Le sexe dans les médias choque de moins en moins. Mais il y a un plafond de tolérance sociale à ne pas franchir, explique Alain Giguère, président chez CROP.
Alain Giguère est président de la maison de sondage CROP. Il signe à toutes les deux semaines un texte sur le site de L’actualité, où il nous parle de tendances société et d’opéra.
À la question « Est-ce que ça vous scandalise de voir des images de relations sexuelles dans les médias ? », 50 % des Canadiens disent que oui — 46 % au Québec et 51 % au Canada anglais.
Les marques intègrent de plus en plus des attributs et des représentations à caractère sexuel dans leurs communications et leurs positionnements. On vend une dimension sexy, érotique, désirable des marques et des produits proposés (dans les vêtements et les accessoires, particulièrement). On rend ces derniers sexys dans la perception des consommateurs, ce qui en accentue l’attrait. La télévision, le cinéma et les vidéos de musique, notamment, ont aussi suivi cette tendance dans leurs narratifs.
Plusieurs analystes en sont même venus à parler d’hypersexualisation, accusant les médias d’être responsables du développement précoce, voire prématuré, de la sexualité chez les jeunes. Une perspective éthique certainement post-libération sexuelle, et un point de vue que partage une proportion importante de la population aujourd’hui.
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L'actualité par Alain Giguère