Ton secret, ta pauvreté cachée, sont le lieu préféré de sa Présence glorieuse
Le Carême commence aujourd’hui. Je ne t’apprends rien, spécialement en ce Mercredi des Cendres.
Nos ancêtres ont appris à s’écraser, à se culpabiliser, à se rouler dans la cendre. « Poussière, nés poussière ». L’ancienne tradition nous suggérait de nous voir comme des « moins que rien ». Pardon pour l’expression « mal élevée », mais elle s’impose. Pour moi, tu es un « bout de chou », je le suis aussi, et cela est primordial
Dans un passé lointain, le chrétien devait se couvrir la tête de cendres et se revêtir aussi d’un sac. Cela remonte au temps du peuple hébreu. Par la suite, des excès morbides se sont aussi installés selon les siècles. Pas de commentaires! C’est tellement loin de l’Évangile de Jésus-Christ.
Vers le 11e siècle, les pratiques en usages étaient semblables à celles que tu as connues depuis ton enfance. Elles n’excluaient pas l’aspect austérité, la prise de résolutions pour combattre nos péchés mignons, le sucre, le chocolat, l’alcool, et le reste. Des aspects superficiels qui ne changent pas notre relation d’intimité avec le cœur transpercé de Jésus, et cela pour toi, comme pour moi.
Assez, assez, assez!
Un temps de joie devant l’Amour divin qui veut s’exprimer dans ta pauvreté!
Je ne rejette pas l’histoire, mais je te propose de vivre les prochaines semaines sous le signe de l’Amour inconditionnel.
Une tendresse que Dieu te propose chaque minute de ta vie, et cela peu importe ta nature, ton milieu, ton histoire qui ont façonné chez-toi tes défauts et tes différences pas toujours avouables.
« Il guérit ceux qui ont le cœur brisé. Il panse leurs blessures » (Psaume 147, 3).
Le Carême doit devenir pour toi le temps privilégié de l’année pour te laisser façonner par la grâce de Dieu tel que tu es. Tout est gratuit et surtout inconditionnel.
Tes pauvretés cachées sont l’espace privilégié où la manifestation de la grâce divine surgit.
« Bienheureux ceux qui se savent pauvres, car le Royaume des cieux est à eux! » (Matthieu 5, 3).
Le Carême est une période de vie, de joie, de plénitude qui se conclura pour toi par la plus grande victoire amoureuse de l’histoire de l’humanité : la VICTOIRE pascale. Alléluia!
Eh oui! Et là, je sais que je suis loin du sac sur ta tête et de te rouler dans la cendre. Tout l’opposé! Tu es, je suis, dans le monde de l’Amour total de notre Père des cieux.
L’évangile du jour dit : « Toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père (ouvre ton âme) qui est présent dans le secret; ton Père te récompensera, te bénira » (Matthieu 6, 18).
Prions :
Seigneur d’Amour,
J’ouvre bien grande la porte de mon âme en ce jour des « Cendres ».
Il y a des cendres quand le feu est terminé. Pour moi aujourd’hui, que la gloire de ton FEU divin commence! Je demande à mon âme de recevoir tout de toi, tout de ton amour, de ta tendresse, de ta puissance glorieuse.
Oui mon âme, reçois le feu d’Amour de Jésus-Christ, la puissance de l’Esprit saint, la joie de me savoir aimé à l’infini.
Oui mon âme, reçois le feu d’Amour de Jésus-Christ, la puissance de l’Esprit saint, la joie de me savoir aimé à l’infini.
Oui mon âme, reçois le feu d’Amour de Jésus-Christ, la puissance de l’Esprit saint, la joie de me savoir aimé à l’infini.
Père Éternel, que la divinité de ta « Lumière » opère les miracles célestes que tu avais prévus pour moi depuis longtemps, mais que tu ne pouvais pas accomplir en raison de la fermeture de mon âme et de ma religion superficielle.
Je te rends gloire pour ce Carême qui débute aujourd’hui et qui rendra notre communion chaude et très intime. Merci pour la joie qui monte déjà du fond de mon être!
Amen, amen, amen, alléluia!
Le Carême, un temps d’abandon à son Amour
Dès ce début de Carême, prends la décision ferme d’ouvrir ton âme telle qu’elle est actuellement, de l’ouvrir au feu de son Amour; laisse sa miséricorde inconditionnelle animer ton cœur, ta vie, ta santé, ton affectivité.
Oui, ouvre-toi à la vie! Elle s’appelle Jésus-Christ, Fils de Dieu.