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La mort de saint Joseph

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M8735


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La mort de saint Joseph  Empty La mort de saint Joseph

Message par M8735 Mar 19 Mar - 13:22

Mort de saint Joseph




Je vois l'intérieur d'un atelier de menuisier. Il me semble que deux des murs sont formés de parois de roche comme si on avait profité de grottes naturelles pour former les pièces d'une maison. Ce sont exactement les côtés nord et ouest qui se présentent ainsi, tandis que les deux autres, sud et est, sont enduits de plâtre comme les nôtres. 


Au nord, il y a une excavation dans la roche pour faire un foyer rudimentaire où se trouve une petite marmite avec du vernis ou de la colle. Je ne vois pas bien. Le bois, qui a brûlé pendant des années à cet endroit, a noirci tellement la paroi qu'elle semble goudronnée. Un trou dans la paroi, surmonté d'une sorte de grosse tuile courbe, essaye de faire office de cheminée pour aspirer la fumée du bois. Mais elle a dû mal à remplir son rôle car les autres parois sont aussi noircies par la fumée et même en ce moment, il y a un nuage de fumée répandu dans la pièce.       


Jésus travaille à un établi de menuisier. Il est en train de raboter des planches qu'il dresse contre le mur en arrière. Puis il prend une sorte de tabouret serré entre les deux mâchoires d'un étau, le dégage, regarde si le travail est au point, le mesure à l'équerre dans tous les sens. Ensuite il va à la cheminée, prend la marmite, y plonge un bâtonnet ou un pinceau, je ne sais. Je ne vois que la partie qui dépasse et ressemble à un bâtonnet. 


Le vêtement de Jésus est couleur noisette foncée. Sa tunique est plutôt courte et les manches sont retroussées au-dessus du coude. Il a, par devant, une sorte de tablier où il se frotte les doigts quand il a touché la marmite. Il est seul. Il travaille activement mais avec calme. Aucun mouvement désordonné, aucune impatience. Il est précis et appliqué à son travail. Il ne s'énerve de rien: ni d'un nœud dans le bois qui ne se laisse pas raboter, ni d'un tournevis (me semble-t-il) qui tombe deux fois de l'établi, ni de la fumée qui doit Lui venir dans les yeux. 


De temps en temps, il lève la tête et regarde vers la paroi sud, où il y a une porte fermée, comme s'il écoutait. À un certain moment il s'avance, ouvrant une porte qui est dans la paroi vers l'est et qui donne sur la rue. Je vois un coin de ruelle poussiéreuse. On dirait qu'il attend quelqu'un. Puis il retourne au travail. Il n'est pas triste mais sérieux. Il referme l'entrée et retourne au travail.             


Pendant qu'il est occupé à façonner quelque chose qui me semble être des pièces de cercle d'une roue, la Maman entre. Elle entre par une porte qui se trouve sur le mur qui est au sud. Elle entre en toute hâte et court vers Jésus. Elle porte un vêtement azur foncé et rien sur la tête. Une simple tunique serrée à la taille par un cordon de même couleur. Elle appelle, anxieuse, le Fils et Lui pose les deux mains sur le bras en un geste de supplication douloureuse. Jésus la caresse en lui mettant le bras sur l'épaule et la réconforte puis s'en va avec elle, laissant le travail et quittant son tablier.    


Je pense que vous voulez savoir aussi les paroles échangées. Bien peu de la part de Marie : "Oh ! Jésus ! Viens, viens. Il se sent mal !" Elle le dit avec un tremblement des lèvres et des larmes qui brillent dans ses yeux rougis et fatigués. Jésus ne dit que : "Maman !" mais il y a tout dans cette parole.   


Ils entrent dans une pièce voisine toute riante de soleil qui pénètre par une porte entr'ouverte sur le jardinet rempli d'une lumineuse verdure et où volent des colombes au milieu du linge étendu à sécher. La pièce est pauvre mais bien rangée. Il y a une couche basse couverte de petits matelas (je dis petits matelas, car c'est quelque chose d'épais et de doux, mais ce n'est pas un lit comme le nôtre). Là-dessus, est étendu Joseph, la tête appuyée à plusieurs oreillers. Il est mourant. On le voit clairement, à son visage d'une pâleur livide, à son œil éteint, à sa poitrine haletante et à l'abandon de tout le corps.         


Marie se place à sa gauche, prend sa main calleuse et livide jusqu'aux ongles. Elle la frotte, la caresse, la baise, essuie avec un linge la sueur qui fait des raies brillantes aux tempes qui se creusent, la larme qui luit à coin de l’œil. Elle lui baigne les lèvres avec un linge humecté d'un liquide qui semble du vin blanc.             


Jésus se met à droite. Il lui soulève avec agilité et précaution le corps qui s'affaisse, le redresse sur les oreillers avec l'aide de Marie. Il caresse l'agonisant sur le front et cherche à le ranimer.     


Marie pleure très doucement, sans bruit, mais elle pleure. Les larmes coulent le long de ses joues pâles jusque sur son vêtement azur foncé. Elles semblent des saphirs étincelants. 


Joseph se ranime et regarde fixement Jésus. Il Lui donne la main, comme pour dire quelque chose et pour trouver dans ce contact divin la force pour l'ultime épreuve. Jésus se penche sur cette main et la baise. Joseph sourit. Puis il se tourne pour regarder et chercher Marie et il lui sourit aussi. Marie s'agenouille près du lit, essayant de sourire, mais elle y réussit mal et incline la tête. Joseph lui pose la main sur la tête en une chaste caresse qui semble une bénédiction.   


On n'entend que le vol et le roucoulement des colombes, le bruissement des feuilles, le clapotement de l'eau, et dans la pièce la respiration du mourant.        


Jésus tourne autour du lit, prend un tabouret et fait asseoir Marie en lui disant encore et uniquement : "Maman". Puis il retourne à sa place et reprend dans ses mains la main de Joseph. La scène est si vraie que la peine de Marie m'arrache des larmes. Puis Jésus, se penchant sur la tête du mourant, lui murmure un psaume; mais à présent, je ne peux dire lequel.           


Il commence ainsi :


"Protège-moi, Seigneur, parce que en Toi j'ai mis mon espoir...         


Au profit des saints qui sont sur sa terre. Il a rempli merveilleusement tous mes désirs...   


Je bénirai le Seigneur qui me donne ses conseils...  


J'ai toujours, en ma présence, le Seigneur. Il se tient à ma droite pour que je ne chancelle pas.      


Aussi mon cœur se réjouit et ma langue exulte; mon corps, lui aussi, reposera dans l'espérance.    
 
Car Tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts et Tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.  


Tu me feras connaître les chemins de la vie. Tu me combleras de joie par la vue de ta face" 


Joseph se réanime tout à fait. D'un regard plus vivant il sourit à Jésus et Lui serre les doigts. Jésus répond par un sourire au sourire de Joseph et par une caresse à l'étreinte de ses doigts. Penché sur son père putatif, il continue doucement :


"Qu'ils sont aimables. Seigneur, tes Tabernacles. 


Mon âme se consume de désir pour les parvis du Seigneur. 


Le passereau aussi trouve un abri, et la tourterelle un nid pour ses petits. Moi, je désire tes autels. Seigneur.  


Bienheureux ceux qui habitent ta maison... Bienheureux l'homme qui trouve en Toi sa force. Il a disposé son cœur à monter de la vallée des larmes au lieu qu'il a choisi.  


O Seigneur, écoute ma prière...         


O Dieu, tourne ton regard et contemple la face de ton Christ..." 


Joseph, avec un sanglot, regarde Jésus et remue les lèvres comme pour le bénir. Mais il ne peut. On se rend compte qu'il comprend mais qu'il ne peut parler. Il est pourtant heureux: dans un regard plein de vie et de confiance en son Jésus.


"Oh! Seigneur, continue Jésus. Tu as été favorable à ta terre, Tu as délivré Jacob de la servitude...         


Montre-nous, ô Seigneur, ta miséricorde et envoie-nous le Sauveur.   


Je veux écouter ce que dit, au dedans de moi, le Seigneur Dieu. Sûrement, c'est de paix qu'il parlera à son peuple, pour ses saints et pour ceux qui ont le cœur tourné vers Lui.  


Oui, ta santé est proche... et la gloire habitera sur la terre... La bonté et la vérité se sont rencontrées, et la justice et la paix se sont baisées. La vérité s'est levée de la terre et la justice a regardé du Ciel. 


Oui, le Seigneur montrera sa bienveillance et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant Lui et laissera sur la route l'empreinte de ses pas"


"Tu l'as vue, cette heure, père, et pour elle tu t'es fatigué. Tu as aidé l'arrivée de cette heure et le Seigneur t'en récompensera. Je te le dis" ajoute Jésus en essuyant une larme de joie qui descend lentement sur la joue de Joseph.   


Puis il reprend :


"O Seigneur, souviens-Toi de David et de toute sa mansuétude.        


Comme lui en fit le serment au Seigneur : je n'entrerai pas dans ma maison, je ne monterai pas sur mon lit de repos, je n'accorderai pas de sommeil à mes yeux, de repos à mes paupières, de relâche à mon esprit, tant que je n'aurai pas trouvé une place pour le Seigneur, une demeure pour le Dieu de Jacob...   


Lève-Toi, Seigneur, et viens au lieu de ton repos, Toi et ton Arche sainte. (Marie comprend et fond en larmes). 


Que tes prêtres soient revêtus de la justice et tes saints se réjouissent. 


Pour l'amour de David ton serviteur, ne nous cache pas le visage de ton Christ.  


Le Seigneur a fait à David avec serment une promesse et Il la tiendra : 'Je mettrai sur ton trône le fruit de ton sein'.  


Le Seigneur l'a choisie pour sa demeure...  


Je ferai fleurir la puissance de David. Je préparerai pour mon Christ un flambeau allumé " 


Merci, mon père, en mon nom et au nom de ma Mère. Tu as été pour Moi un père juste et l'Éternel t'a confié la garde de son Christ et de son Arche Sainte. Tu as été le flambeau allumé pour Lui, et pour le Fruit d'un sein sanctifié, tu as eu des entrailles de charité. Va en paix, père. Ta Veuve ne sera pas sans secours. Le Seigneur a tout disposé pour qu'elle ne reste pas seule. Va, je te le dis, en paix au lieu de ton repos."  


Marie pleure, le visage penché sur les couvertures (on dirait des manteaux) étendues sur le corps de Joseph qui se refroidit. Jésus s'empresse de lui rendre les derniers services car la respiration s'affaiblit et le regard se voile.


"Heureux l'homme qui craint le Seigneur et met toute sa joie à Lui obéir... 


Sa justice demeure dans les siècles des siècles.  


Parmi les hommes droits, il se lève au milieu des ténèbres, le miséricordieux, le bienveillant, le juste...  


Le souvenir du juste sera éternel... Sa justice est éternelle. Sa puissance s'élèvera jusqu'à la gloire... ".


Tu l'auras, cette gloire, père. Je viendrai bientôt t'amener, avec les Patriarches qui t'ont précédé, à la gloire qui t'attend. Que ton esprit exulte à ma parole.
"Qui repose dans l'assistance du Très-Haut vit sous la protection du Dieu du Ciel ". 


C'est là que tu es, mon père.        


" Il m'a délivré des rets des chasseurs et des paroles méchantes.      


Il te couvrira de ses ailes et sous tes plumes tu trouveras refuge.      


Sa vérité te protégera comme un bouclier, tu ne craindras pas les frayeurs de la nuit...  


Le mal ne s'approchera pas de toi... car Il a donné l'ordre à ses anges de te garder sur ta route.    


Ils te porteront en leurs mains pour que ton pied ne heurte pas les cailloux. 


Tu marcheras sur l'aspic et le basilic et tu fouleras aux pieds le dragon et le lion. 


Parce que tu as espéré dans le Seigneur, Il te dit, ô père, qu'il te libérera et te protégera.    


Parce que tu as élevé vers Lui ta voix, Il t'exaucera, Il sera avec toi dans ta dernière épreuve. Il te glorifiera après cette vie en te faisant voir, dès cette vie son Salut" 


Et il te fera entrer dans l'autre vie par le Salut qui maintenant te réconforte et qui promptement viendra, je te le répète, te serrer dans un embrassement divin et t'emporter avec Lui, à la tête de tous les Patriarches, là où est préparée la demeure du Juste de Dieu qui fut pour Moi un père béni.  


Précède-Moi pour dire aux Patriarches que le Salut est venu en ce monde et que le Royaume des Cieux leur sera bientôt ouvert. Va, père, que ma bénédiction t'accompagne." 


Jésus a élevé la voix pour arriver jusqu'à l'esprit de Joseph qui s'enfonce dans les nuées de la mort. La fin est imminente. Le vieillard ne respire plus qu'à peine. Marie le caresse. Jésus s'assied sur le bord du lit. Il entoure et attire à Lui le mourant qui s'affaisse et s'éteint paisiblement.


La scène est pleine d'une paix solennelle. Jésus recouche le Patriarche et embrasse Marie qui, au moment suprême, s'était approchée de Jésus dans une angoisse déchirante.


1.Effectivement, ce n’est pas un tournevis qui n’existait pas à l’époque mais une gouge ou un bédane 
2.Psaumes dits par Jésus: 15/83/84/131/111/190




La mort de saint Joseph  3bb40f10
La mort de saint Noseph d’après un tableau de l’église saint Agostino de Rome
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M8735


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Message par M8735 Mar 19 Mar - 13:23

Enseignement de Jésus: 

Jésus est la paix de ceux qui souffrent et de ceux qui meurent 





Jésus dit :        


"À toutes les femmes que frappe une douleur torturante, j'enseigne à imiter Marie dans son veuvage en s'unissant à Jésus.         


Ceux qui pensent que Marie n'a pas souffert pour les peines de son cœur, sont dans l'erreur. Ma Mère a souffert. Sachez-le. Saintement, parce que en Elle tout était saint, mais profondément.  


Ceux qui pensent que l'amour de Marie pour son époux était plutôt tiède, parce que c'était entre eux une union d'esprits, sont pareillement dans l'erreur. Marie aimait intensément son Joseph. Elle lui avait consacré trente ans d'une vie fidèle. Joseph avait été pour Elle : un père, un époux, un frère, un ami, un protecteur. 


Maintenant, elle se sentait seule, comme un sarment que l'on a coupé du pied de vigne auquel est associée sa vie. Sa maison était comme frappée par la foudre. Maintenant elle se séparait. Avant c'était l'unité où chaque membre de la famille s'appuyait sur les autres. Maintenant, venait à manquer le mur principal, le premier des coups portés à cette Famille, annonce de la très proche séparation d'avec le bien aimé Jésus. La volonté de l'Éternel qui l'avait voulue épouse et Mère, lui imposait maintenant le veuvage et l'abandon de sa Créature. Marie au milieu de ses larmes, dit un de ses sublimes "Oui. Oui, Seigneur, qu'il en soit fait de moi selon ta parole".  


Et, à cette heure, pour avoir la force, elle se serre contre Moi. Toujours elle s'est serrée contre Dieu aux heures les plus graves de sa vie. Au Temple, appelée au mariage, à Nazareth, appelée à la Maternité, à Nazareth encore, dans les larmes de son veuvage, à Nazareth dans le supplice de la séparation d'avec son Fils, sur le Calvaire dans la torture du spectacle de ma mort. 


Recevez cette leçon, vous qui pleurez, vous qui mourez, vous qui vivez pour mourir. Tâchez de mériter les paroles que j'ai dites à Joseph. Elles seront votre paix dans votre agonie. Retenez cette leçon, vous qui mourez, pour mériter d'avoir Jésus près de vous pour vous réconforter. Et même si vous ne l'avez pas mérité, osez également m'appeler auprès de vous. Je viendrai. Les mains pleines de grâces et de réconfort, le Cœur débordant de pardon et d'amour, sur les lèvres des paroles d'absolution et d'encouragement.  


La mort perd toute âpreté lorsqu'elle vous prend entre mes bras. Croyez-le. Je ne puis supprimer la mort, mais je la rends douce à qui meurt en se confiant à Moi.   


Le Christ l'a dit, pour vous tous, sur sa Croix : "Seigneur, je Te remets mon esprit". Il l'a dit en pensant, dans son agonie, à vos agonies, à vos terreurs, à vos erreurs, à vos craintes, à vos désirs de pardon. Il l'a dit, le cœur déchiré, avant que la lance ne le perce, d'un déchirement spirituel plutôt que physique, pour que les agonies de ceux qui meurent en pensant à Lui soient adoucies par le Seigneur et que l'esprit passe de la mort à la Vie, de la douleur à la joie pour toujours.
~ ~ ~ ~
Voilà, petit Jean, la leçon, d'aujourd'hui. Sois bonne et ne crains pas. Ma paix ne cessera de s'écouler en toi par mes entretiens et la contemplation. Viens. Mets-toi à la place de Joseph qui a pour oreiller la poitrine de Jésus et pour infirmière Marie. Repose parmi nous, comme un bébé dans son berceau."




http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-071.htm


Dernière édition par Marylie le Mar 19 Mar - 13:30, édité 1 fois
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M8735


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Message par M8735 Mar 19 Mar - 13:27

En conclusion de la vie cachée




Marie dit :         


"Avant que tu ne remettes ces cahiers, j'y joins ma bénédiction. Maintenant, si vous voulez y mettre un peu de patience, vous pouvez avoir un ensemble complet de la vie intime de mon Jésus. De l'Annonciation jusqu'au moment où il sort de Nazareth pour annoncer l'Évangile vous avez non seulement les entretiens, mais l'illustration des faits qui accompagnèrent la vie en famille de Jésus.


Les premières années, l'enfance, l'adolescence et la jeunesse de mon Fils, tout se limite à de brefs épisodes, dans le cadre de sa vie que décrivent les Évangiles. Là, il est le Maître. Ici, c'est l'Homme, le Dieu qui s'humilie pour l'amour de l'homme. Il y opère pourtant des miracles, dans l'anéantissement d'une vie commune. Il les opère en moi, qui sens mon âme portée à la perfection par le contact avec le Fils qui se forme en mon sein. Il les opère dans la maison de Zacharie en sanctifiant le Baptiste, en facilitant l'accouchement d'Élisabeth, en rendant la parole et la foi à Zacharie. 


Il les opère en Joseph, en lui ouvrant l'esprit à la lumière d'une vérité tellement élevée qu'il ne pouvait la comprendre avec ses seuls moyens bien qu'il fût un juste. Et, après moi, celui qui s'en est le plus réjoui de cette pluie des divins bienfaits, ce fut Joseph. Remarque quel chemin il parcourt dans l'ordre spirituel, depuis le moment où il vient dans ma maison jusqu'à celui de la fuite en Égypte. 


Au début, c'était seulement un homme juste de son temps. Puis, par des étapes successives, il est devenu le juste de l'ère chrétienne. Il a acquis la foi au Christ et il s'abandonne paisiblement à cette foi. Pensez à cette phrase au début du voyage de Nazareth à Bethléem : "Comment ferons-nous !" L'homme s'y révèle tout entier avec ses craintes humaines et ses soucis humains. Puis il arrive à l'espérance. Dans la grotte, avant la naissance de Jésus, il dit : "Demain ça ira mieux". Jésus qui vient, lui donne déjà le courage avec cette espérance qui est, parmi les dons de Dieu, l'un des plus beaux. De l'espérance, quand il est sanctifié par le contact de Jésus, il passe à la hardiesse. Il s'était toujours laissé guider par moi pour la vénération qu'il nourrissait à mon égard. Maintenant c'était lui qui dirigeait les choses matérielles et celles d'un ordre plus relevé. 


C'était lui qui, comme chef de la Famille, décidait quand il y avait lieu. Non seulement cela, mais à l'heure pénible de la fuite, après que des mois d'union avec le Divin Fils l'eurent saturé de sainteté, c'est lui qui me réconforta dans ma peine et qui me dit : "Même si nous devions n'avoir plus rien, nous posséderons toujours tout, parce que nous l'aurons, Lui".


Il opère, mon Jésus, ses miracles de grâce chez les bergers. L'Ange se rend là où se trouve le berger, que sa rencontre passagère avec moi prédispose à la Grâce, et le porte vers la Grâce pour qu'Elle le sauve pour l'éternité. Il opère des miracles, là où il passe, exilé ou revenu à sa petite patrie de Nazareth. Car là où il était, la sainteté se répandait, comme une tache d'huile sur un linge, et l'air était parfumé par les fleurs. Qui l'approchait et le touchait, à moins qu'il ne fût un démon, le quittait avec le désir anxieux d'être saint. 


Là où se trouve cette anxiété, elle est une racine de la vie éternelle parce que, qui veut être bon, le devient et la bonté fait accéder au Royaume de Dieu.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~


Maintenant, vous avez eu, par des détails qui en éclairent les diverses périodes, l'évocation de la sainte Humanité de mon Fils, de l'aube de sa vie à son crépuscule. Vous pouvez en faire un ensemble qui sera un tableau complet (si ton directeur juge utile de le faire). Nous aurions pu vous le donner tout à la fois, mais la Providence jugea utile de procéder comme nous l'avons fait. Dans ton intérêt, ma chère âme, chacun des exposés qui t'a été fait, te donnait le remède pour les blessures que tu devais recevoir. Nous te l'avons donné à l'avance pour que tu ne sois pas prise au dépourvu.  


On dirait, pendant la grêle, que rien ne puisse nous abriter, mais il n'en est pas ainsi. La tempête fait affleurer l'humanité qui dort sous les eaux spirituelles, mais elle ramène aussi à la surface les semences d'une doctrine surnaturelle tombées dans votre cœur et qui attendent justement cette heure de tempête pour affleurer de nouveau et vous dire : "Nous sommes là aussi, nous. Pensez à nous". 


En plus, ma chère âme (pour l'ordre de succession des visions) il y a eu une raison de bienveillance, en même temps que de ménagement providentiel. Comment aurais-tu pu, dans l'accablement de l'heure présente, avoir certaines visions et entendre certains exposés? Tu en aurais été blessée, au point de te rendre incapable de remplir ta mission de "porte-parole". Nous t'avons donné ces communications au début pour éviter de te briser le cœur et nous l'avons fait par bonté. Nous avons évité de te donner des visions et des entretiens qui s'accordaient mal avec ta souffrance et qui auraient eu pour effet de l'exaspérer. Nous ne sommes pas cruels, Marie. Nous agissons toujours de manière à vous réconforter et non pas à vous affoler et à accroître votre souffrance. Il suffit que vous vous fiez à Nous. Il vous suffit de dire avec Joseph : "S'il me reste Jésus, tout me reste" pour qu'avec des dons célestes Nous venions rassurer votre esprit. Je ne te promets pas des dons et des consolations humaines. Je te promets les mêmes consolations qu'a eues Joseph, des consolations surnaturelles. 
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~


Parce que, que tout le monde le sache, les cadeaux des Mages, avec les usuriers qui vous serrent à la gorge le pauvre réfugié, disparurent avec la rapidité de l'éclair, dans l'acquisition d'un toit, du minimum de mobilier nécessaire à la vie, de la nourriture qui était indispensable." Nous n'avions que cette ressource, en attendant de trouver du travail.         


La communauté hébraïque est toujours prête à aider les siens, mais la communauté que nous trouvions en Égypte n'était composée que de réfugiés persécutés, pauvres donc comme nous qui venions nous y joindre. Une partie des ressources que nous voulions garder pour Jésus, pour notre Jésus adulte, que nous avions sauvée des frais de l'établissement en Égypte, dut être prévue pour le rapatriement et à peine suffisante pour remettre en état la maison et l'atelier de Nazareth, à notre retour. Les temps changent, mais l'avidité des hommes est toujours la même et profite de la détresse d'autrui pour l'exploiter d'une manière indigne.  


Non. D'avoir avec vous Jésus ne nous procura pas de biens matériels. Beaucoup d'entre vous prétendent à ces biens quand ils sont à peine un peu unis à Jésus. Ils oublient que Lui a dit : "Cherchez les richesses spirituelles". Tout le reste vous viendra par surcroît. Dieu pourvoit aussi à la nourriture, pour les hommes comme pour les oiseaux, car Il sait que vous avez besoin de nourriture puisque votre âme a besoin du soutien de la chair qui l'environne. Mais demandez-Lui d'abord sa grâce. Demandez d'abord ce dont a besoin votre esprit. Le reste vous sera donné en surplus. Joseph, de l'union avec Jésus reçut, humainement parlant, embarras, fatigues, persécutions, faim. Rien d'autre. Mais parce qu'il s'attachait à Jésus seul, tout se changea en paix spirituelle, en joie surnaturelle. Je voudrais vous amener au point où en était mon époux quand il disait : "Même si nous ne devions n'avoir plus rien, nous posséderions toujours tout, car nous avons Jésus".
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~


Je le sais, le cœur se brise. Je le sais, l'esprit s'enténèbre. Je le sais, la vie se consume. Mais Marie !... appartiens-tu à Jésus ? Veux-tu être à Lui ? Au point de mourir comme Jésus est mort ? Ma petite, qui m'es si chère, pleure, mais reste courageuse et persévère. Le martyre ne réside pas dans la forme du tourment, mais dans la constance avec laquelle le martyr le supporte. Le martyre peut venir par une arme, mais aussi bien par une souffrance morale, si le but auquel on vise est le même. Tu supportes par l'amour de mon Fils qui te donne l'endurance. Ce que tu fais pour tes frères, tu le fais pour l'amour du Christ qui veut leur salut. C'est là ton martyre. Restes-y fidèle. Consens à ne pas vouloir faire tout de toi-même.


Il suffit — car l'étreinte est trop forte pour que tu puisses encore trouver la force de te conduire et de dominer ta nature en arrêtant les larmes - il suffit que tu laisses la souffrance te torturer sans te révolter. Il suffit que tu dises à Jésus : "Aide-moi !" Ce que tu ne peux faire, Lui le fera en toi. Reste en Lui. Toujours en Lui. Ne cherche pas à en sortir et si même la souffrance, tant elle est grande, t'empêche de voir où tu es, tu seras toujours en Jésus.


Je te bénis. Dis avec Moi: "Gloire au Père et au Fils et à l'Esprit Saint" Que ce soit toujours ton cri, jusqu'au moment où tu le diras dans le Ciel. Que la grâce du Seigneur soit toujours avec toi." 




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Message par Anayel Dim 24 Mar - 22:07

Merci pour ce fil Marylie Approuve

Il faudrait que je relise ces passages posément...

J'aime beaucoup le personnage de saint Joseph, je l'ai toujours vu comme le protecteur de la famille et le protecteur des pères.

Je le prie peu cela dit, j'ai toujours plus tendance à aller voir Jésus et Marie...

Je devrai essayer de changer ça à l'avenir, même par des petites prières venant du coeur ^^
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Message par sofoyal Dim 24 Mar - 22:19

Moi aussi, comme vous @Anayel, je développe peu à peu ma dévotion à Saint Joseph.
Sa discrétion et son silence, plus remarquable encore que celui de sa Très Sainte épouse, 
semble vouloir nous indiquer sa très grande attention, sa parfaite vigilance sur la vie de l'Eglise,corps du Christ
En y réfléchissant, Nous pouvons être certain de sa parfaite sollicitude.


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Message par sofoyal Dim 24 Mar - 22:29

Le passage sur la mort de Saint Joseph est très troublant pour moi.
Non que je le remettent en cause, mais parce que j'y vois Jésus confronté à la mort de celui qui lui est le plus cher parmi ses contemporains. (Après Sa Mère).
Il est confronté à la mort, tout comme nous.
Il pourrait relever Joseph de la déchéance physique et même le ressusciter, mais il n'en fait rien.
L'épisode est plein d'une poignante résignation, mais on sent que déjà, Jésus voit plus loin que tous.
Il voit le ciel des bienheureux, la résurrection des morts..

Mais vraiment en lisant, on réalise que le Verbe a été fait pleinement chair.  
Comme nous.


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