Mais je dois dire que toute démarche qui ne se réfère pas comme objectif premier à la vertu( comme le fait Aristote), au Bien, à Dieu, risque de partir vers une "emprise" sur le moi ou pire une plongée dans le narcissisme : à force de voir des psys, d'en lire, de s'efforcer à faire ce qu'ils demandent, de regarder son moi, son passé, ses comportements ( selon l'école) on va vers du narcissisme vide. L'angoisse augmente. Le moi se creuse et on ne l'atteind pas vraiment. On a le risque de s'y enliser. On a aussi le risque de se détacher de sa réalité quotidienne, de "voir" les autres, ses proches, son travail, au travers du jargon psy, de la grille de lecture psy. J'ai connu beaucoup d'ex-patients qui s'étaient mis à voir les gens comme cela, à leur faire des "leçons" de psychologie, de savoir s'aimer....
La démarche psychothérapeutique n'est d'ailleurs pas le seul chemin pour arriver à ce but d'équilibre, heureusement. Je pense qu'autrefois, en l'absence des "psy", on pratiquait, on se confessait plus. On avait des cours de morale, des manuels de morale, des démarches spirituelles, des pèlerinages, des retraites. L'homme se souciait de son âme. Aujourd'hui il se soucie de son psychisme ( avec les psy) ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Avec les psys on a le risque d'une approche mécanique de l'humain, avec les psychiatres il y a toujours ce risque de dépendance au médicaments, d'abus.
Je pourrais aussi développer cette piste :
la pensée psy est très inspirée par la philosophie sartrienne ( athée, donc), il y a beaucoup de "gauchisme" en elle.
Je dirais que les psychiatres sont plutôt du coté "logique marchande/vente et prescriptions de médicaments et les psychanalystes, psychologues cliniciens/par entretiens suivent une grille de lecture des maux qui est inspirée par un certain gauchisme culturel (inspiré de Sartre) où l'on a tendance à nier des réalités humaines.
Il faudra que je développe cela plus tard, si ça ne vous embête pas.