(Granada, Espagne)
Aimer son prochain avec des actes concrets est ce qui le plus haut; c'est là où se manifeste l'amour. Ne pas passer tout droit! «C'est le propre Christ qui crie à travers les pauvres pour réveiller la charité de ses disciples», affirme le Concile Vatican II dans un document.
Faire le “bon samaritain” signifie changer ses plans («arriva près de lui»), dédier du temps («prit soin de lui»)… Ceci nous amène aussi à examiner le personnage de l'aubergiste, comme dit Jean-Paul II: «Qu'aurait-il pu faire sans lui? En effet, l'aubergiste, qui demeure dans l'anonymat, a réalisé la grande partie de la tâche. Tous nous pouvons nous comporter comme lui, remplissant les tâches qui nous sont propres avec esprit de service. Tout travail nous offre l'opportunité, plus ou moins directe, d'aider celui qui a besoin (…). La fidèle réalisation des devoirs professionnels consiste déjà à aimer les personnes et la société».
Tout laisser derrière nous pour recevoir celui qui a plus besoin (le bon samaritain) et bien faire son travail par amour (l'aubergiste), sont les deux formes d'amour qui nous correspondent: «‘Lequel (…) à ton avis, a été le prochain?`. ’Celui qui a fait preuve de bonté envers lui`. Jésus lui dit: `Va, et toi aussi fais de même’» (Lc 10,36-37).
Recourrons à la Vierge Marie et Elle —qui est le modèle— nous aidera à découvrir les nécessités des autres, matérielles et spirituelles.