Le samedi de la 27e semaine du temps ordinaire
Livre de Joël 4,12-21].
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,27-28
Les lectures de jour placent en opposition une religion de puissance, de force, de vengeance, de sang versé, de châtiments multiples et divers, etc. C'est encore une relation à Dieu selon l'imaginaire du peuple. Il faut bien qu'il en soit ainsi puisque tous les peuples identifient la divinité au pouvoir absolu. Les juifs en sont restés là, ainsi en une forme de culture du donnant-donnant. Certes les juifs sont soumis à l'Alliance mais puisqu'il en est ainsi, Dieu lui-même est lié par ce "contrat" !
Jésus va faire éclater ces jugements et ces estimations de ce que doit être une véritable relation à Dieu. Le fait est que Jésus n'ordonne rien, ne juge pas, ne punit pas, mais en toutes circonstances, il manifeste la miséricorde divine en toute circonstance. Et Bien évidemment, ces "nouveautés" dans l'enseignement de Jésus auront tôt fait craindre un danger pour la bonne et immuable manière d'honorer Dieu. Combien de prêtres, de sacrificateurs, de spécialistes de la Loi, de scribes, et bien sûr de Pharisiens ... se retrouveraient sans travail, sans siège d'honneur et surtout : sans pouvoir ?
Et les paroles de Jésus dans l’Évangile à propos de Marie, met en exergue non pas le fait d'avoir donné la vie au Seigneur, mais plutôt pour le fait qu'elle ait écouté la Parole qui lui fut adressée - et qu'elle l'ait gardée de bout en bout. Pour toutes celles et tous ceux qui ont une grande vénération pour Marie, voici un chemin de simplicité, d'humilité, de docilité mais aussi de grandeur car "tout ce qui s'abaisse sera élevé", tandis que tout ce qui s'élève devra subir aussi l'abaissement...
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