http://www.revue3emillenaire.com/blog/les-prodiges-de-saint-charbel-makhlouf-par-david-guerdon/
(Revue Psi International. No 4. Mars-Avril 1978)
Canonisé le 9 octobre 1977 à Rome, saint Charbel Makhlouf doit sa renommée aux prodiges et miracles qui entourent sa dépouille mortelle. Nul sans doute n’aurait pensé à faire un saint de ce pieux ermite libanais qui, par humilité, s’était soigneusement effacé du monde, si, après sa mort, la Providence n’avait obstinément attiré l’attention publique — et la ferveur populaire — sur sa tombe.
De quelque façon qu’on explique les phénomènes que nous allons décrire, ils sont parmi les plus étranges et les plus fascinants des miracles de nature religieuse. Ces événements se déroulent à l’époque actuelle, à Annaya, au Liban.
La neige recouvrait le petit monastère Saint-Maroun d’Annaya perché au milieu des montagnes libanaises lorsqu’en ce jour de Noël 1898 on enterra le Père ermite Charbel Makhlouf. On l’enterra aussi simplement qu’il avait vécu, dans le dépouillement et la pauvreté monastiques. Les moines portèrent son corps sur un brancard jusqu’au caveau du couvent, près du chevet de l’église. Ils le descendirent, enveloppé dans son habit au fond de cette fosse obscure et humide. Ils l’étendirent sur une marche, à même un tissu en poils de chèvre, puis ils scellèrent de nouveau soigneusement le caveau et le recouvrirent de terre.
Tout était fini et la communauté maronite d’Annaya retourna à son labeur et à ses prières. Le Supérieur du couvent inscrivit sur son registre le nom de Charbel qu’il fit suivre de cette remarque mystérieuse : « Ce qu’il accomplira après sa mort me dispense d’écrire sa vie ». Quand inscrivit-il ces lignes prophétiques ? Eut-il le temps d’assister au premier prodige avant de les rédiger ? ....
(Revue Psi International. No 4. Mars-Avril 1978)
Canonisé le 9 octobre 1977 à Rome, saint Charbel Makhlouf doit sa renommée aux prodiges et miracles qui entourent sa dépouille mortelle. Nul sans doute n’aurait pensé à faire un saint de ce pieux ermite libanais qui, par humilité, s’était soigneusement effacé du monde, si, après sa mort, la Providence n’avait obstinément attiré l’attention publique — et la ferveur populaire — sur sa tombe.
De quelque façon qu’on explique les phénomènes que nous allons décrire, ils sont parmi les plus étranges et les plus fascinants des miracles de nature religieuse. Ces événements se déroulent à l’époque actuelle, à Annaya, au Liban.
La neige recouvrait le petit monastère Saint-Maroun d’Annaya perché au milieu des montagnes libanaises lorsqu’en ce jour de Noël 1898 on enterra le Père ermite Charbel Makhlouf. On l’enterra aussi simplement qu’il avait vécu, dans le dépouillement et la pauvreté monastiques. Les moines portèrent son corps sur un brancard jusqu’au caveau du couvent, près du chevet de l’église. Ils le descendirent, enveloppé dans son habit au fond de cette fosse obscure et humide. Ils l’étendirent sur une marche, à même un tissu en poils de chèvre, puis ils scellèrent de nouveau soigneusement le caveau et le recouvrirent de terre.
Tout était fini et la communauté maronite d’Annaya retourna à son labeur et à ses prières. Le Supérieur du couvent inscrivit sur son registre le nom de Charbel qu’il fit suivre de cette remarque mystérieuse : « Ce qu’il accomplira après sa mort me dispense d’écrire sa vie ». Quand inscrivit-il ces lignes prophétiques ? Eut-il le temps d’assister au premier prodige avant de les rédiger ? ....
Dernière édition par Jean le Dim 7 Fév - 10:39, édité 1 fois