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L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal

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M8735


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Message par M8735 Lun 12 Aoû - 11:48

Le tribut au Temple et le statère dans la bouche du poisson


(.....)
La barque racle le fond et s'arrête. Ils en descendent pendant que l'autre barque accoste. Jésus, avec Judas, Thomas, Jude et Jacques, Philippe et Barthélemy, se dirige vers la maison...        

Pierre débarque de l'autre avec Mathieu, les fils de Zébédée, Simon le Zélote et André. Mais alors que tous se mettent en marche, Pierre reste sur la rive à parler avec les passeurs qui les ont conduits, et que peut-être il connaît, et puis il les aide à repartir. Ensuite il remet son vêtement long et remonte la plage pour aller à la maison.            

Pendant qu'il traverse la place du marché, deux hommes viennent à sa rencontre et l'arrêtent en disant : "Écoute, Simon de Jonas."         

"J'écoute. Que voulez-vous ?"           



 "Ton Maître, seulement parce qu'il est tel, paie-t-il ou ne paie-t-il pas les deux drachmes dues au Temple ?"     

"Bien sûr qu'il les paie ! Pourquoi ne les paierait-il pas ?"       

"Mais... parce qu'il se dit le Fils de Dieu et..."            

"Et il l'est" réplique avec décision Pierre déjà rouge d'indignation. Et il dit pour finir : "Pourtant, comme il est un fils de la Loi, et le meilleur fils de la Loi, il paie ses drachmes comme tout israélite..."          

"Il n'y paraît pas. On nous a dit qu'il ne le fait pas et nous Lui conseillons de le faire."          

"Hum !" grommelle Pierre dont la patience est presque à bout. "Hum !... Mon Maître n'a pas besoin de vos conseils. Allez en paix, et dites à ceux qui vous envoient que les drachmes seront payées à la première occasion."          

"Payées à la première occasion !... Pourquoi pas tout de suite ? Qui nous assure qu'il le fera, s'il est toujours çà et là, sans but ?"       

"Pas tout de suite parce que, pour le moment, il ne possède pas la moindre piécette. Vous pourriez le presser et il n'en sortirait pas la moindre monnaie. Nous sommes tous sans argent, parce que nous, qui ne sommes pas des pharisiens, qui ne sommes pas des scribes, qui ne sommes pas des sadducéens, qui se sommes pas riches, qui ne sommes pas des espions, qui ne sommes pas des aspics, nous avons coutume de donner aux pauvres ce que nous avons, au nom de sa doctrine. Avez-vous compris ? Et pour l'instant, nous avons tout donné, et tant que le Très-Haut n'y pense pas, nous pouvons mourir de faim ou nous mettre à quêter au coin de la rue. Dites aussi cela à ceux qui disent de Lui qu'il est un bambocheur. Adieu !" et il les laisse en plan et s'en va en bougonnant tout rouge de colère.  



Il entre dans la maison et monte dans la pièce du haut où se trouve Jésus qui écoute quelqu'un qui le prie d'aller dans une maison sur la montagne derrière Magdala, où il y a quelqu'un qui meurt. 

Jésus congédie l'homme en promettant d'y aller sans tarder et, après son départ, il s'adresse à Pierre qui est assis pensif dans un coin et il lui dit : "Qu'en dis-tu, Simon ? Régulièrement les rois de la terre, de qui reçoivent-ils les tributs et l'impôt ? De leurs propres enfants ou des étrangers ?" 

Pierre sursaute et il dit : "Comment sais-tu, Seigneur, ce que je dois te dire ?"            

Jésus sourit en ayant l'air de dire : "Laisse tomber" puis il dit : "Réponds à ce que je te demande."    

"Des étrangers, Seigneur."     

"Donc les enfants en sont exempts, comme de fait il est juste. Car un enfant est du sang et de la maison de son père et il ne doit payer à son père que le tribut de l'amour et de l'obéissance. Donc Moi, Fils du Père, je ne devrais pas payer le tribut au Temple qui est la maison du Père. Tu leur as bien répondu. Mais comme il y a une différence entre toi et eux, celle-ci : toi, tu crois que je suis le Fils de Dieu, et eux, comme ceux qui les ont envoyés, ne le croient pas, aussi, pour ne pas les scandaliser, je vais payer le tribut, et tout de suite pendant qu'ils sont encore sur la place pour le recevoir."       

"Et, avec quoi, si nous n'avons pas la moindre piécette ?" demande Judas qui s'est approché avec les autres. "Tu vois s'il est nécessaire d'avoir quelque chose ?"          

"Nous allons nous le faire prêter par le maître de maison" (1) dit Philippe.  



Jésus fait signe de la main de se taire et il dit : L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "Simon de Jonas, va au rivage et jette, le plus loin que tu pourras, un filin muni d'un solide hameçon. Et dès que le poisson va mordre, tire à toi le filin. Ce sera un gros poisson. Sur la rive, ouvre-lui la bouche, tu y trouveras un statère (2). Prends-le. Rejoins ces deux et paie pour toi et pour Moi. Puis apporte le poisson. Nous le ferons rôtir et Thomas nous fera la charité d'un peu de pain. Nous mangerons et nous irons tout de suite trouver celui qui se meurt. Jacques et André, préparez les barques. Nous irons avec elles à Magdala et, le soir, nous reviendrons à pied pour ne pas empêcher de pêcher Zébédée et le beau-frère de Simon."           



Pierre s'en va et on le voit peu après sur la rive, qui monte sur un petit bateau qui est à l'eau. Il jette un filin fin et solide, garni d'un petit caillou ou de plomb vers le bout et qui se termine par le fil fin de la ligne proprement dite. Les eaux du lac s'ouvrent avec des éclats argentés quand le poids y plonge, et puis tout redevient tranquille pendant que l'eau revient au calme en faisant des cercles concentriques...         

Mais après un moment, le filin qui était lâche dans les mains de Pierre se tend et vibre... Pierre tire, tire, tire, alors que la corde subit des secousses de plus en plus énergiques. A la fin, il donne une saccade et le filin vole avec sa proie qui voltige en l'air en faisant un arc au-dessus de la tête du pêcheur et puis s'abat sur le sable jaunâtre où il se contorsionne par la souffrance de l'hameçon qui lui fend le palais et de l'asphyxie qui commence.          

C'est un magnifique poisson, gros comme un turbot et qui pèse au moins trois kilos. Pierre enlève l'hameçon de ses lèvres charnues, lui enfonce son gros doigt dans la gueule, et il en sort une grosse pièce d'argent. Il la lève entre le pouce et l'index pour la montrer au Maître qui se trouve sur le parapet de la terrasse, puis il ramasse le filin, l'enroule, prend le poisson et court vers la place.           

Les apôtres sont stupéfaits... Jésus sourit et il dit : "Et ainsi nous aurons supprimé un scandale..."   

Pierre rentre : "Ils allaient venir ici, et avec Eli, le pharisien. J'ai essayé d'être gentil comme une jeune fille et je les ai appelés en disant : "Hé ! envoyés du Fisc ! Prenez ! Cela vaut quatre drachmes, n'est-ce pas ? Deux pour le Maître et deux pour moi. Et nous sommes quittes, n’est-ce pas ? Au revoir et spécialement à toi, cher ami, dans la vallée de Josaphat"(3).   



Ils se sont fâchés parce que j'ai dit "Fisc". "Nous appartenons au Temple et non au Fisc". "Vous percevez les taxes comme les gabelous. Pour moi tout percepteur appartient au fisc" ai-je répondu. Mais Eli m'a dit : "Insolent ! Tu me souhaites la mort ?" "Non, ami ! Pas du tout. Je te souhaite un heureux voyage vers la vallée de Josaphat : Tu ne vas pas pour la Pâque à Jérusalem ? Nous pourrons donc nous rencontrer là, ami". "Je ne le désire pas, et je ne veux pas que tu te permettes de me dire ton ami". "En effet, c'est trop d'honneur" lui ai-je répondu. Et je suis parti. Le plus beau, c'est qu'il y avait la moitié de Capharnaüm pour voir que j'ai payé pour Toi et pour moi. Et ce vieux serpent ne pourra plus rien dire."



Les apôtres ont dû tous rire pour le récit et la mimique de Pierre. Jésus voulait rester impassible, mais pourtant il esquisse un léger sourire quand il dit : "Tu es pire que la moutarde" et il dit pour finir : "Cuisez le poisson et faisons vite. Au crépuscule je veux être revenu ici."    


(1) :Thomas de Capharnaüm
(2) Un sicle= quatre drachmes 
 (3) Vallée mythique où Dieu, selon le prophète Joël , jugera les nations assemblées à la fin des temps( Joël 3,2 et 12 )
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Dernière édition par Marylin le Mer 19 Fév - 19:09, édité 10 fois
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Message par Anayel Lun 12 Aoû - 14:47

sunny Approuve
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Message par M8735 Lun 12 Aoû - 15:06

@Anayel : j’aime bien quand c’est Pierre ! Very Happy
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Message par Anayel Lun 12 Aoû - 21:43

Je l’adore aussi, je trouve qu’il nous ressemble le plus dans bien des choses Very Happy
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Message par M8735 Mar 13 Aoû - 12:07

Le petit Benjamin de Capharnaüm.
Instructions sur “le plus grand” et sur “les tout-petits”, modèles à ne pas scandaliser.


Jésus dit :  

"Vous placerez ici la vision du 7 mars 1944 : “Le petit Benjamin de Capharnaüm”, sans le commentaire. Et vous poursuivrez avec le reste de la leçon et de la vision. Continue."         

(....)


Je vois Jésus qui suit un chemin de campagne suivi et entouré de ses apôtres et des disciples. (....)



Derrière Lui, au contraire, les disciples parlent avec animation. Ils rappellent les événements de la journée et ils n'ont pas la main trop légère pour apprécier les défauts d'autrui et les méchancetés d'autrui. Tous critiquent plus ou moins le fait que ceux qui sont chargés de la perception du tribut pour le Temple aient voulu être payés par Jésus.          

Pierre, toujours véhément, soutient que c'est un sacrilège parce que le Messie n'est pas tenu de payer le tribut : "C'est comme si on voulait que Dieu se paie Lui-même" dit-il. "Et cela n'est pas juste. Si, ensuite, ils croient que Lui n'est pas le Messie, cela devient un sacrilège."   

Jésus se tourne un instant et il dit : "Simon, Simon, il y en aura tant qui douteront de Moi ! Même parmi ceux qui croient que leur foi en Moi est assurée et inébranlable. Ne juge pas les frères, Simon. Commence par te juger toi-même." 

Judas, avec un sourire ironique, dit à Pierre qui humilié a baissé la tête :      

    "Ceci est pour toi. Parce que tu es le plus âgé tu veux toujours faire le docteur. Il n'est pas dit qu'il faille juger le mérite d'après l'âge. Parmi nous, il y en a qui te sont supérieurs pour le savoir et la position sociale."     


Il s'allume une discussion sur les mérites respectifs. Tel se vante d'avoir été parmi les premiers disciples, tel appuie son mérite sur la situation qu'il a quittée pour suivre Jésus, tel dit que personne comme lui n'a des droits parce que personne ne s'est converti comme lui, en passant de la situation de publicain à celle de disciple. La discussion se prolonge, et si je ne craignais pas d'offenser les apôtres, je dirais qu'elle prend les allures d'un véritable procès.   

Jésus s'en désintéresse. Il semble n'entendre plus rien. Entre temps on est arrivé aux premières maisons de la ville que je sais être Capharnaüm. Jésus continue et les autres par derrière sont toujours en discussion.  



Un enfant de sept à huit ans court derrière Jésus en sautant. Il le rejoint en dépassant le groupe plus qu'animé des apôtres. C'est un bel enfant aux cheveux châtains foncés tout bouclés, courts. Dans son visage brun, il a deux yeux noirs intelligents. Il appelle avec familiarité le Maître, comme s'il le connaissait bien. "Jésus !," dit-il "laisse-moi venir avec Toi jusqu'à ta maison, veux-tu ?"   

"Ta mère le sait-elle ?" demande Jésus en le regardant avec un doux sourire.      

"Elle le sait."         

"En vérité ?" Jésus, tout en souriant, le regarde d'un regard pénétrant.         

"Oui, Jésus, en vérité."   

"Alors, viens."      

L'enfant fait un saut de joie et prend la main gauche de Jésus qui la lui présente. C'est avec une amoureuse confiance que l’enfant met sa petite main brune dans la longue main de mon Jésus. Moi, je voudrais bien en faire autant !         

"Raconte-moi une belle parabole, Jésus" dit l'enfant en sautant aux côtés du Maître et en le regardant par en dessous avec un petit visage qui resplendit de joie.            



Jésus aussi le regarde avec un sourire joyeux qui Lui fait entrouvrir la bouche qu'ombragent des moustaches et une barbe blonde-rousse que le soleil fait briller comme si c'était de l'or. Ses yeux de saphir foncé rient de joie quand il regarde l'enfant.  

"Qu'en fais-tu de la parabole ? Ce n'est pas un jeu."           

"C'est plus beau qu'un jeu. Quand je vais dormir, j'y pense, et puis j'en rêve et le lendemain je m'en souviens et je me la redis pour être bon. Elle me rend bon." 

"Tu t'en souviens ?"        

"Oui. Veux-tu que je te dise toutes celles que tu m'as dites ?"    

"Tu es brave, Benjamin, plus que les hommes qui oublient. En récompense, je te dirai la parabole."   

L'enfant ne saute plus. Il marche, sérieux, attentif comme un adulte, et il ne perd pas un mot, pas une inflexion de la voix de Jésus qu'il regarde avec attention, sans même prendre garde où il met ses pieds.  



"Un berger qui était très bon apprit qu'il y avait dans un endroit de la création un grand nombre de brebis abandonnées par des bergers qui n'étaient guère bons. Elles étaient en danger sur de mauvais chemins et dans des herbages empoisonnés et elles s'en allaient de plus en plus vers de sombres ravins. Il vint dans cet endroit et, sacrifiant tout son avoir, il acheta ces brebis et ces agneaux.         

Il voulait les amener dans son royaume, parce que ce berger était roi aussi comme l'ont été de nombreux rois en Israël. Dans son royaume, ces brebis et ces agneaux auraient tant de pâturages sains, tant d'eaux fraîches et pures, des chemins sûrs et des abris solides contre les voleurs et les loups féroces.       

Alors ce berger rassembla ses brebis et ses agneaux et il leur dit : "Je suis venu pour vous sauver, pour vous amener là où vous ne souffrirez plus, où vous ne connaîtrez plus les embûches et les douleurs, Aimez-moi, suivez-moi, car je vous aime tant et, pour vous avoir, je me suis sacrifié de toutes manières. Mais si vous m'aimez, mon sacrifice ne me pèsera pas. Suivez-moi et allons". Et le berger en avant, les brebis à la suite, prirent le chemin vers le royaume de la joie.        

À chaque instant, le berger se retournait pour voir si elles le suivaient, pour exhorter celles qui étaient fatiguées, encourager celles qui perdaient confiance, pour secourir les malades, caresser les agneaux. Comme il les aimait ! Il leur donnait son pain et son sel. Il commençait par goûter l'eau des sources pour voir si elle était saine et la bénissait pour la rendre sainte. 



Mais les brebis - le crois-tu, Benjamin ? - les brebis, après quelque temps se lassèrent. Une d'abord, puis deux, puis dix, puis cent restèrent en arrière à brouter l'herbe jusqu'à s'empiffrer au point de ne plus se mouvoir et se couchèrent, fatiguées et repues, dans la poussière et dans la boue. D'autres se penchèrent sur les précipices, malgré les paroles du berger : "Ne le faites pas". Comme il se mettait là où il y avait un plus grand danger, pour les empêcher d'y aller, certaines le bousculèrent avec leurs têtes arrogantes et plus d'une fois essayèrent de le jeter au fond. Ainsi beaucoup finirent dans les ravins et moururent misérablement. D'autres se battirent à coups de cornes et de têtes, et se tuèrent entre elles.      

Seul un agnelet ne s'écarta jamais. Il courait en bêlant et il disait par son bêlement au berger : "Je t'aime". Il courait derrière le bon berger et quand ils arrivèrent à la porte de son royaume, il n'y avait qu'eux deux : le berger et l'agnelet fidèle. Alors le berger ne dit pas : "Entre", mais il dit : "Viens" et il le prit sur sa poitrine, dans ses bras, et il l'amena à l'intérieur en appelant tous ses sujets et en leur disant : "Voici. Celui-ci m'aime. Je veux qu'il soit avec Moi pour toujours. Et vous aimez-le, car c'est celui que préfère mon cœur". 



La parabole est finie, Benjamin. Maintenant peux-tu me dire quel est ce bon berger ?"        

"C'est Toi, Jésus."            

"Et cet agnelet, qui est-ce ?"     

"C'est moi, Jésus."           

"Mais maintenant je vais partir. Tu m'oublieras."  

"Non, Jésus, je ne t'oublierai pas parce que je t'aime."      

"Ton amour disparaîtra quand tu ne me verras plus."       

"Je me dirai à moi-même les paroles que tu m'as dites, et ce sera comme si tu étais présent. Je t'aimerai et je t'obéirai de cette façon. Et, dis-moi, Jésus : Toi, tu te souviendras de Benjamin ?"         

"Toujours."           

"Comment feras-tu pour te souvenir ?"        

"Je me dirai que tu m'as promis de m'aimer et de m'obéir, et je me souviendrai ainsi de toi."          

"Et tu me donneras ton Royaume ?"  

"Si tu seras bon, oui."     

"Je serai bon."      

"Comment feras-tu ? La vie est longue."       



 "Mais aussi tes paroles sont si bonnes. Si je me les dis et si je fais ce qu'elles me disent de faire, je me garderai bon toute ma vie. Et je le ferai parce que je t'aime. Quand on aime bien, ce n'est pas fatigant d'être bon. Je ne me fatigue pas d'obéir à maman, parce que je l'aime bien. Je ne me fatiguerai pas d'être obéissant pour Toi, parce que je t'aime bien."        

Jésus s'est arrêté pour regarder le petit visage enflammé par l'amour plus que par le soleil. La joie de Jésus est si vive qu'il semble qu'un autre soleil se soit allumé en son âme et irradie par ses pupilles. Il se penche et dépose un baiser sur le front de l'enfant.        



Jésus s'est arrêté devant une petite maison modeste, avec un puits devant. Il va ensuite s'asseoir près du puits et c'est là que le rejoignent les disciples, qui sont encore en train de mesurer leurs prérogatives respectives.           

Jésus les regarde, puis il les appelle :  

«Venez autour de Moi, et écoutez le dernier enseignement de la journée, vous qui célébrez sans cesse vos mérites et pensez à vous adjuger une place en rapport avec eux. 



Vous voyez cet enfant ? Lui est dans la vérité plus que vous. Son innocence lui donne les clefs pour ouvrir les portes de mon Royaume. Lui a compris, dans sa simplicité de tout petit, que c'est dans l'amour que se trouve la force de devenir grand et dans l'obéissance par amour celle d'entrer dans mon Royaume. 


Soyez simples, humbles, aimants d'un amour que vous ne donniez pas qu'à Moi mais que vous partagiez entre vous, obéissant à mes paroles, à toutes, même à celles-ci, si vous voulez arriver là où entreront ces innocents. Apprenez auprès des petits. Le Père leur révèle la vérité comme Il ne la révèle pas aux sages."  

Jésus parle en tenant Benjamin debout contre ses genoux et il lui tient les mains sur les épaules. En ce moment le visage de Jésus est plein de majesté. .Il est sérieux, pas courroucé, mais sérieux. C'est vraiment le Maître. Le dernier rayon de soleil nimbe sa tête blonde.  

La vision s'arrête pour moi ici, en me laissant pleine de douceur dans mes souffrances. 



(....)


Au début c'est une conversation sans façon, familière, mais ensuite elle prend le ton d'une instruction. Jésus le dit même ouvertement :  

"Venez et écoutez. D'ici peu, nous nous séparerons et je veux vous instruire encore pour vous mieux former.         



Aujourd'hui je vous ai entendu discuter et ce n'était pas toujours avec charité. Aux premiers d'entre vous, j'ai déjà donné l'instruction. Mais je veux vous la donner à vous aussi, et elle ne fera pas de mal à ceux qui sont les premiers s'ils l'entendent de nouveau.
 Maintenant le petit Benjamin n'est pas ici contre mes genoux. Il dort dans son lit et il fait ses rêves innocents. Mais peut-être son âme candide est-elle de même parmi nous. Mais supposez que lui, ou quelque autre enfant, soit ici pour vous servir d'exemple.  

Vous, dans votre cœur, vous avez tous une idée fixe : être le premier dans le Royaume des Cieux, une curiosité : savoir qui sera ce premier; et enfin un danger : le désir encore humain de s'entendre répondre : "Tu es le premier dans le Royaume des Cieux" par des compagnons complaisants, ou par le Maître, surtout par le Maître, dont vous connaissez la véracité et la connaissance de l'avenir. N'est-ce pas ainsi ? Les questions tremblent sur vos lèvres et vivent au fond de votre cœur.   

Le Maître, pour votre bien, accepte cette curiosité bien qu'il ait horreur de céder aux curiosités humaines. Votre Maître n'est pas un charlatan que l'on interroge pour deux piécettes au milieu du vacarme d'un marché. Ce n'est pas quelqu'un possédé par l'esprit du Python qui se procure de l'argent en faisant le devin, pour répondre aux esprits étroits des hommes qui veulent connaître l'avenir pour savoir comment "se diriger". L'homme ne peut se diriger par lui-même. C'est Dieu qui le dirige si l'homme a foi en Lui !



 L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Et il ne sert à rien de connaître l'avenir, ou de croire qu'on le connaît, si ensuite on n'a pas le moyen de changer l'avenir prophétisé. Il n'y a qu'un moyen : prier le Père et Seigneur pour que sa miséricorde nous aide. En vérité je vous dis qu'une prière confiante peut changer un châtiment en bénédiction. Mais celui qui a recours aux hommes pour pouvoir, en tant qu'homme, et avec des moyens humains, changer l'avenir, ne sait pas du tout prier ou sait très mal prier.          

Moi, cette fois-ci, parce que cette curiosité peut vous donner un bon enseignement, j'y réponds, bien que j'aie horreur des questions curieuses et irrespectueuses.          




Vous vous demandez : "Qui parmi nous est le plus grand dans le Royaume des Cieux ?"    

Moi, je supprime la limite du "parmi nous" et j'élargis la question aux limites du monde entier, présent et futur, et je réponds : Le plus grand dans le Royaume des Cieux, c'est le plus petit parmi les hommes, c'est-à-dire celui que les hommes considèrent comme "le plus petit".   



Celui qui est simple, humble, confiant, ignorant, par conséquent l'enfant, ou celui qui sait se refaire une âme d'enfant. Ce n'est pas la science, ni la puissance, ni la richesse, ni l'activité, même si elle est bonne, qui vous rendront "le plus grand" dans le Royaume bienheureux. Mais d'être comme des tout petits par l'amour, l'humilité, la simplicité, la foi.         

Observez comme m'aiment les enfants et imitez-les. Comme ils croient en Moi, et imitez-les. Comme ils se souviennent de ce que je dis, et imitez-les. Comme ils font ce que j'enseigne, et imitez-les. Comme ils ne s'enorgueillissent pas de ce qu'ils font, et imitez-les. Comme ils n'ont pas de jalousie pour Moi ni pour leurs compagnons, et imitez-les. 



En vérité je vous dis que, si vous ne changez pas votre manière de penser, d'agir et d'aimer, et si vous ne vous refaites pas sur le modèle des tout petits, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux.
 Eux savent ce que vous savez, ce qu'il y a d'essentiel dans ma doctrine. Mais avec quelle différence ils pratiquent ce que j'enseigne ! Vous, vous dites pour toute bonne action que vous accomplissez : "J'ai fait", L'enfant dit : "Jésus, je me suis souvenu de Toi aujourd'hui, et à cause de Toi j'ai obéi, j'ai aimé, j'ai contenu un désir de me battre... et je suis content parce que Toi, je le sais, tu sais quand je suis bon et tu en es content". Et encore considérez les enfants quand ils agissent mal, Avec quelle humilité ils me l'avouent : " Aujourd'hui j'ai été méchant. Et cela me déplaît parce que je t'ai donné de la douleur". Ils ne cherchent pas d'excuses. Ils savent que je sais, ils croient, ils souffrent de ma douleur.          

Ah ! ils sont chers à mon cœur, les enfants, en qui il n'y a pas d'orgueil, pas de duplicité, pas de luxure ! Moi, je vous le dis : devenez semblables à des petits, si vous voulez entrer dans mon Royaume. Aimez les petits comme l'exemple angélique que vous pouvez encore avoir. Vous devriez être comme des anges. 



Pour vous excuser, vous pourriez dire : "Nous ne voyons pas les anges".
 Mais Dieu vous donne les enfants comme modèles et eux, vous les avez parmi vous. Et si vous voyez un enfant abandonné matériellement, ou abandonné moralement, et qui peut périr, accueillez-le en mon Nom, parce qu'eux sont très aimés de Dieu. Et quiconque accueille un enfant en mon Nom, m'accueille Moi-même, parce que je suis dans l'âme des enfants, qui estinnocente. Et celui qui m'accueille, accueille Celui qui m'a envoyé, le Seigneur Très-Haut.          



 
Rappelez-vous tout cela. Ne méprisez pas les petits, ne les scandalisez pas, ne vous moquez pas d'eux. Ils sont plus que vous, car leurs anges ne cessent de voir Dieu qui leur dit les vérités qu'ils doivent révéler aux enfants et à ceux qui ont un cœur d'enfant.      

(...)



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Message par M8735 Mer 14 Aoû - 12:15

La correction fraternelle 










(....)Si donc vous voulez du réconfort, allez à Dieu et agissez avec amour. Moi, je vous le dis, en corrigeant la loi ancienne : 








"Si ton frère a péché contre toi, va, reprends-le en particulier entre lui et toi seul. 




S'il t'écoute, tu as de nouveau gagné ton frère et, en même temps, tu as gagné tant de bénédictions de Dieu. 




Et si ton frère ne t'écoute pas mais te repousse, entêté dans sa faute, toi, pour qu'on ne dise pas que tu es complice de la faute ou indifférent au bien spirituel de ton frère, prends avec toi deux ou trois témoins sérieux, bons, sûrs, et reviens avec eux vers ton frère et, en leur présence, répète avec bienveillance tes observations afin que les témoins puissent, de leur bouche, dire que tu as fait tout ce que tu as pu pour corriger saintement ton frère ! 




Car c'est le devoir d'un bon frère, puisque le péché, qu'il a commis à ton égard, est une blessure pour son âme et que tu dois te préoccuper de son âme. 




Si cela aussi ne sert à rien, fais-le savoir à la synagogue pour qu'elle le rappelle à l'ordre au nom de Dieu;
 S'il ne se corrige même pas dans ce cas et s'il repousse la synagogue ou le Temple comme il t'a repoussé, considère-le comme un publicain et un païen". (...)









Le pardon et la parabole du serviteur impitoyable.Le mandat donné à soixante douze disciples. 






(...)Et ce que vous aurez fait, sera valide aux yeux de Dieu comme si Dieu Lui-même l'avait fait.




En vérité, je vous dis : ce que vous aurez lié sur la terre sera lié au Ciel, ce que vous aurez délié sur la terre sera délié au Ciel. 
Et je vous dis encore, pour vous faire comprendre la puissance de mon Nom, à propos de l'amour fraternel et de la prière :





si deux de mes disciples, et je considère maintenant comme tels tous ceux qui croiront au Christ, se réunissent pour demander quelque chose de juste en mon Nom, cela leur sera accordé par mon Père. 




Car c'est une grande puissance que la prière, une grande puissance que l'union fraternelle, une très grande, une infinie puissance que mon Nom et ma présence parmi vous. 




Et là où deux ou trois seront réunis en mon Nom, je serai au milieu d'eux et je prierai avec eux, et le Père ne refusera rien à ceux qui prient avec Moi. 




Car beaucoup n'obtiennent pas parce qu'ils prient seuls, ou pour des motifs illicites, ou par orgueil, ou avec le péché sur leur cœur. 




Faites-vous un cœur pur pour que je puise être avec vous et puis priez, et vous serez écoutés."          




Pierre est pensif, Jésus le voit et lui en demande la raison. Et Pierre explique : "Je réfléchis à quel grand devoir nous sommes destinés, et j'en ai peur, peur de ne pas savoir bien faire."          





"En effet, Simon de Jonas ou Jacques d'Alphée ou Philippe ou d'autres ne sauraient pas bien faire, mais le prêtre Pierre, le prêtre Jacques, le prêtre Philippe ou Thomas, sauront bien faire parce qu'ils agiront en même temps que la Divine Sagesse." (...)




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Message par M8735 Dim 18 Aoû - 20:57

(....)
Quant à Moi, je dois être baptisé d'un baptême. Et comme je serai angoissé tant qu'il ne sera pas accompli ! 
Vous ne vous demandez pas pourquoi ?
 Parce que, par ce baptême, je pourrai faire de vous des porteurs du Feu, des agitateurs qui se mouvront dans toutes et contre toutes les couches de la société pour en faire une unique chose : le troupeau du Christ.           



Croyez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? 
Et selon la manière de voir de la terre ? 


Non, mais au contraire, la discorde et la désunion. 
Parce que, désormais et jusqu'à ce que toute la terre soit un unique troupeau, de cinq qui sont dans une maison, il y en aura deux contre trois, et le père sera contre le fils, et ce dernier contre son père, et la mère contre ses filles, et celles-ci contre celle-là, et les belles-filles et les belles-mères auront un motif de plus de ne pas s'entendre, car il y aura un langage nouveau sur certaines lèvres, et il se produira une sorte de Babel, parce qu'un soulèvement profond ébranlera le royaume des affections humaines et surhumaines. 


Mais ensuite viendra l'heure où tout s'unifiera en une langue nouvelle que parleront tous ceux que le Nazaréen aura sauvés, et les eaux des sentiments s'épureront alors que les scories tomberont au fond et que brilleront à la surface les eaux limpides des lacs célestes. 



En vérité, mon service n'est pas un repos selon le sens que l'homme donne à ce mot. 
Il faut un héroïsme inlassable. 
Mais je vous le dis : à la fin il y aura Jésus, toujours et encore Jésus, qui ceindra son vêtement pour vous servir et puis s'assiéra avec vous à un banquet éternel et on oubliera fatigue et douleur.



Maintenant, puisque plus personne ne nous a cherchés, allons vers le lac. Nous nous reposerons à Magdala.
 Dans les jardins de Marie de Lazare il y a place pour tous et elle a mis sa maison à la disposition du Pèlerin et de ses amis. 
Il n'est pas besoin de vous dire que Marie de Magdala est morte avec son péché et que, de son repentir, est née Marie de Lazare, la disciple de Jésus de Nazareth. 
Vous le savez déjà car la nouvelle a couru comme le frémissement du vent dans une forêt. Mais Moi, je vous dis ce que vous ne savez pas : que tous les biens personnels de Marie de Lazare sont pour les serviteurs de Dieu et pour les pauvres du Christ. Allons..."    
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Message par Anayel Dim 18 Aoû - 21:30

Merci de mettre l'Evangile du jour selon les écrits de Valtorta, @Marilyn Very Happy

C'est toujours des beaux textes et il est doux de s'en nourrir ^^
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Message par M8735 Dim 18 Aoû - 21:42

Merci @AnayelVery Happy
C’est juste , c’est beau , on ne s’en lasse pas!  I love youI love youI love you
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Message par M8735 Dim 18 Aoû - 21:56

Le jeune homme riche 




(....)On se sépare. Avec Jésus restent seulement les trois Marie : sa Mère, sa belle-sœur Marie de Cléophas, et Marie Salomé.  

Jésus quitte la route de Jéricho pour un chemin secondaire qui va à Doco.         

 Il s'y trouve depuis peu quand, d'une caravane qui vient je ne sais d'où — une riche caravane qui certainement vient de loin. Les femmes sont montées sur des chameaux, renfermées dans des palanquins qui oscillent, attachés sur les échines gibbeuses. 

Les hommes sont montés sur des chevaux fougueux ou d'autres chameaux — se détache un jeune homme qui fait agenouiller son chameau et glisse en bas de la selle pour aller vers Jésus. Un serviteur qui est accouru lui tient la bête par la bride.         

Le jeune homme se prosterne devant Jésus et Lui dit après une profonde salutation :           

"Je suis Philippe de Canata , fils de vrais Israélites et resté tel. Disciple de Gamaliel jusqu'à la mort de mon père qui m'a mis à la tête de son commerce. Je t'ai entendu plus d'une fois. 

Je connais tes actions, j'aspire à une vie meilleure pour avoir cette vie éternelle dont tu assures la possession à celui qui crée ton Royaume en lui-même. L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Dis-moi, bon Maître : que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?"      

"Pourquoi m'appelles-tu bon ? Dieu seul est bon."            

"Tu es le Fils de Dieu, bon comme ton Père. Oh ! dis-moi que dois-je faire ?"       

"Pour entrer dans la vie éternelle, observe les commandements."        

"Lesquels, mon Seigneur ? Les anciens ou les tiens ?"      

"Dans les anciens, les miens se trouvent déjà. Les miens ne changent pas les anciens. Ils sont toujours : adorer d'un amour vrai l'Unique vrai Dieu et respecter les lois du culte, ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre l'adultère, ne pas attester le faux, honorer père et mère, ne pas faire du tort au prochain, mais au contraire l'aimer comme tu t'aimes toi-même. En agissant ainsi, tu auras la vie éternelle."       

"Maître, toutes ces choses, je les ai observées depuis mon enfance."     

Jésus le regarde d'un œil affectueux et doucement il lui demande :      

      
 "Et cela ne te paraît pas encore suffisant ?"    

"Non, Maître. C'est une si grande chose le Royaume de Dieu en nous et dans l'autre vie. C'est un don infini Dieu, qui se donne à nous. Je sens que tout est peu de chose de ce qui est devoir, par rapport au Tout, à l'Infini Parfait qui se donne. Je pense qu'on doit l'obtenir avec des choses plus grandes que celles qui sont commandées pour ne pas se damner et Lui être agréable."  

"Tu parles bien. 

Pour être parfait il te manque encore une chose. Si tu veux être parfait comme le veut notre Père des Cieux, va, vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres, et tu auras dans le Ciel un trésor qui te fera aimer du Père qui a donné son Trésor pour les pauvres de la terre. 
Puis viens et suis-moi."  

Le jeune homme s'attriste et devient pensif, puis il se relève en disant :         

"Je me rappellerai ton conseil..." et il s'éloigne tout triste.           





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Message par M8735 Lun 19 Aoû - 20:14

Il est plus facile qu’un chameau passe par le chas d’une aiguille 




(....)Jésus se retourne et le regarde... et puis il regarde les onze autres visages qui sont autour de Lui, puis il soupire :        

"Comme difficilement un riche entrera dans le Royaume des Cieux dont la porte est étroite, dont le chemin est escarpé, et que ne peuvent parcourir pour y entrer ceux qui sont chargés du poids volumineux des richesses ! 





Pour entrer là-haut, il ne faut que des trésors de vertus, immatériels, et il faut savoir se séparer de tout ce qui est attachement aux choses du monde et aux vanités." 




Jésus est très triste.   

Les apôtres, entre eux, se regardent du coin de l'œil...       

Jésus reprend, en regardant la caravane du jeune homme riche qui s'éloigne :  

"En vérité je vous dis qu'il est plus facile qu'un chameau passe par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu."   

"Mais alors qui pourra jamais se sauver ? La misère rend souvent pécheur à cause de l'envie et du peu de respect pour ce qui appartient à autrui et de la défiance envers la Providence... La richesse est un obstacle à la perfection... Et alors ? Qui pourra se sauver ?"        

Jésus les regarde et leur dit :    
    

 "Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, car à Dieu, tout est possible. 

Il suffit que l'homme aide son Seigneur par sa bonne volonté. 




Et c'est de la bonne volonté d'accepter le conseil reçu et de s'efforcer d'arriver à se libérer des richesses. 




À se libérer de tout pour suivre Dieu. 
Car voici ce que c'est que la vraie liberté de l'homme : 
suivre les paroles que Dieu murmure au cœur et ses commandements, ne pas être esclave ni de soi-même, ni du monde, ni du respect humain, et donc pas esclave de Satan. 
User de la splendide liberté d'arbitre que Dieu a donné à l'homme pour vouloir librement et uniquement le Bien et obtenir ainsi la vie éternelle, toute lumineuse. libre, bienheureuse.




 Il ne faut pas être esclave même de sa propre vie si pour la seconder on doit résister à Dieu. 




Je vous l'ai dit  : "Celui qui perdra sa vie par amour pour Moi et pour servir Dieu la sauvera pour l'éternité"  (....)
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Message par M8735 Mar 20 Aoû - 20:48

Les ouvriers de la onzième heure 









(....)
« Écoutez une parabole.









Un maître sortit au point du jour pour engager des travailleurs pour sa vigne et il convint avec eux d'un denier pour la journée.             

Il sortit de nouveau à l'heure de tierce et, réfléchissant que les travailleurs engagés étaient peu nombreux, voyant d'autre part sur la place des travailleurs désœuvrés qui attendaient qu'on les embauche, il les prit et il leur dit : " Allez à ma vigne, et je vous donnerai ce que j'ai promis aux autres". Et ils y allèrent.          

          

 Il sortit à sexte et à none et il en vit d'autres encore et il leur dit : "Voulez-vous travailler dans mon domaine? Je donne un denier par jour à mes travailleurs". Ces derniers acceptèrent et ils y allèrent.   

Il sortit enfin vers la onzième heure et il en vit d'autres qui paressaient au coucher du soleil. 

"Que faites-vous, ainsi oisifs ? N'avez-vous pas honte de rester à rien faire pendant tout le jour ?" leur demanda-t-il. 
"Personne ne nous a embauchés pour la journée. Nous aurions voulu travailler et gagner notre nourriture, mais personne ne nous a appelés à sa vigne".

"Eh bien, je vous embauche pour ma vigne. Allez et vous aurez le salaire des autres". Il parla ainsi, car c'était un bon maître et il avait pitié de l'avilissement de son prochain. 

Le soir venu et les travaux terminés, l'homme appela son intendant et lui dit : "Appelle les travailleurs, et paie-leur leur salaire selon ce que j'ai fixé, en commençant par les derniers qui sont les plus besogneux, n'ayant pas eu pendant la journée la nourriture que les autres ont eue une ou plusieurs fois et qui, même par reconnaissance pour ma pitié, ont travaillé plus que tous. 









Je les ai observés : renvoie-les, pour qu'ils aillent au repos qu'ils ont bien mérité et pour jouir avec les leurs du fruit de leur travail". 
Et l'intendant fit ce que le maître ordonnait en donnant à chacun un denier.      

Vinrent en dernier ceux qui travaillaient depuis la première heure du jour. 

Ils furent étonnés de ne recevoir, eux aussi, qu'un seul denier, et ils se plaignirent entre eux et à l'intendant qui leur dit : 








"J'ai reçu cet ordre. Allez vous plaindre au maître et pas à moi". 
Ils s'y rendirent et ils dirent : 
"Voilà, tu n'es pas juste ! Nous avons travaillé douze heures, d'abord à la rosée et puis au soleil ardent et puis de nouveau dans l'humidité du soir, et tu nous as donné le même salaire qu'à ces paresseux qui n'ont travaillé qu'une heure !... Pourquoi cela ?" 
Et l'un d'eux, surtout, élevait la voix en se déclarant trahi et indignement exploité. 

"Ami, en quoi t'ai-je fait tort ? De quoi ai-je convenu avec toi à l'aube ? Une journée de travail continu pour un denier de salaire. N'est-ce pas ?"        

"C'est vrai. Mais tu as donné la même chose à ceux qui ont si peu travaillé…"           

"N'as-tu pas accepté ce salaire qui te paraissait convenable ?"          

"Oui, j'ai accepté, parce que les autres donnaient encore moins".       

           
"As-tu été maltraité ici par moi ?"           

"Non, en conscience, non".    

"Je t'ai accordé un long repos pendant le jour et la nourriture, n'est-ce pas ? Je t'ai donné trois repas. Et on n'était pas convenu de la nourriture et du repos. N'est-ce pas ?"     

"Oui, ils n'étaient pas convenus."       

"Pourquoi alors les as-tu acceptés ?"            

"Mais... Tu as dit : 'Je préfère agir ainsi pour que vous ne soyez pas trop lassés en revenant chez vous'. Et cela nous semblait trop beau... Ta nourriture était bonne, c'était une économie, c'était..."   

"C'était une faveur que je vous faisais gratuitement et personne ne pouvait y prétendre. N'est-ce pas ?"          

"C'est vrai".   

"Je vous ai donc favorisés. Pourquoi vous lamentez-vous ? 









C'est moi qui devrais me plaindre de vous qui, comprenant que vous aviez affaire à un bon maître, vous travailliez nonchalamment alors que ceux qui étaient venus après vous, avec le bénéfice d'un seul repas, et les derniers sans repas, travaillaient avec plus d'entrain faisant en moins de temps le même travail que vous avez fait en douze heures.








 Je vous aurais trahis si, pour payer ceux-ci, je vous avais enlevé la moitié de votre salaire. Pas ainsi. 
Prends donc ce qui te revient et va-t-en. Voudrais-tu venir chez moi pour m'imposer tes volontés ? 
Moi, je fais ce que je veux et ce qui est juste. Ne sois pas méchant et ne me porte pas à l'injustice. Je suis bon". 

12
O vous tous qui m'écoutez, je vous dis en vérité que Dieu le Père propose à tous les hommes les mêmes conditions et promet un même salaire. 









Celui qui avec zèle se met au service du Seigneur sera traité par Lui avec justice, même s'il n'a pas beaucoup travaillé à cause de l'imminence de sa mort. 








En vérité ,je vous dis que ce ne sont pas toujours les premiers qui seront les premiers dans le Royaume des Cieux, et que là-haut on verra de ceux qui étaient les derniers, devenir les premiers et d'autres qui étaient les premiers être les derniers.








 Là on verra beaucoup d'hommes, qui n'appartiennent pas à Israël, plus saints que beaucoup d'Israël. 
Je suis venu appeler tout le monde, au nom de Dieu. Mais si les appelés sont nombreux, peu nombreux sont les choisis, car peu nombreux sont ceux qui veulent la Sagesse. »









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Humour: je ne sais pas qui a dit cela mais cela nous a fait rire.Wink





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Message par M8735 Mer 21 Aoû - 20:58

Parabole du roi qui fait les noces de son fils 





(...)Mais écoutez-moi et vous comprendrez mieux comment les inquiétudes, les richesses et les ripailles empêchent d’entrer dans le Royaume des Cieux.       


Un jour, un roi fêta le mariage de son fils. Vous pouvez imaginer quelle fête eut lieu dans le palais du roi ! C’était son unique fils et, arrivé à l’âge voulu, celui-ci épousait sa bien-aimée. Celui qui était père et roi voulut que tout ne soit qu’allégresse autour de la joie de son fils bien-aimé, devenu enfin l’époux de sa bien-aimée.           


Parmi les nombreuses fêtes des noces, il fit un grand repas, qu’il prépara en s’y prenant tôt, veillant sur chaque détail pour que ce soit une réussite magnifique, digne des noces d’un fils de roi.            

Au moment voulu, il envoya ses serviteurs prévenir ses amis et ses alliés, mais aussi les principaux grands de son royaume que les noces étaient fixées pour tel soir et qu’ils étaient invités à venir pour entourer dignement le fils du roi. Mais ni les amis, ni les alliés, ni les grands du royaume n’acceptèrent l’invitation.    

Alors le roi, pensant que les premiers serviteurs ne s’étaient pas expliqués convenablement, en envoya encore d’autres chargés d’insister et de dire : “Mais venez ! Nous vous en prions. Maintenant, tout est prêt. La salle est préparée. Des vins précieux ont été apportés de partout et l’on a déjà entassé dans les cuisines bœufs et animaux gras pour les cuire.             


Les esclaves pétrissent la farine pour confectionner des desserts et d’autres pilent les amandes dans les mortiers pour préparer des friandises très fines auxquelles ils mélangent les arômes les plus rares. Les danseuses et les musiciens les meilleurs ont été engagés pour la fête. Venez donc pour ne pas rendre vains tant de préparatifs.”       

Mais les amis, les alliés et les grands du royaume soit refusèrent, soit répondirent : “Nous avons autre chose à faire” ; d’autres firent semblant d’accepter l’invitation, mais se rendirent à leurs occupations, les uns à leurs champs, les autres à leurs commerces ou à d’autres affaires encore moins nobles. Enfin, il y en eut qui, agacés par tant d’insistance, se saisirent des serviteurs du roi et les tuèrent pour les faire taire, parce qu’ils ajoutaient : “Ne refuse pas cela au roi sinon il pourrait t’en arriver malheur.”  

Les serviteurs revinrent vers le souverain et lui rapportèrent tout ce qui s’était passé. Enflammé d’indignation, le roi envoya ses troupes punir les assassins de ses serviteurs et châtier ceux qui avaient méprisé son invitation, se réservant de récompenser ceux qui avaient promis de venir. Mais, le soir de la fête, à l’heure fixée, il ne vint personne.           

Indigné, le roi appela ses serviteurs et leur déclara : “ Qu’il ne soit pas dit que mon fils reste sans personne pour le fêter en cette soirée de ses noces. Le banquet est prêt, mais les invités n’en sont pas dignes. Et pourtant, le banquet nuptial de mon fils doit avoir lieu. Allez donc sur les places et les chemins, postez-vous aux carrefours, arrêtez les passants, rassemblez ceux qui s’arrêtent et amenez-les ici. Que la salle soit pleine de gens en fête.”        

Les serviteurs partirent donc. Sortis dans les rues, répandus sur les places, envoyés aux carrefours, ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, bons ou mauvais, riches ou pauvres, les amenèrent à la demeure du roi et leur fournirent le nécessaire pour qu’ils puissent entrer dignement dans la salle du banquet. Puis ils les y conduisirent et, comme le roi le voulait, elle fut pleine d’un public joyeux.         

Mais le roi entra dans la salle pour voir si on pouvait commencer les festivités et il vit un homme qui, malgré le nécessaire procuré par les serviteurs, n’était pas en habits de noces. Il lui demanda : “Comment se fait-il que tu sois entré ici sans les vêtements de noces ? ” Il ne sut que répondre car, effectivement, il n’avait pas d’excuses.         


Alors le roi appela ses serviteurs et leur ordonna : “Saisissez-vous de lui, attachez-lui les pieds et les mains et jetez-le hors de ma demeure, dans la nuit et la boue gelée. Là, il sera dans les larmes et les grincements de dents, comme il l’a mérité pour son ingratitude et l’offense qu’il m’a faite, et à mon fils plus qu’à moi, en entrant avec un habit pauvre et malpropre dans la salle du banquet, où ne doivent entrer que ceux qui sont dignes d’elle et de mon fils.”      

Comme vous le voyez, les soucis du monde, l’avarice, la sensualité, la cruauté attirent la colère du roi et font en sorte que ceux qui sont pris par tous ces embarras n’entrent jamais plus dans la maison du Roi. Vous voyez aussi comment, même parmi ceux qui sont invités, par bienveillance à l’égard de son fils, il y en a qui sont punis. 

Combien y en a-t-il, aujourd’hui, sur cette terre à laquelle Dieu a envoyé son Verbe ! Dieu a vraiment invité ses alliés, ses amis, les grands de son peuple par l’intermédiaire de ses serviteurs, et il les fera inviter d’une manière toujours plus pressante à mesure que l’heure de mes noces approchera. Mais ils n’accepteront pas l’invitation parce que ce sont de faux alliés, de faux amis et qu’ils ne sont grands que de nom, car ils sont pleins de bassesse.»        

Jésus ne cesse de hausser le ton et ses yeux, à la lueur du feu qui a été allumé entre lui et les auditeurs pour éclairer la soirée – où manque encore la lune qui décroît et se lève plus tard –, jettent des éclairs de lumière comme s’ils étaient deux pierres précieuses.        

«Oui, ils sont pleins de bassesse, c’est pourquoi ils ne comprennent pas que c’est pour eux un devoir et un honneur d’accepter l’invitation du Roi. Orgueil, dureté, luxure dressent un mur dans leurs cœurs. Et, dans leur méchanceté, ils me haïssent et ne veulent pas venir à mes noces. Ils refusent de venir. Ils préfèrent aux noces les tractations avec une politique sordide, avec l’argent encore plus sordide, avec la sensualité encore plus sordide. Ils préfèrent les calculs rusés, les complots, la conjuration sournoise, le piège, le crime.    

Moi, je condamne tout cela au nom de Dieu. On hait pour cette raison la voix qui parle et les fêtes auxquelles elle invite. C’est dans ce peuple-ci qu’il faut chercher ceux qui tuent les serviteurs de Dieu, autrement dit les prophètes, qui sont ses serviteurs jusqu’à ce jour, et mes disciples qui sont ses serviteurs à partir d’aujourd’hui. 





C’est dans ce peuple-ci qu’on trouve ceux qui essaient de tromper Dieu en disant : “Oui, nous venons” tout en pensant dans leur for intérieur : “Jamais de la vie !” Il y a de tout cela en Israël.     



Et le Roi du Ciel, pour donner aux noces de son Fils un digne apparat, enverra chercher aux carrefours des gens qui ne sont ni ses amis, ni des grands, ni des alliés, mais simplement le peuple qui y circule. Déjà — et par ma main, par ma main de Fils et de serviteur de Dieu — ce rassemblement a commencé. Ils viendront, quels qu’ils soient… Ils sont même déjà venus. Et moi, je les aide à se faire propres et beaux pour la fête des noces.      


Mais il s’en trouvera qui — pour leur malheur — abuseront même de la magnificence de Dieu, qui leur fournit parfums et vêtements royaux pour les faire paraître ce qu’ils ne sont pas : riches et dignes ; il s’en trouvera qui profiteront indignement de toute cette bonté pour séduire, pour en tirer quelque gain… Ce sont des individus aux âmes torves, enlacés par la pieuvre répugnante de tous les vices… et qui soustrairont parfums et vêtements pour en tirer un avantage illicite, s’en servant non pour les noces du Fils, mais pour leurs noces avec Satan.    

Eh bien, cela se produira, car nombreux sont les appelés, mais peu nombreux ceux qui, pour savoir rester fidèles à l’appel, parviennent à être choisis. Mais il arrivera aussi qu’à ces hyènes, qui préfèrent la putréfaction à une nourriture vivante, il sera infligé le châtiment d’être jetés hors de la salle du Banquet dans les ténèbres et la boue d’un marais éternel où retentit l’horrible rire de Satan chaque fois qu’il triomphe d’une âme et où résonnent éternellement les pleurs désespérés des sots qui suivirent le Crime à la place de la Bonté qui les avait appelés.   

Levez-vous et allons nous reposer. Vous, les habitants de Béthanie, je vous bénis tous. Je vous bénis et vous donne ma paix. Et je te bénis, toi en particulier, Lazare, mon ami, et toi aussi, Marthe. Je bénis mes disciples anciens et nouveaux que j’envoie de par le monde pour appeler, appeler aux noces du Roi. Agenouillez-vous, que je vous bénisse tous. Pierre, récite la prière que je vous ai enseignée, debout, à côté de moi, parce que c’est ainsi que doivent la dire ceux que Dieu destine à cela.»  


Toute l’assemblée s’agenouille sur la paille. Seuls restent debout Jésus, dans son vêtement de lin, grand et très beau, et Pierre, dans son habit marron foncé, pris par l’émotion, tremblant presque, qui prie de sa voix qui n’est pas belle, mais virile ; il récite lentement de crainte de se tromper : “ Notre Père… ”    









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Message par M8735 Jeu 22 Aoû - 21:20

 Le bon samaritain 




(.....)Jésus se tait, et comme s'il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l'enceinte du Temple. Mais un docteur de la Loi, qui s'était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s'avance en demandant : L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d'autres, réponds-moi à moi aussi."            

"Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu'est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?" 





Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même" .          

"Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle."        

"Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d'Israël. Qui est mon prochain ?"         





Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l'avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route. 

Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l'âme parfumée de bonté surnaturelle et d'amour puisqu'il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut. Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s'arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin. 

Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.       

En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s'arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s'approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d'un vin généreux.

 Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l'huile, et le banda affectueusement. 




Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l'animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu'il fût de nationalité juive. 
Arrivé en ville, il le conduisit à l'auberge, le veilla toute la nuit et à l'aube, voyant qu'il allait mieux, le confia à l'hôtelier lui donnant d'avance des deniers pour le payer et lui dit : "Aies-en soin comme si c'était moi-même. À mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu'il fallait". Et il s'en alla.             





Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le "prochain" pour l'homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s'il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d'être accusé de l'avoir blessé ?"         

Le docteur de la Loi répond : "Le prochain c'est ce dernier car il a usé de miséricorde." 

"Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle."             

11Personne n'ose plus parler et Jésus en profite pour rejoindre les femmes qui l'attendaient près de l'enceinte et, avec elles, aller de nouveau dans la ville. Maintenant aux disciples se sont unis deux prêtres, ou plutôt un prêtre et un lévite, ce dernier très jeune, l'autre d'âge patriarcal.  (....)    





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Message par M8735 Ven 23 Aoû - 20:15

L’appel de Nathanaël-Barthélémy




À Bethsaïde dans la maison de Pierre




(....)Un homme quelque peu âgé s'est approché curieux, Jésus se retourne pour caresser un bambin qui tire sur son vêtement et le voit. Il le regarde fixement. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d'autre.       

"Viens ! Suis-moi !"        

"Oui, Maître."       

Jésus bénit les enfants et à côté de Philippe (il le nomme par son nom) revient à la maison. Ils s'assoient dans le jardinet. 

"Tu veux être mon disciple ?"  

"Je le veux... et je n'ose espérer de l'être."     

"C'est Moi qui t'ai appelé."         

"Je le suis, alors. Me voici."      

"Tu savais qui Je suis ?"            

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "André m'a parlé de Toi. Il m'a dit : "Celui après qui tu soupirais est venu". Car il savait que je soupirais après le Messie."        

"Ton attente n'est pas trompée. Il est devant toi."  

"Mon Maître et mon Dieu !"    

"Tu es un Israélite d'intention droite. C'est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre, qui est ton ami, attend, lui aussi est un Israélite sincère. Va lui dire : "Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David. Celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ! Va !" 


Jésus reste seul, jusqu'à ce que revienne Philippe avec Nathanaël- Barthélemy.          

"Voici un vrai Israélite en qui il n'y a pas de fraude. La paix à toi, Nathanaël."           

"Comment me connais-tu ?"    

"Avant que Philippe vînt t'appeler, je t'ai vu sous le figuier."       

"Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d'Israël !"          

"Parce que je t'ai dit t'avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus importantes que celle-là. En vérité je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les Anges descendre et monter au-dessus du Fils de l'Homme : Moi, qui te parles."       

"Maître ! Je ne suis pas digne d'une telle faveur !"  

"Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?"           

"Je le veux, Maître." (....)





Il y a un très beau passage d’enseignement de Jésus aux enfants juste avant l’appel de Philippe. 




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Message par M8735 Sam 24 Aoû - 20:37

La porte étroite 




(....)Je me rends compte que Thomas a beaucoup travaillé pendant les mois d'hiver et qu'une partie notable de la doctrine évangélique est connue dans le pays, mais ils désirent avoir de Jésus des explications particulières. 




Quelqu'un, qui a été très impressionné par la bénédiction que Jésus a donnée aux enfants de la maison hospitalière et par ce qu'il a dit de Thomas, demande : L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "Seront-ils donc tous des justes à cause de ta bénédiction ?"

"Non à cause d'elle, mais à cause de leurs actions. Moi, je leur ai donné la force de ma bénédiction pour les fortifier dans leurs actions. 
Mais ce sont eux qui doivent faire les actions et faire seulement de justes actions pour avoir le Ciel. Moi, je bénis tout le monde... mais tous ne se sauveront pas en Israël."      

"Et même il s'en sauvera très peu, s'ils vont de l'avant comme ils le font maintenant" murmure Thomas.      

"Que dis-tu ?"            

"La vérité. Celui qui persécute le Christ et le calomnie, celui qui ne pratique pas ce qu'il enseigne, ne prendra pas part à son Royaume" dit Thomas de sa grosse voix.          

Quelqu'un le tire par la manche : "Il est très sévère ?" demande-t-il en montrant Jésus. 

"Non. Au contraire il est trop bon."     

"Moi, qu'en dis-tu, est-ce que je me sauverai ? Je ne suis pas parmi les disciples.
 Mais tu sais comme je suis et comme j'ai toujours cru à ce que tu me disais. Mais je ne sais pas faire davantage.
 Que dois-je faire au juste pour me sauver en plus de ce que je fais déjà ?"         

 "Demande-le-lui. Il aura la main et le jugement plus doux et plus juste que le mien."

L'homme s'avance et dit : "Maître, je suis fidèle à la Loi et depuis que Thomas m'a répété tes paroles, j'essaie de l'être davantage. 
Mais je suis peu généreux. Je fais ce que je dois faire absolument. Je m'abstiens de faire ce qu'il n'est pas bien de faire car j'ai peur de l'Enfer. 
Mais pourtant j'aime mes aises et... je l'avoue, je m'efforce de faire les choses de façon à ne pas pécher mais sans trop me gêner pourtant. Est-ce que je me sauverai en agissant ainsi ?"        

"Tu te sauveras. Mais pourquoi être avare avec le bon Dieu qui est si généreux avec toi ?
 Pourquoi ne prétendre pour soi que le salut, obtenu difficilement, et non pas la grande sainteté qui donne tout de suite une paix éternelle ? 
Allons, homme ! Sois généreux avec ton âme !"     

L'homme dit humblement : "J'y réfléchirai, Seigneur. J'y réfléchirai. Je sais que tu as raison et que je fais tort à mon âme en l'obligeant à une longue purification avant d'avoir la paix."

"Bravo ! Cette pensée est déjà un commencement de perfectionnement."      

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Un autre de Rama demande : "Seigneur, sont-ils peu nombreux ceux qui se sauvent ?"

"Si l'homme savait se conduire avec respect envers lui-même et avec un amour respectueux pour Dieu, tous les hommes se sauveraient comme Dieu le désire. Mais l'homme n'agit pas ainsi. 
Et comme un sot il s'amuse avec le clinquant au lieu de prendre l'or véritable.




 Soyez généreux dans votre recherche du Bien. Cela vous coûte ? 
C'est en cela que réside le mérite. Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. 




L'autre, large et attirante, c'est une séduction de Satan pour vous dévoyer. 




Celle du Ciel est étroite, basse, nue et sévère. Pour y passer il faut être agile, léger, sans faste et sans matérialité. 


Il faut être spirituel pour pouvoir le faire. Autrement, quand sera venue l'heure de la mort, vous n'arriverez pas à la franchir.




 Et en vérité on en verra beaucoup qui chercheront à entrer sans pouvoir y réussir tant la matérialité les rend obèses, tant les pompes mondaines les rendent compliqués, tant les raidit la croûte du péché, tant l'orgueil qui est leur squelette les rend incapables de se plier.


 Et alors le Maître du Royaume viendra fermer la porte, et alors ceux qui sont dehors, ceux qui n'auront pas pu entrer au moment voulu, en restant dehors frapperont à la porte en criant: 
"Seigneur, ouvre-nous ! Nous sommes là aussi".
 Mais Lui dira: "En vérité, Je ne vous connais pas, et Je ne sais pas d'où vous venez"                


Et eux : "Mais comment? Tu ne te souviens pas de nous ? Nous avons mangé et bu avec Toi et nous t'avons écouté quand Tu enseignais sur nos places".




 Mais Lui répondra : "En vérité ,Je ne vous reconnais pas.
 Plus Je vous regarde et plus vous m'apparaissez comme rassasiés de ce que J'ai déclaré nourriture impure. 


En vérité plus Je vous scrute et plus Je vois que vous n'êtes pas de ma famille. En vérité, voici, maintenant Je vois de qui vous êtes les fils et les sujets : de l'Autre.


 Vous avez pour père Satan, pour mère la Chair, pour nourrice l'Orgueil, pour serviteur la Haine pour trésor vous avez le péché, les vices sont vos pierres précieuses Sur votre cœur est écrit 'Égoïsme'. 


Vos mains sont souillées des vols faits aux frères. Hors d'ici ! Loin de Moi. vous tous, artisans d'iniquité". L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise 




Et alors, alors que des profondeurs des deux viendront étincelants de gloire, Abraham, Isaac, Jacob, et tous les prophètes et les justes du Royaume de Dieu, eux, ceux qui n'auront pas eu amour mais égoïsme, pas le sacrifice mais la mollesse, seront chassés au loin, relégués là où les pleurs sont éternels et où il n'y a que terreur.


 Et ceux qui seront ressuscités glorieux, venus de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, se rassembleront à la table nuptiale de l'Agneau, le Roi du Royaume de Dieu. 




Et on verra alors que beaucoup qui paraissaient les "plus petits" dans l'armée de la terre seront les premiers dans la population du Royaume. 


Et de même aussi on verra que tous les puissants d'Israël ne seront pas tous puissants au Ciel, et que tous ceux que le Christ a choisis pour être ses serviteurs n'ont pas su mériter d'être choisis pour la table nuptiale. 




Mais aussi on verra que beaucoup que l'on croyait "les premiers" seront non seulement derniers, mais ne seront même pas derniers. 


Car nombreux sont ceux qui sont appelés, mais peu nombreux sont ceux qui de leur élection ont su se faire une vraie gloire."  (...)




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Message par Carmila Dim 25 Aoû - 13:21

@Marylin merci quel beau texte à relire pour s'en imprégner, en même temps il fait peur.
Peu d'élu serons-nous parmi les élus?


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Message par M8735 Dim 25 Aoû - 19:13

Chère @Carmila: Very Happy il faut lire tout le passage , c’est mieux pour une bonne compréhension. 
Juste après cette tirade, les pharisiens tendent encore un piège à Jésus....
Titre : le nombre des élus: tome 5 chapitre 53 à Rama. (17 décembre1945)
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Message par Anayel Dim 25 Aoû - 21:31

Bonjour @Carmila,

Je crois que pour être sauvé, on doit juste essayer de faire tout ce qui est juste et bon dans notre vie ^^ Ici, Jésus parle bien de la matérialité, de l'égoïsme, et beaucoup d'autres choses, qu'on notamment les pharisiens qui viennent le tenter ensuite...

Pour ce qui nous concerne nous, il faut tenter d'aimer en toute circonstance et d'être toujours le plus juste possible. C'est exigeant, mais après, le Seigneur récompense au centuple ce qu'on a fait durant toute notre vie...
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Message par M8735 Lun 26 Aoû - 9:25

Le mercredi saint. Le plus grand des commandements, l’obole de la veuve, l’invective contre les scribes et les pharisiens.


(....)
Malheur donc, à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui croyez pouvoir fermer par vos sentences impraticables — et réellement si elles étaient confirmées par Dieu, ce serait des serrures inviolables pour la majorité des hommes — qui croyez pouvoir fermer le Royaume des Cieux à la face des hommes qui élèvent leur esprit vers lui pour trouver de la force dans leur pénible journée terrestre ! 

Malheur à vous qui n'y entrez pas, qui ne voulez pas y entrer car vous n'accueillez pas la Loi du céleste Règne, et n'y laissez pas entrer les autres qui sont devant cette porte que vous, par votre intransigeance, renforcez par des fermetures que Dieu n'y a pas mises.        

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui dévorez le bien des veuves sous prétexte de faire de longues prières. À cause de cela vous subirez un jugement sévère !  

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui allez par terre et par mer, en dépensant des biens qui ne vous appartiennent pas, pour faire un seul prosélyte et, quand vous l'avez fait, le rendez fils de l'enfer, deux fois pire que vous !      




Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : "Si quelqu'un jure par le Temple, son serment n'est rien, mais s'il jure par l'or du Temple alors il reste lié par son serment". Sots et aveugles ! Et qu'est-ce qui compte le plus : l'or, ou le Temple qui sanctifie l'or ? 

Et qui dites : "Si quelqu'un jure par l'autel son serment ne vaut rien, mais s'il jure par l'offrande qui est sur l'autel, alors son serment est valide, et il reste lié par son serment". Aveugles ! 

Qu'y a-t-il de plus grand : l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l'offrande ? Celui donc qui jure par l'autel jure par lui et par toutes les choses qui sont dessus, et celui qui jure par le Temple jure par lui et par Celui qui l'habite, et celui qui jure par le Ciel jure par le Trône de Dieu et par Celui qui y est assis. (....)



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Message par M8735 Lun 26 Aoû - 20:16

Carmila a écrit:@Marylin merci quel beau texte à relire pour s'en imprégner, en même temps il fait peur.
Peu d'élu serons-nous parmi les élus?









Chère @Carmila :Je te mets la fin  du texte de Maria Valtorta comme ça, tu verras pourquoi aussi Jésus dit ces paroles. Very Happy




(....) Pendant que Jésus parle, avec un pèlerinage qui va à Jérusalem ou qui en vient en quête de logement, surviennent des pharisiens Ils voient le rassemblement et s'approchent pour voir. Ils ont vite fait de reconnaître la tête blonde de Jésus qui se détache sur le mur sombre de la maison de Thomas.           

"Laissez-nous passer car nous voulons dire un mot au Nazaréen" crient-ils, autoritaires. 

Sans enthousiasme la foule s'ouvre et les apôtres voient arriver vers eux le groupe des pharisiens.    

"Maître, paix à Toi !" 









Paix à vous. Que voulez-vous?"           

"Tu vas à Jérusalem ?"          

"Comme tout fidèle Israélite."            

"N'y va pas ! Un danger t'y attend. Nous le savons car nous en venons pour aller à la rencontre de nos familles et nous sommes venus t'avertir ayant appris que tu étais à Rama."          

"De qui, s'il est permis de le demander ?" demande Pierre soupçonneux et tout prêt à amorcer une dispute.             

"Cela ne te regarde pas, homme. Sache seulement, toi qui nous appelles serpents, que près du Maître les serpents sont nombreux et que tu ferais bien de te méfier des trop nombreux et trop puissants disciples."          

"Hé ! Tu ne voudras pas insinuer que Manaën ou..."   

"Silence, Pierre. Et toi, pharisien, sache qu'aucun danger ne peut détourner un fidèle de son devoir. Si on perd la vie, ce n'est rien. Ce qui est grave, c'est de perdre son âme en contrevenant à la Loi. Mais tu le sais, et tu sais que je le sais. Pourquoi alors me tentes-tu ? Tu ne sais peut-être pas que Moi je sais pourquoi tu le fais ?"            

"Je ne te tente pas. C'est la vérité. Beaucoup d'entre nous peuvent être tes ennemis, mais pas tous. Nous, nous ne te haïssons pas. Nous savons qu'Hérode te cherche, et nous te disons : pars. Va-t-en d'ici, car si Hérode s'empare de Toi, il va te tuer. C'est ce qu'il veut."





C'est ce qu'il veut, mais il ne le fera pas. Cela. je le sais, Moi. Du reste allez dire à ce vieux renard que Celui qu'il recherche est à Jérusalem. En effet j'y vais en chassant les démons, en opérant des guérisons, sans me cacher. 




Et je le fais et le ferai aujourd'hui, demain et après-demain, jusqu'à ce que mon temps soit achevé. Mais il faut que je marche tant que je ne serai pas arrivé au terme. Et il faut qu'aujourd'hui et puis une autre fois, et une autre fois, et une autre fois encore, j'entre à Jérusalem, car il n'est pas possible que mon chemin s'arrête auparavant. Et il doit s'achever comme il est juste, c'est-à-dire à Jérusalem."

"Le Baptiste est mort ailleurs."           

"Il est mort en sainteté, et sainteté veut dire : "Jérusalem". Si maintenant Jérusalem veut dire "Péché" c'est seulement pour ce qui n'est que terrestre et qui bientôt ne sera plus. Mais je parle de ce qui est éternel et spirituel, c'est-à-dire de la Jérusalem des Cieux. C'est en elle, en sa sainteté, que meurent tous les justes et les prophètes. C'est en elle que je mourrai, et c'est inutilement que vous voulez m'amener au péché.           





Et je mourrai aussi dans les collines de Jérusalem, non pas de la main d'Hérode, mais par la volonté de ceux qui me haïssent plus subtilement que lui, parce qu'ils voient en Moi l'usurpateur du Sacerdoce qu'ils convoitent et Celui qui purifie Israël de toutes les maladies qui le corrompent. 
Ne mettez donc pas sur le dos d'Hérode tout le désir de tuer, mais prenez chacun votre part car, en vérité, l'Agneau est sur une montagne que gravissent de tous côtés des loups et des chacals pour l'égorger et..."       

Les pharisiens s'enfuient sous la grêle des brûlantes vérités...           

Jésus les regarde fuir. Il se tourne ensuite du côté du midi vers une clarté plus lumineuse qui peut-être indique la région de Jérusalem et il dit avec tristesse : 





"Jérusalem, Jérusalem, qui tues tes prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois n'ai-je pas voulu rassembler tes fils, comme fait l'oiseau sur son nid où il rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Voilà ! 




On te laissera vide la Maison de ton vrai Maître. Lui viendra, fera, comme le veut le rite, comme doit le faire le premier et le dernier d'Israël, et puis Il s'en ira. Il ne séjournera plus entre tes murs pour les purifier par sa présence. 
Et je t'assure que toi et tes habitants vous ne me verrez plus, dans ma vraie figure, jusqu'au jour où vous direz : "Béni Celui qui vient au nom du Seigneur"... 




Et vous de Rama, rappelez-vous ces paroles et toutes les autres pour ne pas être pris, englobés dans le châtiment de Dieu. 
Soyez fidèles... Allez. La paix soit avec vous."





Tome 5, chapitre 53 


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Message par M8735 Lun 26 Aoû - 20:31

L’invective contre les scribes et les pharisiens ( suite )


(....)
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et de la rue, de l'anis et du cumin, et ensuite négligez les préceptes les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont elles les vertus qu'il fallait avoir, sans laisser de côté les autres choses moins importantes !       

Guides aveugles qui filtrez les boissons de crainte de vous contaminer en avalant un moucheron qui s'est noyé, et ensuite avalez un chameau sans vous croire immondes pour cela. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui lavez l'extérieur de la coupe et du plat, mais qui êtes intérieurement remplis de rapines et d'immondices. Pharisien aveugle, lave d'abord l'intérieur de ta coupe et de ton plat, de façon que l'extérieur aussi devienne propre.   

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui volez dans les ténèbres comme des oiseaux de nuit pour vos œuvres de péché et négociez pendant la nuit avec les païens, les voleurs et les traîtres, et ensuite, le matin, après avoir effacé les signes de vos marchés occultes, montez au Temple, bien vêtus.      


Malheur à vous qui enseignez les lois de la charité et de la justice contenues dans le Lévitique, et qui êtes ensuite avides, voleurs, faux, calomniateurs, oppresseurs, injustes, vindicatifs, pleins de haine, et en arrivez à abattre celui qui vous ennuie, même s'il est de votre sang, et à répudier la vierge qui est devenue votre épouse, et à répudier les enfants que vous avez eus d'elle parce qu'ils sont infirmes, et à accuser d'adultère votre femme qui ne vous plaît plus, ou de maladie immonde, pour être débarrassés d'elle.    


(....)
Tome 9, chapitre 596 : l’évangile tel qu’il m’a été révélé 
     
L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal 95c6d710
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Message par M8735 Mar 27 Aoû - 20:11

L’invective contre les scribes et les pharisiens ( Suite et fin)


(...)
C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos actions. 
Vous êtes semblables à des sépulcres blanchis qui semblent beaux du dehors, mais qui à l'intérieur sont remplis d'os de morts et de pourriture. 


C'est la même chose pour vous. Oui, la même chose ! 
Du dehors, vous semblez justes, mais à l'intérieur vous êtes remplis d'hypocrisie et d'iniquité.     


Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en disant : 


"Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n'aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes et nous n'y aurions pas participé". 


Et ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. 


Et vous, du reste, comblez la mesure de vos pères... O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?      


Voilà que pour cela, Moi, Parole de Dieu, je vous dis :


 Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes et sages et scribes. 


Et de ceux-ci vous en tuerez une partie, vous en crucifierez une partie, vous en flagellerez une partie dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, et en partie les poursuivrez de ville en ville, jusqu'à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la Terre , depuis le sang du juste Abel jusqu'à celui de Zacharie fils de Barachie,  que vous avez tué entre l'atrium et l'autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché pour que vous vous en repentiez en revenant au Seigneur.         

C'est ainsi.

 Vous haïssez ceux qui veulent votre bien et vous rappellent par amour sur les sentiers de Dieu.           

En vérité je vous dis que tout cela est sur le point d'arriver, et le crime et ses conséquences. En vérité je vous dis que tout cela s'accomplira sur cette génération. 




Oh ! Jérusalem ! Jérusalem ! Jérusalem, qui lapides ceux qui te sont envoyés et qui tues tes prophètes ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu n'as pas voulu ! 



Maintenant voilà, écoute, O Jérusalem ! 
Maintenant voilà, écoutez, vous tous qui me haïssez et haïssez tout ce qui vient de Dieu. Maintenant voilà, écoutez, vous qui m'aimez et qui serez entraînés dans le châtiment réservé à ceux qui persécutent les envoyés de Dieu. 


Et écoutez, vous aussi qui n'êtes pas de ce peuple, mais qui m'écoutez quand même, vous qui écoutez pour savoir qui est Celui qui vous parle et qui prédit sans avoir besoin d'étudier le vol, le chant des oiseaux, ni les phénomènes célestes et les viscères des animaux sacrifiés, ni la flamme et la fumée des holocaustes, parce que tout ce qui est futur est présent pour Celui qui vous parle.


 "Cette maison qui est la vôtre vous sera laissée déserte. Moi je vous dis, dit le Seigneur, que vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vous disiez vous aussi : 
"Béni Celui qui vient au nom du Seigneur" .      




 Jésus a chaud, il est visiblement exténué, à la fois par la fatigue d'un discours prolongé et tonnant et par la chaleur étouffante de cette journée sans vent.


 Bloqué contre le mur par une multitude, fixé par des milliers de pupilles, sentant toute la haine qui de dessous les portiques de la Cour des Païens l'écoute, et tout l'amour ou au moins l'admiration qui l'entoure, sans souci du soleil qui tombe sur les échines et sur les visages rougis et en sueur, il apparaît vraiment épuisé. 


Il a besoin de réconfort et il le cherche en disant à ses apôtres et aux soixante-douze qui, comme autant de coins, se sont ouverts lentement un passage dans la foule et qui maintenant sont au premier rang, barrière d'amour fidèle autour de Lui :         


"Sortons du Temple et allons au grand air parmi les arbres. J'ai besoin d'ombre, de silence et de fraîcheur. 

En vérité je vous dis que ce lieu semble déjà brûler du feu de la colère céleste."(....)

[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 09/09-015.htm#P108[/url][/url]]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2009/09-015.htm#P108%5B/url%5D%5B/url%5D[/url]


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Message par M8735 Mar 27 Aoû - 20:12

L’invective contre les scribes et les pharisiens ( Suite et fin)


(...)
C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos actions. 
Vous êtes semblables à des sépulcres blanchis qui semblent beaux du dehors, mais qui à l'intérieur sont remplis d'os de morts et de pourriture. 


C'est la même chose pour vous. Oui, la même chose ! 
Du dehors, vous semblez justes, mais à l'intérieur vous êtes remplis d'hypocrisie et d'iniquité.     


Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en disant : 


"Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n'aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes et nous n'y aurions pas participé". 


Et ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. 


Et vous, du reste, comblez la mesure de vos pères... O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?      


Voilà que pour cela, Moi, Parole de Dieu, je vous dis :


 Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes et sages et scribes. 


Et de ceux-ci vous en tuerez une partie, vous en crucifierez une partie, vous en flagellerez une partie dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, et en partie les poursuivrez de ville en ville, jusqu'à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la Terre , depuis le sang du juste Abel jusqu'à celui de Zacharie fils de Barachie,  que vous avez tué entre l'atrium et l'autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché pour que vous vous en repentiez en revenant au Seigneur.         

C'est ainsi.

 Vous haïssez ceux qui veulent votre bien et vous rappellent par amour sur les sentiers de Dieu.           

En vérité je vous dis que tout cela est sur le point d'arriver, et le crime et ses conséquences. En vérité je vous dis que tout cela s'accomplira sur cette génération. 




Oh ! Jérusalem ! Jérusalem ! Jérusalem, qui lapides ceux qui te sont envoyés et qui tues tes prophètes ! Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu n'as pas voulu ! 



Maintenant voilà, écoute, O Jérusalem ! 
Maintenant voilà, écoutez, vous tous qui me haïssez et haïssez tout ce qui vient de Dieu. Maintenant voilà, écoutez, vous qui m'aimez et qui serez entraînés dans le châtiment réservé à ceux qui persécutent les envoyés de Dieu. 


Et écoutez, vous aussi qui n'êtes pas de ce peuple, mais qui m'écoutez quand même, vous qui écoutez pour savoir qui est Celui qui vous parle et qui prédit sans avoir besoin d'étudier le vol, le chant des oiseaux, ni les phénomènes célestes et les viscères des animaux sacrifiés, ni la flamme et la fumée des holocaustes, parce que tout ce qui est futur est présent pour Celui qui vous parle.


 "Cette maison qui est la vôtre vous sera laissée déserte. Moi je vous dis, dit le Seigneur, que vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vous disiez vous aussi : 
"Béni Celui qui vient au nom du Seigneur" .      




 Jésus a chaud, il est visiblement exténué, à la fois par la fatigue d'un discours prolongé et tonnant et par la chaleur étouffante de cette journée sans vent.


 Bloqué contre le mur par une multitude, fixé par des milliers de pupilles, sentant toute la haine qui de dessous les portiques de la Cour des Païens l'écoute, et tout l'amour ou au moins l'admiration qui l'entoure, sans souci du soleil qui tombe sur les échines et sur les visages rougis et en sueur, il apparaît vraiment épuisé. 


Il a besoin de réconfort et il le cherche en disant à ses apôtres et aux soixante-douze qui, comme autant de coins, se sont ouverts lentement un passage dans la foule et qui maintenant sont au premier rang, barrière d'amour fidèle autour de Lui :         


"Sortons du Temple et allons au grand air parmi les arbres. J'ai besoin d'ombre, de silence et de fraîcheur. 

En vérité je vous dis que ce lieu semble déjà brûler du feu de la colère céleste."(....)

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Message par M8735 Mer 28 Aoû - 21:02

La mort de Jean-Baptiste 








Jésus est en train de guérir des malades, sans autre assistance que celle de Manaën. Ils sont dans la maison de Capharnaüm, dans le jardin ombragé à cette heure matinale. Manaën n'a plus de précieuse ceinture ni de lame d'or au front. Son vêtement est retenu serré par un cordon de laine et son couvre-chef par une bande étroite de toile. Jésus est tête nue comme toujours quand il est à la maison.      

Après avoir fini de guérir et de consoler les malades, Jésus monte avec Manaën dans la chambre du haut et ils s'assoient tous les deux sur Je bord de la fenêtre qui regarde la colline, parce que le côté du lac est tout inondé par le soleil, encore bien chaud bien que la canicule soit passée depuis quelque temps. 

"D'ici peu les vendanges vont commencer" dit Manaën,         

"Oui, et puis les Tabernacles vont arriver et l'hiver sera vite là, Toi, quand comptes-tu partir ?" 

"Hum !... Moi je ne partirais jamais... Mais je pense au Baptiste, Hérode est un faible. Quand on a su l'influencer en bien, il ne devient pas bon, il reste au moins… non sanguinaire. Mais peu nombreux sont ceux qui lui donnent de bons conseils.
 Et cette femme !… Cette femme !… Mais je voudrais rester ici jusqu'au retour de tes apôtres. Non pas que je présume beaucoup de moi… mais je vaux encore quelque chose… bien que mon crédit soit très diminué depuis qu'ils ont compris que je suis les chemins du Bien. 
Mais cela ne m'importe pas. Je voudrais avoir le vrai courage de tout abandonner pour te suivre complètement, comme ces disciples que tu attends, Mais y réussirai-je jamais ? Nous qui ne sommes pas du peuple, nous hésitons davantage à te suivre, Pourquoi ?"      

"Parce que pour vous retenir, vous avez les tentacules des pauvres richesses."         

"À vrai dire je sais aussi que certains qui ne sont pas riches, à proprement parler, mais savants ou en passe de le devenir, eux aussi ne viennent pas."         

"Eux aussi ont les tentacules des pauvres richesses qui les retiennent. On n'est pas riche seulement d'argent. Il y a aussi la richesse du savoir. Peu de gens arrivent à reconnaître comme Salomon : 
"Vanité des vanités. Tout n'est que vanité"  reprise et amplifiée non seulement matériellement mais en profondeur dans le Cioelet. 
As-tu cette pensée présente à l'esprit ? La science humaine est vanité, car augmenter seulement le savoir humain "c'est fatigue et affliction de l'esprit et qui développe la science développe aussi les ennuis".




En vérité je te dis qu'il en est ainsi, Et je dis aussi qu'il n'en serait pas ainsi si la science humaine était soutenue et consolidée par la sagesse surnaturelle et le saint amour de Dieu. Le plaisir est vanité parce qu'il ne dure pas, mais se dissipe rapidement après avoir brûlé en laissant cendres et vide, Les biens accumulés par des industries variées sont vanité pour l'homme qui meurt et qui les laisse à d'autres et qu'avec ses biens il ne peut repousser la mort.    
          
 La femme, vue en tant que femme et désirée comme telle, est vanité. On en conclut que l'unique chose qui ne soit pas vanité, c'est la sainte crainte de Dieu et l'obéissance à ses commandements, c'est-à-dire la sagesse de l'homme qui n'est pas seulement chair mais possède la seconde nature : la spirituelle.
 Qui sait conclure ainsi et vouloir, sait se détacher de tout tentacule de pauvre possession et aller librement à la rencontre du Soleil.      

"Je veux me rappeler ces paroles. Combien tu m'as donné en ces jours ! Maintenant je peux aller dans les laideurs de la Cour, qui ne paraît lumineuse qu'aux sots, qui paraît puissante et libre et n'est que misère, prison et ténèbre, et y aller avec un trésor qui me permettra d'y vivre mieux en attendant le mieux. Mais arriverai-je jamais à ce mieux qui consiste à t'appartenir totalement ?"             

"Tu y arriveras."         

"Quand ? L'an prochain ? Ou plus tard ? Ou quand la vieillesse me rendra sage ?"     

"Tu y arriveras en atteignant la maturité d'esprit et la perfection du vouloir dans le déroulement de quelques heures."             

Manaën le regard pensif, interrogateur... Mais il ne demande pas autre chose.           

Un silence. Puis Jésus dit : "As-tu jamais approché Lazare de Béthanie ?"      

"Non, Maître. Je peux dire que non. Que s'il y a eu quelque rencontre, cela ne peut s'appeler amitié. Tu sais... Hérode avec moi, et Hérode contre lui... Donc..."     

"Lazare maintenant te verrait au-delà des choses, en Dieu. Tu dois chercher à t'en approcher comme condisciple."             

"Je le ferai, si tu le veux..."    

Des voix de gens agités se font entendre dans le  jardin. Ils demandent avec anxiété : "Le Maître ! Le Maître ! Est-il ici ?"           

La voix chantante de la maîtresse de maison leur répond : "Il est dans la chambre du haut. Qui êtes-vous ? Des malades ?" 

"Non, des disciples de Jean et nous voulons Jésus de Nazareth."      

Jésus se présente à la fenêtre en disant : "La paix soit à vous... Oh ! C'est vous ? Venez ! Venez !"        

Ce sont les trois bergers : Jean, Matthias et Siméon. "Oh! Maître !" disent-ils en levant la tête et en montrant un visage affligé. Même la vue de Jésus ne les rassérène pas.           

Jésus quitte la pièce en allant à leur rencontre sur la terrasse. Manaën le suit. Ils se rencontrent justement là où l'escalier débouche sur la terrasse ensoleillée.               


 Les trois s'agenouillent en baisant le sol. Et puis Jean dit, au nom de tous : "C'est l'heure de nous recueillir, Seigneur, parce que nous sommes ton héritage" et des larmes descendent sur le visage du disciple et de ses compagnons.            

Jésus et Manaën poussent un seul cri : "Jean !?"       

"On l'a tué..."             

La parole tombe comme si c'était un énorme fracas qui couvre toute rumeur du monde. Et pourtant elle a été dite très doucement. 
Mais elle pétrifie celui qui la dit et ceux qui l'entendent. 
Il semble que la terre, pour la recueillir et pour frémir d'horreur, ait suspendu toute rumeur tant il y a un moment de silence profond et de profonde immobilité chez les animaux, dans les frondaisons, dans l'air. 




Suspendu le roucoulement des colombes, coupée la flûte d'un merle, rendu muet le chœur des passereaux, et comme si s'était brisé tout d'un coup son organe, une cigale qui stridule se tait à l'improviste pendant que s'arrête le vent qui caressait les pampres et les feuilles, en faisant un bruit qui imite le froissement de la soie et le grincement des pieux.           

Jésus devient d'une pâleur d'ivoire alors que ses yeux se dilatent en s'humectant de larmes. Il ouvre les bras en parlant, et sa voix est profonde par l'effort qu'il fait pour la rendre assurée : 
"Paix au martyr de la justice et à mon Précurseur"
 Puis il croise les bras et recueille son esprit et certainement il prie, en s'unissant à l'Esprit de Dieu et à celui du Baptiste. 

Manaën n'ose pas faire un geste. Au contraire de Jésus, il a vivement rougi et il a eu un mouvement de colère. Puis il s'est raidi, et tout son trouble se manifeste par le mouvement mécanique de sa main droite qui tiraille le cordon de son vêtement et de sa main gauche qui, involontairement, cherche le poignard... et Manaën secoue la tête en se plaignant de la faiblesse de son esprit qui ne se souvient pas qu'il s'est désarmé pour être "le disciple de Celui qui est doux, auprès de Celui qui est doux"       

Jésus rouvre la bouche et les yeux. Son visage, son regard, sa voix ont repris la majesté divine qui Lui est habituelle. Il ne Lui reste qu'une tristesse grave que tempère la paix. "Venez. Vous allez me raconter. A partir d'aujourd'hui vous êtes miens."         

Et il les conduit dans la pièce dont il ferme la porte laissant les rideaux à demi-fermés pour tempérer la lumière et créer une atmosphère de recueillement autour de leur douleur et de la beauté de la mort du Baptiste, pour mettre une séparation entre cette perfection de vie et le monde corrompu. 
"Parlez" commande-t-il.     
         
 Manaën semble pétrifié. Il est près du groupe mais ne dit pas un mot. 




"C'était le soir de la fête... L'événement était imprévisible... Deux heures seulement auparavant, Hérode s'était entretenu avec Jean et l'avait congédié avec bienveillance... Et peu, peu avant qu'arrivât... l'homicide, le martyre, le crime, la glorification, il avait envoyé au prisonnier un serviteur avec des fruits glacés et des vins rares. 
Jean nous avait distribué ces choses... Lui n'a jamais changé son austérité... Il n'y avait que nous parce que, grâce à Manaën, nous étions au palais pour servir aux cuisines et aux écuries. Et c'était une faveur qui nous permettait de voir toujours notre Jean... 




Nous étions aux cuisines, Jean et moi, pendant que Siméon surveillait les serviteurs de l'écurie pour qu'ils traitassent avec soin les montures des hôtes... Le palais était plein de grands, de chefs militaires et de seigneurs de Galilée. Hérodiade s'était enfermée dans ses appartements à la suite d'une violente scène entre elle et Hérode, survenue le matin..."             

Manaën interrompt : "Mais quand la hyène est-elle venue ?"   

"Deux jours avant. On ne l'attendait pas... Elle avait dit au monarque qu'elle ne pouvait vivre loin de lui et être absente le jour de sa fête. Vipère et magicienne comme toujours, elle avait fait d'Hérode un jouet... Mais le matin de ce jour Hérode, bien que déjà ivre de vin et de luxure, avait refusé d'accorder à la femme ce qu'elle demandait à grands cris... Et personne ne pensait que c'était la vie de Jean !...         

Elle était restée dans ses appartements, dédaigneuse. Elle avait renvoyé les mets royaux envoyés par Hérode dans de la vaisselle précieuse. Elle avait gardé seulement un plateau précieux plein de fruits, et en échange elle avait donné pour Hérode une amphore de vin drogué,.. Drogué... Ah ! Ivre comme il l'était, sa nature vicieuse suffisait bien pour le pousser au crime !      

Par ceux qui faisaient le service de la table nous avons su, qu'après la danse des mimes de la cour ou plutôt au milieu, Salomé avait fait irruption en dansant dans la salle du banquet, et les mimes, devant la princesse, s'étaient plaquées contre les murs. La danse était parfaite, nous a-t-on dit, lubrique et parfaite. Digne des hôtes... Hérode... Oh ! peut-être un nouveau désir d'inceste fermentait en son intérieur !... 




Hérode, à la fin de cette danse dit, enthousiasmé, à Salomé  : "Tu as bien dansé ! Je jure que tu as mérité une récompense. Je jure que je te la donnerai. Je jure que je te donnerai tout ce que tu peux me demander. Je le jure en présence de tous. Et une parole de roi est fidèle, même sans serments. Demande donc ce que tu veux".           


 Et Salomé, feignant l'embarras, l'innocence et la modestie, s'enveloppant de ses voiles, avec une moue pudique, après tant d'impudicité, dit :
 "Permets-moi. ô grand, de réfléchir un moment. Je vais me retirer et puis je reviendrai, parce que ta faveur m'a troublée"... et elle se retira pour aller trouver sa mère.         

Selma m'a dit qu'elle entra en riant et en disant : "Mère, tu as gagné. Donne-moi le plateau" Hérodiade ,avec un cri de triomphe, ordonna à l'esclave de remettre à sa fille le plateau qu'elle avait conservé auparavant, en disant :
 "Va, et reviens avec la tête haïe et je t'habillerai de perles et d'or". 
Et Selma, horrifiée, obéit...            

Salomé rentra en dansant dans la salle et, en dansant, alla se prosterner aux pieds du roi, Elle dit : "Sur ce plateau que tu as envoyé à ma mère, pour marquer que tu l'aimes et que tu m'aimes, je veux la tête de Jean. Et puis je danserai encore, puisque cela te plaît tant. Je danserai la danse de la victoire parce que j'ai vaincu ! Je t'ai vaincu, roi ! J'ai vaincu la vie et je suis heureuse !" Voilà ce qu'elle a dit et que nous a répété un échanson ami.          

Et Hérode se troubla, pris entre deux décisions : être fidèle à sa parole, être juste. Mais il ne sut pas être juste, car c'est un injuste. Il fit signe au bourreau qui était derrière le siège royal, et celui-ci, ayant pris des mains de Salomé le plateau qu'elle présentait, descendit de la salle du festin vers les pièces du bas. 




Nous le vîmes, Jean et moi, traverser la cour... et peu après nous entendîmes le cri de Siméon : "Assassins !" et puis nous le vîmes repasser avec la tête sur le plateau... Jean, ton Précurseur était mort..."      

"Siméon, peux-tu me dire comment il est mort ?" demande Jésus après un moment. 

"Oui. Il était en prière... Il m'avait dit auparavant : "D'ici peu les deux envoyés vont revenir et ceux qui ne croient pas croiront. Mais, cependant, rappelle-toi que si je ne vivais plus à leur retour, comme quelqu'un qui est près de la mort, je te dis encore pour que tu le leur redises :
 'Jésus de Nazareth est le vrai Messie' ". Il pensait toujours à Toi... 




Le bourreau entra. Je criai à haute voix. Jean leva la tête et le vit, Il se leva et dit : "Tu ne peux que m'enlever la vie. Mais la vérité qui dure, c'est qu'il n'est pas permis de faire le mal". 
Et il allait me dire quelque chose quand le bourreau fit tournoyer sa lourde épée, pendant que Jean était debout, et la tête tomba du buste avec un grand flot de sang qui rougit sa peau de chèvre et rendit blanc comme de la cire le visage maigre où les yeux restèrent vivants, ouverts, accusateurs. Elle roula à mes pieds...   
          
Je tombai en même temps que son corps, évanoui par le trop de douleur... Après... après… Après qu'Hérodiade l'eut lacérée, la tête fut jetée aux chiens. Mais nous la recueillîmes promptement et nous l'attachâmes avec le tronc dans un voile précieux. De nuit nous avons recomposé le corps et nous l'avons transporté hors de Machéronte. Nous l'avons embaumé dans un bosquet d'acacias tout près de là dès le lever du soleil avec l'aide d'autres disciples... 




Mais il fut encore pris pour être de nouveau lacéré. Car elle ne peut le détruire et elle ne peut lui pardonner... Et ses esclaves, craignant d'être mis à mort, ont été plus féroces que des chacals pour nous enlever cette tête. Si tu avais été là, Manaën..."    

"Si j'y avais été... Mais c'est sa malédiction, cette tête... Cela n'enlève rien à la gloire du Précurseur même si le corps est incomplet. N'est-ce pas, Maître ?"    

"C'est vrai. Même si les chiens l'avaient détruit, sa gloire n'aurait pas changé."           

"Et sa parole n'a pas changé, Maître. Ses yeux, bien que blessés, lacérés, disent encore : "Cela ne t'est pas permis". Mais nous l'avons perdu !" dit Mathias.     

"Et maintenant nous sommes à Toi, parce que c'est ce que lui a dit, en disant aussi que tu le sais déjà."     

"Oui. Depuis des mois vous m'appartenez. Comment êtes-vous venus ?"      

"À pied, par étapes. Long, pénible le chemin, sous le soleil brûlant et parmi les sables brûlants, encore plus brûlant par la douleur. Il y a environ vingt jours que nous marchons..."   

"Maintenant vous allez vous reposer."            

Manaën demande : "Dites : est-ce que Hérode ne s'est pas étonné de mon absence ?"          

"Si. Il a été d'abord inquiet, puis furieux mais passée sa fureur, il a dit : "Un juge de moins"; C'est ce que nous a rapporté l'échanson ami.         

Jésus dit :
 "Un juge de moins ! Il a Dieu pour juge et cela lui suffit. 




Venez où nous dormons. Vous êtes fatigués et poussiéreux, vous trouverez des vêtements et des sandales de vos compagnons. Prenez-les, changez-vous. Ce qui appartient à l'un, appartient à tous. Toi, Mathias, qui es grand, tu peux prendre l’un de mes vêtements. Puis nous pourvoirons. 




Dans la soirée, puisque c'est la veille du sabbat, mes apôtres viendront. La semaine prochaine Isaac viendra avec ses disciples, puis viendront Benjamin et Daniel, après les Tabernacles, Élie, Joseph et Lévi viendront aussi. Il est temps qu'aux douze s'unissent les autres. Allez maintenant vous reposer."     


 Manaën les accompagne et puis revient. Jésus reste avec Manaën. Il s'assied, pensif, visiblement attristé, la tête inclinée sur la main, le coude appuyé sur le genou pour le soutenir. Manaën est assis près de la table et ne bouge pas. Mais il est sombre; Son visage est une tempête.       


Longtemps après, Jésus lève la tête, le regarde et demande : "Et toi ? Que vas-tu faire maintenant ?"            

"Je ne le sais pas encore... Le projet de rester à Machéronte est fini. Mais je voudrais encore rester près de la cour, pour savoir... et ainsi pouvoir te protéger."      

"Il te conviendrait mieux de me suivre sans atermoiement. Mais je ne te force pas. Tu viendras quand sera détruit, molécule après molécule, le vieux Manaën."         

"Je voudrais aussi enlever cette tête à cette femme. Elle n'est pas digne de la posséder..."   

Jésus esquisse un pâle sourire et dit franchement : "Et puis, tu n'es pas encore mort aux richesses humaines, mais tu m'es quand même cher. Je sais que je ne te perds pas, même si j'attends. Je sais attendre..." 

"Maître, je voudrais te donner ma générosité pour te consoler... parce que tu souffres. Je le vois."            

"C'est vrai. Je souffre. Beaucoup ! Beaucoup !..."      

"Seulement pour Jean ? Je ne crois pas. Tu le sais en paix." 

"Je le sais en paix et je le sens tout près."     

"Et alors ?"    

"Et alors !... Manaën, qu'est-ce que l'aube précède ?"            

"Le jour, Maître. Pourquoi le demandes-tu ?" 

"Parce que la mort de Jean précède le jour où je serai le Rédempteur. Et ce qu'il y a d'humain en Moi frémit à cette pensée... Manaën, je vais sur la colline. Toi reste pour recevoir ceux qui viennent, pour secourir ceux qui sont déjà venus. Reste jusqu'à mon retour. Puis... tu feras ce que tu voudras. Adieu."





Et Jésus quitte la pièce. Il descend doucement l'escalier, traverse le jardinet, par derrière, il prend un sentier au milieu des jardins abandonnés et des vergers d'oliviers, de pommiers, de vignes et de figuiers. Il remonte la pente d'une petite colline d'où il disparaît à ma vue.    




Tome 4, chapitre 133   4 septembre 1945 


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Message par M8735 Ven 30 Aoû - 8:49

La parabole des 10 vierges 









En présence des paysans de Giocana, d’Isaac et de nombreux disciples, des femmes, parmi lesquelles Marie Très Sainte et Marthe  et de beaucoup de gens de Béthanie, Jésus  parle. Tous les apôtres sont présents. L'enfant, assis en face de Jésus, ne perd pas une parole. Le discours est commencé depuis peu, car il arrive encore des gens...     

Jésus dit : "...et c'est à cause de cette crainte que je vois si vive chez plusieurs, que je veux vous proposer aujourd'hui une douce parabole. Douce pour les hommes de bonne volonté, amère pour les autres. Mais ces derniers ont le moyen de supprimer cette amertume. Qu'ils deviennent, eux aussi, des gens de bonne volonté et le reproche que la parabole fait naître dans leur conscience cessera d'exister.          

 Le Royaume des Cieux est la maison des épousailles qui s'accomplissent entre Dieu et les âmes. Le moment où l'on y entre, c'est le jour des épousailles.       

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Écoutez donc. Chez nous, c'est une coutume que les jeunes filles escortent l'époux qui arrive, pour le conduire au milieu des lumières et des chants vers la maison nuptiale avec sa douce épouse. Le cortège quitte la maison de l'épouse qui, voilée et émue, se dirige vers le lieu où elle sera reine, dans une maison qui n'est pas la sienne mais qui devient sienne à partir du moment où elle s'unit à son époux. Alors le cortège des jeunes filles, des amies de l'épouse la plupart, accourent à la rencontre de ces deux heureux pour les entourer d'un cercle de lumières.           

Or il arriva dans un pays que l'on fit des noces. Pendant que les époux, avec leurs parents et amis, s'en donnaient à cœur joie dans la maison de l'épouse, dix jeunes filles se rendirent à leur place dans le vestibule de la maison de l'époux, prêtes à sortir à sa rencontre quand le bruit lointain des cymbales et des chants viendrait les avertir que les époux avaient quitté la maison de l'épouse pour venir à celle de l'époux.





 Mais le banquet, dans la maison des noces, se prolongeait et la nuit survint. Les vierges, vous le savez, gardent toujours leurs lampes allumées pour ne pas perdre de temps au dernier moment. 




Or, parmi ces dix vierges qui avaient leurs lampes allumées et qui éclairaient bien, il y en avait cinq sages et cinq sottes. Les sages, pleines de prudence, s'étaient munies de petits vases pleins d'huile pour pouvoir remplir les lampes si la durée de l'attente était plus longue que prévu, alors que les sottes s'étaient bornées à bien remplir leurs petites lampes.

Les heures passèrent, l'une après l'autre. Conversations gaies, bonnes histoires, plaisanteries charmaient l'attente. Mais après cela, elles ne surent plus que dire ni que faire. Ennuyées, ou simplement fatiguées, elles s'assirent plus à leur aise avec leurs lampes allumées toutes proches et tout doucement elles s'endormirent. 





Minuit arriva et on entendit un cri : "Voici l'époux, allez à sa rencontre !" Les dix vierges sursautèrent en entendant l'ordre, prirent les voiles et les guirlandes, se coiffèrent et coururent vers la table où étaient les lampes. 
Cinq d'entre elles étaient en train de languir... La mèche, que l'huile ne nourrissait plus, toute consumée, fumait avec des éclairs de plus en plus faibles, prête à s'éteindre au moindre souffle d'air. 
Les cinq autres, au contraire, garnies par les vierges prudentes avant leur sommeil, avaient une flamme encore vive qui se raviva davantage quand on ajouta de l'huile dans le réservoir de la lampe. 
       

 "Oh !" dirent les sottes suppliantes, "donnez-nous un peu de votre huile, car autrement nos lampes vont s'éteindre, rien qu'à les prendre. Les vôtres sont déjà belles!..." 





Mais les prudentes répondirent:
 "Dehors souffle le vent de la nuit, et la rosée tombe à grosses gouttes. Il n'y a jamais assez d'huile pour faire une flamme robuste qui puisse résister au vent et à l'humidité. Si nous vous en donnons, il arrivera que nos lumières vacilleront elles aussi. Et bien triste serait le cortège des vierges sans les palpitations des petites flammes ! Allez, courez chez le marchand le plus proche, priez-le, frappez à sa porte, faites-le lever pour qu'il vous donne de l'huile".
 Et elles haletantes, froissant leurs voiles, tachant leurs vêtements, perdant les guirlandes, en se heurtant et en courant, suivirent le conseil de leurs compagnes. 

Mais, pendant qu'elles allaient acheter de l'huile, voilà qu'apparaît au fond de la rue l'époux accompagné de l'épouse. Les cinq vierges, qui étaient munies des lampes allumées, allèrent à leur rencontre et, au milieu d'elles, les époux entrèrent dans la maison pour la fin de la cérémonie, lorsque les vierges auraient escorté en dernier lieu l'épouse jusqu'à la chambre nuptiale.





 La porte fut close après l'entrée des époux et qui se trouvait dehors, dehors resta. Ce fut le sort des cinq sottes qui, arrivées enfin avec leur huile, trouvèrent la porte verrouillée et frappèrent inutilement en se blessant les mains et en criant d'une voix gémissante:
 "Seigneur, seigneur, ouvre-nous ! Nous faisons partie du cortège des noces. Nous sommes les vierges propitiatoires, choisies pour apporter honneur et fortune à ton mariage". 




Mais l'époux, du haut de la maison, quitta pour un instant les invités plus intimes auxquels il faisait ses adieux pendant que l'épouse entrait dans la chambre nuptiale, et leur dit:
 'En vérité je vous dis que je ne vous connais pas. Je ne sais pas qui vous êtes. Vos visages n'étaient pas en fête autour de mon aimée. Vous êtes des usurpatrices. Restez donc hors de la maison des noces". 




Et les cinq sottes, en pleurant, s'en allèrent par les rues noires, avec leurs lampes désormais inutiles, leurs vêtements fripés, leurs voiles arrachés, leurs guirlandes défaites ou perdues...       

Et maintenant vous comprenez la parole renfermée dans la parabole. Je vous ai dit au début que le Royaume des Cieux est la maison des épousailles qui s'accomplissent entre Dieu et les âmes.





 Aux noces célestes sont appelés tousles fidèles, car Dieu aime tous ses enfants. Les uns plus tôt, les autres plus tard se trouvent au moment des épousailles et c'est un sort heureux que d'y être arrivé.         





 Mais écoutez encore. Vous savez que les jeunes filles considèrent comme un honneur et une heureuse fortune d'être appelées comme servantes autour de l'épouse. Voyons dans notre cas ce que représentent les personnages et vous comprendrez mieux.




 L'Epoux c'est Dieu. L'épouse c'est l'âme d'un juste qui, après avoir passé le temps des fiançailles dans la maison du Père, c'est-à-dire sous la protection de la doctrine de Dieu et dans l'obéissance à cette doctrine, en vivant selon la justice, se trouve amenée dans la maison de l'Époux pour les noces. 




Les servantes-vierges sont les âmes des fidèles qui, grâce à l'exemple laissé par l'épouse, cherchent à arriver au même honneur en se sanctifiant. 
Pour l'épouse, le fait d'avoir été choisie par l'époux à cause de ses vertus, est le signe qu'elle était un exemple vivant de sainteté. Les jeunes filles sont en vêtements blancs, propres et frais, en voiles blancs, couronnées de fleurs. Elles ont dans les mains des lampes allumées. Les lampes sont bien propres, avec la mèche nourrie de l'huile la plus pure afin qu'elle ne soit pas malodorante.         

En vêtements blancs. La justice pratiquée avec fermeté donne des vêtements blancs et bientôt viendra le jour qu'ils seront parfaitement blancs, sans même le plus lointain souvenir d'une tache, d'une blancheur surnaturelle, d'une blancheur angélique.     

En vêtements nets. Il faut, par l'humilité, tenir toujours net le vêtement. Il est si facile de ternir la pureté du cœur, et celui qui n'est pas pur en son cœur ne peut voir Dieu. L'humilité est comme l'eau qui lave.





 L'humble, parce que son œil n'est pas obscurci par la fumée de l'orgueil, s'aperçoit tout de suite qu'il a terni son vêtement. Il court vers son Seigneur et Lui dit : "J'ai perdu la netteté de mon cœur. Je pleure pour me purifier. Je pleure à tes pieds. Et Toi, mon Soleil, blanchis mon vêtement par ton pardon bienveillant, par ton amour paternel !"       

En vêtements frais. Oh ! La fraîcheur du cœur !





 Les enfants la possèdent par suite d'un don de Dieu. Les justes la possèdent par un don de Dieu et par leur propre volonté. Les saints la possèdent par un don de Dieu et par une volonté allant jusqu'à l'héroïsme. 
Mais les pécheurs, dont l'âme est en loques, brûlée, empoisonnée, salie ne pourront-ils alors jamais plus avoir un vêtement frais ? Oh ! oui, qu'ils peuvent l'avoir.           





 Ils commencent à l'avoir du moment où ils se regardent avec mépris, ils l'augmentent quand ils ont décidé de changer de vie, le perfectionnent quand par la pénitence ils se lavent, se désintoxiquent, se soignent, refont leur pauvre âme.
 Avec l'aide de Dieu qui ne refuse pas son secours à qui demande son aide sainte, par leur propre volonté portée à un degré qui dépasse l'héroïsme, car en eux il n'y a pas lieu de protéger ce qu'ils possèdent, mais de reconstruire cequ'ils ont abattu, donc effort double et triple et septuple et enfin par une pénitence inlassable, implacable à l'égard du moi qui était pécheur, ils ramènent leur âme à une nouvelle fraîcheur enfantine, rendue précieuse par l'expérience qui fait d'eux des maîtres pour ceux qui autrefois étaient comme eux, c'est-à-dire pécheurs.      

En voiles blancs. L'humilité ! 





J'ai dit: "Quand vous priez ou faites pénitence, faites en sorte que le monde ne s'en aperçoive pas". Dans les livres sapientiaux, il est dit: "Il n'est pas bien de révéler le secret du Roi". 




L'humilité est le voile blanc que l'on met pour le défendre sur le bien que l'on fait et sur le bien que Dieu nous accorde. Ne pas se glorifier de l'amour privilégié que Dieu nous accorde, ne pas chercher une sotte gloire humaine. Le don serait tout de suite enlevé. Mais le chant intérieur du cœur à son Dieu : "Mon âme te glorifie, ô Seigneur... parce que Tu as tourné ton regard vers la bassesse de ta servante".          

Jésus s'arrête un instant et jette un regard vers sa Mère qui rougit sous son voile et s'incline profondément comme pour remettre en place les cheveux de l'enfant assis à ses pieds, mais en réalité pour cacher l'émotion de son souvenir...            

Couronnée de fleurs.





 L'âme doit tresser sa guirlande quotidienne d'actes de vertu, car en présence du Très-Haut, rien ne doit rester de vicieux et rien ne doit rester d'un aspect négligé. Guirlande quotidienne, ai-je dit, car l'âme ne sait pas quand Dieu-Epoux lui apparaîtra pour lui dire : "Viens". Il ne faut donc pas se lasser de renouveler la couronne.




 N'ayez pas peur. Les fleurs perdent leur fraîcheur, mais les fleurs des couronnes vertueuses ne la perdent pas. L'ange de Dieu, que chaque homme a à côté de lui, recueille ces guirlandes quotidiennes et les apporte au Ciel et on en fera un trône au nouveau bienheureux quand il entrera comme épouse dans la maison nuptiale. 

Elles ont leurs lampes allumées





A la fois pour honorer l'Époux et pour se guider en chemin. Comme elle est brillante la foi et quelle douce amie elle est ! Elle donne une flamme qui rayonne comme une étoile, une flamme qui rit car elle est tranquille dans sa certitude, une flamme qui rend lumineux même l'instrument qui la porte.    





Même la chair de l'homme que nourrit la foi semble, dès cette terre, devenir plus lumineuse et plus spirituelle, exempte d'un vieillissement précoce. 




Car celui qui croit se laisse guider par les paroles et les commandements de Dieu pour arriver à posséder Dieu, sa fin, et par conséquent il fuit toute corruption, il n'a pas de troubles, de peurs, de remords, il n'est pas obligé de faire des efforts pour se rappeler ses mensonges ou pour cacher ses mauvaises actions, et il se conserve beau et jeune de la belle incorruptibilité des saints.




 Une chair et un sang, un esprit et un cœur nets de toute luxure pour conserver l'huile de la foi, pour donner une lumière sans fumée. Une volonté constante pour nourrir toujours cette lumière. 
La vie de chaque jour avec ses déceptions, ses constatations, ses contacts, ses tentations, ses frictions, tend à diminuer la foi. Non ! Cela ne doit pas arriver. Allez chaque jour aux sources de l'huile suave, de l'huile de la sagesse, de l'huile de Dieu.   

Une lampe peu alimentée peut s'éteindre au moindre vent, peut être éteinte par la lourde rosée de la nuit. La nuit... L'heure des ténèbres, du péché, de la tentation vient pour tous. C'est la nuit de l'âme. Mais si elle se remplit, elle-même, de foi, sa flamme ne peut être éteinte par le vent du monde ni par le brouillard de la sensualité.       

Pour conclure, vigilance, vigilance, vigilance. L'imprudent qui ose dire : "Oh ! Dieu viendra à un moment où j'aurai encore la lumière en moi", qui se met à dormir au lieu de veiller, à dormir dépourvu de ce qu'il faut pour se lever promptement au premier appel, qui attend le dernier moment pour se procurer l'huile de la foi ou la mèche résistante de la bonne volonté, court le risque de rester dehors à l'arrivée de l'Époux. 

Veillez donc avec prudence, avec constance, avec pureté, avec confiance pour être toujours prêts à l'appel de Dieu car en réalité vous ne savez pas quand Il viendra.      

Mes chers disciples, je ne veux pas vous amener à avoir peur de Dieu, mais plutôt à avoir foi en sa bonté. 

Aussi bien vous qui restez que vous qui partez, pensez que, si vous faites ce que firent les vierges sages, vous serez appelés non seulement à escorter l'Époux mais, comme pour la jeune Esther, devenue épouse à la place de Vasti , vous serez choisis et élus comme épouses car l'Époux aura "trouvé en vous toute grâce et toute faveur, au-dessus de tout autre". 
Je vous bénis, vous qui partez. Portez en vous et apportez à vos compagnons ces paroles que je vous ai adressées. La paix du Seigneur soit toujours avec vous."  (....)








 L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal B1b69110


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Tome3, chapitre 67
Le séjour à Béthanie se termine par deux paraboles sur le Royaume des Cieux.


Dernière édition par Marylin le Dim 1 Sep - 20:29, édité 1 fois
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Message par M8735 Ven 30 Aoû - 20:56

Les conditions pour suivre Jésus.
La parabole des talents.




(....)Parce que voici ce qu'implique d'être mes disciples : aller contre le tourbillonnement et la violence de l'entraînement du monde, de la chair, de Satan. Et si vous ne vous sentez pas le courage de renoncer à tout par amour pour Moi, ne venez pas à Moi, parce que vous ne pouvez pas être mes disciples."        

« C'est bien. Ce que tu dis est vrai" admet un scribe qui s'est mêlé au groupe. 





"Mais si nous nous dépouillons de tout, avec quoi allons-nous te servir ensuite ? La Loi a des commandements qui sont comme de la monnaie que Dieu donne à l'homme pour que, en s'en servant, il se procure la vie éternelle. 
Tu dis : "Renoncez a tout" et tu indiques le père, la mère, les richesses, les honneurs. Dieu a pourtant donné ces choses et nous a dit, par la bouche de Moïse, de s'en servir saintement pour paraître juste aux yeux de Dieu. Si tu nous enlèves tout, qu'est-ce que tu nous donnes ?"           

"Le véritable amour, je l'ai dit, ô rabbi. Je vous donne ma doctrine qui n'enlève pas un iota à la Loi ancienne, mais au contraire la perfectionne."     

 "Alors, nous sommes tous des disciples égaux parce que nous avons tous les mêmes choses."       

"Nous les avons tous, selon la Loi mosaïque. Pas tous selon la Loi perfectionnée par Moi selon l'Amour. Mais tous n'atteignent pas, dans cette Loi, la même somme de mérites. Même parmi les disciples qui m'appartiennent, tous n'arriveront pas à avoir une égale somme de mérites et certains, parmi eux, non seulement n'auront pas cette somme, mais perdront aussi leur unique monnaie : leur âme."          

"Comment ? 

À qui on a donné davantage, il restera davantage.
 Tes disciples, ou mieux tes apôtres, te suivent dans ta mission et sont au courant de tes façons de faire, ils ont reçu énormément, tes disciples effectifs ont beaucoup reçu, moins ceux qui ne sont disciples que de nom, rien ceux qui, comme moi, ne t'écoutent que par hasard. Il est évident que les apôtres recevront énormément au Ciel, beaucoup les disciples effectifs, moins ceux qui ne le sont que de nom, rien ceux qui sont comme moi."             

"Humainement c'est évident, et c'est mal aussi humainement. Car tous ne sont pas capables de faire fructifier les biens qu'ils ont reçus. 

Écoute cette parabole et pardonne-moi si je développe trop ici mon enseignement.
 Mais Moi je suis l'hirondelle de passage et je ne séjourne que peu de temps dans la Maison du Père, car je suis venu pour le monde entier et ce petit monde du Temple de Jérusalem ne veut pas que je suspende mon vol et que je reste là où la gloire de Dieu m'appelle."         

"Pourquoi dis-tu cela ?"         

"Parce que c'est la vérité."     

Le scribe regarde autour de lui, et puis il baisse la tête. 

Que ce soit la vérité, il le voit écrit sur trop de visages de membres du Sanhédrin, de rabbis et de pharisiens qui ont grossi de plus en plus le groupe qui entoure Jésus.
 Visages bleus de rage ou rouges de colère, regards qui équivalent à des paroles de malédiction et crachats empoisonnés, rancœur qui fermente de tous côtés, désir de brutaliser le Christ, qui reste seulement un désir par peur de la foule qui entoure le Maître, dévouée et prête à tout pour le défendre, peur aussi peut-être d'être punis par Rome qui est bienveillante envers le doux Maître galiléen.           

Jésus se remet calmement à exposer sa pensée par la parabole : 





"Un homme, qui était sur le point de faire un long voyage et de s'absenter pour longtemps, appela tous ses serviteurs et leur confia tous ses biens. 
À l'un il donna cinq talents d'argent, à un autre deux talents d'argent, à un troisième un seul talent d'or .
À chacun selon sa situation et son habileté. Et puis il partit.       
          
Maintenant le serviteur qui avait reçu cinq talents d'argent s'en alla faire valoir habilement ses talents et, après quelque temps, ceux-ci lui en rapportèrent cinq autres. Celui qui avait reçu deux talents fit la même chose et il doubla la somme qu'il avait reçue. Mais celui auquel le maître avait donné davantage, un talent d'or pur, paralysé par la peur de ne pas savoir faire, par celle des voleurs, de mille choses chimériques et surtout par la paresse, fit un grand trou dans la terre et y cacha l'argent de son maître.       

De nombreux mois passèrent, et le maître revint.

 Il appela tout de suite ses serviteurs pour qu'ils lui rendent l'argent donné en dépôt. Celui qui avait reçu cinq talents d'argent se présenta et il dit :




 "Voici, mon seigneur. Tu m'en as donné cinq. Comme il me semblait qu'il était mal de ne pas faire fructifier l'argent que tu m'avais donné, je me suis débrouillé et je t'ai gagné cinq autres talents. Je n'ai pas pu faire davantage...". 




"C'est bien, très bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour le peu. actif et honnête. Je te donnerai de l'autorité sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître". 

Puis celui qui avait reçu deux talents se présenta et dit : "Je me suis permis d'employer tes biens dans ton intérêt. Voici les comptes qui montrent comment j'ai employé ton argent. Tu vois ? Il y avait deux talents d'argent, maintenant il y en a quatre. Es-tu content. mon seigneur ?" Et le maître fit au bon serviteur la même réponse qu'au premier.   

Arriva en dernier celui qui, jouissant de la plus grande confiance de son maître, avait reçu le talent d'or. Il le sortit de sa cachette et il dit : 





"Tu m'as confié la plus grande valeur parce que tu sais que je suis prudent et fidèle, comme moi je sais que tu es intransigeant et exigeant, et que tu ne supportes pas des pertes pour ton argent mais en cas de perte, tu t'en prends à celui qui est près de toi. Car, en vérité, tu moissonnes où tu n'as pas semé et tu récoltes où tu n'as rien répandu, ne faisant pas cadeau de la moindre pièce de monnaie à ton banquier ou à ton régisseur, pour aucune raison. 
Il te faut autant d'argent que tu en réclames. Or moi, craignant de diminuer ce trésor, je l'ai pris et l'ai caché. Je ne me suis fié à personne ni non plus à moi-même. Maintenant, je l'ai déterré et je te le rends. Voici ton talent".          
         

"O serviteur injuste et paresseux ! 

En vérité, tu ne m'as pas aimé puisque tu ne m'as pas connu et que tu n'as pas aimé mon bien-être, ayant laissé mon argent improductif. 
Tu as trahi l'estime que j'avais eue pour toi et c'est toi-même qui te contredis, t'accuses et te condamnes.
 Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, que je récolte où je n'ai rien répandu. Et pourquoi alors n'as-tu pas fait en sorte que je puisse moissonner et récolter ? 
C'est ainsi que tu réponds à ma confiance ?
 C'est ainsi que tu me connais ?
 Pourquoi n'as-tu pas porté mon argent aux banquiers pour qu'à mon retour je le retire avec les intérêts ? 
Je t'avais instruit avec un soin particulier dans ce but et toi, paresseux et imbécile, tu n'en as pas tenu compte.
 Que te soit donc enlevé le talent et tout autre bien, et qu'on le donne à celui qui a les dix talents".     

"Mais lui en a déjà dix alors que celui-ci reste sans rien..." lui objecta-t-on.     

"C'est bien. À celui qui possède et le fait fructifier, il sera donné encore davantage et au point qu'il surabonde. Mais à celui qui n'a pas parce qu'il n'a pas la volonté d'avoir, on enlèvera ce qui lui a été donné. 

Quant au serviteur inutile qui a trahi ma confiance et a laissé improductifs les dons que je lui avais fait, qu'on l'expulse de ma propriété et qu'il s'en aille pleurer et se ronger le cœur".             

Voilà la parabole.

 Comme tu le vois, ô rabbi, à qui avait reçu le plus il est resté le moins, car il n'a pas su mériter de conserver le don de Dieu.
 Et il n'est pas dit qu'un de ceux dont tu dis qu'ils ne sont disciples que de nom ayant par conséquent peu de chose à faire valoir et même de ceux qui, comme tu dis, m'entendent par hasard et qui n'ont comme unique capital que leur âme, n'arrive pas à avoir le talent d'or et même ce qu'il aura rapporté, qu'on aura enlevé à quelqu'un qui avait davantage reçu.
 Infinies sont les surprises du Seigneur parce qu'innombrables sont les réactions de l'homme. Vous verrez des païens arriver à la vie éternelle et des samaritains posséder le Ciel, et vous verrez des Israélites purs et qui me suivent perdre le Ciel et l'éternelle Vie."          

Jésus  se tait, et comme s'il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l'enceinte du Temple. 





L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal 4aee9710





Tome 4, chapitre 45 
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Message par M8735 Sam 31 Aoû - 21:14

Chez Ismaël Ben Fabi. 
L’hydropique guéri. L’invitation au festin.



(...)

6Jésus entre dans la somptueuse maison de campagne d’Ismaël.Des serviteurs, en grand nombre, accourent à la rencontre de l'Hôte, certainement attendu. D'autres vont prévenir le maître qui sort à la rencontre de Jésus en Lui faisant de profondes inclinations.         

"Sois le bienvenu, Maître, dans ma maison !"             

"Paix à toi, Ismaël Ben Fabi. Tu m'as désiré. Je viens. Pourquoi m'as-tu invité ?"       

"Pour avoir l'honneur de t'avoir et te présenter à mes amis. Je veux qu'ils soient aussi les tiens, comme je veux que tu sois pour moi un ami."   

"Je suis ami de tout le monde, Ismaël."         

"Je le sais. Mais, tu sais ! Il est bien d'avoir des amitiés en haut lieu. La mienne et celle de mes amis sont telles. Toi, pardonne-moi de te le dire, tu négliges trop ceux qui peuvent t'appuyer..." 

"Et tu es de ceux-ci ? Pourquoi ?"     

 "Je suis de ceux-ci. Pourquoi ? Parce que je t'admire et que je veux que tu sois pour moi un ami." 

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "Ami ! Mais sais-tu, Ismaël, le sens que je donne à ce mot ? Pour beaucoup un ami cela veut dire une connaissance, pour d'autres un complice, pour d'autres un serviteur. Pour Moi cela veut dire : fidèle à la Parole du Père. Qui n'est pas cela ne peut être un ami pour Moi, ni Moi pour lui."            

"Mais c'est justement parce que je veux être fidèle que je veux ton. amitié, Maître. Tu ne le crois pas ?    
7Regarde : voici Éléazar qui arrive. Demande-lui comme Je t’ai défendu auprès des Anciens. Eléazar, je te salue. Viens, car le Rabbi veut te demander une chose."           

Profondes salutations et réciproques coups d’œil investigateurs.       

"Toi, Eléazar, dis ce que j'ai dit du Maître la dernière fois que nous nous sommes réunis." 

"Oh ! un véritable éloge ! Une défense passionnée! Il m'est alors venu l'envie de t'entendre, tant Ismaël parlait de Toi, Maître, comme du Prophète le plus grand venu au peuple d'Israël. Je me souviens qu'il disait que personne n'avait une parole plus profonde que la tienne, n'exerçait une fascination plus grande, et que si tu sauras mettre en œuvre l'épée, comme tu sais parler, il n'y aura pas de roi plus grand que Toi en Israël."           

"Mon Royaume  !... Il n'est pas humain, ce Royaume, Eléazar."           

"Mais le Roi d'Israël ?!"          

"Que s'ouvrent vos esprits pour comprendre les paroles secrètes. Il viendra le Royaume du Roi des rois. Mais non pas selon les estimations humaines. Non pas pour ce qui périt, mais pour ce qui est éternel. L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise On y arrive non par un chemin fleuri et triomphal, ni sur un tapis empourpré du sang ennemi, mais par le rude chemin du sacrifice et par la douce échelle du pardon et de l'amour. Ce sont les victoires contre nous-mêmes qui nous donneront ce Royaume. Et que Dieu veuille que le plus grand nombre d'israélites puissent me comprendre. Mais il n'en sera pas ainsi. Vous pensez ce qui n'est pas. Dans ma main, il y aura un sceptre et c'est le peuple d'Israël qui l'y aura mis, Royal et Éternel Aucun roi ne pourra l'enlever à ma Maison. Mais beaucoup en Israël ne pourront le voir sans frémir d'horreur, car il aura un nom qui sera atroce pour eux."          

"Tu ne nous crois pas capables de te suivre ?"          

"Si vous le vouliez, vous le pourriez. Mais vous ne le voulez pas. Pourquoi vous ne voulez pas ? Vous êtes âgés désormais. L'âge devrait vous donner compréhension et justice. Justice aussi pour vous-mêmes. Les jeunes... pourront se tromper et puis se repentir. 

Mais vous ! La mort est toujours proche pour les plus âgés. Eléazar, tu es moins enveloppé dans les théories que beaucoup de tes semblables. Ouvre ton cœur à la Lumière..."     

8Ismaël revient avec cinq autres pharisiens pompeux. "Venez donc dans la maison" dit le maître. Et, quittant l'atrium garni de sièges et de tapis, ils entrent dans une pièce où on leur apporte des amphores et des bassines pour les ablutions. Puis ils passent dans la salle à manger très richement préparée.        

"Jésus à côté de moi, entre Eléazar et moi" commande le maître. Et Jésus, qui s'était tenu au fond de la salle près des disciples un peu intimidés et laissés de côté, doit s'asseoir à la place d'honneur. Le repas commence avec de nombreux plats de viandes et de poissons rôtis. Des vins et, me semble-t-il, des sirops, ou au moins des eaux miellées, passent et repassent.     

9Tous essaient de faire parler Jésus. L'un d'eux, un vieillard tout tremblotant, demande d'une voix éraillée de vieillard décrépit : "Maître, est-ce vrai ce qu'on dit, que tu as l'intention de modifier la Loi ?" 

"Je ne changerai pas un iota à la Loi. Au contraire, (et Jésus appuie sur les mots) je suis justement venu pour la rendre de nouveau intègre comme quand elle fut donnée à Moïse."[1]

"Voudrais-tu dire qu'elle a été changée ?"      

"Non, jamais. Uniquement qu'elle a subi le sort de toutes les choses élevées mises dans la main de l'homme."     

"Que voudrais-tu dire ? Précise."       

"Je veux dire que l'homme, par suite de l'ancien orgueil ou pour l'ancien foyer de la triple luxure, a voulu en retoucher les paroles droites et en a fait quelque chose qui opprime les fidèles alors que, pour ceux qui les ont retouchées, ce n'est qu'un amas de phrases... qu'on laisse à l'usage des autres." 

"Mais, Maître ! Nos rabbins..."           

"C'est une accusation !"         

"Ne nous déçois pas dans notre désir de t'être utile !..."         

"Hé ! Hé ! Ils ont raison de t'appeler révolté !"            

"Silence ! Jésus est mon hôte. Qu'il parle en toute liberté."     

"Nos rabbins, pour commencer, se sont ingéniés et ont peiné dans l'intention sainte de rendre plus facile l'application de la Loi. Dieu Lui-même a commencé cet enseignement quand aux paroles des dix commandements Il a ajouté des explications plus détaillées. Cela pour que l'homme n'eût pas l'excuse de ne pas avoir su comprendre.    





 Œuvre sainte donc celle des maîtres qui ont brisé en morceaux, pour les petits de Dieu, le pain donné par Dieu à l'esprit. Mais sainte quand elle poursuivait un but qui était droit. Il n'en fut pas toujours ainsi. Et maintenant moins que jamais. Mais pourquoi voulez-vous me le faire dire, vous qui vous offensez si je vous énumère les fautes des puissants !"

"Des fautes ! Des fautes ! Nous n'avons que des fautes, nous ?"      

"Je voudrais que vous n'aviez que des mérites !"       

"Mais nous ne les avons pas. Tu le penses et ton regard le dit.          
10Jésus, ce n'est pas en critiquant que l'on acquiert l'amitié des puissants. Tu ne règneras pas. Tu n'en connais pas l'art."          

"Je ne demande pas de régner suivant vos idées, et je ne mendie pas des amitiés. C'est l'amour que je veux, mais un amour honnête et saint. Un amour qui va de Moi à ceux que j'aime, et qui se manifeste en usant à l'égard des pauvres de ce dont je prêche l'usage: la miséricorde."             

"Moi, depuis que je t'ai entendu, je ne prête plus à usure" dit l'un.      

"Et Dieu t'en récompensera."             

"Le Seigneur m'est témoin que je n'ai plus frappé mes serviteurs qui auraient mérité le fouet, quand on m'a eu dit une de tes paraboles" dit un autre.         

"Et moi ? C'est plus de dix boisseaux d'orge que j'ai laissés dans les champs pour les pauvres !" dit encore un autre.           

Les pharisiens se louent copieusement.         

Ismaël n'a pas parlé. Jésus l'interpelle : "Et toi, Ismaël !"        

"Oh ! moi ! J'ai toujours usé de miséricorde. Je n'ai qu'à continuer comme j'ai toujours fait."

"C'est bien pour toi ! S'il en est ainsi réellement, tu es l'homme qui ne connaît pas les remords."      

"Oh ! certainement pas !"       

Jésus le transperce de son œil de saphir.      

11Eléazar touche le bras de Jésus : "Maître, écoute-moi. J'ai un cas spécial à te soumettre. J'ai acquis récemment une propriété d'un malheureux qui s'est ruiné pour une femme. Il me l'a vendue, mais sans me dire qu'il y avait une vieille servante, sa nourrice, maintenant aveugle et presque idiote. Le vendeur n'en veut pas. Moi... je n'en voudrais pas. Mais, la jeter à la rue.., Que ferais-tu, Maître ?"           

"Toi, que ferais-tu si tu devais donner un conseil à un autre ?"            

"Je dirais : "Garde-la. Tu ne te ruineras pas pour un pain".      

"Et pourquoi parlerais-tu ainsi ?"        

"Mais !... parce que je pense que c'est ainsi que j'agirais et je voudrais qu'on agisse ainsi à mon égard..."            

 "Tu es très près de la Justice, Eléazar. Agis comme tu conseillerais de le faire et le Dieu de Jacob sera toujours avec toi."          

"Merci, Maître."          

Les autres bougonnent entre eux. "Qu'avez-vous à murmurer ?" demande Jésus. "N'ai-je pas parlé juste ? Et lui n'a-t-il pas parlé avec justice ? Ismaël, défends tes hôtes, toi qui as toujours agi avec miséricorde."          

"Maître, tu parles bien, mais... si on agissait toujours ainsi !... On serait victime des autres."

"Et il vaut mieux, selon toi, que ce soient les autres qui soient nos victimes, n'est-ce pas ?"

"Je ne dis pas cela. Mais il y a des cas..."     

"La Loi dit d'avoir miséricorde..."       

"Oui, pour le frère pauvre, pour l'étranger, le pèlerin, la veuve et l'orphelin. Mais cette vieille, qui est tombée dans les bras d'Eléazar, n'est pas sa sœur, ni pèlerine, ni étrangère, ni orpheline ou veuve. Rien pour lui. Ni plus ni moins qu'un vieux tableau, oublié par le vrai maître dans la propriété vendue. Eléazar pourrait donc la chasser sans scrupules d'aucune sorte. Enfin la responsabilité de la mort de la vieille ne lui reviendrait pas, mais reviendrait à son vrai maître..."      

"...qui ne peut plus la garder puisqu'il est pauvre lui aussi, et par conséquent lui aussi est exempt d'obligations. De sorte que si la petite vieille meurt de faim, c'est elle qui est coupable, n'est-ce pas ?"      

"C'est cela, Maître. C'est le sort de ceux... qui ne servent plus. Les malades, les vieux, les incapables, sont condamnés à la misère, à la mendicité. Et la mort est ce qu'il y a de meilleur pour eux... C'est ainsi depuis que le monde est monde et il en sera toujours ainsi..."

12"Jésus, aie pitié de moi !" Un cri de détresse entre par les fenêtres fermées, car la salle est fermée et avec les lampes allumées, peut-être à cause du froid.        

"Qui m'appelle ?"       

"Quelque importun. Je le ferai chasser. Ou quelque mendiant. Je lui ferai donner un pain." 

"Jésus, je suis malade. Sauve-moi !"             

"Je l'ai dit : un importun. Je punirai les serviteurs pour l'avoir fait passer." Et Ismaël se lève. 

Mais Jésus, plus jeune d'au moins vingt ans et qui le dépasse du cou et de la tête, le fait se rasseoir en lui mettant la main sur l'épaule et en commandant : "Reste, Ismaël. Je veux voir celui qui me cherche. Faites-le entrer."           

Il entre un homme aux cheveux encore noirs. Il peut avoir environ quarante ans. Mais il est enflé comme un tonneau et jaune comme un citron, avec les lèvres violettes entrouvertes et la bouche haletante. Il est accompagné par la femme de la première partie de la vision. 

L'homme avance avec peine à cause de la maladie et de la crainte. Il voit qu'on le regarde d'un si mauvais œil ! Mais Jésus a quitté sa place et il est allé vers le malheureux en le prenant par la main et en l'amenant au milieu de la salle dans l'espace vide entre les tables disposées en fer à cheval. Exactement sous le lampadaire.   

"Que veux-tu de Moi ?"          

"Maître... je t'ai tant cherché... depuis si longtemps... Je ne veux rien que la santé... pour mes enfants et ma femme... Toi, tu peux tout... Vois à quoi je suis réduit..." 

"Et tu crois que je puis te guérir ?"     

"Si je le crois !... Tout pas m'est douloureux... toute secousse pénible... mais pourtant j'ai fait des milles pour te chercher... et puis avec le char je t'ai suivi aussi... mais je ne te rattrapais jamais… Si je le crois !... Je suis étonné de n'être pas encore guéri, depuis que ma main est dans la tienne, car tout en Toi est saint, ô Saint de Dieu."           

Le pauvre souffle comme un phoque par l'effort qu'il fait pour tant parler. La femme regarde son mari et Jésus, et elle pleure.        

13Jésus les regarde et il sourit. Puis il se tourne et il demande : "Toi, vieux scribe, (il parle au vieux à la voix chevrotante qui a parlé le premier) réponds-moi : est-il permis de guérir pendant le sabbat ?"[2]           

"Pendant le sabbat il n'est permis de faire aucun travail."       

"Même pas de sauver quelqu'un du désespoir ? Ce n'est pas un travail manuel."        

"Le sabbat est consacré au Seigneur."           

"Quelle œuvre plus digne d'un jour sacré que de faire qu’un fils de Dieu dise à son Père : "Je t'aime et te loue parce que Tu m'as guéri " ?!"      

"Il doit le faire, même s'il est malheureux."     

"Chanania, sais-tu qu'en ce moment ton bois le plus beau est en train de brûler, et que toute la pente de l'Hermon rougit de l'éclat des flammes ?"            

 Le vieil homme bondit comme si un aspic l'avait mordu : "Maître, tu dis la vérité ou bien est-ce une plaisanterie ?"           

"Je dis la vérité. Je vois et je sais."    

"Oh ! malheureux que je suis ! Mon bois le plus beau ! Des milliers de sicles [3]en cendre ! Malédiction ! Maudits soient les chiens qui m'y ont mis le feu ! Que leurs viscères brûlent comme mon bois !" Le petit vieux est désespéré.      

"Ce n'est qu'un bois, Chanania,et tu te plains ! Pourquoi ne donnes-tu pas louange au Seigneur, dans ce malheur ? Lui ne perd pas du bois qui renaît, mais la vie et le pain de ses enfants, et il devrait donner la louange que toi tu ne donnes pas ? Donc scribe, il ne m'est pas permis de le guérir le jour du sabbat ?"   

"Maudit sois-tu, lui et le sabbat ! J'ai bien autre chose à penser, moi..." et, bousculant Jésus qui lui avait mis une main sur le bras, il sort furieux et on l'entend brailler de sa voix chevrotante pour avoir son char.        

"Et maintenant ?" demande Jésus en tournant son regard vers les autres. "Et maintenant vous, dites-moi: est-ce permis ou non ?"       

Personne ne répond. Eléazar baisse la tête après avoir entrouvert les lèvres, que pourtant il referme, saisi par le froid qui a envahi la salle.           

"Eh bien, Moi, je vais parler" dit Jésus. Et son aspect est imposant et sa voix est un tonnerre comme toujours quand il va opérer un miracle. "Je vais parler. Je parle. Je dis : homme, qu'il te soit fait selon ce que tu crois. Tu es guéri. Loue l'Eternel. Va en paix." 

L'homme reste interdit. Peut-être pensait-il redevenir d'un coup agile comme autrefois. Et il lui semble qu'il n'est pas guéri. Mais qui sait ce qu'il ressent... il pousse un cri de joie, se jette aux pieds de Jésus et les baise.            

"Va, va ! Sois toujours bon. Adieu !" L'homme sort suivi de la femme qui, jusqu'au dernier moment, se retourne pour saluer Jésus.         

14"Pourtant, Maître... Dans ma maison... Le jour du sabbat..."             

"Tu n'approuves pas ! Je le sais. Et c'est pour cela que je suis venu. Ami, toi ? Non. Mon ennemi. Tu n'es pas sincère avec Moi, ni avec Dieu."             

"Tu m'offenses, maintenant ?"           

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise "Non, je dis la vérité. Tu as dit qu'Eléazar n'est pas tenu de secourir cette petite vieille parce qu'elle n'appartient pas à sa propriété. Mais toi, tu avais deux orphelins[4] dans ta propriété. C'étaient les enfants de deux serviteurs fidèles qui sont morts au travail, l'un avec la faux en main, l'autre tuée par une fatigue excessive.          

 Pour que tu la gardes, elle avait dû ajouter à son service celui de son mari. Tu disais : "J'ai fait un contrat pour deux travailleurs et, pour te garder, j'exige ton travail et celui du mort". Et elle te l'a donné, et elle est morte avec l'enfant qu'elle portait, car cette femme était mère, et elle n'a pas eue la pitié que l'on a pour une bête qui engendre. Où sont maintenant ces deux petits ?"            

"Je ne sais pas... Ils sont disparus, un jour." 

"Ne mens pas maintenant. Il suffit d'avoir été cruel. Il ne faut pas ajouter le mensonge pour rendre tes sabbats odieux à Dieu, même s'ils sont exempts d’œuvres serviles. Où sont ces petits ?"        

"Je ne sais pas. Je ne sais plus, crois-le."     

"Moi, je le sais. Je les ai trouvés un soir de novembre, froid, pluvieux, sombre. Je les ai trouvés affamés et tremblants, près d'une maison, comme deux petits chiens à la recherche d'une bouchée de pain... Maudits et chassés par un homme qui avait des entrailles de chien, un homme pire qu'un chien, car un chien aurait eu pitié de ces deux orphelins. Et toi et cet homme, vous n'avez pas eu pitié. Leurs parents ne te servaient plus, n'est-ce pas ? Ils étaient morts. Les morts ne peuvent que pleurer dans leurs tombeaux, en entendant les sanglots de leurs enfants malheureux dont les autres ne s'occupent pas. Cependant les morts portent à Dieu, par leur esprit, leurs pleurs et ceux de leurs enfants orphelins, et ils disent : "Seigneur, exerce Toi nos vengeances, puisque le monde opprime quand il ne peut plus exploiter". Les deux petits n'étaient pas encore en âge de te servir, n'est-ce pas ? Oui et non, car la petite pouvait servir pour glaner... Et tu les as chassés, en leur refusant même le peu de bien qui appartenait au père et à la mère. Ils pouvaient mourir de faim et de froid comme deux chiens sur un chemin. Ils pouvaient vivre en devenant l'un voleur l'autre une prostituée, car la faim porte au péché. Mais que t'importait ?             

Il y a un moment, tu as cité la Loi à l'appui de tes théories. Et la Loi ne dit-elle pas alors : "Ne faites pas de tort à la veuve et à l'orphelin. Si vous leur faites du tort, leurs voix s'élèveront vers Moi, J'entendrai leurs cris et ma fureur s'enflammera et je vous exterminerai par l'épée, et vos femmes resteront veuves et vos enfants orphelins"[5] ? N'est-ce pas ce que dit la Loi ? Et alors, pour- quoi ne l'observes-tu pas ? Tu m'as défendu auprès des autres ? Et alors pourquoi ne prends-tu pas, en toi-même, la défense de ma Doctrine ? Tu veux être pour Moi un ami ? Et alors pourquoi fais-tu le contraire de ce que je dis ?   





L'un de vous est en train de courir à perdre haleine, s'arrachant les cheveux à cause de la ruine de son bois. Et il ne se les arrache pas pour les ruines de son cœur ! Et toi, qu'attends-tu pour le faire ?   

15Pourquoi voulez-vous vous croire parfaits, vous auxquels le sort a donné une haute situation ? Et si vous l'êtes en quelque chose, pourquoi ne cherchez-vous pas à l'être en tout ? Pourquoi me haïssez-vous parce que je découvre vos plaies ? Je suis le Médecin de votre esprit. Est-ce qu'un médecin peut guérir sans découvrir et nettoyer les plaies ? Mais ne savez-vous pas qu'un grand nombre, et cette femme qui est sortie est une de ceux-là, méritent la première place au banquet de Dieu en dépit de leur apparence mesquine ! Ce n'est pas l'extérieur, c'est le cœur et l'esprit qui ont de la valeur. Dieu vous voit, du haut de son trône, et Il vous juge. Combien Il en voit qui valent mieux que vous ! Par conséquent, écoutez.        

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Prenez toujours comme règle de conduite cela : quand on vous invite à un banquet de noces, choisissez toujours la dernière place[6]. Double honneur vous en reviendra quand le maître vous dira : "Ami, avance". Honneur de mérite et honneur d'humilité. Alors que... O triste moment pour un orgueilleux d'avoir la honte de s'entendre dire : "Va là-bas, au fond, car il y a quelqu'un qui est plus que toi". Et faites la même chose dans le banquet secret de votre esprit pour les noces avec Dieu. Qui s'humilie sera exalté, et qui s'exalte sera humilié. 

16Ismaël, ne me hais pas parce que Moi je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m'as invité pour te donner du lustre à toi-même et satisfaire tes amis. Souvent tu invites, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N'invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin. ..oh ! à la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !     

Malheur à ceux qui caressent seulement une espérance de profit et puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je ferai les vengeances de ceux qui ont été abandonnés."            

"Maître... je... je veux te satisfaire. Je prendrai encore ces enfants."   

"Non."           

"Pourquoi ?" 

"Ismaël ?!…"             
        

 Ismaël baisse la tête. Il veut faire l'humble. Mais c'est une vipère à laquelle on a pressé le venin et elle ne mord plus parce qu'elle sait qu'elle n'en a plus, mais pourtant elle attend le moment de mordre...         

17Eléazar essaie de ramener la paix en disant : "Bienheureux ceux qui prennent part au banquet de Dieu dans leur esprit et dans le Royaume éternel. Mais crois-le, Maître, c'est la vie qui nous apporte des obstacles. Les charges... les occupations..."          

Jésus dit la parabole du banquet[7] et pour finir : 









"Les charges... les occupations, as-tu dit. C'est vrai. C'est pour cela que je t'ai dit, au commencement de ce banquet, que mon Royaume se conquiert par des victoires sur soi-même et non par des victoires sur des champs de bataille. La place au grand Banquet est pour ces humbles de cœur qui savent être grands par leur fidèle amour qui ne mesure pas le sacrifice et qui surmonte tout pour venir à Moi. Même une heure suffit pour changer un cœur. Pourvu que ce cœur le veuille. Et il suffit d'une parole. Je vous en ai tant dit. Et je regarde... Dans un cœur va naître une plante sainte[8]. Dans les autres, des ronces pour Moi et, dans ces ronces, des aspics et des scorpions. Peu importe. Je vais droit mon chemin. Qui m'aime me suive. Je vais en appelant à ma suite. Que ceux qui ont le cœur droit viennent à Moi. Je vais en instruisant. Que ceux qui cherchent la justice s'approchent de la Fontaine. Pour les autres... pour les autres c'est le Père Saint qui les jugera.









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[1] Cf. Matthieu 5,17
[2] Cf. Marc 3,4- Luc 6, 9
[3] Sicle d’or : deux mois et demi d'un manœuvre soit 2.500 € (référence salaire minimum France 2006) - Sicle d’argent : quatre journées soit 160 € 
[4] Marie et Mathias, deux orphelins adoptés plus tard par Jeanne de Chouza.
[5] Exode 22, 22-24
[6] Luc 14,7-14
[7] Cf. Luc 14, 16-24
[8]Éléazar?








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Message par M8735 Dim 1 Sep - 20:22

 Jésus chassé de Nazareth et réconforté par sa mère 


Je vois une grande pièce carrée, J'en parle ainsi, tout en comprenant que c'est la synagogue de Nazareth (comme me dit celui qui m'avertit intérieurement) car il n'y a que des murs nus, peints en jaune et par côté une sorte de siège élevé. 
Il y a aussi un pupitre élevé avec des rouleaux dessus. Pupitre, étagère ? Choisissez l'appellation. En somme, c'est une sorte de table inclinée montée sur un pied, et sur laquelle sont rangés des rouleaux.       

Il y a des gens qui prient, pas comme nous, mais tous tournés vers un côté, sans joindre les mains, mais à peu près comme un prêtre à l'autel.       


J'entends, de sa belle voix, lire le passage d'Isaïe cité par l'Évangile :
 "L'esprit du Seigneur est sur moi... [3]" Et j'entends le commentaire qu'il en fait en se donnant pour "le porteur de la Bonne Nouvelle, de la loi d'amour qui remplace l'ancienne rigueur par la miséricorde, pour qu'obtiennent le salut tous ceux dont la faute d'Adam rend l'esprit malade et, par contrecoup, la chair, car le péché engendre le vice, et le vice la maladie même physique. 
Et pour que tous ceux que retient prisonniers l'Esprit du mal obtiennent leur libération. Je suis venu pour rompre ces chaînes et rouvrir le chemin du Ciel, pour donner la lumière aux âmes aveuglée et l'ouïe aux âmes sourdes. Il est venu le temps de la Grâce du Seigneur. 


Elle est parmi vous, c'est Elle qui vous parle. Les Patriarches ont désiré voir ce jour, dont la voix du Très-Haut a proclame l'existence et dont les Prophètes ont prédit le temps. 
Et déjà portée à leur connaissance par une action surnaturelle, ils savent que l'aube de ce jour s'est levée et que leur entrée au Paradis est proche désormais.
 Ils en exultent, dans leurs esprits, les saints auxquels il ne manque que ma bénédiction pour être citoyens du Ciel. 
Vous le voyez. Venez à la Lumière qui s'est levée. Dépouillez-vous de vos passions, afin d'avoir l'agilité qu'il faut pour suivre le Christ.           
     

Ayez la bonne volonté de croire, de devenir meilleurs, de vouloir le salut, et le salut vous sera donné. Il est en mes mains mais je ne le donne qu'à ceux qui ont la bonne volonté de le posséder, car ce serait une offense à la Grâce que de le donner à qui veut continuer à servir Mammon."   


 Un murmure s'élève dans la synagogue.     

Jésus tourne son regard vers l'assistance. Il lit Sur les visages et dans les cœurs et continue :         

"Je comprends votre pensée. 

Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur privilégiée. Mais cela, c'est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi.


 Aussi, je vous dis qu'en vérité aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. D'autres pays m'ont accueilli et m'accueilleront avec une plus grande foi, même des pays dont le nom est pour vous un scandale. 
Là, je trouverai une moisson de disciples, tandis que sur cette terre je ne puis rien faire, parce qu'elle m'est fermée et hostile.


 Mais je vous rappelle Élie et Élisée [4]. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Et en faveur de celle-là et de celui-ci, ils purent opérer le miracle.
 Les gens qui mouraient de faim en Israël n'eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu'il n'y avait pas dans leurs cœurs la bonne volonté, perle fine que le Prophète avait découverte ailleurs. 


C'est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l'égard de la Parole de Dieu."    

 La foule s'agite et menace avec imprécations. 

Elle tente de mettre la main sur Jésus, mais les apôtres-cousins Jude, Jacques et Simon  [5] le défendent, et alors les Nazaréens en furie chassent Jésus hors de la ville. 


Ils le poursuivent avec des menaces, mais pas seulement verbales, jusqu'au sommet de la colline.
 Alors Jésus se retourne et les immobilise de son regard magnétique, il passe indemne au milieu d'eux et disparaît en montant par un sentier de la colline. 



(....)


Jésus parle avec Marie , assis sur un muret, près d'une cabane. Peut-être est-ce une maison amie, ou du moins hospitalière, suivant les lois de l'hospitalité orientale. 


Jésus s'y est réfugié, après avoir été chassé de Nazareth, pour attendre les apôtres qui sûrement étaient éparpillés dans le voisinage, alors que Jésus était près de la Mère.     

(.....)




Marie est affligée. Elle a été informée de l'incident de la Synagogue et elle en est meurtrie. Jésus la console, Marie supplie son Fils de rester loin de Nazareth, où tous sont mal disposés à son égard, même les autres parents qui le regardent comme un fou qui cherche à susciter des brouilles et des disputes.     

Mais Jésus fait un geste en souriant. Il semble dire :     

"Ici ou autre part, cela se vaut. Laisse tomber !"     

Mais Marie insiste. Alors il répond :   

"Maman, si le Fils de l'homme devait aller uniquement là où on l'aime, il devrait s'éloigner de cette terre et retourner au Ciel. 



J'ai partout des ennemis. Car on hait la Vérité, et Moi je suis la Vérité .
Mais je ne suis pas venu pour trouver un amour facile. Je suis venu pour faire la volonté du Père et racheter l'homme.
 L’amour, tu l’es, Maman.Tu es mon amour qui compense pour Moi tout le reste. Toi et ce petit troupeau qui chaque jour s'accroît de quelque brebis que j'arrache au loup des passions et que j'amène au bercail de Dieu. 
Pour le reste, c'est le devoir. Je suis venu accomplir ce devoir, et je dois l'accomplir jusqu'à me briser contre leurs cœurs de pierres réfractaires au bien.                


Et même ce n'est que lorsque je serai tombé, baignant dans mon sang ces cœurs, que je les attendrirai en y imprimant mon Signe qui annule celui de l'Ennemi. Maman, c'est pour cela que je suis descendu du Ciel. Je ne puis qu'en désirer l'accomplissement."    

"Oh ! Fils ! Mon Fils !"   

Marie a la voix déchirée. Jésus la caresse Je remarque que Marie a, sur la tête, son manteau aussi, en plus du voile. Elle est plus que jamais voilée, comme une prêtresse.    


"Je serai absent quelque temps, pour te faire plaisir. Quand je serai dans le voisinage, je te ferai prévenir."          

"Envoie Jean . Il me semble un peu te voir quand je le vois. 

Sa mère aussi est pleine d'égards pour moi et pour Toi. Elle espère, il est vrai, une place privilégiée pour ses fils. 
C'est une femme et c'est une maman, Jésus. Il faut l'excuser. Elle t'en parlera aussi à Toi. Mais elle t'est sincèrement dévouée. Quand elle sera libérée de l'humanité qui fermente en elle comme en ses fils, comme chez les autres, comme chez tous, mon Fils, elle sera grande dans la foi. 


Il est douloureux que tous attendent de Toi un bien humain, un bien qui, s'il n'est pas humain, est égoïste. Mais le péché est en eux, avec sa concupiscence.


 Elle n'est pas encore venue, l'heure bénie et tellement, tellement redoutable, bien que l'amour de Dieu et de l'homme me la fasse désirer, où tu annuleras le Péché, Oh cette heure ! 
Comme il tremble, le cœur de ta Maman, pour cette heure ! Que te feront-ils, Fils ? Fils Rédempteur dont les Prophète prédisent un tel martyre ?"         

"N'y pense pas, Maman. Dieu t'aidera à cette heure là. Dieu nous aidera, Moi et Toi. Et après, ce sera la paix. Je te le dis encore une fois. Maintenant, va. La nuit va tomber et le chemin est long. Je te bénis.” 

 Jésus dit :            

"Petit Jean, nous avons beaucoup de travail aujourd’hui. Mais nous avons un jour de retard et il est impossible d’aller lentement. Je t’en ai donné la force nécessaire, aujourd’hui.  

        
 Je t’ai accordé ces quatre contemplations [7] pour pouvoir te parler des douleurs de Marie et des miennes, qui préparent la Passion. J’aurais dû t’en parler hier, samedi, le jour dédié à ma Mère. Mais j’ai eu pitié. Nous reprenons donc aujourd’hui le temps perdu. Après les douleurs que je t’ai fait connaître, Marie a encore subi les suivantes, et moi avec elle.         


 Mon regard avait lu dans le coeur de Judas. 
Nul ne doit penser que la sagesse de Dieu n’a pas été capable de comprendre ce coeur.


 Mais, comme je l’ai dit à ma Mère, il était nécessaire. Malheur à lui d’avoir été le traître ! Mais il fallait un traître. 
Plein de duplicité, rusé, avide, assoiffé de luxure, voleur, mais aussi plus intelligent et plus cultivé que la plupart, il avait su s’imposer à tous. Audacieux, il m’aplanissait les voies les plus difficiles.
 Plus que tout, il aimait se distinguer et faire ressortir sa place de confiance auprès de moi. 
S’il était serviable, ce n’était pas par instinct de charité, mais uniquement parce que, selon votre expression, il “ faisait la mouche du coche. ” Cela lui permettait de tenir la bourse et d’approcher les femmes. Deux choses qu’il aimait d’une façon effrénée, sans parler de son goût pour les honneurs.            

Ce serpent ne pouvait que faire horreur à la femme pure, humble, détachée des richesses terrestres qu’était ma Mère. Moi-même, j’éprouvais du dégoût. 

Le Père, l’Esprit et moi sommes seuls à savoir combien il m’a fallu me dépasser pour pouvoir supporter sa présence. Mais je te l’expliquerai une autre fois.      

 De même, je n’ignorais pas l’hostilité des prêtres, des pharisiens, des scribes et des sadducéens. 

C’étaient des renards rusés qui cherchaient à me pousser dans leur tanière pour me déchirer.
 Ils étaient assoiffés de mon sang. Ils essayaient de me tendre des pièges partout pour me capturer, pour avoir un motif d’accusation, pour se débarrasser de moi. 
Ce piège a duré longtemps, trois ans durant, et ils ne se sont apaisés que lorsqu’ils m’ont su mort. 
Ce soir-là, ils ont dormi heureux. La voix de leur accusateur s’était éteinte à jamais. Du moins le croyaient-ils.
 Mais non : elle n’était pas éteinte. Elle ne le sera jamais, elle tonne au contraire et maudit leurs semblables d’aujourd’hui. Quelles douleurs ma Mère n’eut-elle pas à subir à cause d’eux ! Et moi, je ne saurais oublier ces douleurs.                 

Que la foule soit changeante, voilà qui n’est guère nouveau. C’est la bête sauvage qui lèche la main du dompteur si elle est armée d’un fouet ou si elle offre à sa faim un morceau de viande. 

Mais il suffit que le dompteur tombe et ne puisse plus se servir du fouet, ou bien qu’il n’ait plus de proie pour la rassasier, pour qu’elle se précipite et le déchire. 


Il suffit de dire la vérité et d’être bon pour être haï par la foule, une fois le premier moment d’enthousiasme passé. La vérité est reproche et avertissement.
 La bonté prive du fouet et fait en sorte que ceux qui ne sont pas bons n’aient plus à craindre. 
D’où les : “ Crucifie-le ! ” après les “ Hosannas ! ” Ma vie de Maître est remplie de ces deux cris. Et le dernier fut : “ Crucifie-le ! ”
 Le hosanna est l’haleine que reprend le chanteur pour avoir le souffle nécessaire pour monter haut. 
Le soir du vendredi saint, Marie a réentendu tous ces hosannas menteurs devenus hurlements de mort pour son Enfant, et elle en fut transpercée. Cela aussi, je ne l’oublie pas.     

 L’humanité des apôtres ! Qu’elle est lourde ! 

Pour les élever au Ciel, je soulevais des masses que leur poids entraînait vers la terre. 


Même ceux qui n’imaginaient pas devenir des ministres d’un roi terrestre comme Judas Iscariote, ceux qui ne pensaient pas comme lui à monter sur le trône à ma place si besoin était, avaient néanmoins soif de gloire. 
Un jour est venu où même mon Jean et son frère désirèrent cette gloire qui, même dans le domaine des réalités célestes, vous éblouit comme un mirage. 


Ce n’est pas seulement le saint désir du paradis que je veux que vous ayez, ni le désir humain que votre sainteté soit reconnue. Pour un peu d’amour donné à Celui auquel je vous ai dit que vous devez vous donner tout entier, c’est aussi une avidité de changeur, d’usurier, qui vous incite à prétendre à une place à ma droite au Ciel.  

Non, mes enfants, non. Il faut d’abord savoir boire toute la coupe que j’ai bue. Entièrement : y compris sa charité témoignée en réponse à la haine, sa chasteté en réponse aux voix de la sensualité, son héroïcité dans les épreuves, son sacrifice par amour pour Dieu et pour ses frères.

 Puis, quand vous aurez rempli intégralement votre devoir, dites encore : “ Nous sommes des serviteurs inutiles ” et attendez que mon Père – qui est aussi le vôtre –, vous accorde, par bonté, une place dans son Royaume.         
     
Comme tu m’as vu être dépouillé de mes vêtements au Prétoire, il convient de se dépouiller de tout ce qui est humain et de ne garder que cet indispensable qui est respect envers ce don de Dieu qu’est la vie et envers les frères auxquels nous pouvons être plus utiles du Ciel que sur la terre, puis laisser Dieu vous revêtir de l’étole immortelle purifiée dans le sang de l’Agneau.



Je t’ai montré les douleurs qui préparent à la Passion. Je t’en montrerai d’autres. Bien que ce soient toujours des douleurs, il a été reposant pour ton âme de les contempler. Maintenant, en voilà assez. Sois en paix.”     



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L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal 5a4b8410
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L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Empty Re: L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal

Message par M8735 Lun 2 Sep - 21:10

Le démoniaque guéri dans la synagogue de Capharnaüm en conclusion d’une discussion.


Je vois la synagogue de Capharnaüm. Elle est déjà remplie d'une foule qui attend. Des gens, sur le seuil, surveillent la place encore ensoleillée, bien que l'on aille vers le soir. Finalement, un cri "Voici le Rabbi qui vient."  

Tous se retournent vers la sortie. Le moins grands s'élèvent sur la pointe des pieds ou cherchent à se pousser en avant. Quelques disputes, quelques bousculades malgré les reproches des employés de la synagogue et des notables de la cité.           

"La paix soit avec tous ceux qui cherchent la Vérité !" Jésus  est sur le seuil et salue en bénissant, les bras tendus en avant. La lumière très vive qui vient de la place ensoleillée met en valeur sa grande stature, nimbée de lumière. Il a quitté son habit blanc et il a pris ses vêtements ordinaires, bleu foncé. Il s'avance travers la foule qui lui fait un passage puis se resserre autour de Lui, comme l'eau autour d'un navire. 


 "Je suis malade, guéris-moi !" gémit un jeune homme qui me semble phtisique d'après son aspect, et qui tient Jésus par son vêtement.         

Jésus lui met la main sur la tête et lui dit : "Aie confiance, Dieu t'écoutera, lâche-moi maintenant pour que je parle au peuple après je viendrai vers toi." 

Le jeune homme le lâche et reste tranquille.          

"Qu'est-ce qu'il t'a dit ?" demande une femme qui porte un bambin sur ses bras.            

"Il m'a dit qu'après avoir parlé au peuple il viendra vers moi."    

"Il te guérit, alors ?"       

"Je ne sais pas. Il m'a dit : "Confiance". Moi, j'espère."      

"Qu'est-ce qu'il t'a dit ?"            
      

"Qu'est-ce qu'il t'a dit ?"  

La foule veut savoir. La réponse de Jésus circule parmi le peuple.         

"Alors, je vais prendre mon petit."      

"Et moi, j'amène ici mon vieux père."            

"Oh! si Aggée voulait venir ! Je vais essayer ... mais il ne viendra pas." 

 Jésus a rejoint sa place. Il salue le chef de la synagogue qui le salue avec ses acolytes. C'est un homme de petite taille, gras et vieillot. Pour lui parler, Jésus s'incline. On dirait un palmier qui se penche vers un arbuste plus large que haut.        

"Que veux-tu que je te donne ?" demande le chef de la synagogue.       

"Ce que tu veux ou bien au hasard, l'Esprit te guidera."    

"Mais... seras-tu préparé ?"       

"Je le suis. Prends au hasard. Je répète : l'Esprit du Seigneur guidera le choix pour le bien de ce peuple."         

Le chef de la synagogue étend la main sur le tas de rouleaux. Il en prend un, l'ouvre et s'arrête à un point donné. "Voilà" dit-il.      

Jésus prend le rouleau et lit à J'endroit indiqué :   

"Josué 7,13 :  "Lève-toi et sanctifie le peuple et dis-leur : Sanctifiez-vous pour demain car voilà ce que dit le Dieu d'Israël : L'anathème est au milieu de vous, ô Israël. Tu ne pourras pas tenir tête à tes ennemis jusqu'à ce que soit enlevé du milieu de toi, celui qui s'est contaminé avec tel délit."   

Il s'arrête, enroule le rouleau et le rend.       

La foule est très attentive. Seul quelqu'un chuchote :       

"Nous allons en entendre de belles contre les ennemis !"            

"C'est le Roi d'Israël, le Promis, qui rassemble son peuple !"       

 Jésus tend les bras dans son habituelle attitude oratoire. Le silence se fait, complètement.    

"Celui qui est venu vous sanctifier s'est levé. Il est sorti du secret de la maison où il s'est préparé à cette mission. Il s'est purifié pour vous donner l'exemple de la purification. Il a pris position face aux puissants du Temple et au peuple de Dieu. Et maintenant, Il est parmi vous.    
      

C'est Moi ! Non pas comme le pensent et l'espèrent certains parmi vous qui ont l'esprit enténébré et le cœur troublé. Plus grand et plus noble est le Royaume dont je suis le futur Roi et auquel je vous appelle.        

Je vous appelle, ô vous d'Israël, avant tout autre peuple, parce que vous êtes ceux qui dans les pères de vos pères eurent la promesse de cette heure et l'alliance avec le Seigneur Très-Haut. Mais ce ne sera pas avec des foules armées, pas par la féroce effusion de sang que se formera ce Royaume .

 Ce ne sont pas les violents, ni les dominateurs, pas les orgueilleux, les irascibles, les envieux, les luxurieux, les gens cupides qui y entreront, mais les bons, les doux, les chastes, les miséricordieux, les humbles, ceux qui aiment le prochain et Dieu, les patients.       

Israël ! Ce n'est pas contre les ennemis du dehors que tu es appelé à combattre, mais contre les ennemis du dedans, contre ceux qui se trouvent en ton cœur, dans le cœur des dizaines et des dizaines de mille parmi tes fils. Enlevez l'anathème du péché dans tous vos cœurs si vous voulez que demain le Seigneur vous rassemble et vous dise : "Mon peuple, à toi le Royaume qui ne sera plus vaincu, ni envahi, ni attaqué par les ennemis".         

L’évangile du jour dans Maria Valtorta: Guérison du fils du fonctionnaire royal Balise Demain. Quel jour, ce demain ? Dans un an ou un mois? Oh ! ne cherchez pas avec la soif malsaine de connaître l'avenir par des moyens qui ont le goût de coupables sorcelleries. Laissez aux païens l'esprit Python. Laissez au Dieu éternel le secret de Son temps. Vous, dès demain, le demain qui surgira après cette heure du soir, celui-là qui viendra de nuit, qui surgira avec le chant du coq, venez vous purifier dans la vraie pénitence.  

Repentez-vous de vos péchés pour être pardonnés et prêts pour le Royaume. Enlevez-vous l'anathème du péché. Chacun a le sien Chacun a celui qui est contraire aux dix commandements du salut éternel. Examinez-vous, chacun avec sincérité et vous trouverez le point sur lequel vous vous êtes trompés. Ayez-en humblement un repentir sincère. Veuillez vous repentir. Non en paroles. On ne se moque pas de Dieu et on ne Le trompe pas. Mais repentez-vous avec la volonté arrêtée de changer de vie, de revenir à la Loi du Seigneur. Le Royaume des Cieux vous attend. Demain.     

       

 Demain ? demandez-vous ? Oh ! c'est toujours un prompt lendemain, l'heure de Dieu, même quand il vient au terme d'une longue vie comme celle des Patriarches. L'éternité n'a pas, pour mesurer le temps, le lent écoulement du sablier. Ces mesures du temps que vous appelez jours, mois, années, siècles sont les palpitations de l'Esprit Éternel qui vous garde en vie. Mais vous êtes éternels en votre esprit et vous devez, en esprit, garder la même méthode de mesure du temps que votre Créateur. Dire donc : "Demain, ce sera le jour de ma mort !" Bien plus, pas de mort pour celui qui est fidèle, mais repos dans l'attente, dans l'attente du Messie qui ouvre les portes des Cieux. 

Et, en vérité, je vous dis que parmi ceux qui sont ici présents, vingt-sept seulement devront attendre à leur mort. Les autres seront jugés dès avant la mort et la mort sera le passage à Dieu ou à Mammon, sans délai parce que le Messie est venu, Il est parmi vous et vous appelle pour vous donner la bonne nouvelle, pour vous instruire de la Vérité, pour vous assurer le salut et le Ciel. Faites pénitence ! Le "demain" du Royaume des Cieux est imminent, qu'il vous trouve purs pour devenir les possesseurs du Jour Éternel.      

La paix soit avec vous."  

 Quelqu’un se lève pour le contredire, c'est un Israélite barbu aux somptueux vêtements. Il dit : "Maître, ce que tu dis me paraît en opposition avec ce qui est dit au Livre second des Macchabées, gloire d'Israël. Là, il est dit : "En fait, c'est un signe de grande bienveillance de ne pas permettre aux pécheurs de ne pas revenir pendant longtemps à leurs caprices, mais de les châtier aussitôt. Le Seigneur ne fait pas comme avec les autres nations qu'il attend patiemment pour les punir lorsque est venu le jour du Jugement, quand la. mesure de leurs fautes sera comble"[1]. Toi, au contraire, tu parles comme si le Très-Haut pouvait être très lent à nous punir, à nous attendre, comme les autres peuples, au temps du Jugement, quand sera comble la mesure des péchés, Vraiment, les faits t'apportent un démenti. Israël est puni, comme dit l'histoire des Macchabées. Mais, si c'était comme tu dis, n'y aurait-il pas un désaccord entre ta doctrine et celle qui est renfermée dans la phrase que je t'ai rapportée ?".    
    

 "J’ignore qui tu es [2], mais qui que tu sois, je te réponds. Il n'y a pas de désaccord dans la doctrine, mais dans la manière d'interpréter les paroles. Tu les interprètes à la manière humaine; moi à la manière de l'Esprit. Toi, représentant de la majorité des hommes, tu vois tout dans une référence au présent et à ce qui est caduc. Moi, représentant de Dieu, j'explique tout et en fais l'application à l'éternel et au surnaturel.          

        

Jéhovèh [3] vous a frappés, oui, dans le présent, dans votre orgueil et votre prétention d'être un "peuple" selon les idées de la terre. Mais, à quel point Il vous a aimés et a usé de patience avec vous plus qu'avec aucun autre, en vous accordant à vous le Sauveur, son Messie, pour que vous l'écoutiez et vous vous sauviez avant l'heure de la colère divine ! Il ne veut plus que vous soyez pécheurs. Mais si Il vous a frappés en ce monde caduc, voyant que la blessure ne guérit pas, mais au contraire émousse toujours plus votre esprit, voici qu'Il vous envoie non pas la punition mais le salut. Il vous envoie Qui vous guérit et vous sauve, Moi, qui vous parle."           


 "Ne trouves-tu pas que tu es audacieux en te posant comme représentant de Dieu ? Aucun des prophètes n'a eu cette audace, et Toi... qui es-tu, Toi qui parles et sur l'ordre de qui parles-tu ?" 

"Les prophètes ne pouvaient dire d'eux-mêmes ce que Je dis de Moi. Qui suis-je ? L’Attendu, le Promis, le Rédempteur. Déjà vous avez entendu celui qui m'a précédé dire : "Préparez les voies du Seigneur... Voici que vient le Seigneur Dieu... Comme un berger il paîtra son troupeau, tout en étant l'Agneau de la vraie Pâque !"     

Il y a parmi vous des gens qui ont entendu ces paroles de la bouche du Précurseur et qui ont vu s'éclairer le ciel par l'effet d'une lumière qui descendait en forme de colombe, qui ont entendu Une voix qui parlait en disant qui j'étais. Par ordre de qui Je parle ? Par ordre de Celui qui est et qui m'envoie."      

"Tu peux le dire, mais tu peux aussi être un menteur ou dans l'illusion. Tes paroles sont saintes, mais Satan aussi a des paroles trompeuses teintes de sainteté, pour entraîner dans l'erreur. Nous nous ne te connaissons pas."         

"Je suis Jésus de Joseph , de la race de David, né à Bethléem Ephrata,selon la promesse, appelé Nazaréen parce que j'ai la maison à Nazareth. Cela, du point de vue du monde. Selon Dieu je suis son Messie. Mes disciples le savent."      

"Oh ! eux, ils peuvent dire ce qu'ils veulent et ce que tu leur fais dire."      



Un autre parlera, qui ne m'aime pas et dira qui je suis. Attends que j'appelle un de ceux qui sont présents."         



Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en deux courants contraires. Il regarde, en cherchant quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :           

"Aggée, avance, Je te le commande [4]."          

Grand bruit dans la foule qui s'ouvre pour laisser passer un homme agité par un tremblement et soutenu par une femme.    

"Connais-tu cet homme ?"       

"Oui, c'est Aggée de Malachie, d'ici, de Capharnaüm. Il est possédé d'un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine."         

"Tout le monde le connaît ?" La foule crie : "Oui, oui."    

"Quelqu'un peut-il dire qu'il m'a parlé fût-ce quelques minutes !"        

La foule crie : "Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de sa maison et personne ne t'y a jamais vu."        

"Femme, amène-le-Moi."         

La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le chef de la synagogue  avertit Jésus : "Attention ! Le démon va le tourmenter ... et alors il s'excite, griffe et mord". La foule s'écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l'un de l'autre.         

Un instant de résistance. Il semble que l'homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s'articule : "Qu'y-a- t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter ? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme, est renfermé l'Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m'as vaincu dans..."        

"Tais-toi, sors de lui, Je te le commande."    

L'homme est pris d'une agitation étrange. Il s'agite par à-coups comme s'il y avait quelqu'un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d'une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d'où il se relève ensuite, étonné et guéri.   

     


 "Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ?" Jésus demande à son opposant.          

L'homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s'en va sans répondre. La foule le raille et applaudit Jésus.         

"Silence, c'est un lieu sacré, dit Jésus, et il ordonne : Amenez- Moi le jeune homme à qui j'ai promis l'aide de Dieu."       

Le malade se présente. Jésus le caresse : "Tu as eu foi ! Sois guéri.Va en paix et sois juste."           

Le jeune homme pousse un cri, qui sait ce qu'il éprouve ? Il se jette aux pieds de Jésus et les baise en remerciant : "Merci pour moi et pour ma mère !"       

D'autres malades viennent : un jeune enfant aux jambes paralysées. Jésus le prend dans ses bras, le caresse, le pose à terre... et le laisse. Le bambin ne tombe pas mais court vers sa mère qui le reçoit sur son cœur en pleurant, et bénit "le Saint d'Israël". Arrive un petit vieux aveugle, conduit par sa fille. Lui aussi se voit guéri avec une caresse sur les orbites malades.   

De la part de la foule, c'est un délire de bénédictions.


Jésus se fraye un chemin en souriant. Malgré sa grande taille il n'arriverait pas à fendre la foule si Pierre, Jacques , André et Jean  ne travaillaient du coude généreusement et ne s'ouvraient un accès depuis leur coin jusqu'à Jésus et ne le protégeaient Jusqu'à la sortie sur la place où le soleil a disparu.      

La vision se termine ainsi.
       
[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 02/02-022.htm]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-022.htm[/url]


Tome 1, chapitre 59, NE 


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