par Anayel Lun 5 Nov - 12:24
@Marylie :
Tu sais, je pense qu'on ne doit pas se déprimer en voyant la vie de certains saints. Eux aussi devaient penser que la leur était plein de faits ordinaires et n'étaient pas si grandes que ça.
Maintenant, bien sûr qu'on voudrait être aussi croyants, aussi purs, aussi grands qu'eux en terme de foi, de piété, de douceur, de charité ! Bien sûr qu'on voudrait cela ^^
Mais on doit essayer de s'élever en s'appuyant sur leurs exemples, en se disant : "Ma vie n'était pas aussi parfaite que la leur. Eh bien, je vais commencer aujourd'hui à faire plein de petits actes saints, pour être amie avec Dieu et avec les Anges".
C'est dans notre quotidien qu'on peut trouver l'élan vers la sainteté, et c'est dans toutes les choses simples qu'on trouve le Seigneur.
On est bien bien pauvres par rapport aux saints. Mais eux aussi l'étaient de temps à autres de leur existence : regarde saint Augustin qui a dilapidé sa jeunesse dans le plaisir, ainsi que saint François d'Assise. Mais pourtant, ils ont fait de grandes choses, car
c'est dans notre faiblesse que Jésus montre sa force. Il en va de même pour nous aussi
Voilà, je ne sais pas si ma petite réponse t'aidera, mais courage ! Nous aussi, nous sommes des saints en formation, et c'est par nos souffrances, nos petits actes de tous les jours, qu'on finira par percer notre chrysalide pour éclore en beau papillon, prêt à voler vers le Ciel et vers notre doux Jésus qui nous attend
Vraie vie au Paradis« Notre passage sur la terre n’est vraiment qu’un passage avant que de parvenir à l’immense lumière aux bras de Dieu, aux yeux de Dieu qui alors nous regarderont et nous accueillerons dans l’éternité de joie. La vraie vie, elle est de l’autre côté, mais que nous avons du mal à l’admettre ! Nous sommes tellement saisis dans le temps, nous avons tellement l’impression que nos activités humaines sont capitales, que ce que nous construisons ici-bas est du définitif, que nos réussites sociales sont des citadelles… Notre corps doit disparaître avec tous les éléments matériels qui l’entourent. Par conséquent, nous devons tout au souffle créateur de notre Père qui nous anime de l’intérieur. Donc, au diable l’orgueil, au diable la suffisance, au diable la pieuvre du matérialisme qui nous défigure et à Dieu l’humilité, la modestie, le juste regard sur soi. (...) Devant Dieu, en nous sentant son petit enfant, redevable pour tout, à commencer par notre cœur qui pompe grâce à Lui et qui nous permet d’être vivant ; et devant les autres, nous reprenons notre place en nous sentant frère de tout homme, de l’homme concret qui est à côté de moi, que je dois aimer ! Je ne peux pas l’abandonner ! Tous nos efforts, surtout, surtout, qu’ils soient dans l’ordre de la charité. »
Père Michel ZANOTTI-SORKINE
Hozana