Lecture du livre du prophète Isaïe
ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle, afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez !montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion,et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
(Ps 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9)
R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia: « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir.» Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »
–Cy Aelf, Paris
Le temps de Dieu approche. Il est, il était et il vient ! Ce que nous espérons est proche pour peu que nous nous revêtions de de foi en Dieu et de miséricorde envers notre prochain. Les deux sont liés : il faut la foi pour changer de manière d'être, de penser et d'agir. Ce dont témoigne le centurion romain, c'est qu'il nous faut grandir dans la foi afin d'obtenir le secours dont nous avons besoin. La prière est efficace à partir du moment où nous sortons de nous-même - de nos préjugés, de nos manières de de réfléchir car, trop souvent notre façon de penser tient à un calcul de profit ou de perte. C'est tout à fait instinctif de mesurer le bien que nous pouvons causer à autrui, parce que - de manière instinctive - nous estimons que c'est perdre son temps de remédier aux besoins d'autrui.
Le centurion a pris un grand risque en rapport avec l'autorité qu'il doit manifester envers les juifs. Il est le représentant officiel de l'autorité de Rome. Et notre prêtre de rappeler le cas du "Franciscain de Bourges" qui durant la seconde guerre mondiale, a cherché - de toutes sortes de façon - d'adoucir le sort des résistants capturés par la Gestapo. En effet, dit Jésus, "tout ce que vous avez fait de bien envers ces petits d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait". Et inversement : "Ce que vous n'avez pas fait en faveur des petits et des faibles, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait."!
Il est intéressant de songer que nous pouvons effacer nos "dettes de charité" en bousculant quelque peu nos manières d'être et de vivre. Notre prêtre a été frappé par un reportage concernant les "Gilets Jaunes". En effet, la majeure partie d'entre eux sont des hommes et des femmes qui, tout en travaillant, ne gagnent plus assez pour vivre honorablement et offrir à leurs enfants un avenir dans notre société. Et encore : "C'est l'injuste humiliation des pauvres qui fait les misérables"!
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ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle, afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez !montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion,et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
(Ps 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9)
R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia: « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir.» Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »
–Cy Aelf, Paris
Le temps de Dieu approche. Il est, il était et il vient ! Ce que nous espérons est proche pour peu que nous nous revêtions de de foi en Dieu et de miséricorde envers notre prochain. Les deux sont liés : il faut la foi pour changer de manière d'être, de penser et d'agir. Ce dont témoigne le centurion romain, c'est qu'il nous faut grandir dans la foi afin d'obtenir le secours dont nous avons besoin. La prière est efficace à partir du moment où nous sortons de nous-même - de nos préjugés, de nos manières de de réfléchir car, trop souvent notre façon de penser tient à un calcul de profit ou de perte. C'est tout à fait instinctif de mesurer le bien que nous pouvons causer à autrui, parce que - de manière instinctive - nous estimons que c'est perdre son temps de remédier aux besoins d'autrui.
Le centurion a pris un grand risque en rapport avec l'autorité qu'il doit manifester envers les juifs. Il est le représentant officiel de l'autorité de Rome. Et notre prêtre de rappeler le cas du "Franciscain de Bourges" qui durant la seconde guerre mondiale, a cherché - de toutes sortes de façon - d'adoucir le sort des résistants capturés par la Gestapo. En effet, dit Jésus, "tout ce que vous avez fait de bien envers ces petits d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait". Et inversement : "Ce que vous n'avez pas fait en faveur des petits et des faibles, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait."!
Il est intéressant de songer que nous pouvons effacer nos "dettes de charité" en bousculant quelque peu nos manières d'être et de vivre. Notre prêtre a été frappé par un reportage concernant les "Gilets Jaunes". En effet, la majeure partie d'entre eux sont des hommes et des femmes qui, tout en travaillant, ne gagnent plus assez pour vivre honorablement et offrir à leurs enfants un avenir dans notre société. Et encore : "C'est l'injuste humiliation des pauvres qui fait les misérables"!
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