l'unité de la foi, ou dans la foi en l'unité. C'est ainsi que nous nous sommes connus l'un l'autre avant de nous voir de nos yeux, par une révélation de l'esprit. Je me réjouis donc et me glorifie dans le Seigneur: étant seul et unique, c'est lui qui, à travers le monde entier, fait agir son amour en tous les siens par le Saint Esprit. Il a répandu celui-ci sur tout homme: c'est le fleuve dont le courant fait la joie de sa cité. Dans cette cité, le Siège Apostolique, à juste titre, a fait de toi un évêque ; il t'a établi parmi les princes de son peuple , et quant à moi, il m'a relevé de la poussière, il a honoré le pauvre que je suis, il a voulu que je partage ton sort. Mais ce qui me réjouit davantage. dans cette faveur de Dieu, c'est qu'il m'a installé dans la demeure de ton cœur, il a daigné m'introduire au plus profond de ton affection. C'est pourquoi je revendique une confiance toute particulière de ta charité, que doivent exciter nos fonctions et nos charges d'évêques, et il ne m'est pas permis de t'aimer de façon hésitante et superficielle. Pour que tu n'ignores rien de moi, sache qu'un pécheur aussi invétéré n'a pas été tiré jadis des ténèbres et de l'ombre de la mort pour aspirer le souffle de la vie; qu'il n'a pas jadis mis la main à la charrue et pris sa croix avec assez de force pour aller jusqu'au bout, s'il n'a pas le secours de tes prières. Ce bienfait mettra le comble à tes mérites si, par ton intercession, tu allèges mes fardeaux. En effet, l'homme pieux qui aide l'homme accablé, car je n'ose dire : ''le frère'', s'élèvera comme une grande cité. J'ai envoyé à ta sainteté le pain unique en vue de l'unité, pain dans lequel se trouve aussi l'indivisible Trinité. Tu feras de ce pain une eulogie, si tu veux bien le recevoir. »
–- Paulin qui est né sous le nom de Meropius Pontius Paulinus, (( Dennis E. Trout, Paulinus of Nola: Life)) est issu d'une famille sénatoriale chrétienne de la région de Bordeaux; il est le cousin de Mélanie l'Ancienne. --Mélanie l'Ancienne es née v 350 à Rome ou peut-être dans la péninsule ibérique v 410 à Jérusalem faisait partie des Mères du désert, fut abbesse d'un monastère à Jérusalem sur le mont des Oliviers à la fin du 4e siècle; fêtée 26 janvier--
D'abord disciple du poète Ausone ami de son père, il était destiné à la carrière politique; il devint consul suffect à Rome en 378, puis proconsul en Campanie en 379 (ou 381) où allait commencer sa conversion . C'est à cette occasion qu'il fait construire un hospice à ascétère à Nole, près de la tombe du martyr saint Félix (95 fêté 14 janvier).
Quand Paulin, ce riche aristocrate et haut fonctionnaire romain, devint chrétien, il avait renoncé à tous ses biens, à sa carrière. Ce fut le retournement complet. Il fut baptisé en 389 par Delphinus, l'évêque de Bordeaux.
Au grand scandale de ses pairs, il mène d'abord une existence solitaire avec Thérèse, son épouse, qui vit désormais à ses côtés comme une sœur. Paulin s'était retiré à Nole, en Campanie (Italie). Il y vécut dans la pauvreté, après avoir possédé une immense fortune. À Sulpice Sévère, le biographe de saint Martin, qui lui avait fait parvenir un cilice, il écrivit : ''Tu as bien fait d'adresser à un pécheur comme moi, à qui manquent les larmes et l'habit de pénitent, ce vêtement tissé de poils de chameau... Ses pointes acérées me rappelleront qu'il me faut être pénétré d'horreur pour mes péchés.'' C'est là l'humble perception d'un saint de lui-même car Martin de Tours disait de lui : ''Il est presque seul à pratiquer les préceptes de l'Évangile.'' Élu évêque de Nole, il connut la période difficile de l'invasion des Goths. Il soutint le troupeau de ses fidèles et lui fut un pasteur zélé à sa garde. Les plus pauvres de son diocèse, surtout, ont pu profiter de sa charité. Comme tous les saints, il fut éprouvé non seulement par les païens mais également par les membres du clergé.
Son œuvre littéraire, surtout des poèmes et des lettres, fut très prolifique. Il est fêté le 23 janvier dans l'Église orthodoxe.
- 23 juin - sainte Marie d'Oignies () née 1177, Nivelles, Brabant, Belgique- 1213, 23 juin, Oignies , Belgique -
Mystique et thaumaturge du Brabant.
-contemporaine de François d'Assise 1181- 1226, fêté 4 octobre- ----
-lectures: -- -bréviaire- - -- aucun- -- ---. Marie, née dans une famille bourgeoise de Nivelles, en Belgique, montra dès son plus jeune âge un ardent désir de se consacrer à Dieu, et de vivre dans la piété, qui se caractérisa tôt par une austérité inhabituelle pour une jeune enfant. Cependant elle accepta à 14 ans le mariage préparé par ses parents. Avec son époux, Jean, ensemble ils s'entendront au même idéal de la vie religieuse consacrée dans la chasteté, se consacrant à Dieu en pratiquant la pauvreté et les œuvres de piété.
Devant la grande déception de leurs parents, à une époque où le désir en ce monde est une vie bien nantie, qui prenait le pas sur la religion et ses exigences pour y parvenir, les époux renoncèrent à leur biens et se mirent au service des plus pauvres, s'occupant spécialement des lépreux. Ils s’installent à la léproserie de Willambroux où ils passèrent plusieurs années au service des lépreux. La personnalité rayonnante de Marie alliée à la vie de mortifications plutôt prononcées lui attire des visiteurs qui la consultent sur les questions de vie spirituelle. On lui attribue des miracles, en particulier ceux de lépreux guéris.
Mais Marie désirait davantage son don total à Dieu... Avec l’accord de son mari, elle quitta Willambroux vers 1207 et se joint à une petite communauté de religieuses béguines installées près d’un monastère de chanoines augustiniens récemment fondé à Oignies (qui se trouve aujourd'hui dans la commune d'Aiseau-Presles, près de Charleroi).
Dans cet ordre composé de laïques réservé aux femmes, on ne prononçait pas de vœux spécifiques, et on pouvait décider librement d'y faire de simples passages. Cependant une règle de vie animait les communautés de béguines, qui partageaient les mêmes idéaux de service: voués à la prière, en travaillant aux soins des malades et à l'enseignement des enfants.
Sa réputation de sainteté se répandit et fit venir de loin les gens pour la consulter.
Ce qui caractérise plus particulièrement la vie de Marie d'Oignies c'est son ascèse rigoureuse (son biographe l'a comparée aux Pères du désert), sa dévotion à la Passion du Christ, et aussi des phénomènes mystiques : visions, extases. cliquer sur le lien pour lire cette biographie- https://books.google.ca/books?id=V1GsjUoKREMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false Elle eut aussi le don des larmes. Par exemple, un Vendredi saint, alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de pleurer en pensant à la Passion de Jésus, un prêtre s'impatienta, et elle dut quitter l'église. Elle pria Dieu pour qu'il donne cette même grâce à ce prêtre. Elle fut exaucée, et il se mit à fondre en larmes sans pouvoir s'arrêter.
Elle avait reçu également le don de prophétie. Des laïcs et des ecclésiastiques de tous rangs venaient la consulter. Son biographe, Jacques de Vitry, de l'Ordre des Augustins, -- créé cardinal en 1228, --né v 1160- 1240-- fut l'un de ceux-là dont la vie fut transformée et il parlera d'elle comme de sa mère spirituelle, même lorsqu'il sera devenu évêque et cardinal. Ainsi parmi les visiteurs de Marie, arrive en 1208 un réputé théologien de Paris, qui deviendra cardinal plus tard... : Jacques de Vitry. Il est conquis par la personnalité de cette religieuse béguine. C'est sûrement Dieu qui l'envoie, car elle aussi s'ouvre à lui et elle le choisit comme confesseur et prédicateur. Jacques de Vitry renonça à une brillante carrière à Paris et s’installa à Oignies où l'on peut dire suite à son témoignage qu'il devient son disciple, tout en étant son confesseur et confident... Il s'y consacrera jusqu’au décès de la sainte en 1213. C’est lui qui fera connaître ce que Marie lui révèle dans ses entretiens spirituels. Excellent écrivain il composa à la demande de l'évêque de Toulouse, Mgr de Foulques (ce dernier étant un autre visiteur de haut rang de la sainte) une Vie de Marie d’Oignies, source d'information authentifiant la vie de sainteté de Marie d'Oignies... Pour Jacques de Vitry, Marie d'Oignies est un exemple de vie spirituelle dans le diocèse de Liège qu'il perçoit comme une terre de saints. Il écrivit à Mgr de Foulques : «Lorsque tu es arrivé dans nos régions, tu as l’impression de te trouver dans une sorte de Terre promise; traversant le désert, tu as trouvé la Terre promise dans le pays de Liège». -(cf. sa biographie)-
Marie mourut jeune âgée de 36 ans, après avoir prédit le jour de sa mort, épuisée par l'ascèse. Elle quitta ce monde dans l'église d'Oignies en chantant, comme la Vierge Marie, sa patronne, son Magnificat. Pour elle aussi Dieu avait fait de grandes choses...
- 24 juin - saint Jean-Baptiste, naissance du Précurseur du Christ(solennité) né - v 28 ou 29 à Machéronte, aujourd'hui en Jordanie -
- Lectures –- Isaïe 49 : 1-6; Actes 13 : 22-26; Luc 1 : 57-80 -bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19 + - ---Homélie de saint Augustin pour la nativité de Jean-Baptiste - ------. Le forteresse d'Hérode où fut décapité saint Jean-Baptiste: se trouve à Machéronte, aujourd'hui en Jordanie.
-- ---. Nous fêtons deux fois ce saint Précurseur: le jour de sa naissance sur terre le 24 juin et celui de sa naissance au Ciel le 29 août.
Nous connaissons les circonstances de sa venue au monde par l'évangéliste Luc. Luc 1: 57-80 «57- Quant à Élisabeth, le temps fut accompli où elle devait enfanter, et elle mit au monde un fils. 58- Ses voisins et ses proches apprirent que le Seigneur avait fait éclater sa miséricorde à son égard, et ils s'en réjouissaient avec elle. 59- Et il advint, le huitième jour, qu'ils vinrent pour circoncire l'enfant. On voulait l'appeler Zacharie, du nom de son père ; 60- mais, prenant la parole, sa mère dit : " Non, il s'appellera Jean. " 61- Et on lui dit : " Il n'y a personne de ta parenté qui porte ce nom ! " 62- Et l'on demandait par signes au père comment il voulait qu'on l'appelât. 63- Celui-ci demanda une tablette et écrivit : " Jean est son nom " ; et ils en furent tous étonnés. 64-À l'instant même, sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia, et il parlait et bénissait Dieu. 65- La crainte s'empara de tous leurs voisins, et dans la montagne de Judée tout entière on racontait toutes ces choses. 66- Tous ceux qui en entendirent parler les mirent dans leur cœur, en disant : " Que sera donc cet enfant ? " Et, de fait, la main du Seigneur était avec lui. 67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser : 68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et délivré son peuple, 69- et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David, son serviteur, 70- selon qu'il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, 71- pour nous sauver de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent. 72- Ainsi fait-il miséricorde à nos pères, ainsi se souvient-il de son alliance sainte, 73- du serment qu'il a juré à Abraham, notre père, de nous accorder 74- que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions 75- en sainteté et justice devant lui, tout au long de nos jours. 76- Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies, 77- pour donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de ses péchés ; 78- grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu, dans lesquels nous a visités l'Astre d'en haut, 79- pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix. " 80- Puis l'enfant grandissait, et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.»
Luc fut choisi pour situer historiquement son récit en nous donnant les noms des grands de l'époque, pour nous relater l'importance de ce qui se préparait ; l' événement bien concret prévu pour l'histoire du salut de l'humanité. Luc présente les parents de Jean : Zacharie le prêtre et Élisabeth son épouse. Celle-ci était stérile et avancée en âge.
Un jour que Zacharie officiait dans le temple, un ange lui apparut et lui annonça la naissance inespérée. Consacré à Dieu dès le sein de sa mère, Jean sera le dernier et le plus grand des prophètes. Il se situe à la jonction des deux Testaments, de l'Ancien et du Nouveau que Moïse lui-même avait annoncé. Deutéronome 18:15- «Yahvé ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez.» Dans son action de grâce son père Zacharie prédit sa mission : Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer les voies.
Jean sera le Précurseur de Jésus-Christ, ''précurseur'': c'est-à-dire celui qui court en avant, le héraut. Jean et Jésus étaient petits cousins. Leur première rencontre se fit lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, alors que les deux enfants étaient encore dans le sein de leur mère. Retiré au désert, Jean, pour préparer le peuple à accueillir Jésus-Christ et son message, administrera au peuple le baptême de repentance Ainsi l'appellera-t-on Baptiste, parce que telle était sa mission de préparer le peuple en baptisant de ce nouveau baptême en Israël. C'est pourquoi Jésus se laissera baptiser par lui, alors qu'il n'avait pas de péché, mais pour porter ceux des hommes qu'il sanctifierait de cette manière en clouant leurs péchés sur la Croix Rédemptrice... Jésus fera le plus bel éloge de son Précurseur lorsqu'on viendra le trouver en son nom, alors qu'il était en prison pour avoir eu le courage de reprocher à Hérode sa conduite scandaleuse : Parmi les enfants de la femme, témoigna-t-il de lui, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean-Baptiste.
Paul, dans la seconde lecture, rappelle le rôle qu'il a joué dans le plan du salut, tout en soulignant son humilité:
Actes 13: 22-26: Dans la synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs: «22- Le Seigneur a suscité David comme roi. C'est à lui qu'il a rendu ce témoignage : J'ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. 23- C'est de sa descendance que, suivant sa promesse, Dieu a suscité pour Israël Jésus comme Sauveur. 24- Jean, le précurseur, avait préparé son arrivée en proclamant à l'adresse de tout le peuple d'Israël un baptême de repentance. 25- Au moment de terminer sa course, Jean disait : "Celui que vous croyez que je suis, je ne le suis pas ; mais voici venir après moi celui dont je ne suis pas digne de délier la sandale. " 26- " Frères, vous les enfants de la race d'Abraham, et vous ici présents qui craignez Dieu, c'est à vous que ce message de salut a été envoyé.»
Jean le Précurseur, parce qu'il a mené la vie au désert, est considéré, avec le prophète Élie, comme un modèle de vie monastique.
- 27 juin - saint Cyrille d'Alexandrie (commémoraison) né v 375 (380)- 444
-déclaré docteur de l'Église par Léon XIII en 1882- --- - Lectures –- Romains 8: 26-30; Jean 10: 27-30 - -bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19 + - ---Lettre de saint Cyrille à tous les moines d'Égypte avant le concile d'Éphèse (431) - ------.
Nous retenons que Cyrille, neveu du patriarche Théophile, dont il reçut de lui sa première formation intellectuelle, exerça son ministère sacerdotale auprès de lui. Après la mort de son oncle Cyrille fut désigné pour le remplacer sur le siège d'Alexandrie. Sa tâche a été ardue et délicate. La lutte doctrinale qui l'attendait et qui le rendra célèbre, en fut une de première instance en ces premiers siècles de l'Église. Elle concernait la Personne de Jésus-Christ. Nous avons déjà parlé de l'arianisme qui faisait partie des hérésies que les premiers siècles de l'Église les Pères ont dû combattre avec beaucoup de fermeté et d'assiduité. L'hérésiarque Arius était déjà mort en 336 ... Au temps de Cyrille, l'Église se heurtait au nestorianisme, (Nestorius né 381-451) qui était issu d'une autre hérésie: l'apollinarisme (d'Apollinaire de Laodicée: né 310-390 ). Cet évêque de Laodicée enseignait que le Christ n'était pas vraiment homme. En écho , Nestorius, patriarche de Constantinople, niait la divinité du Christ. CONSÉQUEMMENT ils enseignaient comme inconvenable le titre de Mère de Dieu donné à la Vierge Marie. Par conséquent Cyrille se heurta au pouvoir impérial qui soutenait Nestorius, ainsi qu'a des factions hérésiarques de groupes d'enseignants qui adoptèrent sans avis cette fausse doctrine qu'il fallait rectifier par un concile universel.
Mais Cyrille lutta tout en pacifiant les esprits en enseignant, exhortant à l'unité, le consensus qui allait délibérer sur les grands dogmes inséparables à enseigner et à faire connaître leur authentification. Déjà aux moines d'Égypte il écrivit: - ---Lettre de saint Cyrille à tous les moines d'Égypte avant le concile d'Éphèse (431) -
Lettre de saint Cyrille :
« Je trouve très surprenant qu'il y ait des gens pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu. Car si notre Seigneur Jésus est Dieu, comment la Vierge qui l'a engendré ne serait-elle pas la 'Mère de Dieu'? Telle est la foi que nous ont transmise les saints Apôtres, même s'ils n'ont pas employé cette expression. C'est l'enseignement que nous avons reçu des saints Pères, en particulier notre Père de glorieuse mémoire, Athanase. ((saint Athanasené v 297- 373 fêté 2 mai)) Au troisième livre de l'ouvrage qu'il a composé sur la Trinité sainte et consubstantielle, il donne constamment à la Sainte Vierge le titre de Mère de Dieu. Si je dois citer ses propres paroles: Les voici : ''La sainte Écriture, nous l'avons fait remarquer bien souvent, se caractérise principalement en ceci, qu'elle présente, au sujet du Sauveur, une double affirmation: d'une part qu'il est le Dieu éternel, le Fils, le Verbe, le Resplendissement et la Sagesse du Père; d'autre part que dans les derniers temps, pour notre salut, il a pris chair de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et s'est fait homme.'' Et il ajoute un peu plus loin: ''Il y a eu beaucoup de saints et des hommes purs de tout péché: Jérémie a été sanctifié dès le sein maternel; Jean Baptiste, encore dans le sein de sa mère, a tressailli d'allégresse à la voix de Marie, la Mère de Dieu.'' Voilà ce que dit cet homme considérable. Si digne d'inspirer confiance, car jamais il n'aurait rien dit qui ne fût conforme à la parole de Dieu. D'ailleurs, l'Écriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. Le Verbe de Dieu a donc assumé la descendance d'Abraham et en tirant de la femme son propre corps, s'est uni à la chair et au sang de telle sorte qu'il n'est plus seulement Dieu, mais on comprend que par cette union il est devenu homme comme nous. On doit donc confesser que l'Emmanuel est constitué de deux éléments: la divinité et l'humanité. Cependant, il y a un seul Seigneur, Jésus Christ, un seul vrai Fils, qui est tout ensemble Dieu et homme; non pas un homme divinisé, comme ceux qui le sont par la grâce, mais vrai Dieu qui s'est manifesté dans la forme humaine pour notre salut. C'est ce que nous affirme à ce sujet le bienheureux Paul: Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils; il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils adoptifs. »
Mais une situation confuse et des intérêt divers furent à l'origine de troubles ensuivis. Des historiens parlent d'insultes, de mêlées, allant jusqu'aux coups... Mais l'Église enseigne sans ambages: Le Père et moi nous sommes un.
Nous sommes destinés à devenir l'image de son Fils. Ces deux passages, tirés de la liturgie de la Parole, résument bien la pensée et l'œuvre de Cyrille. C'est au concile d'Éphèse (431) dont il fut la figure la plus marquante, que sera défini nettement le dogme des deux natures en la seule Personne de Jésus-Christ. Conséquemment, au même concile la Vierge Marie recevra solennellement et inséparablement le titre de Mère de Dieu. -Pour lire et entendre la vidéo VODEUS: -abonnement / inscription nécessaire. C'est gratuit: -ça vaut la peine- -cliquer sur le lien: https://vodeus.tv/video/marie-dieu-a-t-il-besoin-dune-mere-2325 Par la suite de l'énoncé universel (voilà le rôle non transmissible des conciles universels) extraordinaire fut proclamée , aussi bien en Orient qu'en Occident, la piété mariale.
Ce qu'est l'Église universelle:
-partiellement tiré du missel: -Les anciens sièges patriarcaux de l’Orient sont tous représentés au calendrier romain : Antioche avec Ignace le Martyr, Jérusalem ave Cyrille, Constantinople avec Grégoire de Naziance et Jean Chrysostome, Alexandrie avec Athanase et Cyrille. En ce temps et par la suite jusqu'à aujourd'hui... Ces sièges patriarcaux, avec même certaines mésententes, font tous partie de l'Église universelle. L'Église travaille à son unité : elle est la voix universelle et la voie au salut des nations, en continuant sa mission confiée par le Seigneur.
Le nom de saint Cyrille d'Alexandrie ... est attaché avant tout au concile d'Éphèse, où il fit condamner le patriarche de Constantinople Nestorius qui refusait à Marie le titre de Mère de Dieu (431). Cyrille était alors évêque de sa ville natale depuis près de vingt ans. C'était un Africain passionné, ardent à défendre la vérité, mais peu soucieux de respecter les personnes avec lesquelles il entrait en conflit. Les contemporains lui ont reproché son caractère dominateur et ses jugements sans nuance. La postérité lui a été reconnaissante de son combat pour la foi de l'Église dans le mystère de l'Incarnation, sans oublier pourtant que la manière dont il dirigea le concile d'Éphèse amena la première rupture de l'unité: l'Église nestorienne, pauvre et dispersée vit depuis lors son difficile témoignage au Christ en pays d'Islam dans une solitude qui constitue un appel à la solidarité de tous les chrétiens. Mais Cyrille demeure celui qui fut «l'invincible défenseur» (P 1) et le chantre de la maternité divine de Marie : « Nous te saluons Marie, Mère de Dieu, trésor vénérée de l’univers entier, lumière qui ne s'éteint plus ».
Suite aux divisions l'Église doit continuer sa mission de travailler à l'unité pour faire entendre sa voix universelle... Écrivain, Cyrille fut aussi un prédicateur de valeur, dont les sermons constituaient de dures leçons sur les exigences de la vie chrétienne. Il est honoré aussi bien par les chrétiens orthodoxes qui le fêtent le 18 janvier...
-- ---.
Dernière édition par Bryand le Mar 28 Juin - 20:14, édité 6 fois
Une version latine littérale du texte grec : Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix ! nostras deprecationes ne des- picias in necessitatibus sed a perditione salva nos sola pura, sola benedicta.
Et une traduction française : Sous ta miséricorde nous nous réfugions, Mère de Dieu ! Nos prières, ne les méprises pas dans les nécessités, mais du danger délivre-nous, seule pure, seule bénie.
Premiers siècles, déjà, avant même le concile qui fut nécessaire, (à cause des hérésiarques) pour proclamer la Maternité de Marie, Mère de Dieu:
Trois vérités théologiques fondamentales y sont admirablement synthétisées : 1. L’élection spéciale de Marie par Dieu (« seule bénie »). 2. La Virginité perpétuelle de Marie (« seule pure »). 3. La Maternité divine (« Mère de Dieu » ou mieux encore « Génitrice de Dieu »).
Il est attesté: Cette désignation de Marie comme Theotokos (Mère de Dieu) dès le 3ième siècle, soit deux siècles avant les débats liés aux thèses de Nestorius et tranchés au Concile œcuménique d’Ephèse de 431, ...
- 28 juin - saint Irénée de Lyon (mémoire) né v 130 (380) à Smyrne- 202 (203) à Lyon (Lugdunum) Gaule narbonnaise -proclamé docteur de l’Église 21 janvier 2022 par le pape François-
----- - Lectures –2 Timothée 2 : 22-26; Jean 15 : 1-8 - + - - Du traité de saint Irénée contre les hérésies : La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. -
---. - - Du traité de saint Irénée contre les hérésies : La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. -
-bréviaire- - - - - -+ - Du traité de saint Irénée contre les hérésies : La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. - « La splendeur de Dieu est vivifiante : ceux qui voient Dieu, reçoivent la vie. C'est pourquoi, lui, l'insaisissable, l'incompréhensible, l'invisible, se donne aux hommes, en se rendant visible, compréhensible et saisissable, pour vivifier ceux qui le reçoivent et ceux qui le voient. ~ Car vivre sans la vie, c'est impossible : la substance de la vie vient de la participation à Dieu ; et participer à Dieu, c'est voir Dieu et jouir de sa bonté. Ainsi les hommes verront Dieu pour vivre : par cette vue, ils deviennent immortels et arrivent à Dieu. Je l'ai dit, il était annoncé en image par les prophètes que Dieu serait vu des hommes qui portent son Esprit et sans cesse attendent sa venue. C'est ainsi que Moïse dit dans le Deutéronome : En ce jour-là, nous verrons, car Dieu parlera à l'homme, et l'homme vivra. La puissance et la grandeur de celui qui opère tout en tous est invisible et inexprimable pour tous ceux qui ont été faits par lui ; toutefois il ne leur est pas inconnu : tous apprennent de son Verbe qu'il n'y a qu'un seul Dieu Père qui contient tout et donne l'être à toutes choses : ainsi qu'il est écrit dans l'Évangile : Nul n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a révélé. Depuis le commencement, le Fils est l'exégète du Père, puisqu'il est depuis le commencement auprès du Père : au temps voulu, il a montré aux hommes pour leur profit les visions prophétiques, la variété des charismes, ses ministères et la glorification du Père, de façon cohérente et claire : Qui dit cohésion dit harmonie, qui dit harmonie dit temps voulu, et qui dit temps voulu dit profit. C'est pourquoi le Verbe s'est fait le dispensateur de la gloire du Père au profit des hommes pour qui il accomplit de telles économies : ainsi il montre Dieu aux hommes, et présente l'homme à Dieu, tout en préservant l'invisibilité du Père, de peur que l'homme n'en vienne à mépriser Dieu, mais, en même temps, pour qu'il ait toujours des progrès en vue, il rend Dieu visible aux hommes en le montrant par de nombreuses économies, de peur que, totalement privé de Dieu, l'homme cesse d'être. Car la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme, c'est la vue de Dieu. Si la révélation de Dieu par la création donne la vie à tout être vivant sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe donne-t-elle la vie à ceux qui voient Dieu ! » ----- -tiré partiellement du missel: - Irénée naquit vers 135 à Smyrne où, dans sa jeunesse, il fut disciple de Polycarpe, --né v 70- 167 fêté 23 février-- qui avait été lui-même disciple de Jean (voir au 23 février). Il était prêtre de l'Église de Lyon quandla persécution de 177 y fit une cinquantaine de martyrs, dont l'évêque Pothin et Blandine. --Pothin de Lyon né 85- 177 fêté 2 juin-- --Blandine née 162-177 fêtée avec Pothin 2 juin-- C'est Irénée qui succéda à Pothin à la tête de la communauté lyonnaise. Il devait la gouverner jusqu'à sa mort aux alentours de 200 (202/203). Il deviendra glorieux par son martyre, certes,
mais encore davantage par son œuvre exceptionnelle, authentifiée par l'Église universelle. Saint Irénée est à la fois un théologien aux vues profondes, un controversiste vigoureux dans l'exposé et la réfutation des hérésies de son temps ... et un missionnaire qui se sait redevable de l'Évangile aussi bien aux Celtes qu'aux Romains. Il est avant tout l'homme de l'Église (P 2). Il a saisi admirablement la splendeur du dessein de Dieu, se développant de la création de l'homme à la venue du Christ et à l'irruption de l'Esprit dans le monde.
Il a confiance en l'homme, parce qu'il croit en l'Incarnation : ''La chair est capable d'être sauvée, sinon le Verbe ne se serait pas fait chair'' ; + ''Où est l'Église, là est l'Esprit de Dieu, et l'Esprit est vérité''. À cette Église Irénée, dont le nom signifie pacifique, s'est donné corps et âme, faisant la paix là où surgissait la discorde entre communautés locales, inviolablement attaché (comme il le dira) à ''la plus grande et la plus ancienne'' des Églises, celle qui a été «fondée à Rome par les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul ».
- 29 juin - saint Pierre et saint Paul Apôtres (solennité) né ...- 64 (Pierre) et 67 (Paul) à Rome -
----- -- Lectures –Actes 12 : 1-11; 2 Timothée 4 : 6-18; Matthieu 16 : 13-19- -bréviaire- Galates 1 : 15—2 : 10 (première lecture); + - - Homélie de saint Augustin pour la fête des Apôtres Pierre et Paul. Ils ont vu ce qu’ils ont prêché. – ---.
-- -+Homélie de saint Augustin Pour la fête des Apôtres Pierre et Paul. Ils ont vu ce qu’ils ont prêché. «Le martyre des saints Apôtres Pierre et Paul a fait pour nous de ce jour un jour sacré. Nous ne parlons pas de quelques martyrs obscurs : Ce qu’ils proclament a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu’au bout du monde. Ces martyrs ont vu ce qu’ils ont prêché, après avoir vécu selon la justice, en proclamant la vérité, en mourant pour la vérité. C’est le bienheureux Pierre, le premier des Apôtres, celui qui aimait fougueusement le Christ, qui a eu le bonheur de s’entendre dire : Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre. Car lui-même venait de dire : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. Et le Christ lui dit alors : Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Sur cette pierre je bâtirai la foi que tu viens de confesser. Sur cette parole que tu viens de dire : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, je bâtirai mon Église. Car tu es Pierre. Le nom de Pierre vient de la pierre, et non l’inverse. Le nom de Pierre vient de la pierre, comme « chrétien » vient de Christ. ~ Ainsi que vous le savez, le Seigneur Jésus, avant sa passion, choisit ses disciples, et leur donna le nom d’Apôtres. Parmi eux, c’est Pierre qui, presque en toute circonstance, mérita de personnifier toute l’Église à lui seul. C’est parce qu’il personnifiait l’Église à lui seul qu’il a eu le bonheur de s’entendre dire : Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux. En effet, ce n’est pas un homme seul, mais l’Église dans son unité, qui a reçu ces clefs. Ceci met en relief la prééminence de Pierre, car il a représenté l’universalité et l’unité de l’Église lorsqu’il lui fut dit : Je te confie, alors que c’était confié à tous. En effet, pour que vous sachiez que c’est l’Église qui a reçu les clefs du Royaume des cieux, écoutez ce que le Seigneur dit à tous ses Apôtres dans un autre endroit : Recevez l’Esprit Saint. Et aussitôt : Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. ~ Et c’est encore à juste titre que le Seigneur, après sa résurrection, confia à Pierre en personne la charge de faire paître ses brebis. Car il n’est pas le seul parmi les disciples qui méritait de faire paître les brebis du Seigneur ; mais si le Christ parle à un seul, c’est pour mettre en valeur l’unité. Et il s’adresse en premier à Pierre parce que Pierre est le premier parmi les Apôtres. ~ Ne sois pas triste, Apôtre, d’être interrogé trois fois : réponds une fois, réponds deux fois, réponds trois fois. Que ta confession soit victorieuse trois fois par l’amour, parce que ta présomption a été trois fois vaincue par la crainte. Il faut délier trois fois ce que tu avais lié trois fois. Délie par l’amour ce que tu avais lié par la crainte. Et cependant le Seigneur, une fois, deux fois, et trois fois, a confié ses brebis à Pierre. ~ En un même jour, on célèbre la passion de deux Apôtres ! Mais ces deux ne faisaient qu’un : bien qu’ils aient souffert à des jours différents, ils ne faisaient qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. ~ Nous célébrons le jour de fête de ces Apôtres, consacré pour nous par leur sang. Aimons leur foi, leur vie, leurs labeurs, leurs souffrances, ce qu’ils confessaient, ce qu’ils prêchaient. » ---. ------- -bréviaire lettre de saint Paul aux Galates 1 : 15—2 : 10 Deux apôtres du Christ : Pierre et Paul. Pierre et Paul n’ont ni le même tempérament ni la même ampleur dans le dessein. Les conditions dans lesquelles ils ont rencontré le Seigneur ont marqué différemment leur apostolat, et le génie de Paul est sans égal dans le Christianisme. Mais tous les ministères demeurent complémentaires pour l'UNITÉ de l'Église. Ainsi ils se rejoignent dans la profondeur de leur foi et la ferveur de leur amour pour le Christ. Ils ont versé leur sang pour lui à Rome, en l’an 64 pour Pierre et l’an 67 pour Paul. LECTURE au bréviaire: « Frères 15 Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas. 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui. 19 Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur. 20 En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas. 21 Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie. 22 Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ; 23 elles avaient simplement entendu dire : ''Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire.'' 24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.
2: 01 Puis, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite. 02 J’y montais à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien. 03 Eh bien ! Tite, mon compagnon, qui est grec, n’a même pas été obligé de se faire circoncire. 04 Il y avait pourtant les faux frères, ces intrus, qui s’étaient infiltrés comme des espions pour voir quelle liberté nous avons dans le Christ Jésus, leur but étant de nous réduire en esclavage ; 05 mais, pas un seul instant, nous n’avons accepté de nous soumettre à eux, afin de maintenir pour vous la vérité de l’Évangile. 06 Quant à ceux qui étaient tenus pour importants – mais ce qu’ils étaient alors ne compte guère pour moi, car Dieu est impartial envers les personnes –, ces gens importants ne m’ont imposé aucune obligation supplémentaire, 07 mais au contraire, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis (c’est-à-dire les païens), comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis (c’est-à-dire les Juifs). 08 En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis, elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes. 09 Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme les colonnes de l’Église, nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion, montrant par là que nous sommes, nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis. 10 Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai pris grand soin de faire.» ---. voir complément les années passées: https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7683p30-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#66174
- 30 juin - saints premiers martyrs de l'Église de Rome (commémoraison) né ...- 64 et années suivantes -
----- -- Lectures –Romains 8 : 31-39; Matthieu 24 : 4-13; psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a. 7cd-8 - -bréviaire- + - - Lettre du pape saint Clément aux Corinthiens. – ---. Jésus est mort sous le règne de Tibère / Mort de Pierre et de Paul sous le règne de Néron /
---. L’histoire de Néron nous est connue par Tacite; il avait été élève du philosophe Sénèque... L’épître aux Romains, écrite en 57, avait donc été lue par la communauté à Rome. . . Romains 8: 31-39: « Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? 32- Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous, comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ? 33- Qui se fera l'accusateur de ceux que Dieu a élus ? C'est Dieu qui justifie. 34- Qui donc condamnera ? Le Christ Jésus, celui qui est mort, que dis-je ? ressuscité, qui est à la droite de Dieu, qui intercède pour nous ? 35- Qui nous séparera de l'amour du Christ ? la tribulation, l'angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ? 36- selon le mot de l'Écriture : À cause de toi, l'on nous met à mort tout le long du jour ; nous avons passé pour des brebis d'abattoir. 37- Mais en tout cela nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38- Oui, j'en ai l'assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, 39- ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur. »
En l'an 64, date à laquelle furent martyrisés les chrétiens de Rome, -vidéo vodeus cliquer sur le lien (inscription requise et gratuite) https://vodeus.tv/video/rome-ville-des-martyrs-1703 l'empereur régnant était le trop célèbre Néron. Celui-ci avait eu pour maître le philosophe Sénèque. Après avoir suivi ses conseils et gouverné avec douceur et sagesse, il deviendra celui que l'histoire jugera comme fou, tortionnaire et sanguinaire,
L'historien païen Tacite nous en a fait le récit que nous pouvons reprendre en ses pièces pour reconstituer ces événements avec d'autres documents de ce temps . Tout peut mener aux pires excès dans la folie des grandeurs perpétrés par Néron qui trouvait certains quartiers de Rome laids et mal construits... Lorsque, en 64, un terrible incendie ordonnée par l'empereur détruisit en grande parties des quartiers de la ville de Rome ce dernier prit peur et fit diversion en jetant le blâme sur les membres d'une secte nouvelle que l'on considérait comme des ennemis du genre humain, et que l'on appelait les chrétiens.
Tacite, qui partageait l'opinion de ses contemporains païens au sujet des disciples du Christ, mais qui n'approuva pas la cruauté de Néron, nous dévoile que les victimes suppliciées suite aux accusations contre eux furent « une immense multitude » Certains ont été cousus dans des peaux de bêtes pour être ensuite livrés aux chiens. D'autres périrent crucifiés, et d'autres encore, enduits de poix, servirent de torches pour éclairer les jardins impériaux sur la colline du Vatican. Au cours du 1er siècle après Jésus-Christ, la colline du Vatican se trouvait en dehors des limites de la ville : il y aurait eu un cirque romain (le Cirque de Caligula et de Néron (ou le Cirque du Vatican)) ainsi qu'un cimetière. La Basilique Saint-Pierre est construite sur l'emplacement du cimetière, le site traditionnel où se trouve la tombe de saint Pierre. (cf- Barbara McMahon, « Des trésors de la Rome Antique trouvés sous le parking du Vatican »... ) -vidéo vodeus cliquer sur le lien (inscription requise et gratuite) https://vodeus.tv/video/pierre-et-paul-22-de-neron-a-constantin-2453
---. + - - Lettre du pape saint Clément aux Corinthiens. – -lettre au bréviaire: Au lendemain de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, on fait mémoire des chrétiens de Rome que l'empereur Néron fit périr d'une manière atroce dans le cirque du Vatican: ... CE PASSSAGE est le témoignage le plus ancien que nous ayons du martyre de Pierre (après Jean 21), dans la communauté romaine: « Laissons les exemples de l'antiquité pour en venir aux athlètes les plus proches de nous. Prenons de nobles exemples dans notre génération. C'est par jalousie et par envie que les colonnes de l'Église les plus hautes et les plus justes ont été persécutées et ont lutté jusqu'à la mort. Regardons les saints Apôtres. Pierre, à cause d'une jalousie injuste a subi de nombreuses souffrances, et non pas une ou deux ; après avoir ainsi rendu son témoignage, il s'en est allé au séjour de gloire qu'il avait mérité. Par suite de la jalousie et de la discorde, Paul a montré quel prix est réservé à la constance. Chargé sept fois de chaînes, expulsé, lapidé, devenu prédicateur de l'Évangile en Orient et en Occident, il a reçu la renommée qui correspondait à sa foi. Après avoir enseigné la justice au monde entier jusqu'aux limites de l'Occident, il a rendu son témoignage devant les autorités ; c'est ainsi qu'il a quitté ce monde pour s'en aller au séjour de la sainteté, et devenir un illustre modèle de constance. À ces hommes qui ont mené une vie sainte est venue se joindre une grande foule d'élus qui, par suite de la jalousie, ont subi toutes sortes de mauvais traitements et supplices, et qui ont donné parmi nous un magnifique exemple. Par suite de la jalousie, des femmes ont été persécutées : déguisées en victimes mythologiques, elles ont subi des outrages atroces et sacrilèges ; puis elles ont remporté victorieusement la course de la foi, et elles ont reçu une glorieuse récompense, elles dont le corps était si faible. C'est la jalousie qui a rendu des épouses étrangères à leurs maris et qui a fait mentir la parole de notre père Adam : Voici l'os de mes os et la chair de ma chair. Jalousie etdiscorde ont abattu de grandes cités et déraciné de puissantes nations. Nous vous écrivons ainsi, mes bien-aimés, non pas seulement pour votre avertissement, mais pour notre propre mise en garde. Car nous sommes dans la même arène, et le même combat nous attend. Laissons donc les préoccupations vaines et inutiles pour nous conformer à la règle glorieuse et vénérable de notre tradition. Voyons ce qui est beau, ce qui est agréable, ce qui est digne d'approbation aux yeux de celui qui nous a faits. Fixons nos regards sur le sang du Christ et comprenons combien il a de valeur pour son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a offert au monde entier la grâce de la conversion. »
- 3 juillet saint Thomas, Apôtre (fête ) né -- v 70 – -
- Lectures –Éphésiens 2 : 19-22; -psaume 116 : 1,2 R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. (cf. Marc 16 : 15)- -acclamation ‘’Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu !’’ Alléluia. Jean 20 : 29 Jean 20 : 24-29 ‘’Mon Seigneur et mon Dieu!’’ -bréviaire- 1 Corinthiens 1 : 18-31; 2 : 1-15 - -- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean- - - _____________________________________
Les chrétiens du Malabar, sur la côte ouest de l'Inde, revendiquent « Mar Toma » pour leur premier évangélisateur et le fondateur de leur Église.
Avecles Églises syriennes, de qui ils ont reçu leur liturgie ils célèbrent saint Thomas en ce jour, qui doit être celui d'une translation de ses reliques à Édesse en Mésopotamie (Urfa en Turquie), où leur présence était déjà attestée en 232. ---------------------------
-- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean- « --intro : C’est lors de la Passion et de la Résurrection de Jésus que l’Apôtre Thomas révèle sa personnalité.
Au dernier repas, sur une remarque un peu vive de Thomas, Jésus déclare : ‘’Je suis le chemin, la vérité, la vie’’. L’annonce de la résurrection trouve « Thomas incrédule, maislorsque le Ressuscité lui montre son côté ouvert, il s’écrie : ‘’ Mon Seigneur et mon Dieu!’’ —
«Thomas, l’un des douze (dont le nom signifie Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Ce disciple était le seul absent. À son retour, quand on lui raconta ce qui s’était passé, il ne voulut pas le croire. Le Seigneur vint une seconde fois, et il présenta au disciple incrédule son côté à toucher, lui montra ses mains et, en lui montrant les cicatrices de ses blessures, guérit en lui la blessure de l’incrédulité. Que remarquez-vous en tout cela, frères très chers ? Croyez-vous que tout cela se soit produit par hasard ? Que ce disciple choisi ait été d’abord absent ; qu’en arrivant ensuite il entende ce récit ; qu’en l’entendant, il doute ; qu’en doutant, il touche, et qu’en touchant il croie ? Non, cela ne s’est pas produit par hasard, mais selon un plan divin. En effet, la clémence divine agit alors d’une manière admirable pour que ce disciple qui doutait, tandis qu’il touchait les blessures que son maître portait dans la chair, guérisse en nous les blessures de l’incrédulité. En effet l’incrédulité de Thomas a été plus avantageuse pour notre foi que la foi des disciples qui ont cru. Car, tandis que ce disciple, en touchant, est ramené à la foi, notre esprit, en dominant toute hésitation, est confirmé dans la foi ; ~ ce disciple, en doutant et en touchant, est devenu témoin de la réalité de la résurrection. ~ Il toucha donc, et il s’écria : n Mon Seigneur et mon Dieu. Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu crois. Or, l’Apôtre Paul a dit : La foi est la manière de posséder déjà ce qu’on espère, et de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Il est donc bien clair que la foi fait connaître ce qui ne peut pas se voir. Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation. Alors que Thomas a vu, lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ? Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu. Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel. C’est donc l’homme qu’il a vu, et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant : Mon Seigneur et mon Dieu. Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme, il a proclamé que celui-ci était Dieu, et cela, il n’avait pas pu le voir. Ce qui suit nous donne de la joie : Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Par cette phrase, c’est nous qui sommes spécialement désignés, nous qui nous attachons par l’esprit à celui que nous n’avons pas vu dans la chair. Car celui-là croit véritablement, qui met en pratique, par ses actions, ce qu’il croit. Au contraire, Paul dit de ceux dont la foi est purement nominale : Ils font profession de connaître Dieu, mais par leurs actes ils le renient. Et Jacques : La foi sans les œuvres est morte. »
- 4 juillet sainte Élisabeth de Portugal(commémoraison) née 1271, Saragosse, Royaume d'Aragon (Espagne) - 1336, Estremoz, Royaume du Portugal – -
-béatifiée en 1516 par le pape Léon X; -canonisée en 1625 par Urbain VIII-
---. - Lectures – 1 Pierre 3 : 1-19; Jean 14 : 23-29 - - -bréviaire-Homélie de saint Pierre Chrysologue sur la paix. ((saint Pierre Chrysologue né v 380-:cross:450- fête le 30 juillet)) ---. On peut qualifier Élisabeth de Portugal de sainte reine mais aussi de reine de la Paix... Aussi, c'est pour ces raisons que le lectures choisies pour sa fête parlent de lapaix. Ce verset l'identifie parfaitement: «1Pierre 3:9- ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte. Bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.»
Homélie de saint Pierre Chrysologue sur la paix. :
« Heureux les artisans de paix, dit l’Évangile, ils seront appelés fils de Dieu ! C’est à juste titre que les vertus chrétiennes se développent chez celui qui maintient la paix chrétienne entre tous ; on n’obtient le titre de fils de Dieu que si l’on mérite le nom d’artisan de paix. La paix est ce qui débarrasse l’homme de l’esclavage, fait de lui un homme libre, transforme sa condition personnelle aux yeux de Dieu, fait d’un serviteur un fils, d’un esclave un homme libre. La paix entre frères est ce que Dieu veut, ce qui réjouit le Christ, ce qui accomplit la sainteté, ce qui règle la justice, ce qui enseigne la doctrine, ce qui protège les mœurs, bref c’est en toutes choses une conduite digne d’éloges. La paix fait exaucer nos prières, elle ouvre une route facile et praticable à nos supplications, elle accomplit parfaitement tous nos désirs. La paix est la mère de la charité, le lien de la concorde, le signe évident d’une âme pure, qui peut réclamer à Dieu tout ce qu’elle veut ; car elle demande tout ce qu’elle veut et elle reçoit tout ce qu’elle demande. La paix doit se conserver par l’obéissance aux commandements du Roi. Le Christ lui-même a dit : ‘’C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne’’. Ce qui revient à dire : Je vous ai quittés dans la paix, je vous retrouverai dans la paix; en partant, il a voulu donner ce qu’il désirait trouver chez tous lorsqu’il revendrait. C’est un commandement divin de consacrer ce qu’il a donné : je ne veux pas autre chose que de retrouver ce que je vous ai laissé en partant. Planter les racines de la paix, c’est l’œuvre de Dieu ; arracher entièrement la paix, c’est le travail de l’ennemi. Car, de même que l’amour fraternel vient de Dieu, ainsi la haine vient du démon ; c’est pourquoi il faut condamner la haine, car il est écrit : "Tout homme qui a de la haine contre son frère est un meurtrier". Vous voyez pourquoi il faut aimer la paix et chérir la concorde : ce sont elles qui engendrent et nourrissent la charité. Vous savez que, selon l’Apôtre, la charité vient de Dieu. Il est donc séparé de Dieu, celui qui n’a pas la charité. ~
Gardons les commandements, mes frères, car ils sont notre vie; que la fraternité se maintienne unie par les nœuds d’une profonde paix, qu’elle se resserre par le lien salutaire d’un amour mutuel de charité, qui couvre la multitude des péchés. Il faut donc que tous nos désirs s’attachent à l’amour, car il peut obtenir tous les bienfaits et toutes les récompenses. Il faut garder la paix plus que toutes les autres vertus, parce que Dieu est toujours dans la paix. ~ Aimez la paix, et tout sera dans le calme : afin que vous obteniez pour nous la récompense et pour vous la joie, afin que l’Église de Dieu, fondée sur l’unité de la paix, mène une vie parfaite dans le Christ. »
Sainte Élisabeth de Portugal fut effectivement avant tout un artisan de paix.
Elle commença à exercer cette qualité très tôt de manière particulièrement élevée, et même avant d'en avoir conscience, puisque sa naissance fut l'occasion d'une réconciliation dans sa famille... comme si Dieu l'avait choisie dès le sein de sa mère pour être apôtre de la paix. Née en 1271 à Saragosse, elle fut donnée en mariage à Denis, roi de Portugal, à l'âge de douze ans. Elle avait hérité des vertus de sa grand-tante, Élisabeth de Hongrie, canonisée, elle aussi, et fêtée le 17 novembre. –fête 17 novembre née 1207-1331 - Devenue reine, elle mena à la cour une existence diamétralement différente de celle de son royal et volage époux -né 1261-1325 À sa mort le roi sera enterré au Monastère de Saint-Denis à Odivelas, qu'il fondât durant son règne.
Elle pratiquait toutes les vertus chrétiennes, fondant des asiles pour les malheureux. Elle agit toujours héroïquement au cours de sa vie jusqu'àprendre soin des enfants illégitimesde Denis. Le roi, suspecta sans fondement par suite d'une calomnie, allant jusqu'à l'accuser ouvertement de le tromper avec un page qui lui servait de secrétaire. Une intervention providentielle lui fit reconnaître son erreur. Pardonnant, elle continua à favoriser la paix qualité par laquelle ses biographes n'ont pas manqué de l'honorer. Les relations entre son mari et son fils Alphonse étaient orageuses. et leurs partisans en arrivèrent aux armes.
Lors d'une bataille, la reine alla jusqu'à se jeter au milieu des combattants.
Elle apaisa de même les querelles entre le roi Denis et son frère. Elle intercéda aussi pour le réconcilier avecFerdinand de Castille. Elle ne se contentait pas d'agir: elle priait, sollicitant pour tous la grâce de Dieu. Lorsque le roi mourut, Élisabeth, revêtue de l'habit de sainte Claire, fit le pèlerinage de Compostelle.
Puis, ayant abandonné le trône, elle se retira près du couvent des clarisses de Coïmbre qu'elle avait fondé. Sa dernière action fut encore en faveur de la paix. La guerre avait éclaté entre son filset son petit-fils. Partit en voyange dans le but de les réconcilier, elle tomba malade. Elle mourut le 4 juillet 1336.
Son corps fut enseveli dans l'église des clarisses de Coïmbre. On la désigna aussitôt sous le nom de «la sainte reine». ---. À suivre.
- 5 juillet saint Antoine-Marie Zaccaria(commémoraison) né 1502, Cremone, Italie - 1539, Cremone – -
-béatifié 3 janvier 1890 par le pape Léon XIII; -canonisé 15 mai 1897 en 1625 par le pape Léon XIII-
---.
- Lectures – 1 Timothée 4: 12-16; Luc 9: 57-62- - -bréviaire-Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères. ---. Antoine-Marie Zaccariaconçut un type nouveau de vie sacerdotale, celui du clerc régulier : celui-ci n'est ni un moine, ni un frère mendiant, mais un prêtre qui vit sous une règle et se lie par des voeux. Il fonda sa Congrégation à Milan en 1533
sous le patronage de saint Paul, pour qui il avait une grande dévotion... Établis près de l'église Saint-Barnabé, qu'ils prirent en charge, on nommait aussi les Pauliens du nom populaire de Barnabites.
Antoine-Marie Zaccaria appartient à cette génération de prêtres italiens qui préparèrent dans leur pays le concile de Trente, en travaillant à la réforme du clergé et à l'évangélisation du peuple. Chaque époque a ses besoins propres auxquels il faut répondre par continuellement, au cours des siècles, des institutions nouvelles. Il en est ainsi dans tous les pays qui se différencient les uns des autres et qui doivent recevoir le même enseignement avec des approches particulières selon les époques; et il en sera ainsi au cours des siècles jusqu'à aujourd'hui et par la suite.
L'Église gouverne son UNITÉ
Chaque époque a ses besoins propres auxquels il faut répondre par des institutions nouvelles. Après Gaétan de Thienne fondateur des théatins --Gaétan de Thiène (ou de Thienne) (né 1480 - 1547, fête 7 août)-- et avant Philippe Neri --né 1515-1595 fête 26 mai -- ou André Avellin, --né 1521 - 1608: il est de l'ordre des théatins, fête 10 novembre- Antoine-Marie Zaccariaconçut ce type nouveau de vie sacerdotale...
Douze ans après la mort prématurée de leur fondateur, les Barnabites devaient recevoir dans leurs rangs saint Alexandre Sauli, --né 1534-1593 fête 11 octobre -- qui leur donnât une forte impulsion avant de devenir l’un des évêques les plus marquants de la réforme tridentine.
Nous retenons de saint Antoine-Marie la consigne qu'il donnait à ses frères : de « servir sans récompense et combattre sans solde, ni ravitaillement assuré ». ---.
- 6 juillet sainte Maria Goretti(commémoraison) née 1890, 16 octobre, Corinaldo, Italie - 1902, 6 juillet Nettuno, Italie– - Distance entre son lieu de naissance et son lieu de décès: 340 km... -béatifiée 27 avril 1947 à Rome par le pape Pie XII; -canonisée 24 juin 1950 à Rome par le pape Pie XII - 1ère canonisation en plein air, sur la Place St-Pierre, vu l'importance de la foule: plus de 250, 000 personnes... -en effet: la basilique Saint-Pierre - la plus grande église du monde - ne pouvait pas être utilisée pour une messe de canonisation, car elle était trop petite pour contenir les fidèles qui souhaitaient assister à cet événement. Ainsi, la canonisation de Sainte Maria Goretti a été déplacée sur la place Saint-Pierre, devenant la première canonisation en plein air de l'histoire.
- Lectures – 1 Corinthiens 6 : 13-20; Matthieu 10 : 28-33 - - -bréviaire-Homélie de Pie XII pour la canonisation de sainte Maria Goretti (25 juin 1950)-
---. Homélie de Pie XII pour la canonisation de sainte Maria Goretti (25 juin 1950)- « Tout le monde connaît la lutte très dure que cette vierge désarmée dut affronter; un assaut violent et aveugle se déchaîna brusquement pour souiller et violer sa pureté angélique. Mais, dans cette terrible épreuve, l'enfant pouvait redire au divin Rédempteur ces paroles d'un livre précieux, l'Imitation de Jésus Christ: ''Si je suis éprouvée et meurtrie par les afflictions, je ne craindrai aucun mal pourvu que ta grâce soit avec moi. C'est elle qui est ma force, c'est elle qui me donne conseil et secours. Elle est plus forte que tous les ennemis''. C'est pourquoi, soutenue par la grâce céleste, à laquelle répondait sa volonté noble et courageuse, elle sacrifia sa vie mais elle ne perdit pas la gloire de la virginité. Dans l'existence de cette humble enfant, que nous avons esquissée à grands traits, on peut voir ce qui est non seulement digne du ciel, mais digne aussi d'être regardé avec admiration et respect par notre époque. Que les pères et mères de famille apprennent combien ils doivent élever les enfants que Dieu leur a donnés, dans la droiture, la sainteté et le courage, et les former à suivre les préceptes de vie du catholicisme. Ainsi, lorsque leur vertu sera mise en péril, ils pourront, aidés par la grâce divine, sortir du combat, victorieux, sans blessures et sans souillures. Que l'enfance joyeuse et la jeunesse ardente apprennent à ne pas s'abandonner misérablement aux joies éphémères et vides du plaisir, à l'attirance fascinante du vice. Qu'elles apprennent plutôt à rechercher avec enthousiasme, même avec effort et à travers les obstacles, la perfection morale du chrétien. Nous pouvons tous l'atteindre un jour par l'énergie de la volonté soutenue par les grâces de Dieu, en pratiquant l'effort, le travail et la prière. Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre ; mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Mais la vertu exige de l'énergie. Sans atteindre le même sommet de courage que cette jeune fille angélique, elle réclame néanmoins de notre part une activité persévérante, attentive, qui ne devra jamais se relâcher jusqu'à la fin de notre vie. C'est pourquoi on peut parler d'un martyre lent et prolongé, auquel nous incite cette affirmation divine de Jésus Christ: Le Royaume des cieux souffre violence, et ce sont les violents qui s'en emparent. Tendons tous vers ce but, soutenus par la grâce ; que sainte Maria Goretti, vierge et martyre, nous en persuade. Du ciel où elle jouit de l'éternelle béatitude; qu'elle nous l'obtienne du divin Rédempteur par son intercession. Tous alors, chacun selon ses conditions de vie, nous suivrons le même chemin glorieux, avec détermination et réalisme. »
-----------------
-Chronologie biographique: -16 octobre 1890 : Naissance de Maria Goretti (surnommée Marietta) à Corinaldo, Italie: son père: Luigi Goretti et sa mère: Assunta Carlini; -17 octobre 1890 : Elle est baptisée dans l'église de San Francesco à Corinaldo: ses prénoms de baptême: Maria Teresa; -4 octobre 1896 : Elle reçoit le sacrement de confirmation par Mgr Giulio Boschi, évêque de Senigallia. -12 décembre 1896 : La famille Goretti quitte Corinaldo et émigre à Colle Gianturco, près de Paliano, dans la région du Latium au sud de Rome en Italie centrale.
-En 1899, le lopin de terre que sa famille cultive ne suffisant plus à les nourrir, la famille Goretti est contrainte de déménager à Le Ferriere di Conca, dans le diocèse d'Albano, au sud de Rome.
La famille vit alors dans un minuscule logement qu'elle partagea avec Giovanelli Serenelli, un veuf qui a un fils de 17 ans, Alessandro. -photo de Maria prise vers 1900-
-6 mai 1900 : après avoir été piqué par un moustique infecté par le paludisme, le père de Maria, Luigi, meurt de la malaria. Étant l'aînée, c'est elle qui doit s'occuper de ses frères et sœurs, faire la cuisine, le ménage pendant que sa mère Assunta et son frère Angelo (âgé neuf ans) travaillent aux champs toute la journée. Le propriétaire du champ, abusant du manque de culture des villageois, leur a fait signer à tous un contrat d'embauche qui leur est très désavantageux... La mère de Marietta, veuve avec trois enfants à charge, n'a pu faire autrement que d'accepter.
-16 juin 1901 : Maria reçoit sa première communion dans l'église de Conca (aujourd'hui connue sous le nom de Borgo Montello).
Marietta avait été préparée à sa première communion par les pères passionnistes de Nettuno. La pauvreté de la famille très connue par leur entourage, les gens du village se sont cotisés pour offrir à Marietta sa robe de première communion.
-5 juillet 1902 : ... vers quinze heures, alors qu'elle reprise une chemise au haut de l'escalier, étant seule avec sa petite sœur Teresa qui fait la sieste sur une couverture, le reste de la famille étant à broyer le grain, Alessandro Serenelli arrive et attire de force la jeune femme vers la grande cuisine. Maria se débattait accentuant : « Alessandro, Dieu ne veut pas ces choses-là ! Si tu fais cela tu iras en enfer ! »
-à 15h30 : Vexé et fou de rage de ne pas parvenir à vaincre sa résistance, le jeune homme s'empare d'un poinçon de vingt-sept centimètres de long et frappe Maria à quatorze reprises.
Alertés par le chahut, les voisins interviennent. Marietta est transportée d'urgence à l'hôpital Orsenigo de Nettuno ;
-6 juillet, le lendemain, à 15h45: Maria Goretti meurt après avoir reçu la communion pour la dernière fois. Avant de lui donner l'hostie, le prêtre lui demande si elle pardonne à son agresseur. Elle répond : « Oui, pour l'amour de Jésus, je pardonne. Je veux qu'il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ».
-----------------------------------
Maria était âgée de 11 ans, 8 mois et 21 jours: elle était morte après avoir miséricordieusement pardonné à son meurtrier.
-8 juillet 1902 : Elle est inhumée au cimetière de Nettuno; -31 mai 1935 : Le processus d'enquête pour informations en vue de sa canonisation commence dans le diocèse d'Albano Laziale; -25 mars 1945 : le pape Pie XII reconnaît l'authenticité du martyre de Maria Goretti. -27 avril 1947 : Maria est béatifiée. -24 juin 1950 : Maria est proclamée sainte par le pape Pie XII sur la place Saint-Pierre.
----- Peinture de Giuseppe Brovelli Soffredini né à Nettuno le 16 mai 1863, fils de Giovanni et Paola Censi. Il était historien, écrivain et peintre. Il a été le premier à peindre l'effigie de Santa Maria Goretti, d'après les témoignages de personnes qui l'ont connue et sur quelques photographies des sœurs de Maria... ----------- diaporama: https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Goretti#/media/Fichier:Maria_Goretti.jpg
- 9 juillet sainte Véronique Giuliani ( ) née 1660 27 décembre - 1727 9 juillet – - néeà Mercatello sul Metauro, États pontificaux - décédée à Città di Castello, États pontificaux-
-nom de religion Véronique -béatifiée 17 juin 1804 par le pape Pie VII; -canonisée 26 mai 1839 par le pape Grégoire XVI -
---. - Lectures – - - - -aucun - . ---.
BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Salle Paul VI Mercredi 15 décembre 2010:
Chers frères et sœurs,
Je voudrais présenter aujourd'hui une mystique qui n'est pas de l'époque médiévale; il s'agit de sainte Véronique Giuliani, une moniale clarisse capucine. La raison en est que le 27 décembre prochain nous fêterons le 350ème anniversaire de sa naissance. Città di Castello (Italie), le lieu où elle vécut la majeure partie de sa vie et où elle mourut, tout comme Mercatello — son village natal — et le diocèse d'Urbin, vivent avec joie cet événement.
-nom de baptême Orsola (Ursule) Giuliani -période 1677-1681 constitue la première étape de sa vie religieuse. Elle prend le nom de Véronique et se consacre malgré l’incompréhension de ses confesseurs à la vie pénitente. -période 1681-1697 est celle des grâces mystiques ; en 1688, alors âgée seulement de 28 ans, elle est nommée maîtresse des novices, qu’elle exerça jusqu’à la fin de sa vie. - 1694, Véronique fait l’expérience du mariage mystique. -1696, Jésus blesse visiblement son cœur avec une flèche - (cette blessure saignait visiblement)- - 1697, 5 avril: Véronique reçoit les stigmates aux mains, aux pieds et au côté. Elle relate dans son Journal : « Des plaies de Jésus sortirent des traits de feu, quatre prirent l’aspect de clous, et le cinquième prit la forme d’une pointe de lance scintillante (la blessure au côté). . . . Je ressentis une terrible douleur, mais en même temps je compris clairement que je venais d’être entièrement transformée en Dieu. » — cf: Journal de Véronique Giuliani, Il Tesoro Nascosto (« Le Trésor caché »). -1697-1716 : purification et progrès - Véronique se consacre à la spiritualité de la Passion. -1716, elle devint abbesse de son monastère. qu'elle exerça jusqu’à sa mort le 9 juillet 1727. Ses derniers mots ont été : « L’Amour s’est laissé rencontrer ! C’est la raison de ma langueur. Dites-le à toutes : j’ai trouvé l’Amour ! ». -immédiatement après sa mort 1728: paraît sa première biographie.
-Par obéissance à ses confesseurs: au cours de 33 ans elle rédige son Journal, Il Tesoro Nascosto, oeyvre monumentale qui compte 22 000 pages manuscrites. ---.
10 juillet bienheureux Pacifique () né 12e s - 1230 -troubadour franciscain-
-ami de saint François ( François né 1182-1226)-
RÉFÉRENCE LaCroix:
Bienheureux Pacifique (+ 1230) C’est lui qui a amené le franciscanisme en France. Ce troubadour, couronné « prince des poètes » à Rome, il se convertit à l’âge de 50 ans au contact de saint François d’Assise lui-même. Il en devient l’un des plus proches compagnons et est envoyé en France en 1217 pour y implanter l’Ordre des frères mineurs.
Accompagné de quelques frères, il fait d’abord halte à Vézelay. Là, il obtient des bénédictins la chapelle qui fait mémoire de la prédication de la Seconde croisade par saint Bernard et l’ermitage attenant. Laissant là certains compagnons, il part en direction de Paris où il installe des frères dans les faubourgs populaires de Saint-Denis à l’ombre de la grande abbatiale bénédictine.
Troubadour converti par saint François d'Assise qui en fit l'un de ses plus chers compagnons et l'envoya en France; il ne faut pas s'étonner de la poésie de saint François... L'empereur lui-même de passage à Rome l'avait couronné (ce Pacifique) "prince des poètes" lors d'une cérémonie au Capitole.
« Auprès du jeune prince était un homme célèbre; le trouvère de l'empereur d'Allemagne, surnommé le Prince des Poètes. Ne fut-il pas chargé de l'éducation de saint Louis? Ce gentilhomme italien, qui avait embrassé la carrière ecclésiastique à la suite d'un sermon de saint François d'Assise, remplissait, sous le nom modeste de Père Pacifique, la fonction de précepteur de l'élève royal; ... il connaissait les merveilles du mont Cassin; n'avait-on pas conséquemment, à la cour même de France, un homme compétent, capable de seconder les vues de la fille d'Alphonse IX? Tour à tour poëte, religieux, homme d'austérité, le Père Pacifique mettait en musique « le Cantico del Sole » ...
-ce n'est pas la version(le chant tel quel) de frère Pacifique- - mais elle y est inspirée de celles du moyen-âge qui suivirent (nombreuses) jusqu'à celles d'aujourd'hui...
et il émettait des opinions sur l'architecture et l'art chrétien; il avait ce qu'eurent éminemment les fondateurs d'ordres religieux, c'est-à-dire l'instinct des beaux sites, les plus en harmonie avec les nécessités des monastères, les plus à l'abri des vains bruits de la terre, les plus capables de favoriser les communications de l'âme avec Dieu et de retremper la foi de l'homme aux sources vives de la nature, pour remonter ensuite du spectacle de la création à la sublime idée du Créateur. » (Histoire de Royaumont)-
Sa vie de troubadour n'était pas d'abord à chanter la vie chrétienne... Il lui faudra le jour où il rencontra saint François pour faire chavirer son âme... Il se convertit vers l'âge de 50 ans. En 1217, François l'envoya à Paris pour y implanter l'Ordre tant étaient grandes sa confiance et son estime pour frère Pacifique. ... Ce fut lui qui donna, en première édition chantée, le "Cantique du soleil" que saint François venait de composer. (Nominis) L'épisode mérite qu'on le conte. Assise était déchirée entre les partisans de l'évêque et ceux du podestat. (-Podestat: Titre donné au Moyen Âge au premier magistrat de certaines villes d'Italie et du midi de la France.-) Au moment où se déroulait une querelle sur la place publique, l'ancien troubadour se mit à chanter : "Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes les créatures ". Le podestat écoutait pieusement et quand il entendit : "Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent et persévèrent dans la paix, car par Toi, ô Très-Haut, ils seront couronnés." Le podestat alla se jeter aux pieds de l'évêque pour lui demander pardon et l'évêque le releva en disant : " Moi aussi, je te demande pardon. Excuse-moi de mon manque d'humilité."
"Chante, ton cœur dit mieux ainsi la joie de l'amour de Dieu qui est en toi. Chante pour t'unir au chant de la beauté de l'Univers où Dieu te fait vivre. Chante parce que la Sagesse de Dieu s'est réjouie d'être au milieu des hommes, comme le dit le livre de la Sagesse." (Lectionnaire Emmaüs)- ------------ À suivre.
11 juillet saint Benoît abbé de Nursie (mémoire) né v 480 - 547
- Lectures –Proverbes 2 : 1-9; Matthieu 19 : 27-29 - - - - -Prologue de la règle de saint Benoît - - .
-patron de l'Europe-
---. -tiré en partie du missel- Benoît veut dire béni (Benedictus). Aussi l'antienne qui ouvre la Messe s'applique-t-elle bien à lui, tandis que celle de la communion évoque le fondement de toute vie consacrée, les Béatitudes. Les trois oraisons, qui s'inspirent de la Règle monastique, rappellent l'enseignement du «maître spirituel» qu'est saint Benoît : il a voulu fonder une école où l'on apprenne à «servir le Seigneur », en «ne préférant rien à l'amour de Dieu» et en marchant «d'un coeur libre sur le chemin de ses commandements» (P 1); il a fait de la concorde fraternelle et de la paix l'âme de toute vie de communauté , insistant par-dessus tout sur le service de Dieu dans la prière (Opus Dei) et la disponibilité envers les frères, en qui on doit toujours «découvrir le Christ ».
En dehors de la Règle, qui fournit ainsi sa trame à la liturgie du jour, retenons quelques points assurés de la biographie de saint Benoît. Il naquit à Norcia, en Ombrie, vers 480. Après avoir étudié à Rome, voulant rompre avec le monde, il se retira dans une grotte à Subiaco. Mais devant l'hostilité de certains moines d'alentour, il gagna la Campanie et s'établit au Mont-Cassin, d'où devaient rayonner sa sainteté et se répandre sa Règle. Il y mourut le 21 mars 557. Dès le 8e siècle, on célébrait sa mémoire le 11 juillet. C'est le jour qui a été retenu au Calendrier romain pour fêter le Père des moines d'Occident, qui est aussi le Patron de l'Europe(1964).— ----. -voir aussi la notice des années passées: https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7683p60-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#66685
Dernière édition par Bryand le Mer 13 Juil - 20:40, édité 3 fois
-Le cadeau du patriarche Daniel au pape François: une mosaïque de saint André. Saint André demeure symbole d'unité entre les Églises orthodoxe et catholique-
François en Roumanie:31 mai 2019 le Notre Père est un "cri face aux pénuries d'amour"- Dans l’imposante cathédrale orthodoxe du Salut de la nation roumaine, en plein cœur de Bucarest, un temps de prière a réuni le Pape François et le patriarche Daniel autour du Notre Père...
C’est devant la splendide iconostase de la cathédrale encore en chantier que le Pape et le patriarche orthodoxe, -tels Pierre et André-, se sont tenus côte à côte pour ce moment de prière articulé en deux temps: 1)la récitation du Notre Père en latin, accompagnée de trois cantiques catholiques de Pâques, 2) suivie de la récitation du Notre Père en roumain, accompagné cette fois de trois cantiques orthodoxes de Pâques.
Après l’accueil chaleureux du patriarche Daniel, le Pape a choisi de partager plusieurs réflexions sur le Notre Père, s’arrêtant sur chaque verset de cette prière qui contient notre identité d’enfants de Dieu, et «nous donne confiance pour recevoir et accueillir le don du frère».
Une prière de fils, une prière de frères
«Le mot Père ne peut pas être sans dire notre», a d’abord affirmé le Pape. «C’est une invitation à ce que le ‘mon’ se transforme en ‘notre’ et que le ‘notre’ devienne prière». «Aide-nous, Père, à prendre au sérieux la vie du frère, à faire nôtre son histoire. Aide-nous à ne pas juger le frère pour ses actions et ses limites (…). Aide-nous à vaincre la tentation de nous sentir fils aîné, qui à force de rester au centre, oublient le don de l’autre».
Au Père qui est aux Cieux, le Pape demande «cette entente que nous n’avons pas pu préserver sur terre », par l’intercession de ces nombreux frères et sœurs dans la foi qui habitent ensemble ce ciel, après avoir souffert «du seul fait d’être chrétien».
«Que ton Nom soit sanctifié»: combien de fois notre prière s’apparente-elle à une suite de demandes, déplore le Pape, oubliant que la première chose à faire est de louer le nom de Dieu, d’adorer sa personne «pour ensuite reconnaitre dans la personne du frère que tu as mis à côté de nous ton reflet vivant».
«Que ton règne vienne»: force est de constater que les dynamiques du monde, «orientées par les logiques de l’argent, de l’intérêt et du pouvoir », ne le favorisent pas, observe le Souverain Pontife. Face à la frénésie consommatrice, aux séductions évanescentes du monde, il nous est demandé de «croire ce pour quoi nous prions: renoncer aux sécurités confortables du pouvoir, aux séductions trompeuses de la mondanité, à la présomption vide» de l’autosuffisance.
«Que ta volonté soit faite»: nous avons besoin d’élargir les horizons, affirme le Pape, pour ne pas réduire à nos limites la volonté de salut du Père qui veut embrasser tout le monde.
Le pain du service et le pain de la mémoire «Donne-nous notre pain quotidien»: le Christ est le pain quotidien, le pain de Vie, le pain de service. En demandant ce pain, nous demandons aussi «le pain de la mémoire, la grâce d’affermir les racines communes de notre identité chrétienne, racines indispensables en un temps où l’humanité, et les jeunes générations en particulier, risquent de se sentir déracinées au milieu de tant de situations liquides, dans l’incapacité de fonder leur existence».
Que le Seigneur fasse de nous des «cultivateurs de communion», qui ne se fatiguent pas de faire germer des semences de paix et d’unité.
Ce pain est aussi celui dont beaucoup sont privés, fait encore remarquer le Pape. «Le Notre Père n’est pas une prière qui tranquillise, c’est un cri face aux pénuries d’amour de notre époque». «Père, Aide-nous à avoir faim de nous donner», a prié François, en ayant à l’esprit que, «pour vivre, nous n’avons pas besoin de nous conserver, mais de nous rompre, de partager, non d’accumuler, de nourrir les autres (…), car le bien-être est tel seulement s’il appartient à tous».
«Remets-nous nos offenses»: en demandant cela, nous nous engageons aussi à remettre leurs dettes à nos débiteurs. Ce geste nécessite du courage, de la force, que seul Dieu peut nous donner. «Aide-nous, Père, à ne pas céder à la peur, à ne pas voir dans l’ouverture un danger; à avoir la force de nous pardonner et de marcher».
Et face au mal, face à la tentation du repli et de l’isolement, «encourage-nous, à trouver dans le frère ce soutien que tu as mis à nos côtés pour marcher vers toi, et ensemble avoir le courage de dire ‘Notre Père’». -----
Une cathédrale encore inachevée Cette cathédrale orthodoxe, située en plein cœur de Bucarest, a été inaugurée en novembre 2018 par le patriarche Daniel et le patriarche de Constantinople, Bartholomée, et ce, bien qu’elle soit encore en chantier. Elle devrait être achevée en 2024, après quatorze années de travaux. -conçue pour durer 500 ans-
L’édifice, qui présente des proportions impressionnantes, -120 m de hauteur, 126 de longueur et 68 de largeur-, peut accueillir entre ses murs 5 000 personnes. Durant son voyage apostolique en 1999, saint Jean-Paul II offrit une contribution financière à hauteur de 200 000 dollars en vue de sa construction; son nom figure ainsi sur la liste des donateurs de la cathédrale. https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-roumanie-priere-cathedrale-orthodoxe.html ---
parents de sainte Thérèse de Lisieux (XIXe siècle)
Louis Martin (1823-94) et Zélie (ou Azélie) Guérin (1831-77). Parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, déclarées 'Vénérables' par Jean-Paul II le 26 mars 1994. Béatification le 19 octobre 2008 à la Basilique de Lisieux.
'Ceux qui aujourd'hui ont été proclamés saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître. Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux. Sainte Marie de l'Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades.
Les saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d'amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l'aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie. Du ciel qu'ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession! (extraits de l'homélie du Pape François)
Pour les parents de Thérèse, Dieu est toujours premier servi. Thérèse sera profondément marquée par leur foi profonde et la ferveur religieuse de sa famille. Thérèse écrivait d'ailleurs: «Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.» (Source: Sanctuaire de Lisieux) Le sanctuaire de Lisieux nous communique: Zélie Martin s'appelait en fait Azélie Martin.
- A lire: Zélie et Louis Martin, les saints de l'escalier, éditions du Cerf par Henri et Alice Quantin. - "Voici 150 ans, Louis et Zélie Martin, parents de Thérèse, s'engageaient dans le mariage, à Alençon ..." Texte de Monseigneur Pierre Pican, Évêque de Bayeux et Lisieux - Vidéo de la webTV de la CEF: conférence sur la famille par Mgr Lebrun à l'occasion de la fête de Louis et Zélie. - Louis et Zélie Martin: un couple de bienheureux (site de l'Eglise catholique en France) - Les parents Martin: un parcours de sainteté qui transmet la foi - conférence donnée à Alençon-Lisieux, 12-13 juillet 2008, à l'occasion du 150ème anniversaire de mariage des Vénérables Serviteurs de Dieu, Louis et Zélie Martin par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet-Emérite de la Congrégation pour la cause des Saints (Vatican) - Bienheureux Louis (1823-94) et Zélie (1831-77) Martin. Parents de Sainte Thérèse de Lisieux, Louis et Zélie Martin ont fait de leur Nazareth au quotidien un chemin de sainteté. L'Église les proclame bienheureux dans le sens où ils ont vécu l'esprit des Béatitudes. Ils nous sont donnés comme témoins de la sainteté de Dieu.
Fêtés le 12 juillet, date de leur mariage. Le sanctuaire d'Alençon nous signale que Zélie est fêtée localement le 28 août et Louis le 29 juillet.
Gand merci @Thierry d'avoir souligné la fête des saints Louis (1823-1894) et Zélie Martin (1831- 1877) ! (Louis Martin et Zélie Guérin) les parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus vénérés à Alençon.
Les autres enfants de Louis et Zélie Martin: De 1860 à 1873, ils ont eu neuf enfants (sept filles et deux garçons) dont quatre sont morts en bas âge.
Leurs cinq filles qui survécurent sont toutes devenues religieuses :
-Marie (22 février 1860 - 19 janvier 1940), en religion sœur Marie du Sacré-Cœur, carmélite à Lisieux (1886) ; -Pauline (7 septembre 1861 - 28 juillet 1951), en religion sœur puis mère Agnès de Jésus, carmélite à Lisieux (1882) ; -Léonie (3 juin 1863 - 16 juin 1941), en religion sœur Françoise-Thérèse, clarisse (1886) puis visitandine à Caen 1887/1888 puis 1893/1894 puis définitivement à partir de 1899, inhumée dans la crypte de la chapelle du monastère des Visitandines de Caen. (Procès de béatification ouvert) ; -Hélène (13 octobre 1864- 22 février 1870) -morte à l'âge de cinq ans... -Marie-Joseph (20 septembre 1866 - 14 février 1867) -garçon mort à 4 mois et quelques jours... -Marie-Jean Baptiste (19 décembre 1867 - 24 août 1868) -garçon mort à l'âge de huit mois... -Céline (28 avril 1869 - 25 février 1959), en religion sœur Geneviève de la Sainte-Face, carmélite à Lisieux (1894) ; -Marie Mélanie Thérèse (16 août 1870 - 4 octobre (?) 1870) -morte à 1 mois et quelques jours... -Thérèse, (2 janvier 1873 - 30 septembre 1897), en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, carmélite à Lisieux (1888), béatifiée en 1923, canonisée en 1925. --- À suivre pour la béatification de Léonie.
Concernant le procès de béatification la sœur de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus: en religion sœur Françoise-Thérèse
Léonie Martin 3 juin 1863 - 16 juin 1941 en religion sœur Françoise-Thérèse, clarisse (1886) puis visitandine à Caen 1887/1888 puis 1893/1894 puis définitivement à partir de 1899, inhumée dans la crypte de la chapelle du monastère des Visitandines de Caen. (Procès de béatification ouvert)
13 juillet bienheureux Jacques de Voragine () né v 1230 à Voragine, Italie - 1299 13 juillet, à Gênes- -Voragine est actuellement nommé Varazze, en Ligurie- situé tout près de Gênes (38 kilomètres...)- -ordre des Dominicains; béatifié 1816 par le pape Pie VII
Jacques de Voragine, nommé archevêque de Gênes est aussi l'auteur -d'une Chronique de la cité de Gênes; -de plusieurs recueils de sermons; -et de quelques autres opuscules; - surtout connu comme l'auteur d'un célèbre ouvrage qui raconte la vie d'un grand nombre de saints et saintes, martyrs chrétiens, au temps des persécutions des Romains, La Légende dorée...
---- - 1244, la même année que Thomas d'Aquin --né 1225 - 1274 fête 28 janvier-- Jacques Voragine prend l'habit et rejoint l'ordre des Prêcheurs fondé par Dominique de Guzmán. --né v 1170-1221 fête 8 août-- décédé une dizaine d'années avant sa naissance...
Il s’établit d'abord au couvent de Gênes, Santa Maria in Castello, qui avait été fondé fondé en 1222. - 1246 et 1251, il fut envoyé au Studium Generale de Bologne, centre prestigieux de l’ordre dominicain. -1252, il revient pour être lector au couvent de Gênes qui était devenu prieuré depuis 1229; on pensa pour celui un homme qui serait capable d'inculqué un enseignement de base aux frères. -1258 Il fut sous-prieur du couvent de Gênes puis prieur des couvents d’Asti et Gênes. Cette position centrale permit la diffusion de la Légende dorée dans les couvents dominicains.
La Légende dorée avait débuté vers 1260 et sera améliorée jusqu'à la fin de la vie de Jacques Voragine...
Jacques de Voragine prêchant, détail d'une miniature du Maître de Jacques de Besançon tirée d'un manuscrit de la Légende dorée, vers 1480.
-1267-1277 et (1281-1286) nommé prieur provincial de Lombardie (soit, de toute l'Italie du nord) au cours du chapitre général de Bologne
- 1283 à 1285 Il assura aussi par intérim la direction générale de l’ordre à la mort de Jean de Verceil -- 1283, Jean de Verceil avait été le sixième maître de l'ordre des frères prêcheurs. Il a marqué par sa prudence, sa piété, son enseignement et son dévouement l'histoire de son ordre et de l'Église de son temps. --.
- 1288 le Père Jacques représenta sa province lors des conciles de Lucques et -1290, celui de Ferrare. Lors de ce dernier concile, il fut l'un des quatre délégués chargés par le pape Nicolas IV de demander la déposition de Munio de Zamora, huitième maître de l'ordre des Prêcheurs depuis 1285. ...
En 1288, la ville de Gênes envoie Jacques de Voragine auprès de Nicolas IV afin de libérer les Génois de l'excommunication dont ils sont frappés en raison de l'aide qu'ils ont apportée aux Siciliens contre le roi Charles II.
En 1292, Nicolas IV convoque Jacques de Voragine à Rome afin de le consacrer archevêque de Gênes. Mais lorsqu'il arrive à Rome, le 30 mars, le pape est gravement malade. Il meurt le 4 avril sans avoir procédé à cette consécration. Ce sont finalement les cardinaux qui le nomment archevêque le dimanche suivant Pâques.
Jacques de Voragine exerça sa tâche appréciée, pour avoir réconcilié, entre autres, les deux factions politiques des Guelfes et des Gibelins qui divisèrent Gênes, ce qu'il réalisa avec réussite en janvier 1295. Il participe aussi, comme envoyé du pape, à plusieurs médiations comme dans le conflit qui oppose la République de Gênes à celle de Venise.
Jacques Voragine meurt en 1298 (1299) à Gênes en demandant que l'argent prévu pour ses funérailles soit plutôt distribué aux pauvres. Le martyrologe romain déclare : « À Gênes en Ligurie, en 1298, le bienheureux Jacques de Voragine, évêque, de l'Ordre des Prêcheurs. Pour promouvoir dans le peuple la vie chrétienne, il proposa dans ses écrits les vertus des saints ». --- https://books.google.ca/books?id=sr5PhE7oossC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (1Th 1, 1-20) "Nous, Paul, Silvain et Timothée, nous nous adressons à vous, l'Église de Thessalonique qui est en Dieu le Père et en Jésus Christ le Seigneur. Que la grâce et la paix soient avec vous."
"Un autre compagnon de Paul fut Silas, forme grecque d'un nom juif (peut-être sheal, 'demander, invoquer', qui est la même racine que celle du nom "Saul"), dont existe également la forme latine Silvain. Le nom Silas n'est attesté que dans le Livre des Actes des Apôtres, tandis que le nom Silvain n'apparaît que dans les Épîtres de Paul. Il s'agissait d'un juif de Jérusalem, l'un des premiers à devenir chrétien, et dans cette Église, il jouissait d'une grande estime (cf. Ac 15, 22), étant considéré comme un prophète (cf. Ac 15, 32). Il fut chargé de rapporter 'aux frères d'Antioche, de Syrie et de Cilicie' (Ac 15, 23) les décisions prises au Concile de Jérusalem et de les expliquer. De toute évidence, on le considérait capable d'opérer une sorte de médiation entre Jérusalem et Antioche, entre juifs-chrétiens et chrétiens d'origine païenne, et ainsi, de servir l'unité de l'Église dans la diversité des rites et des origines. Lorsque Paul se sépara de Barnabé, il prit précisément Silas comme compagnon de voyage (cf. Ac 15, 40). Avec Paul, il gagna la Macédoine (en particulier les villes de Philippe, Thessalonique et Berea), où il s'arrêta, tandis que Paul poursuivit vers Athènes, puis Corinthe. Silas le rejoignit à Corinthe, où il contribua à la prédication de l'Évangile; en effet, dans la seconde Épître adressée par Paul à cette Église, on parle du 'Christ Jésus, que nous avons prêché parmi vous, Silvain, Timothée et moi' (2 Co 1, 19). C'est la raison pour laquelle il apparaît comme le coexpéditeur, avec Paul et Timothée, des deux Lettres aux Thessaloniciens. Cela aussi me semble important. Paul n'agit pas 'en solo', en pur individu, mais avec ces collaborateurs dans le 'nous' de l'Église. Ce 'moi' de Paul n'est pas un 'moi' isolé, mais un 'moi' dans le 'nous' de l'Église, dans le 'nous' de la foi apostolique. Et Silvain, à la fin, est mentionné également dans la Première Épître de Pierre, dans laquelle on lit: 'Je vous écris ces quelques mots par Silvain, que je tiens pour un frère fidèle' (5, 12). Ainsi, nous voyons également la communion des Apôtres. Silvain sert à Paul, il sert à Pierre, car l'Église est une et l'annonce missionnaire est unique." (Benoît XVI - audience générale du 31 janvier 2007)
Commémoraison de saint Silas. Destiné par les Apôtres à aller, avec les saints Paul et Barnabé, vers les Églises des nations païennes, il accomplit la mission de prédicateur avec tout le zèle d'un homme rempli de la grâce de Dieu.[/justify]