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La Vérité du Christianisme accessible à tous

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saint-michel


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Message par saint-michel Ven 29 Sep - 11:18

La Vérité du Christianisme accessible à tous La_ver10

Article mis en ligne spécialement le jour de la saint Michel Archange


Abrégé de la doctrine chrétienne par M. l’abbé de La Hogue (1830)

Docteur et professeur de Sorbonne


Il existe un Dieu qui a créé le ciel et la terre par sa toute-puissance, qui gouverne le monde par sa sagesse, et qui, par sa justice, rendra à chacun selon ses œuvres.


Ce Dieu, éternel et tout-puissant, est infini dans ses perfections, indépendant, immuable, présent partout ; il connaît tout, jusqu’aux plus secrètes pensées de nos cœurs.



Dieu, en créant l’homme, l’a formé de deux substances : l’une matérielle, par laquelle il ressemble aux animaux ; l’autre, spirituelle, qui, par ses facultés l’élève beaucoup au-dessus d’eux, et le rend l’image de son créateur.


L’homme, par cette substance spirituelle, est capable de connaître Dieu, de l’aimer, de l’adorer, de le servir, et, par ce moyen, d’obtenir une récompense qui puisse satisfaire le désir et le sentiment que l’âme a de son immortalité, et, par conséquent, d’une autre vie.


Ces premières vérités, que la raison nous enseigne, ont été confirmées par la révélation, c’est-à-dire par le témoignage exprès que Dieu leur a rendu, d’abord en parlant lui-même aux patriarches avant la loi écrite ; ensuite par Moïse et les prophètes de l’ancienne loi ; enfin par Jésus-Christ son fils.


La révélation contient beaucoup d’autres vérités auxquelles la raison la plus saine et la plus éclairée ne pourrait jamais atteindre, et que nous appelons des mystères. Elle nous apprend aussi les moyens que Dieu, dans sa miséricorde, a choisis, et qu’il a offerts à l’homme coupable, afin qu’il pût rentrer en grâce, éviter les peines éternelles, et acquérir un bonheur sans fin, qui est la vue et la possession de Dieu même.


Ce Dieu, créateur du ciel et de la terre, et auteur de la révélation, existe en trois personnes distinctes, savoir : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces trois personnes sont égales en toutes choses : l’une n’est ni plus ancienne ni plus puissante que l’autre : elles sont de toute éternité. La seconde personne, qui est le Fils, s’est fait homme, en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres dans le sein de la bienheureuse vierge Marie, où il a été conçu par l’opération du Saint-Esprit.


Ce Dieu fait homme, huit jours après sa naissance, fut nommé Jésus, c’est-à-dire Sauveur, parce qu’il venait délivrer les hommes de l’esclavage du péché et des peines de l’enfer.


Jésus-Christ, Dieu et homme tout ensemble, a paru sur la terre semblable aux enfants des hommes par la nature humaine qu’il avait prise. Après avoir passé plus de trente ans dans l’obscurité d’une vie privée, qui n’a pas été moins méritoire pour nous que le temps où il a opéré des prodiges, il a commencé à remplir son ministère public de sauveur des hommes, en prêchant sa doctrine et la confirmant par des miracles, en donnant l’exemple de toutes les vertus, en instituant des sacrements pour nous sanctifier, en mourant sur une croix pour la rédemption de tous les hommes, et en établissant son Église, pour durer jusqu’à la consommation des siècles.


Le troisième jour, après avoir été mis dans le tombeau, Jésus-Christ en est sorti glorieux, par sa vertu toute puissante ; et, quarante jours après sa résurrection, il s’est élevé par cette même vertu dans le ciel, en présence de ses apôtres et d’un grand nombre de disciples.



Assis à la droite de son Père, il continue auprès de lui les fonctions de médiateur en faveur des hommes, jusqu’à ce qu’il vienne juger les vivants et les morts.


Dix jours après son ascension, il a accompli la promesse qu’il avait faite aux apôtres, de leur envoyer son esprit, qui est la troisième personne de la sainte Trinité ; afin que, revêtus de cet esprit de lumière et de force, ils pussent remplir l’ordre qu’il leur avait donné, de prêcher son Évangile par toute la terre.


Jésus-Christ ne s’est pas contenté de satisfaire pour nous et de nous mériter, par son sang, toutes sortes de grâces, il a établi des sacrements pour être autant de canaux par lesquels les grâces nous fussent distribuées, suivant les différents besoins que nous pourrions avoir dans le cours de notre vie.


Ces sacrements, au nombre de sept, sont : le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la pénitence, l’extrême-onction, l’ordre et le mariage.


Le baptême : d’enfants de colère que nous naissons tous, à cause de la désobéissance d’Adam, le premier père de tous les hommes, il nous rend enfants de Dieu et de l’Église ; il efface dans les enfants le péché originel, et dans les adultes, c’est-à-dire dans ceux qui ont atteint l’âge de raison, outre le péché originel, les péchés qu’ils auraient commis avant de le recevoir. C’est par ce sacrement que nous sommes faits Chrétiens, ce qui veut dire disciples de Jésus-Christ. Celui qui le reçoit renonce au démon, à ses pompes, qui sont les vanités du monde, à ses œuvres, qui sont les péchés ; et il contracte l’obligation de professer la doctrine de Jésus-Christ et de suivre sa loi.


Le sacrement de confirmation nous rend parfaits Chrétiens et nous donne la force de confesser la foi, même au péril de notre vie.


Le sacrement d’eucharistie contient réellement et en vérité le corps, le sang, l’âme et la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous les espèces ou apparences du pain et du vin, qui, après la consécration faite par le prêtre, n’existent plus, et sont changées en la substance du corps et du sang de Jésus-Christ. En nous donnant ainsi son vrai corps, le même qui a été crucifié pour nous, et qui est à présent dans le ciel, son vrai sang, le même qui a été répandu pour nous, Jésus-Christ a voulu servir de nourriture spirituelle à nos âmes, s’y unir de la manière la plus intime, et nous donner le gage le plus assuré d’une résurrection glorieuse.


L’eucharistie est encore un vrai sacrifice dans lequel Jésus-Christ, pontife et victime tout ensemble, s’offre tous les jours pour nous, par le ministère des prêtres, et aussi véritablement qu’il s’est offert sur la croix, quoique d’une manière différente, en ce qu’il n’y a point sur l’autel d’effusion de sang.


Le sacrement de pénitence a été établi par Jésus-Christ, pour remettre les péchés commis après le baptême. Les parties essentielles de ce sacrement sont : la confession exacte de tous ses péchés, lorsqu’on est dans la possibilité de la faire ; une vraie contrition et la satisfaction.


Le sacrement de l’extrême-onction est pour le soulagement spirituel et corporel des malades.


Le sacrement de l’ordre perpétue dans l’Église la hiérarchie instituée par Jésus-Christ, et composée des évêques, des prêtres et des autres ministres qui seuls ont la puissance de faire les fonctions ecclésiastiques ; ce sacrement leur donne aussi la grâce de les exercer saintement.


Le sacrement de mariage donne à l’homme et à la femme, mis dans une société légitime, les grâces nécessaires pour se sanctifier dans leur état, en supporter les peines, et élever leurs enfants dans la crainte du Seigneur. Tous les travaux de Jésus-Christ sur la terre, tous les moyens de salut qu’il a établis, ont eu pour but de former son église, non-seulement en tant qu’elle doit être un jour composée des prédestinés de tous les siècles, mais encore en tant que, société visible sur la terre, elle devait rassembler dans son sein ses vrais disciples ; et sous ce rapport, Jésus-Christ lui a promis une durée aussi longue que celle des siècles qui doivent s’écouler. Cette vérité est annoncée dans l’Évangile de la manière la plus expresse. Jésus-Christ, s’adressant à Pierre, lui dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » C’est aussi à Pierre, qu’après sa résurrection, il confie le soin du troupeau racheté de son sang, les brebis comme les agneaux. Près de monter au ciel, Jésus-Christ console ses apôtres par ces dernières paroles : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à garder toutes les choses que je vous ai commandées ; et voilà que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles. »


Belles prérogatives, sans doute ; grandes et magnifiques promesses ! Mais elles étaient illusoires, si elles devaient se borner à Pierre et aux apôtres, dont la vie allait bientôt être terminée par une mort glorieuse. Il est donc certain qu’elles regardaient non-seulement Pierre et les apôtres, mais leurs successeurs légitimes jusqu’à la consommation des siècles. Ainsi, la chaire de Pierre est encore le fondement de l’Église de Jésus-Christ et le pape, qui y est assis, en est le chef visible. Les évêques, qui, par une ordination légitime et une mission canonique, deviennent les successeurs des apôtres, sont encore chargés par Jésus-Christ d’enseigner les fidèles, et de leur administrer les sacrements par eux-mêmes, ou par les ministres à qui ils en donnent le pouvoir.


Il suit de là que l’infaillibilité que Jésus-Christ a promise à ses apôtres, en leur déclarant qu’il serait avec eux enseignant et baptisant jusqu’à la consommation des siècles, appartient encore aujourd’hui et appartiendra toujours au corps des premiers pasteurs unis à la chaire de Pierre ; qu’eux seuls ont le droit de décider tout ce qui concerne le dogme, la morale et le gouvernement de l’Église ; que les écouter, c’est écouter Jésus-Christ lui-même, et son père qui l’a envoyé.


La vérité et l’étendue des grandes et magnifiques promesses faites à l’Église ne devaient point empêcher qu’elle ne fut attaquée. En l’assurant que les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Jésus-Christ lui annonçait des combats, et bientôt ils commencèrent à avoir lieu. L’apôtre saint Paul fait mention dans ses épîtres de schismes qui s’étaient déjà élevés parmi les Chrétiens. Il dit en termes exprès : « qu’il faut même qu’il y ait des hérésies, afin que l’on connaisse ceux qui sont fermes dans la foi. »


Mais l’histoire de l’établissement de l’Église, malgré les tempêtes dont elle a été assaillie dès le berceau, et sa durée jusqu’à ce jour, suffisent pour justifier la vérité des promesses de son divin fondateur, et rassurer les fidèles contre toutes les attaques de l’enfer. Constante dans les dogmes qu’elle a reçus de Jésus-Christ, l’Église a toujours conservé dans son entier le dépôt de la doctrine sainte qui lui a été confiée ; elle a toujours enseigné les maximes les plus pures, et elle ne s’est jamais prêtée à aucun changement qui altérât la morale de l’Évangile (note du blog : exception faite depuis Vatican II). Une par essence, parce que Jésus-Christ ne peut avoir qu’une seule épouse, elle n’a jamais voulu recevoir ni conserver dans son sein ceux qui différaient d’elle sur le dogme, et même sur des points de pure discipline qu’ils voulaient introduire ou retenir contre sa défense. En un mot, les hérésies et les schismes se sont succédés, et l’Église, malgré tant de précautions, n’en a pas moins été toujours, de toutes les sociétés chrétiennes, la plus répandue dans l’univers ; effet sensible de la promesse que lui a faite Jésus-Christ, qu’il serait avec elle jusqu’à la consommation des siècles.


Suite à lire en cliquant sur le lien https://lafrancechretienne.wordpress.com/2017/09/29/la-verite-du-christianisme-accessible-a-tous/#more-3416
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