Merci Marie Josée !
Oh oui, Dieu nous parle, et ce, à chaque instant et à tous, de manière unique et personnelle à chacun.
Et cependant, Il emploie essentiellement les mêmes mots : "Je t'aime".
Et bien qu'Il s'exprime le plus souvent dans un murmure, dans une brise légère, Il nous les crie ces trois mots.
Pourtant, nombre de Ses enfants ne l'entendent pas. Et quand ils prêtent l'oreille de leur âme pour tenter d'écouter Dieu leur parler, c'est pour espérer entendre la réponse qui leur convient à la question purement humaine qu'ils lui ont posé.
Et quand il est manifeste que la réponse attendue n'est pas arrivée, le dépit, le désappointement arrive à grand pas.
Cela est vrai pour les personnes qui ont une foi peu avivée, mais peut l'être aussi pour celles qui ont réellement bâti leur vie avec le Seigneur, comme nous tous.
Parfois, et peut être même trop souvent, nous attendons des réponses à nos pourquoi, alors que nous devrions en premier lieu, être pleinement à l'écoute du Seigneur qui nous parle justement, dans ces faits dans nos vies qui nous font Lui poser nos "pourquoi" qui sont essentiellement des plaintes.
Comme la souffrance par exemple.
Vaste sujet, certes, mais pourtant qui reflète parfaitement ce que je viens d'écrire.
Quand nos vies sont pleinement en Dieu, quand la souffrance arrive, on veut la supporter.
Quand elle dure, qu'on peine vraiment à la supporter malgré que l'on veuille continuer à l'offrir, il nous vient des jours ce cri ; "Pourquoi moi ?" par exubérance de trop plein de douleur.
Ou cet autre : "Seigneur, adoucis la moi !"
Ces questions ne sont pas péchés, rassurez vous, elles sont pleinement justifiées et le Seigneur le sais très bien. Et justement, parce qu'Il ne cesse de nous dire "Je t'aime" bien que nous le percevions pas, Il nous donne le remède bien que nous même ne l'avons pas entendu nous parler dans les souffrances qu'Il nous offrait de porter. Et ce remède à nos plaintes, c'est "prend mon joug, il est léger et aisé à porter. Ainsi, tu deviens un nouveau Simon de Cyrène qui m'aide à porter Ma Croix ... et c'est Moi qui porte toujours la partie la plus lourde !"
Je puis vous certifier que d'accepter ce remède du Seigneur est d'une très grande efficacité pour le vivre quotidiennement depuis plusieurs années.
Mais je reviens plus précisément au sujet de ce post tout en gardant cet exemple.
Dans le fait que Dieu nous parle lorsque nous souffrons.
Oui Il nous parle, par la souffrance ... et du Royaume en plus !
Qu'a t-Il donc à nous dire par la souffrance ?
Pour le savoir, il nous faut prendre le temps de L'écouter. Sa douceur, Sa délicatesse est telle qu'il nous faudra certainement un peu de temps pour l'entendre. Il nous faut persévérer ... puis si nous sommes encore dur de la feuille, Lui dire :
- Ô mon Jésus, cette souffrance que Tu permets que j'ai (car ce n'est pas Dieu qui nous la donne) oui je l'accepte. Je ne sais pas encore quel est son but en ma vie, quel est Ton but pour mon âme immortelle par elle. Mais je sais, je crois qu'elle est indispensable, pour moi même peut être, mais surtout pour Toi et pour les autres. Ô Jésus, vas y dis moi, quel est donc ce que tu souhaites me dire à travers elle? Quel est son but ultime ?
A présent, je ne vais pas répondre à la place du Seigneur pour chacun !
Je vous dis simplement : faites ainsi, et vous entendrez Dieu vous parler en votre coeur. Et ne vous arrêtez pas à une seule réponse de Sa part. Car pour cet exemple de la souffrance, le fait de faire de vous des saints sur terre, le fait d'agréer vos souffrances d'ici bas comme saines purifications vous dispensant du purgatoire à l'heure de la véritable naissance qu'est la mort physique, est loin d'être les seules réponses, ou plutôt loin d'être les véritables confidences qu'Il veut vous offrir pour Ses desseins d'Amour et de Miséricorde pour le monde.
Sachez les entendre, puis d'accepter ou pas.
Et là encore, il n'y a pas de péchés à refuser si l'on ne sens pas prêt.
PS : chuuut ! écoute ! "JE T'AIME, JE T'AIME, JE T'AIME"