Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard / Source: RCF, Podcast.
Pendant cette semaine de confinement, je trouve que la figure de Joseph est vraiment un cadeau pour notre vie spirituelle. Joseph, c'est celui qui va au bout de son humanité.
Il avait peut-être rêvé sa vie avec Marie, il avait peut-être prévu de grandes choses, et voila qu'un évènement vient tout changer, un évènement vient tout bouleverser. Il est peut-être déçu, il choisit de la renvoyer, il choisit peut-être le défaitisme, l'ange vient le rassurer, et lui dit : "Non, Joseph, les circonstances ont changé, mais je compte sur toi, je compte sur toi pour un nouveau projet."
Nous avions peut-être nous aussi rêvé un pélerinage à Lourdes, ou un championnat d'Europe de Foot, un mariage familial ou une semaine en montagne, et bien cette semaine de confinement, ce temps de crise sanitaire, a peut-être mis à mal tous nos projets.
Nos projets sont remis en cause, mais le Seigneur nous invite à renoncer, non en baissant les bras, mais en les élevant. En les élevant vers quelque chose de neuf, vers quelque chose de nouveau, vers de nouvelles habitudes, vers une nouvelle façon de vivre au moins pendant un temps, qui peut-être sera décisive pour nous et qui nou permettra de vivre différemment, même après. Joseph, l'homme du silence et de l'obéissance, l'homme de la vie spirituelle incarnée, nous apprend à consentir au réel.
Joseph a une capacité incroyable à faire de cet évènement douloureux, un nouvel élan, quelque chose de positif. Alors demandons lui : "Apprends-nous Joseph, apprends-nous à travailler autrement, apprends-nous à vivre l'amitié ou les liens familiaux, la solidarité de façon nouvelle.
Tu as été totalement dépossédé de tes projets, Joseph, et tu en es devenu fécond. Apprends-nous, nous aussi, à savoir parfois nous déposséder de ce que nous désirons par-dessus tout pour entrer dans une perspective nouvelle."
Finalement, c'est cela, la vie nouvelle dans le Christ : pouvoir s'adapter au réel, pouvoir s'adapter à notre être de chair, c'est la vie spirituelle dans une incarnation réelle que nous vivons cette semaine.
Pendant cette semaine de confinement, je trouve que la figure de Joseph est vraiment un cadeau pour notre vie spirituelle. Joseph, c'est celui qui va au bout de son humanité.
Il avait peut-être rêvé sa vie avec Marie, il avait peut-être prévu de grandes choses, et voila qu'un évènement vient tout changer, un évènement vient tout bouleverser. Il est peut-être déçu, il choisit de la renvoyer, il choisit peut-être le défaitisme, l'ange vient le rassurer, et lui dit : "Non, Joseph, les circonstances ont changé, mais je compte sur toi, je compte sur toi pour un nouveau projet."
Nous avions peut-être nous aussi rêvé un pélerinage à Lourdes, ou un championnat d'Europe de Foot, un mariage familial ou une semaine en montagne, et bien cette semaine de confinement, ce temps de crise sanitaire, a peut-être mis à mal tous nos projets.
Nos projets sont remis en cause, mais le Seigneur nous invite à renoncer, non en baissant les bras, mais en les élevant. En les élevant vers quelque chose de neuf, vers quelque chose de nouveau, vers de nouvelles habitudes, vers une nouvelle façon de vivre au moins pendant un temps, qui peut-être sera décisive pour nous et qui nou permettra de vivre différemment, même après. Joseph, l'homme du silence et de l'obéissance, l'homme de la vie spirituelle incarnée, nous apprend à consentir au réel.
Joseph a une capacité incroyable à faire de cet évènement douloureux, un nouvel élan, quelque chose de positif. Alors demandons lui : "Apprends-nous Joseph, apprends-nous à travailler autrement, apprends-nous à vivre l'amitié ou les liens familiaux, la solidarité de façon nouvelle.
Tu as été totalement dépossédé de tes projets, Joseph, et tu en es devenu fécond. Apprends-nous, nous aussi, à savoir parfois nous déposséder de ce que nous désirons par-dessus tout pour entrer dans une perspective nouvelle."
Finalement, c'est cela, la vie nouvelle dans le Christ : pouvoir s'adapter au réel, pouvoir s'adapter à notre être de chair, c'est la vie spirituelle dans une incarnation réelle que nous vivons cette semaine.