Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!
Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.
Rejoignez le forum, c’est rapide et facile
Forum catholique l'Imitation de Jésus-Christ
Bienvenue sur le Forum catholique
l'Imitation de Jésus-Christ!
Ce forum est un lieu d'échanges dédié à l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
On peut y partager des témoignages personnels, proposer des méditations, se questionner sur la Bible et les différents enseignements de l'Église catholique, demander et apporter de l'aide dans le cheminement de l'âme vers Dieu, etc.
Forum d'échanges visant à approfondir la foi catholique, afin de toujours mieux connaître, aimer et servir Jésus-Christ
28-29 février– saint Auguste Chapdelaine et ses compagnons martyrs ()- né 1814 6 janvier - 1856 29 février La Rochelle, Normandie - Chine dans la province du Kouang-si (Guangxi)-
-- Lectures –- - - -bréviaire - - -- aucun - --------------- Auguste Chapdelaine, né au diocèse de Coutances, devint prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris; il partit en 1851 pour la Chine, selon son plus cher désir. Les premières missions chinoises remontaient à un passé déjà quelque peu lointain... Des Chinois convertis s'étaient fait missionnaires de leurs frères de race déjà depuis le 13e siècle par les Jésuites.. Arrivé dans cet immense territoire privé de prêtre depuis plus d'un siècle et demi, il commença son apostolat avec succès. Mais il est arrêté avec quatre nouveaux chrétiens et deux catéchistes. Le mandarin du lieu les fit mettre en prison.
Pourtant, après les avoir interrogés, le mandarin montra une certaine ouverture d'esprit et les relâcha. Libéré de cette première captivité, le Père Chapdelaine reprit son apostolat. Son apostolat fut fécond. Suite à des calomnies, c'est toujours la même histoire qui se répète, comme l'avait annoncé le Seigneur, il fut amené à confesser sa foi: devant le tribunal d'un autre mandarin, celui-ci très hostile au christianisme, entreprit l'oppression. Auguste, avec les souffrances endurées, eut la joie de constater que la foi en Jésus Christ, annoncée par lui depuis quelques années, avait pris de solides racines chez ses convertis. Emprisonné avec vingt-cinq des leurs, ils furent tous frappés de coups de cannes rotin, chargés de chaînes...
Le premier à donner sa vie pour le Christ, Laurent, déclara à son juge qu'il n'abandonnerait ni sa foi ni son pasteur ; il fut décapité. Puis ce fut le tour d'une femme nommée Agnès, catéchiste. Enfermée dans une cage, on la laissa mourir de faim et de soif après lui avoir fait subir diverses tortures.
Concernant ces premiers martyrs fêtés aujourd'hui: Le Bienheureux LaurentBai Xiaoman, laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires. Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal. Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne, elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage. Elle fut exécutée le 1 mars 1856. Puis le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou), furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou. Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei, le Bienheureux Laurent Wang Bing, la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
voir tous les noms de ces martyrs et CONTEXTE de presque 300 ans:
AGOSTINO ZHAO RONG (+ 1815) ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)
Le Père Chapdelaine fut ensuite interrogé sur sa religion. Puis enfermé, lui aussi, dans une cage, il fut également torturé. Après une longue agonie, on l'en sortit presque mort, pour le décapiter. C'était le 29 février 1856. Les autres moururent avec le même courage et la même résolution de rester fidèles jusqu'au bout à celui qui, le premier, avait donné sa vie pour eux. Auguste Chapdelaine a été béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII, puis canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II. ----- À suivre.
3 mars– saint Guénolé de Landévennec ()- né v 460 - v 532 -fondateur de l'abbaye de Landévennec
-- Lectures –- - - -bréviaire - - -- aucun - --------------- Fondée au tournant des 5e et 6e siècles, l’abbaye de Landévennec est la fondation monastique la plus ancienne attestée en Bretagne. Située à une centaine de mètres en contrebas du « nouveau » monastère construit dans les années 1950 (voir la photo plus bas), l’ancienne abbaye est aujourd’hui un site archéologique et un musée. Près de 25 ans de fouilles y ont révélé 13 siècles d’histoire bretonne. Ici c'est une représentation des ruines...
Guénolé naquit vers 460, dans une famille originaire de Grande-Bretagne mais émigrée en Armorique. Très jeune, il fut offert à Dieu par ses parents dans un monastère, selon une coutume dont la règle bénédictine se fait l'écho. Son biographe (qui écrit au 10e siècle) nous rapporte que son père, qui était saint Fragan,
----saint Fragan, fête 3 octobre prince d'Albanie en Écosse, vint de Grande-Bretagne, au 5e siècle pour évangéliser l'Armorique. Époux de sainte Gwenn fête 18 octobre .- Il est, en plus d'être le père de saint Guénolé, aussi le père des saints jumeaux Jagu fête 8 février et Guethenoc, fête 5 novembre et de sainte Clervie fête 3 octobre et 21 décembre . Il est également cousin de Riwall (ou Riware) fête 19 septembre .
Fragan répondit généreusement à Dieu qui lui demandait son fils Guénolé : ''Seigneur, s'écria-t-il à la suite d'une manifestation divine extraordinaire, toutes les créatures sont entre tes mains. Je te consacre volontiers ce Guénolé qui est plus ton fils que le mien, car tu me le demandes.''
La semaine suivante, Fragan et son épouse Gwen allèrent présenter le jeune garçon à l'Abbé d'un monastère construit sur un îlot voisin. Guénolé fut uni à la communauté. Il progressa rapidement dans les voies spirituelles et dans la charité fraternelle. À l'âge de vingt et un ans, ayant appris la mort de Patrick -- mort dans les années 480 - , dont la réputation d'apôtre et de saint avait traversé la mer, Guénolé voulut se rendre en Irlande pour vénérer ses reliques. Mais son biographe nous rapporte que saint Patrick lui apparut et l'en dissuada, lui demandant de fonder une nouvelle communauté monastique. voir la vidéo vodeus. Abonnement requis (gratuit) pour visionner. https://vodeus.tv/video/saint-guenole-et-labbaye-de-landevennec-2090 Son Abbé reconnut là une intervention divine, et désigna Guénolé comme supérieur d'une abbaye filiale. Celui-ci emmena avec lui onze moines. Comme cela se faisait à l'époque, les frères partirent à l'aventure. Après une première tentative d'implantation, ils se fixèrent ailleurs définitivement à l'entrée de la vallée du Faou, près du bord de la mer. Ils donnèrent à leur monastère le nom deLan Tevennec, qui devint par la suite Landévennec. Cette abbaye connut des tribulations au cours des siècles. Elle a retrouvé vie récemment : des moines bénédictins l'ont reprise, et elle est devenue de nouveau un foyer rayonnant de vie spirituelle. Quant à son fondateur, qui mourut vers 530, sa réputation de sainteté, ses miracles, le firent connaître de toute la Bretagne, et contribuèrent à la christianisation en profondeur de cette province. Il est fêté également le 3 mars dans l'Église orthodoxe.
La veille de sa mort, Guénolé choisit son successeur, puis célébra une messe... Successeur de Guénolé: Vitrail de la cathédrale de Quimper représentant saint Gwenaël (à gauche) --né v (avant) 520 590, fête 3 novembre - fêté en Bretagne, diocèse de Vannes - demandant à suivre saint Guénolé.
4 mars– saint Casimir(commémoraison)- né 1458 5 octobre - 1483 4 marsâgé de 24 ans et 5 mois -canonisé en 1522 par le pape Adrien VI- -Il a été déclaré Saint patron de la Lituanie en 1613 et celui de la Pologne en 1636.
En ce temps de guerre en Ukraine, guerre redoutable par ses crimes contre l'humanité subis aussi par tous les pays voisins, et dont le monde entier est menacé prions saint Casimir! Prions pour nos frères ukrainiens et tous les peuples qui subissent actuellement cette calamité meurtrière...
------
-- Lectures –- Philippiens 3 : 8-14; Mathieu 22 : 34-40 - - - -bréviaire - - -- -Vie de saint Casimir par un contemporain. - -
Vie de saint Casimir par un contemporain:
-Vie de saint Casimir par un contemporain.
« Casimir avait une charité presque incroyable, non pas artificielle, mais sincère, dont l'Esprit Saint l'avait embrasé envers le Dieu tout-puissant. Elle était répandue si abondamment dans son cœur qu'elle en débordait au-dehors sur le prochain. Rien ne le réjouissait davantage, ne correspondait mieux à ses désirs, que de distribuer tous ses biens et même de se donner totalement aux pauvres du Christ, et aux étrangers, aux malades, aux prisonniers, à tous les malheureux. Il traitait les veuves, les orphelins, les opprimés non seulement comme un protecteur et un intendant, mais comme leur père, leur fils et leur frère. Il faudrait certes écrire une longue histoire si l'on voulait rapporter en détail toutes les œuvres de charité et d'amour qu'il réalisa envers Dieu et les hommes. On peut difficilement dire ou imaginer combien il a cultivé la justice, combien il a montré de prudence, combien il brillait par le courage et la constance, surtout à cet âge où les hommes ont ordinairement plus de facilité et plus de penchant à se précipiter dans le mal. Chaque jour il exhortait son père à gouverner avec justice son royaume et les peuples vassaux. Si parfois, par suite de l'incurie ou de la faiblesse humaine, quelque chose était négligé dans le gouvernement, il n'omit jamais de le reprocher à son père en termes mesurés. Il soutenait les procès des pauvres et des malheureux à l'égal des siens, il prenait leur parti, et c'est pourquoi il était appelé le défenseur des pauvres. Car il avait beau être le fils du roi et descendre d'une très noble lignée, il n'était jamais désagréable, dans ses paroles ou dans ses relations, à l'égard de personne, fût-ce le plus modeste et le plus faible. Il voulut toujours figurer parmi les doux et les pauvres de cœur, à qui appartient le royaume des cieux, plutôt que parmi les illustres et les puissants de ce monde. Il n'ambitionna jamais le pouvoir suprême, et ne voulut rien accepter de ce que son père lui offrait; il craignait que son âme ne fût blessée par les aiguillons des richesses, que notre Seigneur Jésus Christ appelle des épines, ou qu'elle ne fût souillée par le contact des affaires terrestres. Il est resté vierge jusqu'à son dernier jour. C'est ce que tout le monde affirme, et aussi ses camériers et ses secrétaires, dont quelques-uns vivent encore et qui ont partagé intimement sa vie. »
--------------- Le prince Casimir, fils du roi de Pologne Casimir III et d'Élisabeth d'Autriche, né au château de Cracovie, bien qu'il ne soit pas l'aîné de la famille (il est le troisième des treize enfants) il avait été choisi pour succéder à son père. Mais il ne devait jamais régner. Il reçut, comme ses frères et sœurs dans la famille royale, une éducation austère mais profondément chrétienne. Sa mère, très vertueuse, y contribua avec le précepteur choisi, le chanoine Jean Dugloss, (chanoine de Cracovie) qui devint par la suite, archevêque de Lemberg. Très tôt comme cette première lecture où saint Paul aux Philippiens nous témoigne : Philippiens 3: «8- Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur. À cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme désavantageux, afin de gagner le Christ, 9 - et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi, celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ, celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ; 10- le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, 11- afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts. 12- Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus. 13- Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci : oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être, 14- et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.»
Les événements politiques et la volonté du roi son père, en firent le chef d'une expédition militaire alors qu'il n'avait que 13 ans ! Suite à un échec, le jeune guerrier, déconcerté, se retira pendant trois mois, afin d'éviter son père...
... au lieu d'aller droit à Cracovie, il se retira au château de Dobzki, qui en est à une lieue, et il y passa trois mois dans les pratiques d'une austère pénitence. Ayant reconnu dans la suite l'injustice de l'expédition qu'on l'avait forcé d'entreprendre contre le roi de Hongrie, il refusa constamment de se rendre à une seconde invitation que lui firent les Hongrois, et cela malgré les sollicitations et les ordres réitérés de son père ... -voir la référence plus bas...
Peu de temps après, son père l'associa au gouvernement de la Pologne. Il semble s'être opposé à sa famille lors d’un projet de mariage avec la fille de Frédéric III, empereur de Germanie ; il avait décidé de faire vœu de virginité exclusif au service du Royaume de Dieu, selon l'expression : eunuque forte et totale de Jésus dans l'Évangile.
Il avait toujours manifesté un profond attachement à la vertu de chasteté qu'il chérissait au for intérieur de son âme. Il ne devait passer que peu de temps sur cette terre. Il mourut de phtisie (tuberculose) au cours d'un voyage qu'il fit en Lituanie, en 1484 (il n'avait que 24 ans et 5 mois). Sa mort survint à Wilna, la capitale de la Lituanie.
L’Évangile du double commandement de la charité a été choisi pour sa fête, parce que son premier biographe a souligné son amour inconditionnel envers les pauvres, que la vie à la cour ne lui faisait pas oublier. Un amour qui prenait sa source dans la méditation de la vie et des enseignements des Écritures. À ses inlassables prières sa grande dévotion à la Vierge Marie. Il composa particulièrement une hymne à la Vierge Marie qu’il récitait souvent. À sa demande, il fut enterré avec une copie de ce texte.
Lorsqu'on a exhumé son corps pour sa translation en 1604, celui-ci fut retrouvé intact et entre ses mains, il tenait cette hymne à la Sainte Vierge : "Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie, solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ; Contemple et admire son élévation ; Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ; Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ; Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ; Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ; Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ; Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement, Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ; Ô Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes, Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ; Ô Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ; Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ; Salut, ô Vierge sainte, Vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables, Vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ; Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir, Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ; Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle, et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ; Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ; Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ; Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. Ainsi soit-il. » signé Saint Casimir ----------
Il fut enterré dans l'église de Saint-Stanislas. Saint Casimir est patron céleste de la Pologne et de la Lituanie. ---------------
Cent vingt ans après sa mort, on trouva son corps sans corruption . Les riches étoffes dont on l'avait enveloppé furent aussi trouvées entières, malgré l'excessive humidité du caveau où il avait été enterré. On a fait construireune magnifique chapelle de marbre pour y déposer ses reliques. Saint Casimir est patron de la Pologne, et on le propose communément aux jeunes gens comme un parfait modèle de pureté. On conserve en divers endroits de la Pologne des habits et d'autres objets qui lui ont appartenu ; mais nous ne savons pas si l'on ait détaché et distrait aucune relique de son corps, si ça n'est celle que l'on conservait à Paris dans l'église Saint-Germain des Prés, où l'on voit une chapelle consacrée en son honneur, et ce qui est rare pour les Saints, son véritable portrait. ... Puisse la Pologne recouvrer, par l'intercession de saint Casimir, la liberté qu'il lui conserva dans une guerre mémorable, où une petite troupe de Lithuaniens tailla en pièces l'armée des Moscovites. C'était peu de temps après sa mort. Le grand -duc de Moscovie avait envahi toute la Lituanie, qui, ne pouvant résister à des forces si puissantes, fit un voeu au tombeau du jeune prince . Quelques jours après, durant la bataille, on vit dans les airs saint Casimir combattre pour la défense de ses sujets, et mettre en fuite les barbares envahisseurs qui les oppriment aujourd'hui. Le pape Paul V a fait insérer l'office de saint Casimir au Bréviaire romain . ------------
6 mars– sainte Colette de Corbie()- née 1381 Corbie, en Picardie, France13 janvier - 1447 6 mars, Gand en Flandre - âgée de 66 ans...
En plus d'être connue pour ses dons mystiques, Sainte Colette est célèbre pour avoir fondé l'Ordre des Clarisses, dites « Colettines », inspiré par son désir de revenir à l'austérité originelle de la Règle de Sainte Claire.
Nicolette Boellet, prendra en religion le nom de Colette de Corbie, Elle fut béatifiée en 1625 et canonisée en 1807.
------------------------------ --- Lectures –- - - -bréviaire - - -- aucun - --------------- Colette (ou Nicole) Boylet (orthographié aussi Boellet)... Ses biographes nous la présentent comme une enfant prédestinée. Ils nous rapportent un miracle qui prend un sens symbolique. Son père se désolait de la petite taille de sa fille ; celle-ci pria, et Dieu la fit immédiatement grandir. Cette femme, humble par sa position sociale et exclue de sa hiérarchie par sa condition même de femme, va pourtant exercer une influence profonde et occuper une place de premier plan dans l'Église de son temps. -vidéo vodeus abonnement requis et gratuit pour visionner https://vodeus.tv/video/6-mars-sainte-colette-de-corbie-590 Colette traverse alors une phase difficile de son histoire, dans un monde également en crise (aucune époque ne fait exception d'un monde qui se cherche tant qu'il n'a pas trouvé le Seigneur) : nous sommes en pleine guerre de Cent ans (Jeanne d'Arc viendra visiter Colette). Très tôt, la petite fille entend l'appel à la vie religieuse. À 18 ans, après la mort de ses parents, elle fait différents tentatives dans des communautés. Elles sont négatives au point qu'elle en sort désorientée... Mais elle comprendra que Dieu a sur elle un dessein particulier. C'est alors qu'elle rencontre Frère mineur qui lui suggéra la vie recluse. Prenant l'habit du Tiers ordre franciscain, elle s'enferme dans une cellule près d'une église, mène une vie de prière intense et de pénitence. Elle est favorisée de grâces mystiques et reçoit alors la mission à laquelle Dieu la prédisposa : réformer les monastères du second ordre franciscain, celui des clarisses. La ferveur qui animait sainte Claire et ses compagnes avait fortement diminué chez les moniales de l'époque. Colette obtint du pape Benoît XIII l'autorisation de pratiquer fidèlement et intégralement la règle de sainte Claire, surtout le vœu de pauvreté. Hymne composée pour le Monastère - Texte : Frère David (En-Calcat) - Musique : Philippe Robert
Après qu'elle eut fait profession, celui-ci la fit «mère et abbesse» de la réforme. Malgré des oppositions, Colette poursuivît cette œuvre avec une énergie alimentée par la force de l'Esprit Saint. De nombreuses communautés vont être fondées par elle ou réformées. Des grands de ce monde firent appel à elle dans ce but, et les vocations affluèrent. Elle rédigea des constitutions qui donneront à son œuvre une assise solide et durable. Elle aura aussi une influence sur la réforme du premier ordre franciscain : celui des hommes. Colette fut à la fois active et contemplative.
Toujours sur les routes, elle demeura en union intense avec Dieu, dont elle recevait les lumières nécessaires pour son activité. Elle mourut silencieusement le 6 mars 1447. ---- À suivre.
7 mars– sainte Perpétue et sainte Félicité de Corbie()- Perpétue née 181 - toutes deux martyres 203 7 mars CARTHAGE-
Perpétue est née 181 Thuburbo, province romaine d'Afrique actuelle Tebourba, Tunisi;
Toutes deux martyres 7 mars 203 Carthage, province romaine d'Afrique actuelle Tunisie
Elles sont parmi les premières martyres chrétiennes d'Afrique romaine dont la mort fut documentée. ------------------------------ --- Lectures –- Romains 8: 31-39; Jean 17: 11-19 - - -bréviaire - - -- Actes des martyrs de Carthage - --------------- Perpétue, une jeune femme de la noblesse, et Félicité, une esclave, subirent le martyre avec trois autres chrétiens durant la persécution de l'empereur Septime-Sévère, à Carthage, le 7 mars 203. Leur combat et leur victoire nous sont rapportés dans leur Passion, d'un auteur anonyme.
- Actes des martyrs de Carthage -:
« Le jour se leva, où les martyrs allaient remporter la victoire, et ils sortirent de la prison pour s'avancer vers l'amphithéâtre comme s'ils allaient au ciel. Ils avaient des visages gais et radieux, et s'ils tremblaient, c'était de joie, non de peur. Perpétue, la première, fut frappée par les cornes d'une vache furieuse et tomba à la renverse. Puis elle se releva et voyant que Félicité avait été précipitée sur le sol, elle s'approcha, la prit par la main et l'aida à se redresser. Toutes deux demeurèrent debout. La cruauté du peuple s'apaisa et on les fit sortir par la porte des Vivants. Là, Perpétue fut accueillie par un certain Rustique, alors catéchumène qui était à son service et, comme si elle sortait du sommeil (tellement elle avait été ravie en extase), elle se mit à regarder autour d'elle et dit, à la surprise de tous: ''Quand donc serons-nous exposés à cette vache dont on parle?'' Et quand elle apprit que cela avait déjà eu lieu, elle ne le crut pas avant d'avoir reconnu sur son corps et sur ses vêtements les marques des coups. Alors, après avoir appelé son frère et ce catéchumène, elle les exhorta ainsi: ''Demeurez fermes dans la foi, aimez vous tous les uns les autres, et ne soyez pas ébranlés par nos souffrances.'' De même, Saturus, à une autre porte, s'adressait ainsi au soldat Pudens: ''Finalement, comme je l'avais pensé et annoncé par avance, je n'ai vraiment rien souffert d'aucune bête jusqu'ici. Et maintenant, crois de tout ton cœur: voici que je vais au-devant du léopard, et par une seule de ses morsures je parviens au but.''
Et aussitôt, à la fin du spectacle, il fut livré à un léopard. À la première morsure, il fut tellement inondé de sang que le peuple, lorsqu'il revint, cria, comme si l'on était aux bains: ''Baigne-toi et bonne santé! Baigne-toi et bonne santé!'' Ce cri témoignait qu'il avait reçu le second baptême, celui du sang. Et, certes, après un tel bain, il avait trouvé le salut. Alors il dit au soldat Pudens: ''Adieu, garde mon souvenir et garde la foi. Que tout cela, au lieu de t'ébranler, te fortifie.'' En même temps il lui demanda l'anneau qu'il portait au doigt et, après l'avoir plongé dans sa blessure, il le lui remit en héritage, lui laissant cette relique, ce mémorial de son sang. Puis, comme il est inanimé, on le jette avec les autres dans le local où l'on devait les égorger. Mais, comme le peuple les réclamait au milieu de l'arène pour être témoin oculaire de leur mise à mort en voyant l'épée s'enfoncer dans leurs corps, ils se levèrent d'eux-mêmes et se portèrent à l'endroit voulu par le peuple. Mais d'abord ils s'embrassèrent pour achever la célébration de leur martyre par le rite du baiser de paix.
Tous reçurent le coup d'épée, immobiles et silencieux; en particulier Saturus qui rendit l'esprit le premier, lui qui était monté le premier à l'échelle de la vision de Perpétue, pour attendre celle-ci. Perpétue, quant à elle, devait faire l'expérience de la douleur: frappée entre les côtes, elle poussa un grand cri; puis, comme la main du gladiateur débutant hésitait, elle la poussa elle-même sur sa gorge. Sans doute une telle femme ne pouvait-elle être mise à mort autrement, elle qui faisait peur à l'esprit mauvais: il fallait qu'elle-même le veuille. Martyrs héroïques et bienheureux! Vraiment appelés et choisis pour entrer dans la gloire de Notre Seigneur Jésus Christ!»
Le texte se présente d'abord comme une autobiographie de Perpétue.
Elle raconte ses difficultés avec son père encore païen, qui cherche à lui faire renier sa foi afin qu'elle échappe à la mort. Elle vient d'être mère. Elle a reçu l'autorisation de garder son enfant avec elle, et malgré l'inhumanité de la détention, ''la prison, dit-elle, devint pour moi un palais, au point que je préférais être là plutôt que partout ailleurs''.
Cette captivité dura plusieurs mois, les « jeux » devant être donnés à l'occasion de l'anniversaire d'un grand de ce monde. Rien, absolument rien, ne peut nous séparer de l'amour du Christ, écrit saint Paul. Pour Perpétue et ses compagnons, cette parole de l'Apôtre n'est pas de la rhétorique : elle entre dans leur vie. Rien, pas même les forces occultes du mal. Rapportant sa quatrième vision, au cours d'un rêve, la future martyre dit : ''Je me suis réveillée, et je compris que je ne combattais pas contre des bêtes, mais contre le démon, et je savais que j'obtiendrais la victoire.''
Félicité, esclave mais affranchie du Seigneur, était enceinte lors de son arrestation. Elle mit son enfant au monde dans le cachot. Comme elle gémissait dans les douleurs de l'enfantement, son geôlier lui dit: ''Qu'en sera-t-il alors quand tu seras dans l'arène ?'' Elle répondit : ''Aujourd'hui c'est moi qui souffre ; demain un Autre souffrira pour moi, parce que je souffrirai pour lui.'' Félicité et Perpétue furent d'abord exposées à une vache furieuse, puis achevées par le glaive.
Leurs noms figurent dans la première prière eucharistique. Saint Augustin, favorisant un jeu de mots pour inviter les fidèles à une vie évangélique, à l'exemple de ces deux martyres dont leur nom signifiait : la « perpétuelle félicité ». C'est au 1er février qu'elles sont inscrites au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe. ------ À suivre.
8 mars– saint Jean de Dieu (commémoraison)- né 1495 - 1550 8 mars -
Religieux espagnol d'origine portugaise, il se consacra aux indigents et fonda l'ordre des Hospitaliers. Patron des malades et des professionnels du soin de la santé. (avec Camille de Lellis né 1550- 1614 fête 14 juillet , né le jour même de la mort de Jean, comme pour faire survivre cette vocation poursuivie telle que fondée - )
------------------------------ --- Lectures –- Tobie 12: 6-13; Matthieu 22: 34-40 - - -bréviaire - - -Lettre de saint Jean de Dieu. - ---------------
Jean Ciudad naquit au Portugal, en 1495, de parents pauvres. Jeune enfant il fut amené à quitter le Portugal pour l'Espagne. Commença alors pour lui une existence plutôt montueuse. Tour à tour berger, administrateur d'une ferme, soldat même... (etc-voir la vidéo) Il avait perdu petit à petit de sa prime ferveur, mais il n'avait jamais perdu le désir secret de se mettre au service de Dieu. L'appel se ranima lorsque l'un de ses employeurs voulut lui donner sa fille en mariage. Des circonstances l'orientèrent vers la mission semblable à laquelle Dieu le destinait. Il avait fait l'expérience de la pauvreté au point de prendre conscience que dans la ferme qu'il administrait, les animaux étaient mieux traités que les indigents... C'est alors qu' il ressentit vivement le devoir de s'occuper des indigents. Projetant d'aller au secours des chrétiens prisonniers des Maures, il se reposa en cours de route dans un hôpital. Ce qu'il constatât là des pauvres et les malades, desquels il se préoccupa occupa avec zèle, fut le point de départ qui l'éclairage pour l'orienter à sa vocation définitive. vidéo vodeus abonnement requis gratuit pour visionner- https://vodeus.tv/video/8-mars-saint-jean-de-dieu-1495-1550-1793
C'est en 1538, qu'il se fixa à Grenade. L'année suivante, un sermon de saint Jean d'Avila né 1499- 1569 , fête 10 mai,
suscita en lui «un esprit de tendre compassion » (P 1) envers les laissés pour compte de la société, malades indigents, prostituées, enfants abandonnés. Il en fut tellement remué qu'il se mit à parcourir la ville en criant : « Miséricorde. Seigneur, miséricorde ! » On le prit pour un fou et on le traita selon les méthodes barbares de ce temps. Il fut toutefois relâché sur l'intervention de Jean d'Avila. Mais celui que l'on appellera désormais Jean de Dieu, aura trouvé sa voie et s'y fixa providentiellement. Il avait environ quarante ans, pour faire 15 ans durant encore ce qui deviendra la fondation des Hospitaliers.
Il loua bientôt une maison dont il fit un hôpital destiné aux plus pauvres. L'aide lui venait de tous côtés ; l'œuvre se développa, appuyée et encouragée par l'évêque du lieu. Jean de Dieu ne pensait pas à fonder une nouvelle famille religieuse. Il ne fit que jeter les bases de ce qui deviendra un l'Ordre Hospitalier, que l'on connaît aujourd'hui... dont les membres seront connus sous le nom des «Frères de saint Jean de Dieu».
Lettre de saint Jean de Dieu:
« Si nous considérions la miséricorde de Dieu, jamais nous ne cesserions de faire le bien, tant que nous en avons le pouvoir. Car lorsque nous transmettons aux pauvres, par amour pour Dieu, ce que lui-même nous a donné, il nous promet le centuple dans la béatitude éternelle. Quel intérêt avantageux! quel bienheureux bénéfice ! Qui ne donnera pas à cet excellent négociant tout ce qu'il possède, alors qu'il va prendre soin de nos affaires et nous suppliera de nous tourner vers lui, de pleurer nos péchés et de nous adonner à la charité... ...d'abord envers nous-mêmes. et ensuite envers nos proches. Car, ainsi que l'eau éteint le feu, la charité efface les péchés. Tant de pauvres viennent ici que je me demande souvent moi-même comment on pourra les secourir; mais Jésus Christ pourvoit à tout et nourrit tout le monde. Beaucoup de pauvres viennent à la maison de Dieu, parce que Grenade est une grande ville où il fait très froid, surtout en hiver. Actuellement, cette maison loge plus de cent dix personnes: malades, bien portants, domestiques, pèlerins. En effet, comme c'est une maison générale, elle reçoit des malades de tout genre et de toute situation: infirmes, mutilés, lépreux, muets, fous, paralytiques, teigneux, de grands vieillards, beaucoup d'enfants, et surtout d'innombrables pèlerins et voyageurs. Ils viennent ici et on leur donne le feu, l'eau et le sel, ainsi que des récipients pour y faire cuire leur nourriture. Pour tout cela, on ne demande aucun paiement à personne, mais le Christ pourvoit. C'est pourquoi je suis en ce moment accablé de dettes, et je suis prisonnier pour Jésus Christ. Parce que je suis écrasé de dettes, je n'ose guère sortir de la maison à cause de tout cet arriéré qui me ligote. Mais lorsque je vois tant de pauvres, mes frères et mon prochain, souffrir au-delà de leurs forces, subir tant de peines dans leur âme et dans leur corps, et que je ne peux les soulager, je suis bien triste. Mais je mets ma confiance dans le Christ, car il connaît mon cœur. C'est pourquoi je dis: Malheureux l'homme qui met sa confiance dans l'homme et non pas dans le Christ seul. Car les hommes, tu en seras séparé, que tu le veuilles ou non. Mais le Christ est fidèle, il est toujours là, car le Christ prévoit tout. À tout instant, rendons-lui grâce. Amen. »
Aimer Dieu et l'aimer à travers le prochain, comme le demande Jésus, sera le le seul but du promoteur de l'œuvre, qui mourut le 8 mars 1550, son jour anniversaire de naissance... Quittant cette terre il naquît au Royaume promis au serviteur de Dieu. Et ce fut en présence de l'évêque venu l'assister à ses derniers moments qu'il le quitta. Ce prochain, pour lui et pour ses frères, sera en particulier le plus pauvre d'entre tous, celui dont même les meilleurs chrétiens sont parfois tentés de se détourner : le malade mental. ---- À suivre
---------------- --- Lectures –- Proverbes 31: 10-31; Matthieu 22: 34-43 - - -bréviaire - - -Vie de sainte Françoise Romaine - -- écrite par son confesseur franciscain Giovanni Mattioti… ----
Très tôt Françoise elle se sentit attirée par la vie du cloître. Mais Dieu, dont les voies ne sont imprévisibles, va lui demander son temps de ''sacrifice''. Lorsque, jeune adolescente, elle s'ouvre à son père sur son désir d'être totalement consacrée à Dieu, celui-ci d'autorité en décide autrement et lui répondit : ''Imagination d'enfant ! D'ailleurs je t'ai déjà fiancée.''
Françoise est la fille de Paolo Bussa de Leoni et de Giacobella de Roffredeschi, de noblesse romaine. Pendant son enfance, elle avait commencé à étudier la vie des saints et à fréquenter les églises. Sa mère lui donne comme directeur spirituel Dom Antonio di Monte Savello, un bénédictin, de Santa Maria Nuova, et Françoise lui obéit totalement avec joie. Elle qui avait voulu se retirer dans un cloître, à 13 ans, elle devra épouser Lorenzo Ponziani qui appartient comme elle à la grande noblesse romaine et est apparenté au pape Boniface IX.
Nous sommes en un temps et dans un milieu où, surtout une toute jeune fille ne peut s'opposer à ses parents. Si telle avait été directement la volonté de Dieu pour Françoise, une grâce spéciale eût suffit, comme il l'avait fait par exemple pour Claire d'Assise. Et Françoise fut donc se marier contre son gré et elle accepta dans un esprit de foi '' son sacrifice''. Elle fut une épouse et une mère de famille, exemplaire et aimante. Elle a été au foyer la femme forte dont parle l'auteur du livre des Proverbes.
Proverbes 31:
«10- Une maîtresse femme, qui la trouvera ? Elle a bien plus de prix que les perles! 11- En elle se confie le cœur de son mari, il ne manque pas d'en tirer profit. 12- Elle fait son bonheur et non son malheur, tous les jours de sa vie. 13- Elle cherche laine et lin et travaille d'une main allègre. 14- Elle est pareille à des vaisseaux marchands : de loin, elle amène ses vivres. 15- Il fait encore nuit qu'elle se lève, distribuant à sa maisonnée la pitance, et des ordres à ses servantes. 16- A-t-elle en vue un champ, elle l'acquiert; du produit de ses mains, elle plante une vigne. 17- Elle ceint vigoureusement ses reins et déploie la force de ses bras. P18- Elle sait que ses affaires vont bien, de la nuit, sa lampe ne s'éteint. 19- Elle met la main à la quenouille, ses doigts prennent le fuseau. 20- Elle étend les mains vers le pauvre, elle tend les bras aux malheureux. 21- Elle ne redoute pas la neige pour sa maison, car toute sa maisonnée porte double vêtement. 22- Elle se fait des couvertures, de lin et de pourpre est son vêtement. . 23- Aux portes de la ville, son mari est connu, il siège parmi les anciens du pays. 24- Elle tisse des étoffes et les vend, au marchand elle livre une ceinture. 25- Force et dignité forment son vêtement, elle rit au jour à venir. 26- Avec sagesse elle ouvre la bouche, sur sa langue : une doctrine de piété. 27- De sa maisonnée, elle surveille le va-et-vient, elle ne mange pas le pain de l'oisiveté. 28- Ses fils se lèvent pour la proclamer bienheureuse, son mari, pour faire son éloge : 29- " Nombre de femmes ont accompli des exploits, mais toi, tu les surpasses toutes! " 30- Tromperie que la grâce! Vanité, la beauté! La femme qui craint Yahvé, voilà celle qu'il faut féliciter! 31- Accordez-lui une part du produit de ses mains, et qu'aux portes ses œuvres fassent son éloge!
Cette vie familiale, qui devait durer 40 ans, ne l'empêcha pas de recevoir des grâces mystiques.
Ses biographies font mention de l'une d'elles, assez exceptionnelle : la familiarité avec son ange gardien. Celui-ci la reprenait à la moindre imperfection, la frappant même pour la rappeler à l'ordre. Durant tout le temps qu'elle passa dans le mariage, elle sut allier ses devoirs de maîtresse de maison avec les pratiques de charité et de dévotion. Les épreuves ne lui manquèrent pas. Elle perdit deux de ses trois enfants. En plus, les événements politiques furent dommageables à sa famille. Du vivant même de son mari déjà, elle fut amenée, par les circonstances et des rencontres providentielles, à rassembler des femmes aspirant à la vie religieuse. C'est ainsi que prit naissance l'association des Oblates de Marie, qui s'inspire de la spiritualité bénédictine. Ses membres menaient une vie à la fois active et contemplative. Devenue veuve à 52 ans, Françoise les rejoignit, mais elle refusa la place de supérieure qui lui revenait naturellement en tant que fondatrice. Il fallut l'intervention de son directeur spirituel pour qu'elle accepte cette charge. Elle vécut dans cette communauté le reste de sa vie, donnant l'exemple d'une grande charité et d'une prière constante. À sa mort, ''Le ciel s'ouvre, murmura-t-elle, au moment de quitter cette terre, les anges descendent. Celui qui est debout devant moi me fait signe de le suivre.»
Vie de sainte Françoise Romaine - -- écrite par son confesseur franciscain Giovanni Mattioti …:
« Dieu n'a pas éprouvé la patience de Françoise seulement dans les biens extérieurs de la fortune, il a voulu aussi l'éprouver dans son corps par les maladies longues et pénibles qu'elle eut à souffrir. Pourtant on n'a jamais observé en elle aucun mouvement d'impatience, aucun mécontentement des traitements parfois absurdes qu'on lui appliquait. Les morts précoces de ses enfants, qu'elle aimait tendrement, ont prouvé sa constance. Elle se soumettait toujours paisiblement à la volonté divine et rendait grâce de tout ce qui lui arrivait. Elle a supporté avec la même constance les propos de ceux qui disaient du mal d'elle, la critiquaient, décriaient sa façon de vivre. Elle ne manifestait même pas la plus légère aversion pour les personnes dont elle savait qu'elles pensaient ou disaient des choses fausses sur elle et sur ses affaires. Mais elle rendait le bien pour le mal, en priant Dieu continuellement pour elles. Dieu ne l'avait pas choisie afin qu'elle devînt sainte pour elle-même seulement, mais pour qu'elle fit servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain. C'est pourquoi il l'avait gratifiée d'une telle amabilité que tous ceux qui avaient affaire à elle se sentaient aussitôt saisis par son amour et son estime, et prêts à suivre tous ses avis. Ses paroles avaient une telle efficacité, due à la vertu divine, qu'il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les cœurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes, arrêter assez souvent la vengeance méritée ou préparée; en un mot, elle semblait pouvoir diriger les sentiments de tous et les conduire où elle voulait.
C'est pourquoi on recourait de toute part à Françoise comme à un refuge très sûr, et personne ne la quittait sans être réconforté. Et pourtant elle reprenait librement les péchés et châtiait hardiment tout ce qui était coupable et contraire à la volonté de Dieu. Diverses maladies, souvent mortelles et pestilentielles sévissaient à Rome. La sainte n'hésita jamais, au mépris du danger de contagion, à montrer une tendre miséricorde aux malheureux et aux indigents. Les ayant facilement découverts, elle les invitait d'abord, par sa compassion, à la pénitence. Ensuite, elle les secourait avec un dévouement inlassable, et les exhortait affectueusement à recevoir volontiers de la main de Dieu toutes leurs misères, et à les supporter pour l'amour de lui qui, le premier, en avait tellement subies pour eux. Françoise ne se contentait pas de soigner les malades qu'elle pouvait recueillir dans sa maison. Elle allait les chercher dans leurs cabanes ou dans les hôpitaux publics. Quand elle les avait trouvés, elle soulageait leur soif, faisait leurs lits, bandait leurs blessures. Plus leurs plaies étaient fétides et lui soulevaient le cœur, plus elle les traitait avec empressement et avec soin. Elle avait aussi l'habitude de se rendre dans le quartier du Campo Santo en apportant de la nourriture et des victuailles plus recherchées, pour les distribuer aux plus indigents. En revenant à la maison, elle rapportait des haillons et de pauvres vêtements pleins de saleté; après les avoir bien lavés et soigneusement raccommodés, comme s'ils devaient servir à son Seigneur lui-même, elle les repliait délicatement et les rangeait au milieu de parfums. Françoise continua pendant 30 ans ce service des malades et des hôpitaux, c'est-à-dire tant qu'elle vécut dans la maison de son mari. Elle allait fréquemment aux hôpitaux Sainte-Marie et Sainte-Cécile du Transtevere, à celui de San-Spirito-in-Sassia, le quatrième étant celui du Campo Santo. Et comme à cette époque d'épidémies il n'était pas seulement difficile de trouver des médecins pour le soin des corps, mais aussi des prêtres pour apporter aux âmes le remède nécessaire, elle allait les chercher et les amenait aux malades déjà préparés à recevoir les sacrements de pénitence et d'eucharistie. Et pour aboutir plus facilement à son gré, elle faisait vivre à ses frais un prêtre qui se rendait à ces hôpitaux et rendait visite aux malades qu'elle lui indiquait. » ---.
https://archive.org/details/viedestefranoi00mugu/page/n7/mode/2up -peut être mis en format pdf- Vie de Ste Françoise Romaine, fondatrice des Oblates de la Tour-des-Miroirs : divisée en trois livres, dont le premier renferme son histoire; le deuxiéme, ses nombreuses visions; le troisième, ses combats contre les démons et son traité de l'enfer /
10 mars– sainte Marie-Eugénie de Jésus ()- née 25 aoûtMetz, Moselle 1817 - 1898 10 mars -Paris -
---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - - - … ---- Sur le conseil de l'abbé Théodore Combalot, Marie-Eugénie de Jésus fonde la congrégation des Religieuses de l'Assomption à Paris en 1839 à l'âge 22 ans et rédige des constitutions inspirées de la règle de saint Augustin, approuvées par l'archevêque de Paris en 1840. Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
« Il faut aimer l’Église dans son enseignement, dans tous ses usages, dans son histoire, dans ses traditions, dans ses dévotions ; il faut l’aimer dans tout ce qu’elle nous propose, dans ce qu’elle a été, dans ce qu’elle est aujourd’hui. » ----------------- Béatifiée 9 février 1975, Place Saint-Pierre , Cité du Vatican par le Pape Paul VI- Canonisée 3 juin 2007 , Place Saint-Pierre, Cité du Vatican par le Pape Benoît XV- https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/canonisation-de-soeur-marie-eugenie-de-jesus-CNT000001ebbdm.html ¸------- Anne-Eugénie Milleret de Brou est née dans la nuit du 25 août 1817 à Metz; elle est l'un des cinq enfants (trois garçons et deux filles) de Jacques Milleret et d'Eléonore-Eugénie de Brou. Son baptême a été célébré le 5 octobre.
Son père était un disciple des idées de Voltaire et un libéral qui le mettait souvent en conflit avec sa foi reçue qui n'allât que décroissante. Il a fait fortune grâce à la banque et à l'action politique. Ses parents se sont rencontrés au Luxembourg quand son père avait 19 ans et sa mère 22 ans; les deux se sont mariés presque immédiatement. En 1822, son frère Charles (1813–1822) mourut et sa petite sœur Elizabeth mourut en 1823. Ses deux frères aînés étaient Eugène (né en 1802) et Louis (né en 1815–16). Il semblerait qu'un des ancêtres lointains était le condottieri italien Miglioretti qui avait servi le roi François 1er...
Anne-Eugénie Milleret, de son nom de baptême, vécut son enfance dans une vaste propriété avec château, que ses parents possédaient. C'est entre l'hôtel particulier des Milleret de Brou et cette propriété de Preisch, aux frontières du Luxembourg, (où ses parents s'étaient connus), de de l'Allemagne et de la France, que se passe son enfance jusqu'à l'adolescence...
Vivant agréablement entourée dans une famille toutefois sans l'adhérence religieuse le père idéologiquement voltairien, haut-fonctionnaire et banquier et la mère, excellente éducatrice ne pratiquait qu'un vague apparat religieux. Toutefois sa mère était foncièrement bonne envers les pauvres et soucieuse de bien éduquer ses enfants dans des valeurs vertueuses.. mais sans la foi vive qu'elle n'avait pas vécue dans sa famille. Anne-Eugénie connaîtra toutefois une véritable rencontre mystique avec Jésus-Christ au jour de sa première communion: «Je ne l'ai jamais oublié.» En 1830, son père ruiné doit vendre la manoir de Preisch puis l'hôtel de Metz. Ses parents se séparent en 1831 et elle vient à Paris avec sa mère qui mourra emportée par le choléra en 1832. Une opulente famille amie, la recueillera chez elle à Châlons. L'adolescente n'avait alors que 17 ans. Elle ressentit vivement le désarroi et la solitude devant les mondanités insipides qui l'entouraient: «Je passai quelques années à me questionner sur la base et l'effet des croyances que je n'avais pas comprises... Mon ignorance de l'enseignement de l'Église était inconcevable et pourtant j'avais reçu les instructions communes du catéchisme.» (Lettre à Lacordaire - 1841)
Son père la fit revenir à Paris. Durant le carême 1835, l'abbé Lacordaire prêchant à Notre-Dame lui fut une grâce accordée où elle reçut les lumières qu'elle espérait depuis longtemps. «Votre parole me donnait une foi que rien ne devait plus faire vaciller.»
«Ma vocation date de Notre-Dame» précisera-t-elle plus tard. Elle se passionne alors pour le renouveau du christianisme de Lamennais, de Montalembert et de ses amis. Parmi eux, l'abbé Combalot dont elle entend les prédications à Saint-Eustache en mars 1837. L'abbé rêvait de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, pour former les jeunes filles des milieux dirigeants, irréligieux pour la plupart. Anne-Eugénie rêvait de réaliser une vocation religieuse.
Elle hésite d'abord à le suivre, puis elle acquiesce. En avril 1839, elles sont deux à se réunir dans rue Férou dont le changement de numérotation civile rend difficile la localisation aujourd'hui et se retrouvent bientôt quatre dans un appartement, d'abord 104 rue de Vaugirard: réunies pour l'étude de la théologie, de la Sainte Écriture et quelques sciences profanes. Kate O'Neill, Irlandaise, déjà là prendra comme nom de religieuse Thérèse-Emmanuel et dont la forte personnalité l'accompagnera toute sa vie de son amitié. C'est la rencontre avec l'abbé d'Alzon qui fondera les Pères de l'Assomption en 1845. Cette grande amitié durera 40 ans. Pétri des idées de Lamennais, fortes de Jésus-Christ, attaché à l'Église inconditionnellement, il entraîne Anne-Eugénie, devenue Sœur Marie-Eugénie de Jésus ; c'est elle qui le tempère. Il est combatif; elle le nuance. Les fondations se multiplieront à travers le monde. Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
Les «Constitutions» de la Congrégation de l'Assomption seront définitivement approuvées le 11 avril 1888. Quand elle découvre l'amoindrissement de la vieillesse, «un état où ne reste plus que l'amour», elle se retire peu à peu. «Je n'ai plus qu'à être bonne.» Sa santé la diminue peu a peu. Puis vaincue par la paralysie en 1897, elle n'aura plus que son regard pour s'exprimer. Le 10 mars 1898, à Paris, elle rejoint le Christ ressuscité, qui, sur terre, était son unique passion. -------- À Suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 12 Mar - 8:47, édité 2 fois
-contemporain de Mahomet né v 570-632, saint Sophrone lutte contre l'hérésie de l'islam qui combattît la divinité du Christ dès ses premières conquêtes en terres chrétiennes.
--- Sophrone est fêté comme patriarche de Jérusalem. Né à Damas vers 550 / 560, il s'était d'abord intéressé à la vie monastique, à laquelle il s'initia sous la conduite d'un ermite, Jean Moschus; né à Damas (empire byzantin) v 550- 619 Rome , hagiographe écrivain...
Jean Mochus:
Jean, fils de Moschus, serait né à Damas vers 550. Il devient moine dans la grande laure de saint Théodose, près de Jérusalem, puis ermite près du Jourdain et enfin moine à la nouvelle laure de saint Sabas, au sud-ouest de Bethléem qui font partie des monastères de Judée.
Il se rend en Égypte avec son disciple Sophrone, qui deviendra plus tard patriarche de Jérusalem, à la rencontre des moines du désert vers 578. Il vit dans le Sinaï en 583, et demeure une dizaine d'années dans la communauté des moines de la laure d'Æliatæ. Il retourne ensuite en Palestine, où il fait le tour des monastères de la région de Jérusalem et de la Mer Morte. Il se rend à Antioche en 604 et en Égypte en 607, fuyantles invasions perses. iL se réfugie ensuite à Chypre et à Rome où il meurt en 619.
Il FUT enterré au monastère de Théodose.
Celui-ci dédia d'ailleurs à son disciple son célèbre ouvrage consacré aux Pères du Désert : le Pré spirituel.
Le Pré spirituel:
-Jean moschos (orthographié aussi Mochus), Le pré spirituel, intr. et notes V. Déroche, tr. Chr. Bouchet, index M.-H. Congourdeau et V. Déroche, coll. Les Pères dans la foi 94-95, Paris, Migne, 2006, 20x14, 302 p., 25 €. ISBN 978-2-908587-440 26 La rédaction du Pré spirituel se situe en Palestine au commencement du 7e siècle, dans les débuts de la conquête arabe. Son auteur Jean Moschos, était originaire de Cilicie. Mort à Rome, il avait appartenu un temps au monastère Saint-Theologios de Judée. Le titre évoque une prairie humide où fleurissent les fleurs que sont les vertus des moines. L’œuvre, dédiée par l’auteur à son disciple Sophrone, ( le patriarche Sophrone de Jérusalem), est un joyau de la littérature monastique.
27 Mais les circonstances de sa composition expliquent que la lutte contre les monophysites soit « l’obssession première » du Pré. Son genre littéraire est celui des collections d’histoires édifiantes, mais on y trouve aussi de nombreux apophtegmes. Il s’agit donc d’une « littérature édifiante qui ne vise pas à décrire premièrement sur la réalité comme le voudrait l’histoire, mais à proposer des paradigmes de vertu ».
28 Indifférent à la chronologie, le Pré entend réunir tous les récits liés à une personne ou à un établissement monastique. Souvent l’information reçue par Moschos n’est que de seconde main car ce qui importe pour lui, ce n’est pas ce qu’il a vu, mais ce qui l’a intéressé et a été idéalisé pour devenir exemplaire. Plusieurs présentations existent... La présente traduction ... propose au public francophone un accès aisé à l’un des trésors de la littérature chrétienne. RÉFÉRÉ PRÉSENTÉ par — H. Jacobs sj
C'est à l'âge de vingt ans que Sophrone fit la connaissance de Jean Moschus, qu'il ne quittât plus... Après un séjour assez bref dans un monastère, il se fit avec lui moine itinérant. Nous les retrouvons à Alexandrie, en Afrique, et même à Rome sous le pontificat de Boniface V. C'est dans cette ville que Jean Moschus mourut.
Sophrone prit part à une controverse doctrinale sur la Personne de Jésus-Christ. Le patriarche d'Alexandrie, voyant son Église divisée à ce sujet, proposa une formule assez ambiguë, susceptible de mettre tout le monde d'accord. Mais c'était sacrifier à la sagesse humaine. Sophrone s'opposa victorieusement à ce qu'il considérait comme contraire à la saine doctrine. L'unité qui se fait aux dépens de la vérité ne peut être que de surface, b bet constitue toujours une politique à courte vue.
La fin de l'évêque de Jérusalem allait être marquée par un événement politique d'une très grande importance. Cette fois, ce n'était plus sous les coups des Barbares que les légions romaines succombaient: les guerriers de l'Islam, en effet, affrontaient victorieusement les armées impériales. Plutôt que de livrer sa ville au massacre, Sophrone capitula après avoir obtenu des garanties du calife Omar. Elles ne seraient pas exactement respectées ; du moins avait-il évité le pire. Il est mort peu de temps après à Saint-Théodose, le monastère où il avait passé quelque temps durant sa jeunesse. Saint Sophrone écrivit beaucoup : des traités doctrinaux, les Actes des martyrs saint Cyr et saint Jean. Nous avons de lui des homélies, des hymnes, des pièces liturgiques, des poèmes.
La Vie de sainte Marie l'Égyptienne 344- 421 fête 1eravril -nous verrons sa biographie- lui a été attribuée. Il est inscrit à cette même date au calendrier liturgique orthodoxe. ------- À la fête de la chandeleur (2 février) nous lisons un de ses sermons au bréviaire: -sermon de saint Sophrone de Jérusalem pour la fête des lumières Recevoir la lumière. « Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur, avançons vers lui dans l'enthousiasme. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous sans exception y portent leurs lumières. Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ; c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ. De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ; de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous verscelui qui est vraiment la lumière.
C'est évident : puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges,
c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières, afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera. Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~ Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient. Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants. Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette lumière, comme un étranger ; que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre, avec le vieillard Syméon, accueillons cette lumière glorieuse et éternelle. Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons une hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière, qui nous a envoyé la clarté véritable pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ; et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché, comme Syméon le fut des liens de la vie présente, en voyant le Christ. Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre, nous qui venions des nations païennes, nous sommes devenus le peuple de Dieu, car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père. Nous avons vu de nos yeux Dieu qui s'est fait chair. Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme, nous sommes appelésle nouvel Israël : et nous célébrons sa venue par une fête annuelle pour ne jamais risquer de l'oublier. » __________________________________________________-
Sa dévotion envers la Vierge Marie Dans une lettre de première importance, (Epist. Sinodica ad Sergium, PG 87, 3,3160-3161. Traduction italienne in Testi Mariani del Primo Millennio, vol. II, Roma 1989, pp. 138-169. ),
officiellement approuvée par le 6e concile œcuménique Constantinople II (680-681), saint Sophrone écrivit cette réflexion devenue doctrinaire sur la coopération de la Vierge Marie à l’Incarnation du Christ:
À propos de l’Incarnation, je crois que Dieu le Verbe, le Fils unique du Père…, touché de compassion pour notre nature déchue, de son initiative, par vouloir de Dieu qui l’a engendré et avec le consentement de l’Esprit…, est descendu vers notre bassesse,… et que, en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie, la Vierge et radieuse, pleine d’une sagesse divine et exempte de toute tache du corps, de l’âme et de l’esprit, s’est incarné, lui qui est incorporel…; il s’est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu… il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ; pour sauver le frère au moyen du frère… Voilà pourquoi une Vierge est choisie ; elle a été purifiée dans son corps et dans son âme; étant chaste, pure et immaculée, elle devient la coopératrice de l’Incarnation du Créateur.
12 mars– saint Louis Orionne ()- Luigi Orione né 1872 Pontecurone, Italie - 1940 Sanremo, Italie 12 mars -
---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - - - … ---- disciple de saint Jean Bosco - saint Jean Bosco est né 1815- 1888 fête 31 janvier - - ----
Béatifié 26 octobre 1980 à Rome par le pape Jean-Paul II - Canonisé 16 mai 2004 à Rome par le pape Jean-Paul II - - Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation:
Luigi Orione est né le 23 juin 1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona. À 13 ans, il est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie) qu'il quittera un an plus tard pour des raisons de santé. De 1886 à 1889, il fut l'élève de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Le 16 octobre 1889, il entre au séminaire de Tortona. Encore jeune séminariste, il se dévoue aux autres, vivant la solidarité envers le prochain dans la Société de secours mutuel de San Marziano et la Conférence saint Vincent. Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper de l'éducation chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892. L'année suivante, le 15 octobre 1893, Luigi Orione, séminariste de 21 ans, ouvre dans le quartier San Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres.
Le 13 avril 1895, Luigi Orione est ordonné prêtre. En même temps, l'évêque remet l'habit clérical à six élèves du collège qu'il a fondé. Très rapidement, Don Orione ouvre de nouvelles maisons à Mornico Losana (Pavie), à Noto en Sicile, à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza (la Petite œuvre de la Divine Providence). En 1899, il lance la branche des Ermites de la Divine Providence. L'évêque de Tortona, Mgr Igino Bandi, par décret du 21 mars 1903, reconnût canoniquement les Fils de la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites), congrégation religieuse masculine de la Petite œuvre de la Divine Providence, consacrée à « collaborer pour porter les petits, les pauvres et le peuple à l'Église et au Pape, par les œuvres de charité », émettant un 4ème vœu de «fidélité au Pape». Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle Congrégation, ressort celui de travailler à «obtenir l'union des Églises séparées».
Animé d'une grande passion pour l'Église et pour le salut des âmes, il s'intéressa activement aux grands problèmes de son temps, comme la liberté et l'unité de l'Église, la question romaine, le modernisme, le socialisme, l'évangélisations des masses ouvrières. D'une manière héroïque, il vint au secours des populations sinistrées des tremblements de terre de Reggio et de Messine (1908) et de la Marsica (1915). Par la volonté de Pie X, il fut vicaire général du diocèse de Messine pendant trois ans.
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence, comme sur un «plant unique avec de nombreuses branches», il fonda le 29 juin 1915 la Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité, animées du même charisme de fondation. Il leur joignit les Soeurs adoratrices Sacramentines (pour accueillir des non voyantes), auxquelles se rajoutèrent par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Il organisa les laïcs dans les associations des «Dames de la Divine Providence», des «Anciens élèves» et des «Amis». Ensuite, prendra forme l'Institut séculier Don Orione et le Mouvement laïc Don Orione.
Après la première guerre mondiale (1914-1918), se multiplieront écoles, collèges, colonies agricoles, œuvres caritatives et œuvres d'assistance. Parmi les œuvres les plus caractéristiques, il créa celles des «Petits Cottolengo» ( du nom de Don Joseph Cottolengo, 1786-1842, prêtre italien, canonisé en 1934 -fête 30 avril) pour les plus souffrants et les personnes abandonnées, institutions construites à la périphérie des grandes villes en tant que «nouvelles chaires» d'où parler du Christ et de l'Église, «phares de la foi et de la civilisation».
Le zèle missionnaire de Don Orion, qui s'était déjà manifesté par l'envoi de ses premiers religieux au Brésil en 1913, s'étendit ensuite à l'Argentine et à l'Uruguay (1921), à la Palestine (1921), la Pologne (1923), Rhodes (1925), les États-Unis (1934), l'Angleterre (1935), l'Albanie (1936). Lui-même, en 1921-1922 et en 1934-1937, effectua deux voyages missionnaires en Amérique latine, en Argentine, Brésil, Uruguay, poussant jusqu'au Chili.
Il jouissait de l'estime personnelle des Papes et des autorités du Saint-Siège qui lui confièrent de nombreuses missions délicates pour résoudre des problèmes et guérir des blessures aussi bien à l'intérieur de l'Église que dans les rapports avec le monde civil. Il fut prédicateur, confesseur et organisateur infatigable de pèlerinages, de missions, processions, crèches vivantes et autres manifestations populaires de la foi. Plein de dévotion pour la Vierge Marie, il en encouragea le culte par tous les moyens, et, grâce au travail manuel de ses séminaristes, éleva les sanctuaires de Notre-Dame de la Garde à Tortona et de Notre-Dame de Caravaggio à Fumo.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de cœur et de poumons dont il souffrait, il se rendit à la maison de San Remo même si, comme il disait, «ce n'est pas entre les palmiers que je veux vivre et mourir, mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ». Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères, Don Orione mourût le 12 mars 1940, en soupirant «Jésus! Jésus! Je viens vers toi».
Son corps, retrouvé intact
lors de la première exhumation en 1965, a été mis en honneur dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde de Tortona après que le Pape Jean-Paul II, le 26 octobre 1980, ait inscrit Don Luigi Orione au livre des Bienheureux. Il y aura une deuxième exhumation ultérieurement, à cause d'inondation: son corps sera de nouveau retrouvé tout autant intact... ----
Le pape François encourage la communauté Don Orione
15 mars– sainte Louise de Marillac ()- née 1591 Paris 15 août - 1660 15 mars -
-canonisée en 1934- ---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - - - … ---- Louise, fille de Louis de Marillac, conseiller au Parlement, seigneur de Ferrière, ne connut pas sa mère. Son père s'occupa d'elle avec une parfaite et entière sollicitude. Elle reçut une éducation assez avancée pour une fille de son temps. Elle fut surtout formée à la piété. Toute jeune, elle pensa dès lors à la vie religieuse, mais après la mort de son père elle se maria et eut un fils. Elle mena dans le monde une position sociale, et l'exerça imprégnée de l'esprit de l'Évangile. Louise regrettait tout de même de ne pas avoir donné suite à son premier attrait pour la vie religieuse : une voix intérieure lui disait qu'un jour elle réaliserait son plus cher désir. C'est à l'âge de 35 ans, après treize ans de mariage, que Louise se trouva veuve... Elle avait toujours conservé une relation avec la direction spirituelle. Ce fut d'abord avec François de Sales. -saint François de Sales né 1567-1622 fête 24 janvier-
À partir de 1622, après le décès du Père de Sales, ce fut avec l'évêque de Belley. En 1624, Louise fit la connaissance de Vincent de Paul, -né 1581-1660, fête 27 septembre- Monsieur Vincent, comme on l'appelait alors. vidéo vodeus abonnement requis et gratuit pour visionner... https://vodeus.tv/video/15-mars-sainte-louise-de-marillac-1591-1660-1792 Elle vit dans cette rencontre un signe providentiel. Très souvent, parmi les saints dans l'histoire sont jumelés et assortis à la même mission partagée, soutiens voulus par Dieu pour une œuvre particulière à être menée à bonne fin. Nous l'avons constaté, par exemples, avec saint Benoît et sainte Scholastique, saint François d'Assise et sainte Claire, sainte François de Sales et sainte Jeanne de Chantal, pour n'en nommer que quelques-uns... De cette rencontre, dans l'histoire d'aujourd'hui, de deux êtres privilégiés allait naître la célèbreCompagnie des Filles de la Charité. Dans cette fondation, une innovation, comme on en trouve dans l'évolution du cours des siècles: Vincent de Paul et Louise de Marillac allait innover audacieusement. À l'époque, on ne concevait pas du tout des religieuses ailleurs que derrière des grilles et dans un cloître. Les filles de la Charité auraient pour monastère une maison de malades, pour cloîtres les rues de la ville, pour voile la sainte modestie, pour grilles la crainte de Dieu. Cependant cette formule nouvelle répondait à un besoin pressant de l'époque. C'est pourquoi l'expansion de l'œuvre évolua rapidement et déborda même les limites du royaume de France. Les Sœurs, au temps des fondateurs, furent demandées jusqu'en Pologne. Louise de Marillac pouvait s'en aller en paix. Cependant, ses derniers jours furent très éprouvants. Elle ne put s'empêcher de s'écrier: « Ah ! mes enfants, qu'il faut souffrir avant de mourir ! » Elle fut même privée de l'assistance de Vincent de Paul, retenu lui-même par ses infirmités. À sa mort elle laisse plus qu'un exemple de charité : une œuvre qui ne cesse de proclamer partout que Dieu est charité.
Toutes les plus grandes Institutions ont été fondées par l'Église, ainsi qu'on appelle ceux qui se sont dévoués à des tâches charitables au service des sociétés en des projets humanitaires, à cause de leur Foi bien vivante toujours en relation avec Dieu, l'Instigateur de grandes ces vocations...
Par ses propres mots et les réflexions de Sœur Élisabeth Charpy, FdlC, découvrirons une femme à la riche personnalité. Une profonde expérience spirituelle qui peut inspirer la vie de nombreux chrétiens...
17 mars– saint Patrick ()- (ou saint Patrice) né 385 Grande-Bretagne - 385 17mars - Down (Ulster) -
--
L'origine du trèfle de saint Patrick:
... Une fois fait diacre, puis évêque, c’est à la demande du pape Célestin que Maewyn (Patrick)
Des traditions locales rapportent que ses parents l'appelaient par son nom celte Maun ou Maewyn Succat, cette dernière appellation apparaissant sous différentes formes (Succetus, Succet, Socket, Suchet, Suchat) dans les annales irlandaises. RÉFÉRENCE: Micheline Larès-Yoël, Bible et civilisation anglaise : contribution à l'étude des éléments d'Ancien Testament dans la civilisation vieil-anglaise, Presses Universitaires de Lille, 1975, p. 18.
retourne en 432 sur la terre qu’il avait connue au temps de son esclavage esclave. Il a pour mission d’évangéliser le peuple irlandais. Pour réussir cette conversion, Patrick a l’idée d’utiliser le trèfle. La forme de la plante lui permet d’expliquer le concept de la Trinité aux Irlandais: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est au temps de la création du diocèse d’Armagh en 445. Il voyage à travers le pays, prêche et construit des couvents et des monastères à travers lesquels sa prédication se répand peu à peu.
Comme bon nombre de saints, ses exploits ont été racontés de générations en générations. L’un d’entre eux en particulier est resté dans les mémoires. Alors qu’il endurait un jeûne de 40 jours, saint Patrick fut attaqué par de nombreux serpents qui, à l’époque, infestaient l’île. L’évêque les aurait alors chassés à la mer à l’aide de son bâton. Ce qui expliquerait depuis l’absence totale de reptiles en Irlande. Cet épisode peut être également considéré comme une parabole, les serpents étant une allégorie du peuple irlandais (ou bien des croyances polythéistes), considéré comme impie avant sa conversion au christianisme. Lorsqu’il meurt -le 17 mars 461 à Downpatrick en Irlande du Nord – , saint Patrick laisse derrière lui un peuple qui s’est converti, de manière pacifique, au christianisme en moins de trente ans. Et qui, après la harpe celtique, prend le «shamrock» (le trèfle) comme emblème. Inscrit au calendrier liturgique catholique à l’aube du XVIIe siècle, le 17 mars devient la Saint-Patrick, jour de fête pour les Irlandais qui tombe durant le Carême. -voir plus: suite à ce dernier résumé tiré partiellement de: https://envahis.com/qui-est-saint-patrick-le-fondateur-du-christianisme-en-irlande/
---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - - - Confession de foi de saint Patrice… ----
confession de saint Patrice:
Sans relâche, je rends grâce à mon Dieu, qui m'a gardé fidèle au jour de ma tentation, si bien qu'aujourd'hui je peux avec confiance offrir mon âme en sacrifice, comme une hostie vivante, au Christ mon Seigneur, qui m'a gardé dans tous les passages difficiles de ma vie. Et je dis:Qui suis-je, Seigneur, ou quelle est ma vocation, pour que tu m'aies couvert de ta si grande divinité? Aussi, aujourd'hui, parmi les peuples, je ne cesse d'exulter et de magnifier ton nom, où que je puisse me trouver, et pas seulement quand tout va bien, mais aussi dans les difficultés. Quoi qu'il m'arrive, de bien ou de mal, je dois en conséquence l'accepter d'une âme égale, et toujours rendre grâce à Dieu qui m'a montré comment avoir en lui une foi indéfectible et sans limite; il aura aussi écouté ma prière, car mon désir, le voici: bien qu'incapable d'accomplir, dans ces temps qui sont les derniers, une œuvre si bonne et si admirable, je souhaite parvenir pourtant à imiter ces hommes dont le Seigneur, autrefois, avait prédit qu'ils annonceraient son Évangile en témoignage pour toutes les nations. D'où me vient cette sagesse, qui n'était pas en moi, car je ne connaissais pas le nombre de mes jours, et je n'avais pas le goût de Dieu? D'où m'est venu par la suite le don si grand et si salutaire de connaître Dieu et de l'aimer, au point de perdre patrie et famille, et de venir parmi les Irlandais prêcher l'Évangile? Oui, d'où vient que j'aie pu supporter les outrages de la part des incroyants, endurer la peine de ma pérégrination, et de nombreuses persécutions, y compris l'emprisonnement, et renoncer à ma libération pour être utile aux autres? Et si j'en suis digne, me voilà prêt à donner jusqu'à ma vie, sans hésitation et de très bon cœur, pour son nom; oui, je souhaite la mettre à son service jusqu'à la mort, si le Seigneur me le permet. Car je suis infiniment débiteur à l'égard de Dieu, lui qui m'a accordé cette grâce exceptionnelle de faire renaître en Dieu de nombreux peuples par mon intermédiaire, puis de les conduire à la plénitude de la foi; il m'a aussi permis d'ordonner en tout lieu des ministres pour ce peuple venu récemment à la foi, ce peuple que le Seigneur s'est acquis des extrémités de la terre comme il en avait fait autrefois la promesse par ses prophètes: À toi viendront les nations des extrémités de la terre, en disant: Ainsi nos Pères se sont procuré de fausses idoles, qui sont sans utilité. Et ailleurs : Je t'ai placé comme une lumière pour les nations, afin que tu sois leur salut jusqu'au bout de la terre.
C'est là que je veux attendre la réalisation de sa promesse, car jamais il n'y faillit, ainsi qu'il s'engage dans l'Évangile: Ils viendront d'Orient et d'Occident pour s'attabler avec Abraham, Isaac et Jacob. Nous le croyons en effet: du monde entier viendront les croyants. »
Patrick (ou Patrice) naquit à une époque où l'évangélisation de l'Europe était loin d'être complétée. Capturé par des pirates à l'âge de 16 ans, il fut vendu comme esclave en Irlande. Chrétien alors assez tiède, ces longues années de captivité et d'exil eurent sur lui un effet bénéfique. Il ira jusqu'à dire plus tard qu'il les considérait comme les plus importantes de sa vie. -cliquer sur la flèche de la vidéo...
Non seulement il découvrit la ferveur, mais il apprit la langue de ce pays qu'il était destiné à évangéliser. Pour ce faire, Il se familiarisa avec les mœurs des Irlandais. Dieu, pour préparer ses missionnaires, prend parfois des voies étranges, mais nécessaires et connues de lui seul. La préparation à cette vocation devait se poursuivre sur le continent gaulois. Après six ans de captivité, il avait réussi à s'évader. C'est ainsi que nous le retrouvons en Gaule, ce qui lui permît de recevoir une complète formation doctrinale et spirituelle auprès de Germain d'Auxerre, --Germain d'Auxerre: né v 380- 448; Docteur en droit, gouverneur en Gaule; 6e évêque d'Auxerre; vénérable: fête 31 juillet- --
puis dans le célèbre monastère de Lérins. Ensuite, nommé évêque, il rentra en Irlande comme successeur à l'épiscopat de l'Irlande déjà établi par le pape Célestin 1er...
Le pape Célestin 1er:
Le pape Célestin 1er son premier évêque (431), -Célestin 1er 43e pape 422- 432, fête 27 juillet - -- « À Rome, au cimetière Priscilla de la via Salaria, saint Célestin 1er , assidu à la défense de l'Église et à l'élargissement de ses frontières, fut le premier à établir l'épiscopat en Angleterre et en Irlande et donna son soutien à Concile d'Éphèse en saluant la Bienheureuse Marie comme Mère de Dieu en opposition à Nestorius. » --
La foi chrétienne n'avait pas encore pénétré en profondeur dans les diverses tribus du pays. Patrice s'employa avec beaucoup d'habileté à faire connaître le Christ, en s'adaptant aux conditions sociales et politiques des Celtes. Assisté de la grâce divine sa prière constante et les austérités le firent aimé du peuple. Quand il mourut (vers 461) à Down (Ulster), l'Église était solidement implantée en Irlande; une flamme apostolique habitait en elle et la verte Erin s'apprêtait à devenir l'Ile des saints.
Saint Patrick offrit à ce pays, esclave de l'obscurantisme, la libération que nous recevons par le Christ. Avec ses compagnons, ils eurent à faire beaucoup d'effort pour diffuser la lumière de l'Évangile en milieu païen. Il leur fallut en particulier lutter contre l'influence des druides. Patrick sut agir avec beaucoup de discernement. Il chercha à convertir d'abord les grands, ce qui, à l'époque, entraînait la conversion du peuple. Il avait reçu de ceux-ci des terrains pour construire des lieux de culte. Sa vie personnelle, dont l'intelligence fût toujours fortifiée par l'ascèse et la prière, fut d'une constance sans relâche: Évangéliser, comme le dit saint Paul, c'est aussi se donner soi-même... Apôtre de l'Irlande, où il jouit d'une extraordinaire dévotion au cours des siècles jusqu'à aujourd'hui, il est certainement, plus que le patron: il est reconnu comme le véritable père de cette terre, qui fut appelée, grâce à lui, l'île des saints. Il est inscrit ce même jour au calendrier de l'Église orthodoxe sous le nom de Patrice. ---.
Cieux, réjouissez-vous, et que la terre exulte, à cause de ceux qui vont être aspergés par l'hysope, purifiés par l'hysope mystique, grâce à celui qui, dans sa Passion, reçut à boire au moyen de l'hysope et d'un roseau. Que les puissances du ciel se réjouissent; les âmes qui vont s'unir à l'Époux mystique, qu'elles se préparent. Car une voix crie dans le désert. Préparez la route du Seigneur. Obéissez donc, enfants de justice, à Jean qui vous exhorte ainsi: Rendez droite la route du Seigneur; enlevez tous les obstacles et les cailloux qui font trébucher, pour marcher droit à la vie éternelle. Par une foi sincère, purifiez le vase de votre âme pour y recevoir le Saint Esprit. Commencez à laver vos tuniques par la pénitence; vous êtes appelés à la chambre nuptiale, il faut que vous y parveniez avec une pureté certaine. Car l'Époux appelle absolument tout le monde, parce que la grâce est généreuse; la voix sonore des hérauts rassemble tout le monde. Mais ensuite, c'est lui, l'Époux, qui fait le tri de ceux qui entrent dans la salle de ces noces qui symbolisent le baptême. Parmi ceux qui se sont inscrits pour le recevoir, que pas un seul n'ait le malheur de s'entendre dire maintenant: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir le vêtement de noces? Au contraire, que tous vous puissiez vous entendre dire: Bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle en peu de choses, je t'en confierai beaucoup. Entre dans la joie de ton maître. Jusqu'à présent en effet, tu restais à la porte. Puissiez-vous dire tous: Le Roi m'a introduit dans ses appartements. J'exulte de joie dans le Seigneur, il m'a revêtu des vêtements du salut et de la tunique d'allégresse; comme à un jeune époux, il m'a remis le diadème; comme une jeune épouse, il m'a orné de joyaux. Il faut que votre âme à tous n'ait ni tache ni ride, ni rien de semblable; je ne dis pas avant que vous ayez reçu la grâce: comment serait-ce possible, puisque vous êtes appelés au pardon des péchés? Mais il faut que votre conscience, quand elle sera dotée de la grâce, soit irréprochable pour collaborer avec la grâce. C'est là en vérité une grande chose, mes frères, et vous devez y accéder avec beaucoup d'attention. Chacun de vous va se tenir devant Dieu, en présence de l'innombrable armée des anges. L'Esprit Saintva marquer vos âmes de son empreinte et vous allez être enrôlés dans la milice du grand Roi. Préparez-vous donc, équipez-vous, en vous enveloppant non pas d'habits resplendissants mais, dans votre âme, d'une piété qui n'ait rien à se reprocher.
Né en Terre Sainte, peut-être à Jérusalem même, Cyrille, devenu évêque, fut assidûment un pasteur très proche de ses fidèles. On peut dire que cette qualité est l'une qui le caractérise le mieux. Ses Catéchèses, qui nous sont parvenues, montrent son souci de se faire comprendre des plus simples et de tous.
Qui ne comprendrait pas ce langage? Ce serait la base même de les suspecter, comme il en fût parmi ses adversaires qui sont aussi ceux de l'Église UNE. S'il fut excellemment l'intendant des mystères de Dieu, dont parle saint Paul, ...
1Corinthiens 4: « 1- Qu'on nous regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu. 2- Or, ce qu'en fin de compte on demande à des intendants, c'est que chacun soit trouvé fidèle. 3- Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas moi-même. 4- Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n'en suis pas justifié pour autant ; mon juge, c'est le Seigneur. 5- Ainsi donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ; c'est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les desseins des cœurs. Et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.»
... il nous rappelle aussi que l'envoi en mission ne parle pas principalement d'un départ vers des terres lointaines ; peut-être plus souvent il s'agit d'être un bon missionnaire, là, tout près, savoir s'adresser à ses plus proches dans un langage simple et compréhensible.
Cyrille dispensait une doctrine solide, clairement accessible, afin d'engager d'abord ses fidèles dans les voies spirituelles ; non pour en faire des doctes mais des saints. Il a parlé de la témérité de ceux qui prétendent connaître ''les profondeurs de Dieu'' : ''Toi qui ne sais même pas ce qui est écrit, tu te mêles de ce qui n'est pas écrit. Il y a beaucoup de problèmes dans les Écritures. Ce qui y est nous dépasse déjà. Pourquoi alors nous mêler de ce qui n'est pas écrit ?''
Il n'encourageait pas à l'ignorance intellectuelle bien entendu, mais il rappelait l'humilité évangélique. Et le danger de se prétendre trop doctes...
Il savait que l'orgueil du savoir perd toujours les hommes dans des méandres rhétoriques; toujours ils sont tentés d'idolâtrer leur propre intelligence. Son époque connut les grandes controverses doctrinales. Le Credo se cherchait encore dans sa formulation.
Cyrille, défenseur de la doctrine apostolique, fut chassé par trois fois de son siège épiscopal. Son rôle de pasteur conscient de ses responsabilités fit de lui le champion de l'orthodoxie. Parmi ses adversaires déclarés, il y eutAcace, né v 300-366 évêque arien de Césarée. Quoique professant un arianisme ''modéré'' il était le souteneur de la secte que l'on identifia par son nom d'acaciens, branche des ariens qui n'admettent qu'une certaine ressemblance, quant à la volonté, du Père avec le Fils. Cette concession, contrairement aux autres ariens, les distingue des anoméens, qui repoussent énergiquement et la ressemblance et la consubstantialité du Père et du Fils...
Acace, fit comparaître Cyrille devant un tribunal ecclésiastique. En plus de son accusation concernant la doctrine, pour surenchérir son grief, il l'accusa d'avoir dilapidé les biens de son Église. Ce qui n'était pas faux, ce qui cependant nous montre la charité bien concrète de Cyrille qui en un temps de grande famine avait vendu des meubles pour nourrir des pauvres.
Cyrille sur ses 38 ans d'épiscopat, il en avait passé16 en exil. Il a été proclamé docteur de l'Église en 1882 par le pape Léon XIII. Il est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe. --- À suivre.
19 mars– saint Joseph, époux de la Vierge Marie (fête)- né - 1er siècle - -
---------------- --- Lectures –- 2 Samuel 7: 4-16; Romains 4: 13-22; Matthieu 1: 16-24 - - -bréviaire - Hébreux 11: 1-16; - - - sermon de saint Bernardin de Sienne… ---- - - - sermon de saint Bernardin de Sienne… né 1380-1444 fête 20 mai, prédicateur de l'Ordre franciscain - « C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable : lorsque la bonté divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu'à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle. Cela s'est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présomptif de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l'a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c'est-à-dire de son Fils et de son épouse ; fonction qu'il a remplie très fidèlement. C'est pourquoi le Seigneur a dit : Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. Si tu compares Joseph à tout le reste de l'Église du Christ, n'est-il pas l'homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable ? Si donc toute la sainte Église est débitrice envers la Vierge Marie parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir le Christ, après elle, c'est à saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil. Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament : c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis. Certes, il ne faut pas en douter : l'intimité, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l'égard de son père, il n'a pas renié tout cela au ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien : Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l'éternelle béatitude entre dans le cœur, le Seigneur a préféré dire : Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.
Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils adoptif ; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen. » -------
Ce qui nous a été rapporté dans l'Écriture Sainte nous suffit pour reconnaître en saint Joseph un saint authentique, et pour comprendre le rôle qu'il a joué dans le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu. De la descendance de David — le texte de Matthieu l'affirme nettement — époux de la Vierge Marie, il a transmis à Jésus le titre messianique (ce qui n'implique pas que Marie ne soit pas, elle aussi, de cette descendance - -ou de celle d'Aaron pourrait nous faire voir le complément des mystères divins...). Saint Joseph fut l'homme choisi par Dieu pour veiller sur les deux êtres qui lui étaient les plus chers sur la terre. Le premier évangéliste nous rapporte comment il sauva l'Enfant que le roi Hérode cherchait à faire périr ; c'est l'épisode de la fuite en Égypte.
La famille revint ensuite s'établir à Nazareth. Il est encore question de Joseph lors de la « fugue » de Jésus à l'âge de douze ans. Nous savons, toujours par l'Évangile, qu'il exerçait le métier de charpentier. Puis, dès le début de la vie publique du Seigneur, il disparaît totalement. Des allusions donnent à penser qu'il mourut assez tôt, Mais Joseph, dans le plan de Dieu, ne peut être le simple instrument que l'on oublierait supposant que l'on n'en a plus besoin. Qui peut délimiter le rôle de chacun en ce monde?... Comme tous les saints, et sûrement plus que d'autres en ce jour: il nous transmet un message dont les textes choisis pour sa fête nous aident à en recueillir le sens. Joseph est qualifié de « juste ». Ce mot, dans le langage biblique, a un sens fort ; il désigne l'homme qui se conforme parfaitement à la loi divine. De la descendance d'Abraham, le père des croyants, Joseph fut également un modèle de foi qui nous est acquis à perpétuité. Dans les récits évangéliques, on est frappé de sa disponibilité ; celle-ci ne pouvait venir que d'une attitude d'écoute permanente. Une constante méditation de la Parole du Seigneur nous est offerte en ce modèle. Il fut également un homme de silence, un silence qui n'était pas mutisme, mais un homme tout offert à sa mission de gardien dont le seul souci fut son accomplissement ... Il est certes le modèle des contemplatifs. On peut se rappeler en ce jour de la grande dévotion que lui portait sainte Thérèse d'Avila (fête 15 octobre) , cette mystique et docteur de l'Église. ----------
20 mars– saint Joseph Bilczewski ()- Józef Bilczewski né 1860 26 avrilWilamowice,Pologne - 1923 20 marsLwów Pologne
En ce temps de conflit à l'échelle humanitaire, demandons l'intercession de ce saint Joseph Bilczewski . - - -béatifié 26 juin 2001 Lviv par Jean-Paul II -canonisé 23 octobre 2005 Rome par Benoît XVI
Joseph Bilczewski - ou Józef Bilczewski - archevêque de rite latin de Lviv. Il eut un grand souci des plus pauvres et fut un artisan de réconciliation entre Polonais, Ukrainiens, Russes et Autrichiens. Il travailla à concrétiser nombre d'initiatives pour former son clergé et les fidèles; il a été surnommé « l’apôtre de l’Eucharistie ». - ---------------- --- Lectures –- - - -bréviaire - Hébreux 11: 1-16; - - - aucun… ---- Il fit ses études sacerdotales à Vienne, puis subséquemment à Rome et à Paris. Il enseigna la théologie dogmatique à Lviv en Ukraine, ville dont il devint évêque, chargé des catholiques latins, il travailla avec un grand soin à la formation moraleet spirituelle du clergé et du peuple et, pendant la première guerre mondiale, vint en aide de toutes les manières aux besoins des pauvres et des indigents, victimes des conséquences désastreuses économiques de cette période... "Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions, de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans son archidiocèse. Pendant toute la durée de son service pastoral, il n'y eût aucun conflit nationaliste ou religieux. Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix. -vidéo en langue polonaise-
Face aux questions sociales, il s'engageait personnellement aux côtés du peuple et des pauvres. Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral, il construisit un nouveau visage de l'archidiocèse de Lviv. Il fut béatifié pendant la visite pastorale de Jean-Paul II en Ukraine" Puis canonisé le 23 octobre 2005 par Benoît XVI: "Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique."
Concernant cette journée, au même moment 5 canonisations eurent lieu: En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Évêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Église, alors que dans quelques instants seront proclamés saints 5 Bienheureux: Mgr Józef Bilczewski, Évêque, les prêtres Gaetano Catanoso, Zygmunt Gorazdowski et Alberto Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice da Nicosia. «En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions, un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde: ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.» Benoît XVI Place Saint-Pierre Journée mondiale des Missions Dimanche 23 octobre 2005
Il naquit le 26 avril 1860 à Wilamowice (diocèse de Cracovie, Pologne) et fut ordonné prêtre le 6 juillet 1884 à Cracovie par le Card. Albin Dunajewski. En 1886, il obtint un doctorat en théologie à l'Université de Vienne. Après avoir complété ses études à Rome et à Paris, il passa l'examen d'habilitation à l'enseignement à l'Université jagellonne de Cracovie en 1890 et devint professeur de théologie dogmatique à l'Université Jean Casimir de Lviv. Il devint ensuite Doyen de la faculté de théologie, puis Recteur de l'Université elle-même. Il était très apprécié par ses étudiants et jouissait de l'estime de ses collègues universitaires, ayant une réputation de grand scientifique. Ses capacités furent remarquées par l'empereur d'Autriche François-Joseph, qui le présenta au Saint-Père comme candidat possible au Siège métropolitain vacant de Lviv. La situation sociale, économique, ethnique et religieuse de ce grand archidiocèse exigeait un pasteur d'une grande force morale, c'est pourquoi Léon XIII accueillit cette proposition et le nomma Archevêque de Lviv des Latins, le 17 décembre 1900. Dans son archidiocèse, il se distingua par sa grande bonté de cœur, son humilité, sa piété et son zèle pastoral, qui naissaient de son immense amour pour Dieu et son prochain. Son programme pastoral indiquait la nécessité de développer le culte du Très Saint Sacrement et la Communion. Il adressa de nombreuses lettres pastorales à ses prêtres et aux fidèles, traitant des problèmes de la foi et de la morale de son époque, et des questions sociales. Il consacra également une grande attention à la préparation des enfants à l'Eucharistie et fit construire des églises, des chapelles et des écoles, développant l'instruction des fidèles et promouvant les vocations sacerdotales. Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions, de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans l'archidiocèse. Pendant la durée de son service pastoral, il n'y eut aucun conflit nationaliste ou religieux. Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix. Face aux questions sociales, il s'engageait aux côtés du peuple et des pauvres. Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral, il transforma le visage de l'archidiocèse de Lviv. Il mourut le 20 mars 1923 et fut béatifié par le Pape Jean-Paul II le 26 juin 2001, au cours de sa visite pastorale en Ukraine.
---------- Les journées des fêtes de chacun de ces saints seront précisées plus tard...
saint Józef Bilczewski:
Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année eucharistique voulue par Jean Paul II,
le Pape Benoît XVI, son successeur, canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions)
cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment saint Joseph Bilczewski.
Jozef (Joseph) Bilczewski naît en 1860 à Wilamowice, près de Kety,
à l'époque diocèse de Cracovie, aujourd'hui de Bielesko-Zywiec (Ukraine).
La région faisait alors partie de l'Autriche-Hongrie et aujourd’hui de l’Ukraine.
Il est l'aîné d'une famille de paysans comptant neuf enfants.
Il fait ses classes élémentaires à Wilamowice et à Kety,
puis fréquente le lycée de Wadowice (ville natale de Jean Paul II)
où il obtient le baccalauréat en 1880.
Il entre au séminaire de Cracovie et il est ordonné prêtre en 1884.
Dès les premières années de son sacerdoce, il cultive une passion ardente pour la vérité
qui le conduit à faire, de la recherche théologique,
une voie originale pour traduire en comportements concrets le commandement de l'amour envers Dieu.
En même temps il témoigne d'un grand amour envers le prochain.
En 1886, il obtient un doctorat en théologie à l'université de Vienne.
Il poursuit ses études à Rome et à Paris où il se spécialise dans la théologie dogmatique et l'archéologie chrétienne.
En 1890 il entre à l'université Jagellone de Cracovie et l'année suivante à celle de Jean Casimir de Lviv:
il est professeur de théologie dogmatique.
Doyen puis recteur de l'université (1900),
il est l'auteur de nombreux ouvrages
d'archéologie et d'histoire de l'Église.
Avec ses collègues professeurs et ses étudiants, il cultive des rapports respectueux et cordiaux
et ceux-ci lui rendent en retour grande estime et affection.
Malgré son jeune âge, il acquiert une renommée de scientifique.
Le Pape Benoît XVI dans son homélie de canonisation note que c’est un homme de prière :
« La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété scandent ses journées.
Un temps particulièrement long est consacré à l’adoration eucharistique. »
On l’appelle ‘l’apôtre de l’eucharistie’.
Ses capacités extraordinaires d'esprit et de cœur poussent des gens influents
à demander à l'Empereur d'Autriche François-Joseph de le présenter au Saint Père
comme candidat au siège métropolitain de Lviv alors vacant.
Le Pape Léon XIII agrée favorablement cette requête et le nomme Archevêque de rite latin de Lviv en 1900.
Il propage la doctrine sociale de l'Église, fonde des journaux et des revues,
et soutient les mouvements naissants de protection sociale des ouvriers.
Au cours de ses 23 années de service pastoral éclate la grande guerre de 1914-18.
Lors de la guerre polono-ukrainienne (1918-1919)
il s’emploie à faire cesser les luttes fratricides entre les deux populations.
Puis c'est l'invasion bolchevique (1919-20)
qui se déchaîne avec toute sa furie contre l'Église catholique,
et enfin la guerre polono-soviétique (1920-21) dont l'Ukraine est l'un des enjeux.
Entre 1918 et 1920, l'Archidiocèse perd environ 120 prêtres.
Période de grandes souffrances où l'Évêque intervient souvent auprès des autorités
pour défendre Polonais,
Ukrainiens
ou Juifs.
Il encourage les fidèles et secourt tous les pauvres, sans distinction de race, de confession ou de rite.
Il apparaît vraiment comme "l'icône vivante du Bon Pasteur".
Mais sa santé déjà faible est minée par ces événements.
Il meurt en 1923 et, comme il l'avait demandé, on l'enterre au cimetière des indigents,
lui qui, toute sa vie, a marqué un amour de prédilection pour les pauvres.
Notons que Jean Paul II, comme il l’a rappelé lui-même lors de la béatification,
était "dans la lignée de la succession apostolique" du bienheureux:
car il a été ordonné évêque par Mgr Eugène Baziak,
21 mars– saint Nicolas de Flüe ()- né 1417 - 1487 21 mars « Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi Et donne-moi tout entier à Toi! Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout Ce qui me sépare de Toi Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout Ce qui m'attire à toi. » Prière de saint Nicolas de Flue -
- - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482):
- - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482) Que le nom de Jésus soit votre salut! Nous vous souhaitons beaucoup de bien et nous vous remercions pour celui que vous nous faites. Que le Saint Esprit soit votre dernière récompense! Je vous remercie profondément et grandement pour votre aimable présent, car j'y reconnais votre paternel amour; et celui-ci me réjouit encore plus que le présent lui-même. Et vous devez savoir qu'il me fait grand plaisir; et eût-il été la moitié de ce qu'il est, il m'eût également contenté. S'il est question, devant Dieu et devant les hommes, de mériter votre amour, j'y mettrai toute ma bonne volonté. Votre messager s'est très bien acquitté de sa mission, et je vous le recommande. Par amour, je veux vous écrire davantage. L'obéissance est le plus grand honneur qu'il y ait au ciel et sur terre. Aussi bien, tâchez de vous obéir mutuellement. La sagesse est le plus aimable des biens, car elle fait tout entreprendre pour le mieux. La paix est toujours en Dieu, car Dieu est la paix et la paix ne peut être détruite, mais la discorde est détruite. Cherchez donc à garder la paix. Protégez les veuves et les orphelins comme vous avez fait jusqu'ici. Celui dont le bonheur est plus grand sur la terre, qu'il en soit reconnaissant à Dieu, et alors son bonheur sera aussi plus grand dans le ciel. Les péchés publics, il faut les empêcher et s'en tenir toujours à la justice. Vous devez porter la passion de Dieu en votre cœur, car c'est pour l'homme la plus grande consolation à sa dernière heure. Beaucoup d'hommes ont des doutes au sujet de la foi, et le diable en fait succomber beaucoup à propos de la foi, surtout à propos de la foi. Il ne faut pas douter des vérités de la foi, car elle est comme elle est. Et je ne vous écris pas parce que je pense que vous n'avez pas la foi, je ne doute pas que vous ne soyez bons chrétiens, je vous écris pour vous avertir afin que, si le mauvais esprit vous tente, vous lui résistiez d'autant mieux, en chevaliers. C'est tout. Dieu soit avec vous! »
---- Nicolas de Flüe a été béatifié en 1669. Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur où son corps a été enterré. Il a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII. Il est le saint patron mondial de la paix depuis cette date. Il est également, de même que saint Martin et saint Sébastien, le saint patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican. Le nouveau Catéchismede l'Église catholique cite la prière personnelle de saint Nicolas de Flue: -celle qui est mentionnée ci-haut- elle est largement encore diffusée aujourd'hui-
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln , où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Plusieurs églises de Suisse sont placées sous son patronat :
-à Lausanne (canton de Vaud) dans le quartier de Chailly-sur-Lausanne. -à Bienne (canton de Berne). -à Arbignon (canton du Valais). -à Dorénaz (canton du Valais). Sur le chemin de Compostelle, à Ponferrada, une auberge de pèlerins est placée sous son patronage. ------------------------. Saint Nicolas de Flüe, en allemand orthographié phonétiquement : Niklaus von Flüe, a été Canonisé en 1947. Le quotidien suisse LA LIBERTÉ —La Liberté est un journal suisse de langue française fondé en 1871 par le chanoine Joseph Schorderet et édité à Fribourg — l’a fortement souligné dans son édition du 16 mai 1947- -À lire absolument : voir à la fin du la notice.
----------------------------
Nicolas de Flue se place dans les rangs des ascètes; Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe – esprit de paix, non-intervention dans les affaires étrangères, modération – Ce sont ces qualités qui ont influencé la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Né à Sachseln, commune suisse du cantond'Obwald (OW, en allemand : Kanton Obwalden) -La division d'Unterwalden était deux territoires distincts, Obwalden et Nidwalden- l'un des 26 cantons de la Suisse membre fondateur de la Confédération helvétique; chef-lieu: Sarnen.
Fils de paysans son père Heinrich von Flue et sa mère Hemma von Ruobert, étaient une famille de paysans aisée. Cependant Nicolas vécut modestement, et pieusement assez semblablement aux autres paysans de sa région. Il devint soldat dans la lutte contre le canton de Zurich, qui s'était rebellé contre la confédération. Vers l'âge de 30 ans, il épouse Dorothée Wyss, une paysanne de la région avec laquelle il eut cinq fils et cinq filles, qu’ils élevèrent aisément grâce au travail nourricier assidu de Nicolas et du dévouement de la mère. Nicolas servit dans l'armée confédérée où, à l'âge de 37 ans, il atteignit le grade de capitaine, combattant bravement avec une épée dans une main et un chapelet dans l'autre, afin de demeurer toujours juste dans ses interventions; Après sa carrière militaire, il fut conseiller et juge (pendant neuf ans) de son canton à partir de 1459. Il refusa lorsqu'on lui proposa de devenir gouverneur de son canton.
En 1467, après avoir reçu la vision mystique d'un lis mangé par un cheval, (le lys, symbole de pureté) il décide de se retirer entièrement dans la vie contemplative, quittant sa famille avec le consentement de son épouse, et s'installa dans un ermitage au Ranft en Suisse, où on lui construisit une chapelle. Un prêtre accepta de venir célébrer quotidiennement la messe. Selon les récits de ses biographies, il a survécu pendant dix-neuf ans sans autre nourriture que l'eucharistie. La rumeur de son prodigieux jeûne arriva au su des dirigeants de l'État qui voulurent le constater par eux-mêmes… Les témoignages resteront pour certains face à l’inédie, (Du latin inedia ''diète, privation de nourriture'') une option d’y croire ou non : Personne n'est obligé de croire que ce jeûne est possible et ils resteront à l'opinion que ''Dieu seul le sait''. Sa réputation de sainteté se répandit vers plusieurs régions au point que les grands de toute l'Europe vinrent chercher ses conseils, connus de tous comme les conseils du ‘’Frère Nicolas’’. En 1470, le pape Paul II -- Pietro Barbo 211e pape 1464- 1471 -- accorde une indulgence au sanctuaire du Ranft qui devint un lieu de pèlerinage, et se trouvait sur le tracé du chemin de Compostelle. Nicolas était intervenu au cours de l'assemblée (landtag) de Stans en 1481 concernant les guerres de Bourgogne et où des conflits apparurent, notamment sur l'admission des cantons de Fribourg et de Soleure dans la Confédération, entrées redoutées par les cantons ruraux. Un des témoins du Convenant, Heini am Grund, va chercher auprès de Nicolas de Flue un message dont le contenu exact n'est pas entièrement connu mais qui fut à l'origine de l'établissement des bases d'un compromis juridique qui régla la situation. Des lettres de remerciement lui furent adressées par Berne et Soleure qui les ont conservées depuis. Reconnaissant de l’efficacité de sa médiation on fit de lui un conciliateur entre cantons ruraux et citadins et on le reconnut comme l'un des principaux unificateurs de la Suisse. Bien au-delà de la Suisse son culte prît un grand essor lors des deux conflits mondiaux qui, au 20e siècle, épargnent la Suisse. La ferveur populaire, qui ne se limite pas aux seuls catholiques, célébra avec une grande effervescence l'événement de sa canonisation en 1947… À lire absolument:
Basile était prêtre à Ancyre (ancien nom de la ville d'Ankara )
-Ankara – anciennement appelée Angora et Ancyre durant l'Antiquité
–elle est la capitale de la Turquie depuis le 13 octobre 1923 et aujourd'hui la deuxième plus grande ville du pays (5 millions d'habitants) Istanbul étant la première. Elle est située en Région de l'Anatolie centrale.-
II vécut à une époque remplie de difficultés et d'embûches pour le christianisme, au temps d'une part de l'arianisme qui divisait les chrétiens, clergé et fidèles; d'autre part, à la tête de l'empire se trouvait l'empereur Julien, qui, après avoir adhéré à la foi chrétienne l'abandonna, et chercha à rétablir le paganisme - d'où son nom de Julien l'Apostat. -empereur 361 à 363-
l'empereur Julien l'Apostat:
Flavius Claudius Julianus (331 ou 332-26 juin 363), Julien II, nommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, également appelé Julien le Philosophe, fut nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II, puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363. Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ... bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.
Julien doit son surnom d'« Apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme alors que l'Empire avait adopté la religion chrétienne divisée toutefois pendant plusieurs décennies sur la doctrine de la divinité du Christ (l'empereur apostat avait été éduqué plus précisément dans l'arianisme, sous la direction des évêques ariens dont Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Philosophe il avait écrits des critiques contre le christianisme qui, avec les anciens texte de ''Discours véritable'' de Celse, sont un précieux témoignage contemporain de l'opposition païenne au christianisme, l'actualité du temps qui durait alors depuis deux siècles ... --Celse, philosophe romain du 2e siècle écrivant de langue grecque, auteur d’un ouvrage analytique et articulé, Discours véritable (en grec ancien : Λόγος Ἀληθής), rédigé vers 178. Il s’agissait d’un ouvrage dans lequel il attaquait le christianisme naissant par les armes du raisonnement et du ridicule. Le texte original est perdu, mais la majeure partie nous est parvenue par les extraits étendus cités par son grand contradicteur Origène --né 185- 253-- dans son ouvrage Contre Celse, réfutation du Discours véritable. --
---------------
Il fallut à Basile beaucoup de courage pour combattre les défenseurs de l'arianisme : religion dans laquelle avait été éduqué l'empereur Julien II, jusqu'à ce qu'il l'abandonnât pour réintroduire le paganisme dans son royaume converti au christianisme...
Lui, il n'était que simple prêtre, et pourtant c'est lui qui dut confronter les évêques ayant été infectés de cette doctrine, qu'Eusèbe de Nicomédie enseigna à l'empereur. Son pédagogue Mardonios lui enseigna quant à lui les grands classiques de la culture grecque, Homère et Hésiode datant vant J.-C. Le grec était la langue maternelle de l'empereur...
Assemblés à Constantinople en 360, ces évêques avaient interdit à Basile de prêcher la divinité du Christ. Mais d'autres évêques réunis en Palestine, dont la foi était orthodoxe, l'encourageaient à réfuter les positions des ariens, ce qu'il fit jusqu'au bout. A l'avènement de Julien, Basile dut combattre sur cet autre champ de bataille: par la prière et aussi par la parole de la prédication. Il accusa ouvertement l'empereur de repaganiser l'empire, devenu pourtant officiellement chrétien avec Constantin. Il signa ainsi son arrêt de mort. Par des menaces, puis par des tortures, on essaya de l'amener à sacrifier aux idoles.
Les tortures après l'avoir incité à sacrifier aux idoles: Au milieu des tortures, Basile loue le Seigneur après avoir refusé de sacrifier à la déesse Hécate déesse grecque de la lune... aux multiplex pouvoirs. Hécate est l’une des divinités les plus complexes de la mythologie grecque, du fait de la multiplicité de ses attributs et de l’évolution de son culte au fil du temps. À l’origine, elle est une déesse chtonienne de la fertilité. Elle fait partie des divinités pré-olympiennes...
Il en donne le remords à ceux qui avant lui avaient renié le Christ pour sauver leur vie. L’empereur Julien l’interroge en personne; Basile lui reproche son apostasie. On ordonne qu’il soit découpé en lanières. Saint Basile en jette une à la figure de l’empereur. Il est alors totalement écorché vif et meurt de ses blessures.
Courageusement, il lui avait reproché son apostasie en lui prédisant le sort misérable qui l'attendait : «Dieu renversera ton trône, lui dit-il. Ton corps restera sans sépulture, il sera foulé aux pieds après que ton âme en sera sortie dans les plus violentes douleurs. »
Julien, furieux, avait ordonné de redoubler de cruauté envers Basile. C'est sous la torture que celui-ci expira, le 28 juin 362, après avoir fait cette prière : Seigneur, reçois l'esprit de ton serviteur ; il meurt en confessant que tu es le seul véritable Dieu. Quant à Julien l'Apostat, il mourut l'année suivante, blessé mortellement lors d'une bataille contre Sapor, roi des Perses. Le mot qu'il aurait prononcé à ce moment-là est son célèbre : « Tu as vaincu, Galiléen !» ---.
23 mars– saint Turibio de Mogrovejo(commémorason)- né 1538 16 novembre à Mayorga - 1606 23 mars dans l'actuelle Léon-
-béatifié en 1679 par le pape Innocent XI; - canonisé en1726 par le pape Benoît XIII -
-saint patron du Pérou- Il lutta contre les conquérants, autorités envoyés au Nouveau Monde, ouvrit un séminaire, construisit des hôpitaux et des écoles. Il travailla sans relâche à faire prendre conscience aux conquistadors qu'ils ne devaient traiter les autochtones comme des esclaves.
Les conquistadors:
''Les conquistadors'', terme à la fois espagnol et portugais qui signifie « les conquérants », furent des explorateurs et des chefs d'expédition ainsi que leurs soldats qui ont exploré puis conquis le Nouveau Monde du 15e et au 16e siècles pour la couronne de Castille, participant directement à la conquête de l'Amérique. Cet épisode de l'histoire est désigné sous le terme colonisation espagnole des Amériques. Une conquête similaire eut lieu ultérieurement dans le Pacifique, aux Philippines et à Guam. Plus que de simples explorateurs (dans le sens aventuriers, ou grands navigateurs), ils furent des conquérants militaires pour faire juridiction. Au Brésil, le terme qui les désignent est bandeirante: des aventuriers qui, à partir du 17e siècle, pénétrèrent à l'intérieur du Brésil à la recherche de richesses minières ou d'indigènes assujettis en esclavage.
Doux, patient, habile, d'un courage invulnérable, il transforma intrépide l'état des choses de la conquête au Pérou, en préservant à tous leur dignité humaine. ---------------- --- Lectures –- Ézéchiel 34: 11-16; Matthieu 28: 16-20- - -bréviaire - - - Actes du IIe Concile du Vatican- La charge pastorale des évêques- … ---- Toribio Alfonso de Mogrovejo y Robledo, encore jeune homme, se distingua par la qualité de sa vie chrétienne. Sa foi se démontrait surtout par sa piété mariale et son amour des pauvres. Durant ses études à Valladolid, il partageait régulièrement ses repas avec des indigents. il est nommé archevêque de Lima, alors capitale de la vice-royauté du Pérou. Il reçoit la prêtrise avant de s’embarquer pour son diocèse au Nouveau Monde où il arriva le 24 mai 1581. À son arrivée, tout de suite il mesure l'étendue de son diocèse, et y déplore le manque de prêtres et la misère de la population, exploitée par les colons. L'excellence de son choix avait été soupesé. Philippe II
Philippe II d'Espagne et ses autres titres:
Roi de Portugal et des Algarves du nom de Philippe Ier 12 septembre 1580 – 13 septembre 1598 __________
Roi des Espagnes 16 janvier 1556 – 13 septembre 1598 (42 ans, 7 mois et 28 jours) ________________ Duc de Bourgogne 25 octobre 1555 – 6 mai 1598 (41 ans, 10 mois et 19 jours) ______________ Roi de Naples et de Sicile 28 octobre 1554 – 13 septembre 1598 (43 ans, 10 mois et 16 jours) _______________ Roi jure uxoris d'Angleterre et d'Irlande 25 juillet 1554 – 17 novembre 1558 (4 ans, 3 mois et 23 jours) Avec Marie 1ère _________ Duc de Milan 11 octobre 1540 – 13 septembre 1598 (57 ans, 11 mois et 2 jours) __________
recevait des nouvelles alarmantes de ces contrées dont il se sentait responsable devant Dieu. L'évangélisation des Indiens était compromise par l'attitude des conquérants, qui relevait plus du brigandage que d'une juste gouverne. De trop nombreux récits, hélas, démontrent que les conquérants de ces nouvelles terres à évangéliser y arrivaient plutôt comme des loups dévorant les brebis. Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation. Ézéchiel 34: «11 Car ainsi parle le Seigneur Yahvé : Voici que j'aurai soin moi-même de mon troupeau et je m'en occuperai. 12- Comme un pasteur s'occupe de son troupeau, quand il est au milieu de ses brebis éparpillées, je m'occuperai de mes brebis. Je les retirerai de tous les lieux où elles furent dispersées, au jour de nuées et de ténèbres. 13- Je leur ferai quitter les peuples où elles sont, je les rassemblerai des pays étrangers et je les ramènerai sur leur sol. Je les ferai paître sur les montagnes d'Israël, dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays. 14- Dans un bon pâturage je les ferai paître, et sur les plus hautes montagnes d'Israël sera leur pacage. C'est là qu'elles se reposeront dans un bon pacage; elles brouteront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël. 15- C'est moi qui ferai paître mes brebis et c'est moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahvé. 16- Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée, je panserai celle qui est blessée, je fortifierai celle qui est malade. Celle qui est grasse et bien portante, je veillerai sur elle. Je les ferai paître avec justice.»
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation. -mention de saint Turibio 13'18''
Par l'intermédiaire de Turibio, Dieu allait veiller sur ses nouvelles brebis délaissées, que l'on traitait comme des esclaves et non comme des fils du Dieu rédempteur et des frères. Malgré les résistances des gouverneurs, il réorganisa son immense diocèse avec une patience et une fermeté inébranlables. Il le visita plusieurs fois intrépide, sans craindre les dangers et la fatigue; ses voyages se faisaient à pied. Priant, jeûnant chaque fois qu'il le pouvait, pour le succès de son entreprise apostolique. Il visitait les habitants dans leurs pauvres cabanes. Il recherchait en particulier ceux que la barbarie des nouveaux occupants avait chassés, fuyant dans les déserts et les montagnes. Il bâtit des églises et des hôpitaux. Lorsqu'on alléguait la coutume pour justifier des abus, il répondit que Jésus-Christ s'appelait la Vérité, non la coutume.
Lorsqu'il mourut, le 23 mars 1606, en prononçant les paroles de Jésus en croix : ''Seigneur, je remets mon âme entre tes mains'', une réforme profonde était en voie de réalisation .
24 mars– sainte Catherine de Suède()- né 1322 - 1381 24 mars
-voir le motu proprio de Jean-Paul II-
- - - --- Lectures –- - - -bréviaire - - - aucun- … ------------ Catherine eut pour mère une autre sainte, Brigitte (née née 1303-1373 fêtée le 23juillet). Elle avait été élevée dans une communauté de moniales, au couvent des Cisterciennes de Risaberg (ou Bisberg) où elle prit la résolution de se consacrer totalement à Dieu, comme sa mère... Elle ne souhaita pas quitter cette communauté religieuse mais dès l'âge de douze ou treize ans, son père, chevalier et gouverneur d’un important territoire du royaume de Suède, l'accorde en mariage au chevalier Edgar von Kyren (Eggard de Kyrn ou Edgar Lydersson), seigneur d'Eggerstnæs; il était de beaucoup plus âgé qu'elle. Il devint invalide, et elle le soigna avec amour et dévouement. Ils n'eurent pas d'enfant, car il consentit de lui préserver sa virginité, comme elle le souhaitait. ils demeurèrent comme des religieux en restant dans le monde. À sa demande il consentit qu'elle parte avec sa mère pour visiter
les églises et les tombeaux des martyrs. Elles pratiquaient de longs exercices de mortification. Elles soignent les malades, vont dans des hôpitaux, vivent dans la pauvreté et l’austérité et vont en Terre sainte. --------------- -Not: Ici le motu proprio ne parle pas de Catherine de Suède, mais sa mémoire est rattachée à celle de sa mère-
«MOTU PROPRIO»
JEAN-PAUL II
LETTRE APOSTOLIQUE
EN FORME DE «MOTU PROPRIO»
POUR LA PROCLAMATION DE
SAINTE BRIGITTE DE SUÈDE
SAINTE CATHERINE DE SIENNE
ET SAINTE THÉRÈSE-BÉNÉDICTE DE LA CROIX
CO-PATRONNES DE L'EUROPE
JEAN-PAUL II
EN PERPETUELLE MEMOIRE
.... sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Trois grandes saintes, trois femmes qui, à des époques différentes — deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle — se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ et le témoignage rendu à sa Croix. ... https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/motu_proprio/documents/hf_jp-ii_motu-proprio_01101999_co-patronesses-europe.html - - ---------------- À la mort de son époux, Brigitte s'établit à Rome, où Catherine la rejoignit bientôt avec encore le consentement de son époux. Les deux femmes y vécurent comme des religieuses.
-vidéo vodeus- -abonnement (gratuit) requis pour visionner https://vodeus.tv/video/sainte-catherine-de-suede-1322-1381-1791 Catherine souhaitait retourner en Suède, mais l'annonce de la mort de son époux lui fit renoncer à ce projet. Elle resta à Rome. La sachant veuve, des seigneurs cherchèrent à obtenir sa main, allant jusqu'à des tentatives brusques pour arriver à leurs fins. Avec l'aide de Dieu, Catherine sortit gagnante et resta fidèle à son vœu de demeurer consacrée à Dieu. Les deux futures saintes vécurent ensemble, de longues années, une vie à la fois active et contemplative ; priant, travaillant de leurs mains, secourant les pauvres et les nécessiteux. Brigitte mourut au retour de Jérusalem... Se conformant au désir de sa mère, Catherine emporta en Suède le corps de la défunte, qui devint l'objet d'une grande vénération. Elle resta dans son pays et fonda une nouvelle famille religieuse les brigittines dont les bases avaient été posées à Rome. Puis elle retourna dans la ville éternelle, où elle demeura quelques années, pour s'occuper de la canonisation de sa mère. Elle mourut en Suède suite à une maladie qu'elle subit de longues années avant qu'elle ne l'emporte. ----
autre texte sur sainte Catherine:
... Catherine reçoit son éducation dans le couvent des cisterciennes de Risberg ou elle souhaite devenir religieuse. Cependant, obéissant à la volonté de son père, elle épouse à treize ans le chevalier Edgar Lydersson. ... Catherine lui présente son désir de rester vierge pour le Seigneur ce qu’accepte son mari, et ils n'auront donc aucun enfant. En 1344, le père de Catherine meurt. Avec l’autorisation de son mari, elle part en 1349, à Rome, rejoindre sa mère qui s’occupe de diverses œuvres caritative. Lorsqu’elle apprend la mort de son mari, Catherine décide de rester à Rome. Avec sa mère, elle mène une vie de sainteté : elles rendent visite aux malades et vivent dans la prière et la pauvreté. Lorsque sa mère Brigitte meurt en 1373, Catherine ramène son corps en Suède pour qu’il soit enterré au couvent des Brigittines de Vadstena, fondée par sa mère, où Catherine deviendra abbesse. Deux ans plus tard, Catherine se sent appelée à retourner à Rome pour demander au pape la reconnaissance de l’ordre des Brigittines et la canonisation de sa fondatrice, Brigitte de Suède. Elle va rencontrer le pape et œuvrer pour que la sainteté de sa mère soit reconnue. Catherine de Suède meurt en 1381 au couvent de Vadstena et ce n’est que trois ans après que sa mère, Brigitte de Suède sera proclamée sainte. Le procès de béatification et canonisation de Catherine ne sera jamais achevé. Le pape Innocent VIII la proclame sainte en 1484, en l’ajoutant au catalogue des saints.
Sainte Catherine de Suède a écrit un livre de dévotion intitulé Consolation de l’âme. ---- À suivre.
--- Lectures –Isaïe 7: 10-14; Hébrfeux 10: 4-10; Luc 1: 26-38- - - -bréviaire -1ère lecture 1 Chroniques 17 : 1-15 - - --Lettre de saint Léon le Grand à Flavien... Le Verbe fait chair- … ------------
La préface de cette fête en dit bien l'objet : Le Christ, pour sauver les hommes, devait naître parmi les hommes... Vraiment, il est juste et bon de Te rendre gloire, de T'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à Toi, Père très Saint, Dieu éternel et tout puissant, par le Christ, notre Seigneur. C'est Lui qui pour sauver les hommes devait naître parmi les hommes ; c'est Lui que l'ange annonce à la Vierge Immaculée et qu'à l'ombre de l'Esprit Saint elle accueille par la foi, Lui qu'elle porte avec tendresse dans sa chair. Il venait accomplir les promesses faites à Israël, combler, et même dépasser, l'espérance des nations. C'est par Lui que les anges assemblés devant Toi adorent ta Gloire; à leur hymne de louange laisse-nous joindre nos voix pour chanter et proclamer...
Et la lettre aux Hébreux le souligne: Hébreux 10: «4- En effet, il est impossible que les péchés soient enlevés par le sang des taureaux et des boucs. 5- C'est pourquoi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation ; mais tu m'as façonné un corps. 6- Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour les péchés. 7- Alors j'ai dit : Voici, je viens, car c'est de moi qu'il est question dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8- Il commence par dire : Sacrifices, oblations, holocaustes, sacrifices pour les péchés, tu ne les as pas voulus ni agréés - et cependant ils sont offerts d'après la Loi -, 9- alors il déclare : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abroge le premier régime pour fonder le second. 10- Et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés parl'oblation du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.»
C'est lui que l'ange annonce à la Vierge immaculée, et qu'à l'ombre de l'Esprit Saint, elle accueille par la foi ; Lui qu'elle porte avec tendresse dans sa chair.
Il venait accomplir les promesses faites à Israël, combler et même dépasser l'espérance des nations. Tout le mystère de l'Incarnation est dit en ces quelques mots. L'humble Vierge Marie s'étonne du message qui lui est transmis de la part du Très-Haut. Comment peut-on être à la fois vierge et mère ? L'ange lui répond que rien n'est impossible à Dieu. Mais pourquoi une naissance hors série, hors des lois de la nature, qui fait parfois douter et qui procure certains mépris sur la « crédulité naïve» des croyants ? Pourquoi Jésus n'est-il pas né comme tout le monde, lui qui a voulu être un homme comme les autres, vivant parmi eux ?
Le fait historique de sa conception virginale a un sens symbolique profond qu'un texte de saint Jean le théologien et mystique, nous fait comprendre. Saint Jean parle des membres de la nouvelle humanité dont Jésus est le premier né, ceux qui ne sont pas engendrés de la chair et du sang, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu. Nous non plus, depuis Jésus, nous ne sommes pas nés que de la chair... Jean 1: «12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, 13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.»
Pendant longtemps l'Annonciation a été considérée comme une fête mariale. Elle l'est, certes! Seuls ceux qui la reçoivent avec son Fils le comprennent bien... Nous ne pouvons pas oublier que c'est en notre nom qu'elle a répondu. Son fiat Qu'il me soit fait selon ta parole, Voici la servante du Seigneur, est aussi le modèle de foi qui nous est proposé par la première et la plus grande des croyantes de tous les temps. La scène de l'Annonciation se reproduit mystiquement pour chaque croyant. La foi, en effet, nous dit que l'Esprit Saint engendre en nos cœurs le Fils de Dieu.
Marie y coopère de son intercession rendue efficace par la volonté divine. Mère de Jésus-Christ, elle_ est devenue, par le fait même, Mère de ses frères. Que souhaite-t-elle, sinon que notre « fiat » à notre tour soit un écho fidèle du sien ? ----.
27 mars– bienheureux Louis-Édouard Cestac()- né 1801 6 janvier - 1868 27 mars
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------ Louis-Edouard Cestac (1801 - 1868), prêtre diocésain français, est le fondateur des Filles de Marie, déclaré vénérable le 7 avril 1908 par Pie X, et le 13 juin 2014, eut lieu la promulgation par le Pape François du décret de reconnaissance de miracle lui fut attribué. La célébration de sa béatification se tint le 31 mai 2015
à la Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne.
Béatification du père Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre du diocèse de Bayonne, fondateur de la communauté des Servantes de Marie et des Bernardines, en la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne. Cet événement est un moment important de l'Année Cestac, inaugurée les 4 et 6 janvier derniers par une cérémonie religieuse à Notre-Dame du Refuge (Anglet), et un hommage public rendu au Père Cestac, en présence d'élus, des sœurs du Refuge, et de Mgr Marc Aillet. De nombreux événements sont prévus pour rendre hommage au Père Cestac, et saluer l'oeuvre de cet homme d'Eglise, préoccupé tant par la condition sociale de ses contemporains, que par les questions économiques et environnementales de son temps. La célébration est présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, à l'invitation de Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, et de soeur Jacqueline Bordenave, supérieure générale des Servantes de Marie. Direct du 31/05/2015.
Le P. Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre du diocèse de Bayonne, fût le fondateur de la Communauté des Servantes de Marie et des Bernardines : "un nouvel encouragement à vivre avec joie l’Évangile de la charité", souligne le pape. Le pape François salue la béatification (voir la vidéo) du P. Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre du diocèse de Bayonne et fondateur de la Communauté des Servantes de Marie et des Bernardines, ce 31 mai 2015.
Le pape François a en effet évoqué cet événement lors de l’angélus dominical, à midi, place Saint-Pierre : « Aujourd’hui à Bayonne, en France, le P. Louis-Edouard Cestac, fondateur des Sœurs Servantes de Marie, est proclamé bienheureux. » « Son témoignage d’amour de Dieu et du prochain est pour l’Église un nouvel encouragement à vivre avec joie l’Évangile de la charité », a-t-il déclaré. La célébration, présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints , aura lieu à 16h en la cathédrale Sainte Marie de Bayonne. Selon une biographie publiée par le diocèse, Louis-Édouard est né à Bayonne le 6 janvier 1801. Après des études au petit séminaire d’Aire-sur-Adour puis au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, il est ordonné prêtre le 17 décembre 1825, à l’âge de 24 ans. En 1831, âgé de 30 ans, l’abbé Cestac est nommé vicaire à la cathédrale de Bayonne. Dans ce port, la prostitution sévit parmi les jeunes filles. Le jeune vicaire fonde pour elle en 1836 un foyer d’accueil, « Le Grand Paradis », puis « Notre-Dame du Refuge » dans un domaine agricole à Anglet. Avec quelques éducatrices bénévoles, il élabore un projet d’éducation fondé sur l’amour de Marie, la liberté et le travail. En 1842, les 14 premières collaboratrices de l’abbé Cestac se consacrent à Dieu : c’est la naissance de la congrégation des Servantes de Marie. Une dizaine d’années plus tard (1851) naît la branche contemplative des Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines afin d’accueillir les anciennes prostituées désirant mener une vie religieuse. À partir de 1852, l’abbé Cestac envoie ses religieuses dans de nombreux villages ruraux pour ouvrir des écoles (120 écoles – 10 départements). Passionné de pédagogie, il invente une méthode de lecture. Mais il est aussi expert en agriculture, et veut répondre au besoin de bien nourrir et au meilleur prix les jeunes accueillies : il fait de Notre-Dame du Refuge un lieu d’expérimentation et d’innovation agricole. Son travail est reconnu par les plus hautes autorités : élu président du comice agricole de Bayonne en 1857, il est décoré en 1865 de la Légion d’honneur par Napoléon III, pour son action sociale et agricole. À la fin de sa vie, le P. Cestac confie : « Ma vie s’est passée au milieu des pauvres et des petits. Je les aime et je sens tout ce qu’on leur doit d’intérêt et d’amour ». Les Servantes de Marie (280 Sœurs) poursuivent son œuvre en France, en Espagne, en Amérique Latine, en Afrique, et en Inde.
Il naît à Bayonne en 1801, dans une famille chrétienne, chaleureuse et unie. Grâce à son éducation familiale, il reste attentionné aux pauvres, sensible au partage. Le contexte:
-1816, âgé de 15 ans, il entre au Petit Séminaire d’Aire sur Adour; -1820 il entre puis au Séminaire Saint Sulpice à Paris. Il fut un élève doué, dont le parcours : musicien, talentueux pour les mathématiques, il suit son cours préliminaire en la philosophie… -1822, de retour à Bayonne, ralenti pour cause de santé, mais toujours actif, l’Évêque l’envoie alors enseigner au Petit Séminaire de Larressore. -1825, par la suite il est ordonné prêtre le 17 décembre où il consacra "ses mains, son cœur, toute sa personne" à la Vierge Marie. Apprécions son histoire:
30 mars– saint Jean Climaque()- né v 579 - v 649 Mont Sinaï(probablement après) - Jean Climaque: moine syrien... considéré comme l'un des docteur mystique...
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------ "Ne cherche pas à beaucoup parler quand tu pries, de peur que ton esprit ne se distrait à chercher les mots."
BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 11 février 2009 Jean Climaque:
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090211.html «Après vingt catéchèses consacrées à l'Apôtre Paul, je voudrais reprendre aujourd'hui la présentation des grands Écrivains de l'Église d'Orient et d'Occident de l'époque médiévale. Et je propose la figure de Jean, dit Climaque, translittération latine du terme grec klímakos, qui signifie de l'échelle (klímax). Il s'agit du titre de son œuvre principale, dans laquelle il décrit l'ascension de la vie humaine vers Dieu. Il naquit vers 575. Sa vie se déroula donc pendant les années où Byzance, capitale de l'empire romain d'Orient, connut la plus grande crise de son histoire. A l'improviste, le cadre géographique de l'empire se transforma et le torrent des invasions barbares fit s'effondrer toutes ses structures. Seule tint bon la structure de l'Église, qui continua pendant ces temps difficiles à exercer son action missionnaire, humaine et socio-culturelle, en particulier à travers le réseau des monastères, dans lesquels œuvraient de grandes personnalités religieuses, comme celle, précisément, de Jean Climaque.»
.... suite au lien-
------------------------------------ Aujourd'hui, le saint que nous fêtons: un ''Père du désert''. Le surnom qu'on lui a donné : ''Climaque'', signifie ''Échelle'' en grec (Klimax), et c'est le titre d'un ouvrage qu'il a écrit que nous possédons de lui aujourd'hui: L'Échelle du Paradis -L'Échelle Sainte -composé pour que les moines s'appliquent à la vie spirituel. composé pour la formation des moines, apprécié de tous les chrétiens désirant vivre une véritable vie vertueuse : il y décrit l’itinéraire spirituel à la manière d’une montée vers Dieu à travers trente degrés. Cette œuvre majeure connut un rayonnement extraordinaire à la fois dans le monde monastique byzantin et dans l'Église d'Occident. cliquer sur le lien https: -vidéo vodeus-abonnement (inscription gratuite simple) pour visionner: https://vodeus.tv/video/saint-jean-climaque-7eme-siecle-554 provient du titre d'un ouvrage célèbre dans le monachisme ancien, considéré de nos jours comme un classique... Appelé Climaque on l'a aussi appelé le scolastique en raison de sa grande érudition, et le Sinaïte , parce qu'il vécut au mont Sinaï, et qu.il fut supérieur du monastère qui porte ce nom. C'est à l'âge de seize ans que Jean quitta sa famille, qui pratiquait la vertu chrétienne.
Il se forma à la vie solitaire auprès d'un Ancien. Son noviciat dura dix-neuf ans !
quelques détails sur son cheminement:
Après avoir reçu une éducation soignée il décide à l'âge de 16 ans de se faire moine et rejoignit le monastère Sainte-Catherine du Sinaï, en Égypte, appelé aussi le monastère de la Transfiguration, où il reçoit l'enseignement d'un moine, Martyrios, qui décède 4 ans plus tard. Il se retire alors comme hésychaste (ermite) à Tholas, au pied de la montagne, où il demeure pendant vingt ans, tout en accueillant des visiteurs. Ses propos reprochés par des critiques et des envieux qui lui disent qu'il parle trop, il décide de ne plus parler et demeure pendant un an dans un silence complet. Mais ses disciples lui demandent son enseignement. Ses figures rhétoriques astucieusement bien formulées reflètent une solide formation académique, comme c'était la coutume pour une profession d'administration et de droit à son époque. Une telle formation n'a pas pu être acquise dans le Sinaï, mais précédemment, croyons-nous. Au retour de voyages alternatifs en Égypte, les moines de Sainte-Catherine l'élisent comme higoumène du monastère (abbé). Sa réputation de sainteté parvient à Rome et Grégoire 1er 64e pape 590-604 lui demande de mettre ses prières par écrit. ...
La suite montra qu'il avait porté ses fruits. Selon la coutume des Pères du désert, il se rendait une fois par semaine à l'église pour l'Eucharistie. Les autres jours, il s'adonnait au labeur ascétique, à la prière et au travail manuel, qu'il exerça de longues années. Il était déjà avancé en âge lorsque les moines du monastère du mont Sinaï lui demandèrent de devenir leur supérieur. Il accepta, voyant là la volonté de Dieu. Le livre de saint Jean Climaque est toujours aujourd'hui considéré comme une véritable somme de spiritualité monastique ; qui a une place éminente dans l'Église d'Orient, peut-être même la première, parmi les docteurs mystiques. Jean Climaque demeura en tête du monastère du Sinaï après y avoir été élu. Puis vint pour lui le temps de désigner un autre supérieur, afin de retourner dans la solitude. En plus de L'Échelle du Paradis, -L'Échelle Sainte- il a laissé d'autres ouvrages de spiritualité, moins célèbres, mais tout autant profonds. Ses œuvres pénétrèrent plus tard en Occident, et contribuèrent à effleurir la vie spirituelle des moines de l'Église catholique. Il est fêté le même jour dans l'Église orthodoxe. . ----.
Quelques extraits du 10e degré de L'Échelle sainte: méditation sur la médisance. Ne perd pas de vue ceci, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger un pécheur : Judas était du nombre des Apôtres, et le larron du nombre des assassins. Mais quel changement étonnant en un instant ! J'ai connu un homme qui avait péché à la vue de tous, mais s'en était repenti en secret. Et celui que je condamnais comme luxurieux était chaste aux yeux de Dieu, car il l'avait apaisé par une conversion véritable. Le feu est contraire à l'eau ; de même juger les autres est étranger à celui veut faire pénitence. Quand tu verras quelqu'un commettre le péché à l'instant de sa mort, même alors ne le juge pas, car le jugement de Dieu est impénétrable pour l'homme. Si cette parole est vraie - et elle l'est certainement - ... Du jugement dont vous jugez on vous jugera (Matthieu 7: 2), alors tout péché, soit de l'âme, soit du corps, dont nous accuserons notre prochain, nous y tomberons nous-mêmes. Les démons nous contraignent soit à pécher, soit, si nous ne péchons pas, à juger ceux qui pèchent, afin de souiller notre innocence par ce jugement. Juger les autres, c'est ne pas avoir honte d'usurper une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme.
Voici quelques extraits du 25e degré de L'Échelle sainte: méditation sur l'humilité : Il n'est pas dit : « J'ai jeûné », « J'ai veillé » ou « J'ai couché sur la terre nue », mais Je me suis humilié, et aussitôt le Seigneur m'a sauvé (Psaume 114: 6). Le repentir relève, l'affliction frappe à la porte du ciel, et la sainte humilité l'ouvre. Nous qui voulons connaître notre état, ne cessons pas de nous interroger nous-mêmes. Et si, avec un sentiment profond du cœur, nous estimons que notre prochain est meilleur que nous à tous égards, c'est que la miséricorde est proche de nous. Tous connaîtront que nous sommes les disciples de Dieu non à cela que les démons nous sont soumis, mais à cela que nos noms sont écrits dans le ciel de l'humilité (Jean 13: 35) ; (Luc 10: 20). Telle est la nature du citronnier, ses branches poussent vers le haut quand il est stérile, mais plus ses branches s'inclinent vers le sol, plus il porte de fruits. Celui qui a quelque intelligence saisira la signification de cela. Pour ceux d'entre nous qui ne veulent pas s'humilier, le Seigneur, dans sa providence, en a ainsi disposé que nul ne peut mieux voir leurs fautes que le prochain. Nous sommes ainsi contraints d'attribuer avec action de grâces notre guérison, non à nous-mêmes, mais à lui et à Dieu.
L'aventure de la prière, liturgique et personnelle, commence à l'aurore de chaque matin.
« Mettez-vous en présence de Dieu [...]. Après un certain temps, vous vous apercevrez que vos pensées se sont mises à errer ; recommencez [...] dix, vingt, cinquante fois [...], le reste dépend de Dieu. »
Le 26e degré de L'Échelle sainte: méditation sur le discernement. Comme une seule étincelle a souvent enflammé une grande quantité de bois, ainsi il arrive qu'une seule bonne action puisse effacer une multitude de grands péchés. Comme il est impossible de détruire sans arme une bête féroce, ainsisans l'humilité il est impossible d'être libéré de la colère. Comme on ne peut naturellement conserver la vie du corps sans manger, ainsi celui qui veut être sauvé ne peut, jusqu'à sa mort, même une seconde, se laisser aller à la négligence. Comme un rayon de soleil qui pénètre à travers une fente illumine tout l'intérieur d'une maison, de sorte qu'on voit voler même la plus fine poussière, ainsi la crainte du Seigneur, quand elle entre dans le cœur de l'homme, lui révèle tous ses péchés. Comme les crabes sont faciles à prendre, parce qu'ils marchent tantôt en avant, tantôt en arrière, ainsi l'âme qui tantôt rit, tantôt s'afflige, tantôt vit dans la bonne chère ne fera aucun progrès. Comme celui qui monte sur une échelle pourrie risque de tomber, ainsi tout ce qui est honneur, gloire ou puissance est opposé à l'humilité et fait tomber celui qui les possède.... Tous les degrés de l'Échelle... Appréciez!
31 mars– bienheureux Wenanty Katarzyniec ()- né 1889 7 octobre - 1921 31 mars en Pologne - à Obydów, Ukraine
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------
Dans la procédure de béatification et de canonisation, la reconnaissance de l'« héroïcité des vertus » est la première étape obligatoire d'importance. La personnalité ainsi reconnue devient « vénérable » pour l'Église catholique: étape proclamée par le pape Benoît XVI.. Depuis le début de son pontificat, le pape François a autorisé la promulgation de 391 décrets reconnaissant les vertus héroïques de candidats à la béatification. Parmi eux, 26 ont depuis été proclamés bienheureux, dont le bienheureux Wenanty Katarzyniec 16 avril 2016 – les vertus héroïques du serviteur de Dieu Wenanty KATARZYNIEC (au siècle, Jozef), ofm conv, (1889-1921) prêtre franciscain polonais.
2021: centenaire de la mort du père Wenante Katarzyna - un franciscain, serviteur de Dieu de l'Église catholique. L'inauguration de l'Année du Père Wenante Katarzyniec aura lieu au Sanctuaire de Notre-Dame de Kalwaria Pacławska, où se trouve sa tombe.
Fidèle serviteur de Marie, fils spirituel de saint François, ami de saint Maximilien Kolbe - né 1894- 1941 ce Serviteur de Dieu: père Wenanta Katarzyniec.
Saint Maximilien a dit de lui qu' "il n'a pas tenté d'actes extraordinaires, mais a accompli des actes ordinaires d'une manière extraordinaire".
---
---
Wenanty Katarzyniec , est né baptisé Józef Katarzyniec à Obydów- -Prêtre polonaisfranciscain conventuel , maître du noviciat du monastère franciscain de Lviv et Vénérable Serviteur de Dieu de l'Église catholique et bienheureux...
1er avril– saint Hugues de Grenoble ()- né 1053 en Dauphiné - 1132 Grenoble -
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------ Hugues eut le privilège de venir au monde dans une famille profondément chrétienne pratiquante. Son père, nommé Odilon, se retira lui aussi, vers la fin de sa vie, à la Grande Chartreuse. Sa mère resta dans le monde, mais vécut comme une religieuse, exerçant la charité, surtout envers les plus pauvres. L'enfant fit de solides études. Il se destinait à l'état ecclésiastique. Il devint chanoine de l'église cathédrale de Valence alors qu'il était encore laïc. Cela ne doit pas étonner si l'on se reporte aux usages du temps. A cette époque, on cherchait à réformer le clergé. Le légat du pape remarqua ce jeune chanoine particulièrement vertueux. Il se prit d'affection pour lui, et il accueillit avec joie la demande qui lui fut faite de le nommer évêque de Grenoble. Hugues qui n'avait pas encore trente ans, en fut ébranlé. Le légat tenta d'apaiser ses craintes en lui rappelant que Dieu, lorsqu'il appelle, supplée toujours par des grâces correspondantes à ce qui manque à la nature. Le pape lui-même l'ordonna, après l'avoir lui aussi rassuré. Hugues se montra un évêque de grande valeur. Il entra résolument dans la réforme entreprise par le pape qui l'avait ordonné Grégoire VII, 157e pape 1073- 1085 Il ne recula pas lorsqu'il dût se prononcer à condamner des grands de ce monde, par exemple au concile de Vienne en 1112, excommunication de l'empereur du Saint-Empire Germanique-- -- nous étions alors sous le règne de Pascal II -- 160e pape 1099- 1118 -- dont l'Église demanda l'excommunication de l'empereur en lutte contre le pape et l'Église romaine.
Hugues donna un constant exemple d'une vie évangélique dans toutes ses entreprises. À rectifier l'erreur (à la 50e seconde d'écoute) de la narratrice: saint Bruno a été canonisé en 1514 au concile de Trente...
À cela se mêlait un désir de vie monastique. Un jour il se retira à l'abbaye bénédictine la Chaise-Dieu, pensant y terminer ses jours. Grégoire VII, l'ayant appris, lui donna aussitôt l'ordre de revenir à son évêché. Plusieurs fois il essaya de quitter sa charge, alléguant la vieillesse et les infirmités. Honorius II -- 163e pape 1124-1130--
lui répondit : « Je vous préfère vieux et malade pour le bien de votre peuple à tout autre qui serait plus jeune et en bonne santé. » C'est sous son épiscopat que Bruno et ses premiers compagnons vinrent s'établir dans son diocèse et fondèrent l'Ordre des Chartreux.
--saint Bruno --né 1030-1101 fête 6 octobre-- s'était rendu avec six de ses compagnons chez Hugues l'évêque de Grenoble qui les accueillit après avoir eu cette vision qui l'avait préparé à les recevoir:
vision racontée:
Vision racontée à 5'20'':
il les avait vu sous un chapelet de sept étoiles, et il les installa personnellement en 1084 dans un lieu montagneux et inhabité des basses Alpes du Dauphiné , au lieu-dit Chartreuse , non loin de Grenoble . Avec saint Bruno se trouvaient : Landuin, Étienne de Bourg, Étienne de Die (chanoines de Saint-Rufus), Hugues l'Aumônier et deux laïcs, André et Guérin, qui devinrent par la suite les premiers frères convers ; les Chartreux...
Bruno de Cologne fut le fondateur de l' Ordre des Chartreux; il érigea personnellement les deux premières communautés de l'ordre. Il fut un professeur célèbre à Reims , et un proche conseiller de son ancien élève, le pape Urbain II . -- 159e pape 1088 - 1099 -- vitrail de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble représentant saint Hugues et saint Bruno-
Hugues eut l'immense consolation de se rendre quelquefois dans ce haut-lieu de silenceet de paix pour y faire des retraites. Il mourut âgé de 84 ans le 1er d'avril de l'an de grâce 1132.
Lui qui avait toujours répugné à l'épiscopat, avait hautement bien rempli sa charge durant 52 ans !
2 avril– saint François de Paule (commémoraison)- né 1416 - 1507 2 avril au couvent des Minimes de Plessis-lès-Tours - - -ermite, thaumaturge, fondateur des frères Minimes -
- bréviaire - - - Lettre de saint François de Paule (1486)- … ------------ Saint François de Paule, ermite, confesseur a été déclaré au témoignage de ses parents comme l’enfant d’un miracle accompli par saint François d’Assise, le Poverello, dont il en reçut le prénom. ----
Né en Calabre, à Paule (royaume de Naples). Il pouvait rencontrer des moines fils de saint Benoît ou des religieux franciscains, des dominicains; mais aussi de nombreux ermites qui continuaient à suivre la tradition des Pères du désert. Ses proches ne furent donc pas étonnés quand, encore très jeune,
dès l'âge de 13 ans il entra, d'abord dans un couvent de frères mineurs franciscains et y demeura un an, pour accomplir un vœu de ses parents. Son père, Jacques (Giacomo) Martolilla de Salicon (né 1370-1465) et sa mère, Vienne de Fuscaldo, une femme originaire de L’Appunto di Fuscaldo, un couple de propriétaires terriens, catholiques très croyants. Ils se marient en 1401 et n'ont pas d'enfant pendant de longues années ils n'en auront pas... Déjà d'un âge avancé, ils ont recours à l'intercession de saint François d'Assise. et obtiennent le miracle attendu d'un enfant tant désiré. Ils prénomment leur aîné Francesco. Ils auront deux autres enfants, dont une fille Brigida. Puis un autre miracle: Âgé de deux mois à peine, Francesco contracte une forme grave d’infection à un œil, risquant de devenir aveugle. Toute sa famille prie à nouveau saint François d’Assise et sa mère fait le vœu, en cas de guérison, d'envoyer son fils pour un an comme oblat dans un couvent franciscain. Il guérit très vite. Nous le retrouvons donc à accomplir ce vœu au couvent franciscain de San Marco Argentano (province de Cosenza).
Là, sa conduite édifia les religieux, qui auraient bien voulu le garder. Lui-même grandissait dans la clarté de sa vocation à la vie religieuse: il souhaitait vivre la vie du désert.
En 1430, à l'âge de 14 ans, il fait avec sa famille, un long pèlerinage à Assise, puis à Loreto, Rome, l'abbaye du Mont-Cassin, et au Mont Luco. La somptuosité de la ''ville éternelle'' ne lui plaît tout simplement pas alors que les rencontres avec les ermites qu'il croise sur son chemin l'attirent. Un jour il fit remarquer à un cardinal que Jésus n'avait pas eu habits aussi somptueux que lui.
Dans la mouvance de l'esprit de saint François d'Assise, il vécut donc en ermite. D'abord sur un coin de terre de la propriété de ses parents. Rentré à Paule, en effet, il commence à vivre en ermite dans un endroit inaccessible, le Patrimoine, qui était de la propriété de sa riche famille. Sa vie dans le dénuement émerveille les habitants de sa ville natale. Dans sa grotte, il reçoit la visite d'un faon poursuivi par des chasseurs. Miraculeusement, il l'apprivoisa et convertit les chasseurs qui devinrent ses premiers disciples. En 1435, il est rejoint par d'autres fidèles, attirés par sa renommée de sainteté, qui désirent partager ce mode de vie. Ils le reconnaissent comme leur guide spirituel.
C'est ainsi qu'il fonda un nouvel ordre dans l'Église, qui prit d'abord le nom d'« Ermites de saint François », puis de « Religieux minimes ». Les frères de François d'Assise s'appelaient par humilité les frères mineurs. Les disciples de François de Paule prirent le nom de « minimes », car ils se voulaient les plus petits parmi les petits.
L'humilité caractérisa sa fondation... . D'ou le choix de la première lecture, où Sirac fait l'éloge de cette vertu. Brn Sirac Le Sage 3: «17 Mon fils, conduis tes affaires avec douceur, et tu seras plus aimé qu'un homme munificent. 18- Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser pour trouver grâce devant le Seigneur, 19- 20- car grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles. 21- Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes forces. 22- Sur ce qui t'a été assigné exerce ton esprit, tu n'as pas à t'occuper de choses mystérieuses. 23- Ne te tracasse pas de ce qui te dépasse, l'enseignement que tu as reçu est déjà trop vaste pour l'esprit humain. 24- Car beaucoup se sont fourvoyés dans leurs conception, une prétention coupable a égaré leurs pensées.» Une humilité qui fait grandir aux yeux— de Dieu. Celui qui en est imprégné peut devenir alors, sans retour sur soi, sel de la terre et lumière du monde, conscient qu'il est de ne refléter que ce qu'il reçoit de son Seigneur.
Lettre de saint François de Paule (1486):
«Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine. Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes. prions continuellement Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et la Vierge Marie, pour qu'ils ne cessent de vous assister dans la recherche du salut de vos âmes et de vos corps. Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes. La mort est certaine, la vie est brève: elle s'évanouit comme fumée. Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ: par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter; pour nous, il a subi tous les tourments l'âme et du corps, et n'a évité aucun supplice. Il nous a donné l'exemple de la parfaite patience et de l'amour. Nous devons donc être patients devant tout ce qui s'oppose à nous. Abandonnez les haines et les inimitiés; veillez à éviter les paroles dures; Si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c'est un tort, c'est le chef-d'oeuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice; c'est une flèche à la pointe rouillée, le poison de l'âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l'esprit, le trouble de la prière, l'annulation des demandes que l'on adresse à Dieu, la perte de la charité, l'iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne. Aimez la paix, le plus précieux trésor que l'on puisse désirer. Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu: il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne. Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît; il faut donc vous convertir d'un cœur sincère. Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur; et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous. »
François de Paule, comme François d'Assise, n'était pas prêtre, et il devint, tout comme lui, célèbre bien au-delà des frontières de son pays. Le roi de France, Louis XI, malade, le fit venir auprès de lui, espérant un miracle. Le roi de France Louis XI accueillant saint François (Église de Saint-Nicolas de Cordoba).
François ne le guérit pas, mais il l'aida à mourir en paix. Après le décès du roi, il resta à Plessis-lez-Tours jusqu'à la fin de sa longue vie. (91 ans) - De sa-cellule, il continua à diriger son ordre et à travailler à son expansion. ----- La légende de la traversée du détroit de Messine a inspiré à Franz Liszt une des plus célèbres pièces du piano romantique La légende de St. François de Paule marchant sur les flots...
Le miracle de saint François de Paule marchant sur les flots fascinait Franz Liszt. Il avait un grand nombre de peintures le représentant, qu'il exposait en permanence sur un mur chez lui. Saint François de Paule était son saint préféré.
commentaire sur cette œuvre:
Franz Liszt signe, à propos de ce miracle célèbre, survenu au XVe siècle, un article dont voici un extrait condensé : Arrivés près de la plage de Cattona, saint François de Paule et ses deux compagnons virent une barque prête à partir pour la Sicile. Saint François demanda au batelier de bien vouloir les conduire sur l'île. Ce dernier exigea le prix du passage. Mais comme les moines n'avaient pas de quoi payer, il refusa de les prendre à son bord. Témoins de la scène, des habitants, qui avaient accompagné saint François, prièrent le batelier d'embarquer ces pauvres moines, en assurant que l'un d'eux était un saint. Sa réponse fut la suivante: « Si c'est un saint, il n'a qu'à se promener sur les vagues et faire un miracle ! » Puis, sa barque s'éloigna. Sans se troubler, saint François, après avoir prié, déposa sur l'eau le manteau d'un de ses compagnons, puis, soutenant le sien au bout de son bâton, après l'avoir béni, il en fit une voile. Soutenus par une foi inébranlable, et par la grâce de Dieu, le saint et ses compagnons arrivèrent à bon port bien avant la barque du batelier. (d'après le chapitre 35 de la Vie de Saint François de Paule, par Giuseppe Miscimarra.) pourra être chargé en pdf
4 avril– saint Isidore de Séville(commémoraison)- né v 560 - 636 - - Docteur de l'Église - cf- Vatican news: Le fait qu’un évêque, ayant vécu entre le VI et le VII siècle et qui écrivait en latin soit proposé comme patron de l’Internet peut être étonnant pour certains. Mais c'est bien ce que le pape Jean-Paul II proclama en 2002. référence
Comme le rapporte le site du Diocèse de Poitier, Saint-Isidore de Séville a été choisi officiellement en 2002 par le Vatican comme Saint Patron de l’Internet. Internet prenant de l'ampleur, les autorités religieuses lancèrent au début des années 2000 une réflexion sur le réseau des réseaux et sur les problèmes moraux qu'il pose (comme vecteur de la pornographie, par exemple). Un comité fut chargé de déterminer un saint patron, et c'est Isidore de Séville, archevêque de la ville espagnole au 7e siècle, qui fut désigné.
Il fut désigné parce qu'il est l'auteur d'une imposante encyclopédie, Étymologies, condensé des savoirs de son époque, qui fut longtemps un ouvrage de référence. L'exhaustivité de l'ouvrage évoque le potentiel d'Internet, et sa structure, les bases de données informatiques. Vingt volumes qui traitent aussi bien de grammaire, de médecine, de religion, de géographie, d'histoire, d'agriculture, etc. Bref, une sorte de Wikipédia avant l'heure.
- bréviaire - - - Du livre des ''Sentences'' de saint Isidore- … ------------ Le frère d'Isidore, Léandre, était évêque de Séville (né 530 - 596 fêté le 27 février; il est docteur de l'Église en Espagne). À sa mort il fut immédiatement remplacé sur son siège par son frère cadet Isidore. Tôt devenu orphelin, de beaucoup plus jeune que Léandre (d'une trentaine d'années) qui lui avait tenu lieu de père et d'éducateur pendant toute sa jeunesse, il avait reçu le meilleur encadrement qui se puisse trouver pour le futur successeur épiscopal... Et même Isidore devait dépasser son frère comme maître en érudition et en science religieuse. Il reçut en effet officiellement le titre de docteur de l'Église, alors que Léandre est considéré comme tel en Espagne seulement, et même officieusement, quoique sa science ne fit pas de doute. Comme beaucoup d'évêques de cette époque, Isidore avait d'abord mené la vie monastique. Il écrivit même une règle. Celle-ci, et d'autres traités à l'usage des moines, eurent une grande influence en Espagne. Quant à sa science profane, elle fut étonnante et admirée par tous. Elle fit de lui l'un des maîtres du Moyen Age latin.
Il fut mêlé à la politique et aux querelles doctrinales de son temps. Son influence en tous domaines fut telle qu'on a pu parler, en Espagne, de «renaissance isidorienne ». Dans l'évangile de sa fête, nous avons la parabole des talents.
La vie de saint Isidore en est le parfait reflet, et elle nous aide à mieux comprendre la pensée de saint Paul qui met en contraste, dans la première lecture, la sagesse de Dieu et celle des hommes. 1 Corinthiens «... Ma parole et mon message n'avaient rien des discours persuasifs de la sagesse ; c'était une démonstration d'Esprit et de puissance, 5- pour que votre foi reposât, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 6- Pourtant, c'est bien de sagesse que nous parlons parmi les parfaits, mais non d'une sagesse de ce monde ni des princes de ce monde, voués à la destruction. 7- Ce dont nous parlons, au contraire, c'est d'une sagesse de Dieu, mystérieuse, demeurée cachée, celle que, dès avant les siècles, Dieu a par avance destinée pour notre gloire, 8- celle qu'aucun des princes de ce monde n'a connue - -s'ils l'avaient connue, en effet, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de la Gloire - 9- mais, selon qu'il est écrit, nous annonçons ce que l'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. 10- Car c'est à nous que Dieu l'a révélé par l'Esprit ; l'Esprit en effet sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu.»
On ne peut pas toujours faire fructifier tous les talents reçus, donc des choix s'imposent. Par ailleurs, l'Esprit Saint peut demander certains renoncements. Cependant rien n'est à rejeter en principe de ce qui n'est pas opposé à la bonne sagesse de ce monde. Isidore a su faire valoir ses dons pour la plus grande gloire de Dieu. Même si sa règle monastique met en garde contre le danger, toujours possible, de placer la culture profane et la sagesse humaine avant la culture religieuse et la sagesse celle réputée pour certains être folie de la croix. Isidore fut en quelque sorte un humaniste chrétien avant la lettre. ---- En effet: À trois semaines de la venue très attendue du pape François à Genève, je repense aux communiqués issus du Vatican qui ont parsemé l’actualité internet depuis plus de deux décennies. Car parmi les premiers sur le web, le Saint-Siège annonçait, en 1995 déjà, l’ouverture le jour de Noël de son site, Vatican.va. Appréciez! Enjoy! Vatican.va.
Sur sa page d’accueil, se trouvait le texte de la bénédiction urbi et orbi de Jean Paul II. On découvrait alors avec émerveillement que les trois serveurs de Rome portaient des noms d’archanges: Gabriel, Michel et Raphaël. Et que le webmaster était une religieuse franciscaine américaine, sœur Judith Zoebelein.
Le Vatican, à l’époque, n’était pas un lieu d’échanges, et les papes n’accordaient pas d’interviews et ne faisaient pas de conférences de presse. Alors plus que n’importe quel pontife avant lui, Jean-Paul II a ouvert l’Église catholique romaine au monde, en reconnaissant le potentiel de ce nouveau mode de communication. Son successeur, Benoît XVI, évoquera plus tard une évangélisation du «continent numérique», et dans un discours prononcé à l’occasion de la Journée mondiale des communications sociales en 2014, le Pape François qualifiera Internet de «don de Dieuqui facilite la communication entre les hommes.» À lire au complet: https://blogs.letemps.ch/emily-turrettini/2018/05/27/le-saint-pere-le-vatican-et-linternet/
4 avril– saint Isidore de Séville(commémoraison)- né v 560 - 636 - - Docteur de l'Église - SUITE:
- bréviaire - - - Du livre des ''Sentences'' de saint Isidore- … « La prière nous purifie; la lecture nous instruit. Si nous pouvons faire les deux, c'est bien. Si nous ne le pouvons pas, la prière vaut mieux que la lecture. Celui qui veut être toujours avec Dieu doit prier fréquemment et lire fréquemment. Car lorsque nous prions, c'est nous qui parlons avec Dieu; et lorsque nous lisons, c'est Dieu qui parle avec nous. Tout progrès vient de la lecture et de la méditation. Ce que nous ignorions, nous l'apprenons par la lecture; ce que nous avons appris, nous le conservons par la méditation. La lecture des saintes Écritures procure un double don: d'une part elle forme l'intelligence, d'autre part elle détache l'homme des vanités du monde et le conduit à aimer Dieu. La lecture comporte une double recherche: d'abord comment comprendre les Écritures? ensuite, quelle utilité ou quelle dignité fait leur valeur? En effet, il faut d'abord vouloir comprendre ce qu'on lit; c'est ensuite qu'on est capable d'exprimer ce qu'on a appris. Le lecteur courageux sera beaucoup plus disposé à accomplir ce qu'il lit qu'à rechercher la science. Il est en effet moins pénible d'ignorer ce que l'on désire savoir que de ne pas accomplir ce que l'on connaît. De même qu'en lisant nous désirons savoir, de même en connaissant devons-nous accomplir ce que nous avons appris de bien. Personne ne peut connaître le sens de l'Écriture sainte sans en avoir acquis la familiarité par une lecture fréquente, selon ce qui est écrit: Aime la sagesse et elle t'élèvera; elle te glorifiera si tu l'embrasses. Plus on fréquente assidûment la parole divine, plus on en comprend les richesses, de même que la terre, plus on la cultive, plus elle porte de riches récoltes. Certains sont doués d'intelligence, mais négligent la lecture studieuse, et ce qu'ils auraient pu apprendre par la lecture, ils le laissent perdre par leur négligence. D'autres ont l'amour de la science mais sont retardés par leur lenteur d'esprit; cependant, grâce à une lecture assidue, ils finissent par savourer ce que de mieux doués ignorent par suite de leur paresse. De même que celui dont l'intelligence est lente reçoit cependant la récompense de son effort méritoire, de même celui qui néglige le don naturel de l'intelligence donnée par Dieu est condamnable parce qu'il a méprisé le don reçu: la paresse est un péché. Sans le secours de la grâce, l'enseignement a beau entrer dans les oreilles, il ne descend jamais jusque dans le cœur; il fait du bruit à l'extérieur mais sans aucun profit à l'intérieur. La parole de Dieu entrée par les oreilles parvient au fond du cœur lorsque la grâce de Dieu touche intérieurement l'esprit pour qu'il comprenne. » ---
On a donné pour attributs à saint Isidore les abeilles, un prince qui est à ses pieds et une plume. Les abeilles symbolisent, sinon la douceur de son éloquence, au moins le charme et l’abondance incroyable de sa parole. « Car il avait », dit saint Braulion, « une facilité d’élocution admirable, et se proportionnait sans contrainte à l’intelligence de ceux qu’il avait à instruire ».
« On aimait », ajoute saint Ildefonse, « à l’entendre dire deux fois la même chose ; et quand même il l’aurait répétée plusieurs fois, on n’en eût pas été ennuyé ».
Les abeilles, qui sont devenues comme son blason, n’expriment-elles pas aussi cette diligence avec laquelle il butina à travers tous les livres de l’antiquité, pour produire de véritables encyclopédies de tout le savoir humain ? La plume symbolise également l’écrivain, et un prince est à ses pieds parce qu’il acheva de réconcilier avec l’Église les Goths ariens, maîtres de l’Espagne; ... ... quant aux diviseurs, (nous sommes au temps de l'arianisme qui alimente la division) ce qu'il dit au prêtre arien donne l'occasion de se réconcilier à son tour, si ça se trouve... L'enseignement doit être UN et en mesure d'assembler à son universalité...
5 avril– saint Vincent Ferrier(commémoraison)- né 1350 - 1419 - - - prêtre prédicateur dominicain
Canonisation 1455 à Rome par le pape Calixte III -
----- Il prêcha en Bretagne, en Italie, en Suisse. Dans la vallée bretonne:
--- Lectures –Apocalypse 3: 20-22; Luc 12: 25-40- - - - bréviaire - - - Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier- … ------------ Vincent Ferrier: son père , le notaire Guillem Ferrer, originaire de Palamos et sa mère Constança Miquel il en est est leur quatrième enfant.
Son père aurait fait un rêve avant sa naissance l’informant qu’il aurait un fils dominicain. Vincent est le frère de Boniface Ferrier, chartreux, --né 1355- 1417, il fut un moine traducteur de la Bible et écrivain...-- élu prieur de la Grande Chartreuse et général de l'ordre en 1402.
Vincent fut baptisé dans l’église Saint-Étienne et nommé d’après saint Vincent de Saragosse, le patron de sa ville natale, Valence. Tout semblait se correspondre pour faire de Vincent Ferrier un homme de doctrine, absorbé dans des études dans son couvent, demeurant professeur de théologie à vie, auteur exclusivement de traités savants. Ses études, sa formation, à l'école de saint Thomas d'Aquin, son goût pour l''activité littéraire : son attirance le poussait à cette exclusivité. Cependant il devint le plus grand prédicateur aux foules de son siècle. Il avait reçu de ses parents une éducation qui l'amena le moment venu à la porte d'un couvent de l'ordre des Frères Prêcheurs, dont il deviendra l'une des gloires. Là, il étudie, il enseigne, il écrit. Il fut élu prieur de la communauté de Valence en 1378. Cette même année, l'Église est déchirée par ce qu'on a appelé le Grand Schisme. Deux papes qui ne doivent pourtant pas régner en même temps... (ce fût même trois pendant à un certain moment): l'un résidant à Rome, l'autre en Avignon, que tous les deux auraient pu être légitimes; mais il ne peut y en avoir deux... Personne, pendant un bon moment ne pouvait savoir avec certitude lequel serait le véritable successeur de Pierre. Vincent va être sensibilisé à cette situation scandaleuse qu'il cherchera à faire cesser par sa parole. Il fût aussi amené à lutter contre des hérésies et le relâchement des mœurs. En relation avec les plus grands de ce monde, confesseur du pape d'Avignon, il va devenir bientôt prédicateur itinérant.
Il se révèle alors un grand maître dans l'art de prêcher. Sa popularité se propage, et partout où il arrive c'est l'enthousiasme. Un témoin a parlé, lors du procès de canonisation, de son pouvoir quasi divin et de la fascination qu'il exerçait sur les foules. Il accomplit des miracles, qui renforça sa parole. De quoi parlait-il ? Les deux lectures choisies pour sa fête nous renseignent à ce sujet.
-Sa vie son œuvre: bien sûr qu'un canevas ne peut tout dire, c'est pourquoi pour les plus intéressés: -occurrences à chercher: catharins, vaudois, juif(s), Avignon, Rome, hérésie, antipape, etc... http://har22201.blogspot.com/2012/04/saint-vincent-ferrier.html
Il appelait à la conversion en rappelant inlassablement l'avertissement du Christ : Soyez prêts. Vous ne savez ni le jour ni l'heure. Faut-il parler de la crainte du jugement qu'il inculquait à ses auditeurs ? Ce serait bon de l'entendre encore aujourd'hui... Mais sa prédication, sans cesse rappelait la parole du Seigneur dans la première lecture qui parle de l'intimité de l'amour attendu pour prendre le repas du festin promis avec son Seigneur...
Luc 12: «25- Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? 26- Si donc même la plus petite chose dépasse votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ? 27- Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent. Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 28- Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four, combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi ! 29- Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas. 30- Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ; mais votre Père sait que vous en avez besoin. 31- Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît. 32- " Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. 33- " Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit. 34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. 35- " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. 36- Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera. 37- Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira. 38- Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils ! 39- Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 40- Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. "»
Confiance et persévérance. Joie dans le Royaume qui vient et qu'il faut attendre en travaillant pour y entrer!
6 avril – saint Célestin 1er ()- né 4e siècle en Campanie - 432 27 juillet
Célestin 1er fut le 43e pape de 422 à 432. il est fêté le 6 avril, jour où sa dépouille fut déposée dans la Catacombe de Priscille. Certains calendriers le mentionne au 27 juillet, jour anniversaire de son décès... L'Église orthodoxe le fête le 8 avril. --------- - Lectures : - - - -au bréviaire - - - - aucun - ----------. Romain d'origine. Ordonné prêtre à Rome, il vécut un certain temps à Milan, alors que saint Ambroise était évêque de ce diocèse. --saint Ambroise né 339-397 fête 7 décembre-- Il sera élu 43e pape au conclave de 422.
Son pontificat, qui devait durer près de dix ans, fut marqué par des difficultés avec certaines personnalités, y compris des évêques.
La grande autorité que l'on reconnût par la suite au chef de l'Église catholique restait encore à être reconnue dans le cheminement universel vers lequel l'Église était appelée, selon son élection divine assistée et nécessitée face aux nombreux combats engagés par les hérésies qui ont attenté à son unité pour faire préjudice à son universalité.
C'est ainsi que des évêques africains, réunis en concile à Carthage en 424, contestèrent des décisions papales avec une liberté de parole qui peut étonner aujourd'hui. Par exemple, à propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles, le pape écrit ainsi en 428 à tous les évêques du Sud-Est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir : « un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église, que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne, ce que nous croyons ne pouvoir se produire. Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères, ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ». On prenait de plus en plus conscience que l'unité devait être travaillée sans relâche avec assiduité.
Célestin 1er se heurta aussi à des questions doctrinales. Le pélagianisme commençait à se répandre. Pélage, név. 350 - v. 420) moine ascète breton, influent mais sans autoritéenseignait ses idées niant la nécessité de la grâce divine pour le salut... Elles furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
Dieu, selon lui, a suffisamment doté la nature humaine pour que l'homme puisse se sauver par ses propres forces. Pour lutter contre cette doctrine erronée, Célestin sut se faire aider par des hommes de valeur, tels Germain d'Auxerre --saint né v 380- 448 fête 31 juillet-- et Loup de Troyes. --saint né 395- 479 fête 29 juillet-- Surtout, il recommanda les écrits de saint Augustin, -- né 354- 430 fête 28 août -- que l'on a justement appelé «le docteur de la grâce », et qui fut le principal adversaire des pélagiens : «Augustin, disait le pape dans une lettre, est constamment demeuré dans notre communion. Sa science était si éminente que plusieurs de mes prédécesseurs le comptaient parmi les meilleurs docteurs.»
Le pape Célestin eut à lutter également contre le nestorianisme, une autre hérésie, qui déniait à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu et revenait donc à nier la divinité du Christ.
Nestorius fut d'abord condamné par un concile romain.
Nestorius:
LE NESTORIANISME Un siècle après, une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451). Ce moine syrien, devenu patriarche de Constantinople en 428, formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche, privilégiait l’humanité de Jésus au détriment de sa divinité, d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu, comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ. En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie Theotokos (en grec « qui enfante Dieu ») et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse, territoires alors dominés par les Sassanides, où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien avec le patriarcat d’Antioche, situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions, en fit sa doctrine officielle. Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses, notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone, devinrent elles aussi nestoriennes, entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique. La suppression de leur royaume par les Sassanides les laissera sans défense lors de la conquête islamique. À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie), les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle). Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant, lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord, le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon. (Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille, respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie, stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ et leur union sans confusion. Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens. Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures et revenait donc à nier l’unicité christique. Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature) d’un moine syrien, Eutychès, pour qui la nature humaine du Christ était absorbée par sa nature divine.
Devant son refus de se soumettre, un nouveau concile se réunit l'année suivante à Éphèse (431), en présence de trois légats du pape. C'est là que fut proclamée solennellement la maternité divine de Marie. Célestin mourut en 432.
7 avril – saint Jean-Baptiste De La Salle (mémoire)- né 1651 30 maià Reims - 1719 7 avril Vendredi Saint au manoir de Saint-Yon, dans les faubourgs de Rouen -
-docteur en théologie- précurseur de l’enseignement populaire, novateur dans le domaine de la pédagogie, il a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres...
Rassembleur qui poussa davantage l'œuvre de ses prédécesseurs:
Le mérite de Jean-Baptiste de La Salle est d'avoir rassemblé en une construction vaste et bien assise les essais épars et passagères de pédagogues chrétiens qui l'ont précédé, parmi lesquels :
Sainte Angèle Mérici (née 1474- 1540 fête 27 janvier), en Italie du Nord. Fondatrice des Ursulines, qui arrivent en France vers 1600. Charles Démia (1637- 1689), prêtre lyonnais qui créa écoles, séminaires de maîtres, congrégation féminine enseignante. Adrien Bourdoise (1583- 1655), prêtre ami de Vincent de Paul. Il proclamait partout l'importance de l'école. Nicolas Roland (1642- 1678 fête 27 avril), prêtre rémois béatifié en 1994, qui fut durant quelques années le guide spirituel de J.-B. de La Salle. Il fonda à Reims les Sœurs de l'Enfant-Jésus pour l'éducation des petites filles pauvres, montrant la route au fondateur des Frères. Nicolas Barré (1621- 1686 fête 27 0ctobre), religieux, brillant professeur de théologie, qui enseigna à Rouen et à Paris. Lui aussi fonda des écoles de charité pour filles, puis pour garçons. J.-B. de La Salle le consultait avant toute décision importante. Adrien Nyel (1635- 1687), laïc entièrement donné à l'éducation des garçons pauvres, dans le désintéressement le plus total. Catéchiste et pédagogue de valeur, il ouvrit des écoles à Rouen puis à Reims. J.-B. de La Salle en reçut de bonnes inspirations.
Il est le fondateur de l'institut des Frères des écoles chrétiennes.
-canonisé 24 mai 1900 par Léon XIII - --------- - Lectures : -Sophonie 2 : 3-13; Matthieu 18 : 1-5 - - -au bréviaire - - - Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite - ----------. Jean-Baptiste de La Salle naît à Reims dans une famille très chrétienne, famille noble de juristes, il est l'aîné de onze enfants (3 filles et 8 garçons), tous fils de Louis de La Salle, conseiller au Présidial de Reims, et de Nicole de Moët de Brouillet. La famille vit alors dans l'Hôtel de La Salle à Reims, encore visible, actuellement 6, rue du Dr-Jacquin. Son père le destine à une carrière juridique, mais l'enfant se sent la vocation religieuse et fut Tonsuré à 11 ans, selon la coutume du temps, à la demande de se destiner à la prêtrise. Subséquemment formé à la Sorbonne et au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, dont la spiritualité le marque profondément, il devient dès le 7 janvier 1667 chanoine à Reims, et il étudie la théologie à Paris à partir de 1670. Ordonné prêtre le 9 avril 1678, il sera gradué en 1680 docteur en théologie.
L'Église catholique traverse alors une période de réforme qui voit la mise en pratique des décisions du concile de Trente. Jean-Baptiste, comme beaucoup d'autres, prend conscience de la nécessité d'instruire les enfants pauvres.
AUTRE BIOGRAPHIE audio-visuelle:
Des congrégations ont déjà été fondées pour les filles. Il faut s'occuper également des garçons. En 1683 il résigne sa dignité de chanoine et fonde le 25 mai 1684 la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes.
Pour mieux connaître le fondateur, saint Jean-Baptiste de La Salle:
Plusieurs vidéos à la droite du texte: cliquer sur l'adresse: https://www.delasalle.qc.ca/?page_id=1694 dont ITINÉRAIRE ICONOGRAPHIQUE DU FONDATEUR 06:06 UN JEUNE APPELÉ PAR DIEU POUR L’ÉCOLE 04:35 DE LA SALLE, TÉMOIN DE L’ÉCOLE CHRÉTIENNE 04:22
+ + + L’INSTITUT, PRÉSENCE ÉDUCATIVE TRANSFORMATRICE DANS LE MONDE
ITINÉRAIRE ICONOGRAPHIQUE DU FONDATEUR
UN JEUNE APPELÉ PAR DIEU POUR L’ÉCOLE
DE LA SALLE, TÉMOIN DE L’ÉCOLE CHRÉTIENNE Lecteur vidéo
L’INSTITUT, PRÉSENCE ÉDUCATIVE TRANSFORMATRICE DANS LE MONDE Lecteur vidéo
C'est à Reims même, sa ville natale, qu'il fonde l'institut des Frères des Écoles Chrétiennes. Les candidats, qui deviendront les maîtres, se présentent. Ils resteront laïcs tout en étant de véritables religieux, portant un habit distinctif. L'institut essaime rapidement, et il ne cessera de croître. Les Frères seront présents partout dans le monde. La réputation de leur valeur pédagogique n'est plus à faire. Mais l'esprit de foi « sublime » en quelque sorte l'enseignement qu'ils donnent. Dans l'enfant, c'est Jésus lui-même qu'ils accueillent. Leur travail d'éducateur est une manière de répondre à l'invitation du Christ, rappelé dans l'évangile : Qui accueille ces petits, c'est moi qu'il accueille. La formation qu'ils leur donnent contribue, selon la formule de saint Paul, à leur faire atteindre la stature adulte du Christ, c'est-à-dire à en faire de véritables enfants de Dieu. Jean-Baptiste de La Salle assiste au développement de sa fondation ...
Mais, comme il en est de beaucoup d'autres fondateurs, il va connaître les épreuves. Elles contribueront non seulement à le faire grandir en sainteté, mais également, indubitablement, à solidifier son œuvre qui se développera. Il connût les humiliations et même la calomnie. Il sera même amené en justice. Il souffrira tout en silence. Il mourra un Vendredi saint, l'année 1719. Si le grain de blé ne meurt pas il ne porte pas de fruit. Saint Jean-Baptiste de La Salle est le patron des éducateurs de l'enfance et de la jeunesse. --- À suivre.