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La sotte réponse

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saint-michel


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Message par saint-michel Mar 3 Oct - 11:23

La sotte réponse La_sot10

Une ville était remplie de voleurs, et l’on n’entendait parler tous les jours que de maisons pillées et de personnes assassinées. Chacun tremblait pour soi, et croyait ne pouvoir prendre assez de précautions pour se mettre en sûreté. Il se trouva néanmoins un habitant qui, sans être alarmé de ces effrayantes nouvelles, osa laisser la porte de sa maison ouverte pendant la nuit. Un de ses voisins qui s’en aperçut, s’empressa de l’avertir de ce qu’il croyait un pur oubli ; mais celui-ci le détrompa, et lui dit qu’il savait très-bien que sa porte n’était pas fermée.
« Mais à quoi pensez-vous donc ? reprit le voisin officieux ; ne savez-vous pas que la ville est infestée de brigands, qui toutes les nuits volent et assassinent ?
– Je le sais.
– Comment donc osez-vous vous livrer, pour ainsi dire, à la merci de ces scélérats ?
– J’espère qu’ils ne viendront pas chez moi.
– Vous l’espérez ! Et sur quoi fondez-vous cette espérance ?
– Est-il vraisemblable que dans une ville où il y a dix mille maisons, ils s’adressent à la mienne de préférence ?
– Chacun des habitants qui ont été égorgés et volés, avaient droit de faire le même raisonnement ; cependant les brigands se sont adressés précisément à leurs maisons préférablement à toutes les autres. Tels et tels qui demeuraient dans votre voisinage, ont péri par les mains de ces misérables : ne peut-il pas vous en arriver autant ?
– Assurément ; mais je compte néanmoins qu’ils ne viendront pas chez moi. »


Une pareille réponse impatiente, et met presque en fureur contre celui qui a la sottise de la faire. Cependant tous ceux qui vivent tranquillement dans l’état de péché mortel, ne peuvent pas en faire d’autre pour justifier leur conduite. J’interroge un de ces pécheurs, et je lui dis :
« Vous savez que quiconque meurt coupable d’un péché mortel est réprouvé.
– Je le sais
– Si la mort vous surprenait dans l’état où vous êtes, vous seriez donc perdu pour toujours.
– J’en conviens.
– Comment donc osez-vous rester un seul jour dans cet état ?
– J’espère que la mort ne m’y surprendra pas, et que j’aurai le temps d’en sortir.
– Mais sur quoi pouvez-vous fonder cette espérance ?
– Je suis jeune.
– Tous les jours il meurt des personnes de votre âge.
– Sans doute ; mais je me porte bien.
– Mille gens meurent qui se portaient bien, peu d’heures auparavant.
– Cela est vrai : mais il y aurait bien du malheur si la mort allait me choisir exprès parmi tous mes concitoyens pour me prendre ainsi au dépourvu.
– Ce malheur arrive tous les jours à des personnes qui avaient autant de droit que vous de ne pas s’y attendre. Plusieurs de vos amis, de vos parents, de vos voisins l’ont éprouvé.
– Vous avez raison ; mais je compte cependant que la mort ne me surprendra pas dans l’état où je suis, et que j’aurai le temps d’en sortir. »


N’est-ce pas précisément la réponse de l’homme de notre parabole ? N’est-ce pas la même absurdité de part et d’autre ?


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