Premier livre des Rois 18,41-46.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
Là où il n'y a pas d'eau, il n'y a pas non plus de vie pour l'homme. L'eau, bien indispensable, plus forte que le feu, mais qui rend également possibles les cultures et l'élevage. Et pour tous les baptisés, l'eau est signe de délivrance et de victoire sur la mort.
C'est sous ce signe, de la délivrance, que notre prêtre a prêtre a placé, très simplement, son homélie : en effet, de fortes averses, dans la journée d'hier ont changé les projets de beaucoup de gens, hier après-midi ! Et des voisins qui se saluent à peine, se sont rencontrés pour parler météo - ne serait-ce que cela, quelle victoire sur l'individualisme de notre époque !
Il nous appartient à tous de rendre vie à l'onction de notre baptême. Allons donc puiser de l'eau à la source des sacrements, puis renonçons à la justice, car quiconque juge son prochain prépare le tribunal qui le jugera de même !
Dans cet Évangile, de saint Matthieu, le plus juif des évangélistes, lui qui sait fort bien combien ses compatriotes sont pointilleux en matière de justice, c'est toute la justice des hommes qui se retrouve au tribunal ! En effet, ce qui s'oppose à la justice humaine, c'est la justice divine, à l’œuvre d'abord par la Miséricorde.
Telle est la justice qu'il nous faut adopter. Or, cette année, c'est l’Église toute entière qui se souvient de cette parole de Jésus crucifié : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"...
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