Le samedi de la 7e semaine du temps ordinaire
Lettre de saint Jacques 5,13-20.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16
Pour vivre saintement, rien de tel que de nous détourner de nos réflexions et de nos pensées d'adultes pour nous souvenir de quelques épisodes lumineux de notre avance. Je peux bien me souvenir qu'étant gamin, je ne savais pas longtemps garder pour moi mes fautes de gamins ! Car ma mère, me voyant sombre ou agité, insistait pour que je m'exprime. Alors, je lui rapportais ce qui m'avait troublé, j'écoutais sa réponse avec une grande attention, puis, le cœur soulagé, je repartais tout joyeux .
Je parle bien d'un cœur soulagé, car à cette époque en tout cas, ce n'était pas de conscience qu'il s'agissait. Il n'y avait pas de retour sur soi, de confrontation entre l'esprit et le cœur. Le seul instrument de mesure était la joie. De sorte qu'un pécheur peut bien se reconnaître malheureux et tourmenté, pourtant, s'il ne parvient pas à saisir que c'est la joie qui a déserté son âme... alors il en restera là, jusqu'au moment où ses larmes permettront à la joie de rejaillir en lui.
Le Royaume des Cieux est tout proche de chacune et de chacun d'entre nous. En réalité, il si proche que ce n'est pas d'une question de distance qu'il s'agit, mais simplement : d'attention.
Ne nous étonnons donc pas que le monde soit si bruyant et si agité ! C'est évidemment le diable qui agite, de toutes les manières possibles et imaginables, les cœurs des des femmes et des hommes. Car l'on fragilise d'abord les cœurs, de sorte que les consciences se gâtent. Prions donc Marie, car Marie est mère de l'humanité et possède le pouvoir d'écraser la tête du serpent des origines.
Mais : abondance de Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
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