Mea-culpa ! (mes "Aaaah" coulent pas), ils flottent oui, les cris de mon affliction !
(Gilles, si tu pouvais tout lire !)
Avant propos : j'ai perçu tout ce qui suit en mon coeur tel quel, au fur et à mesure de son écriture. Même si ça fait plutôt penser à un article de presse catho, ou à la retranscription d'un enseignement, je souhaite vous le livrer comme il est venu, même si n'a pas l'aspect d'un post de forum.
Il est un fait : Là ou il n'y a à présent rien, il y a la possibilité qu'un jour il y ait quelque chose.
Ceci est indéniable, et dans tous les domaines, que ce soit matériels, sentimentaux, spirituels, et à toutes échelles, aussi bien de l'ordre de l'atome que du cosmos, de celle de mes minuscules élans d'amitié que de celle de l’échelle de Jacob ou l'Amour trône à son sommet.
On pourrait s'étendre longuement sur tout ça, disserter, expliquer, témoigner, s'en émerveiller, etc ... il aurait de quoi dire et partager.
Mais le propos qui me procure le besoin de poster n'est pas celui ci.
C'est pour souligner et pouvoir vous faire saisir la réalité d'un fait qui est tout le contraire de celui ci.
Cet autre fait c'est que là ou nous constatons qu'il y a quelque chose, et bien qu'en réalité, il n'y a plus rien !
Ceci est vérifiable au niveau de l'astronomie par exemple. Les scientifiques nous ont démontrés que parce que les rayons de lumière d'une étoile lointaine, qui à travers le cosmos, peuvent mettre des millions, voir des milliards d'années pour parcourir la distance qui nous sépare de leur point de départ, jusqu'à nous, font que lorsqu'ils nous parviennent, nous pouvons voir (au moyen de puissants télescopes) cette étoile qui en fait n'est plus.
Dans cette étendue d'unité de temps que sont nos milliers de siècles, à travers lesquels sa lumière à mis pour arriver jusqu'à nous, l'étoile à changée d'état, passant par diverses phases telles que celui de géante rouge, puis de supernova, pour finir en trou noir, qui s'est totalement désagrégé depuis, pour devenir rien, alors qu'à l'heure terrestre ou sa lumière nous parvient enfin, elle a encore pour notre regard l'aspect de notre soleil qu'elle a pu être également.
Ainsi, cette étoile que nous contemplons, en réalité n'est plus.
Voir quelque chose là ou en fait, il n'y a plus rien !
A par cet exemple d'ordre astronomique, qu'est ce que ce discours peut apporter ?
Quelle importance de ce constat ? Quel rapport avec l'Imitation de Jésus Christ ? Avec nous ?
Et pourtant ... quelle vérité ! Nous persistons à voir par le regard de notre humanité pécheresse, quelque chose là ou en fait, il n'y a plus rien, par la seule grâce de la divine miséricorde :
* - Voir quelque chose, là ou en fait, il n'y a plus rien de son péché ...
... qui a été, qui est ou qui va être anéanti dans l'unique Passion du Christ à présent ressuscité et vivant !
Ne cesser de penser au mal que nous avons fait ou dit, le ressasser toujours et encore, alors que nous nous en sommes maintes et maintes fois confessés sans plus y retomber.
(Pour ce qui suit, le "nous" n'est plus de mise, place au "je".)
Ne cesser de penser à l’infâme coupable que je suis de par mes nouveaux péchés non encore confessés, au point de me juger indigne du Ciel, alors que mon état véritable est balayé par la Miséricorde Infinie de mon créateur qui pour moi, s'est fait pleinement Homme pour pouvoir se sacrifier à ma place afin de réparer à Sa divine justice. Qu'il a pris sur Lui, à l'heure de son agonie à Gethsémani, tous mes péchés, ceux qui furent, ceux qui sont et ceux qui seront et que Lui seul connait à cette heure. Ainsi, si Jésus, mon Dieu, mon Sauveur, mon Seigneur, mon Frère, les a tous pris sur Lui et les a à jamais cloué sur Sa Croix, il me faut avoir de cesse en tout temps au coeur, que cette seule et unique Vérité. Ainsi seulement, je ne constaterai pas, mais je saurai par la foi, qu'il n'y a effectivement plus rien qui puisse me faire fuir la promesse du Ciel.
* - Voir quelque chose, là ou en fait, il n'y a jamais rien eu en l'autre de mauvais.
Ne cesser de penser à vouloir débusquer des failles chez l'autre parce que notre seule impression nous en convainc.
Toujours vouloir voir l'autre pour ce qu'il a pu être et non pour ce qu'il est à présent, ou simplement sur de faux à priori que nous nous sommes battis tout seul. Nul besoin que des démons s'approchent de nous pour cela, nous en sommes suffisamment capables tout seul, ... notre faculté à faire le mal est tellement bien plus immense que ce que nous osons imaginer quand nous nous éloignons de Dieu.
Alors Seigneur, je t'en prie, viens ôter de moi ce cancer de l'âme qui me ronge tant, viens m'ôter la comparaison.
* - Voir quelque chose, là ou en fait, il n'y a plus rien en l'autre !
Ne cesser de penser à la peine que nous avons pu faire à un frère, se persuader qu'il nous en voudra longtemps pour cette blessure profonde que nous lui avons administré, se morfondre du pardon et de la bénédiction que nous lui avons demandé et qu'il ne nous a pas donné, tellement la plaie en son coeur doit être béante, alors qu'en réalité, il l'a aussitôt fait en son coeur, et qu'à présent, il n'y a plus rien en lui qui le contriste et le retient de nous enlacer dans ses bras, du moins par le coeur si la distance est grande, ou si le lien d'amitié et d'amour fraternel est uniquement "webien", ou virtuel plus explicitement.
* - Vouloir toujours absolument voir quelque chose en moi, là ou en fait, il n'y a plus rien depuis longtemps !
Ne cesser de penser que je suis semblable à l'une des dix vierges de la parabole, celles qui ont pris de l'huile en réserve, alors que non seulement je n'en ai pas une goutte, mais que j'ai moi même éteins la mèche de ma lampe depuis des mois ou des années. Me croire être encore bénéficiaire de grandes grâces de la part de Dieu, de charismes particuliers, alors qu'ils furent bel et bien, c'est vrai, mais que je n'ai plus oser, ou simplement plus voulu les utiliser depuis belles lurettes ! Croire que je puis être toujours un privilégié du Cœur de Dieu, quelqu'un qui perçoit bien mieux que d'autres, les intentions, les secrets d'Amour, les désirs du Seigneur. Certes cela a été, pour satisfaire au mieux les missions que le Seigneur m'avait confié jadis. Mais à présent que la mission qu'Il m'a confié est tout autre, pourquoi me persuader que je puis toujours être bénéficiaire de ces grâces spécifiques qui furent ? Un ex-plombier reconverti en pâtissier ne va pas au boulot avec la même caisse à outils qu'auparavant !
Et puis, pourquoi vouloir comparer ma caisse à outils avec celle de mes frères et sœurs !
Pourquoi ne pas vouloir saisir que leur mission qui est la leur, nécessite des ustensiles bien plus beaux que les miens.
Ou au contraire, pourquoi m’enorgueillir du fait que les accessoire (les grâces divines) qui m'ont étés confiés puissent briller bien davantage que les leurs !
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Alors au regard de tout ça, je souhaiterai de tout coeur reprendre le premier fait exposé en tête de ce post.
Que là ou il n'y a à présent rien, qu'il y ait la possibilité qu'un jour il y ait quelque chose.
Oh oui vraiment, que là ou il n'y a à présent rien en nous qui nous fasse nous aimer véritablement, ou si peu, il y ait véritablement quelque chose entre nous tous ! Quelque chose d'indestructible, à croissance rapide et continuelle qui n'aura pas de fin.
Et cette espérance, elle n'est pas utopique ! Elle est prière, et confiance en la prière. Elle est plongeon à refaire dans une nouvelle effusion de l'Esprit Saint. Alors osons nous pousser les uns les autres dans le feu de l'Amour que sont les Cœurs unis de Jésus et Marie.
Alors, dans l’attente d'être désenchaîné de tout ce qui m'entrave, d'être libéré de mes éventuels ravisseurs infernaux, et que les ailes vigoureuses de vos prières à mon égard me poussent dans l'océan de l'Amour sans fond, d'ou j'entrevois de loin les rayons rouges et blancs qui en émanent, j'aimerai vous déposer ce poème, afin de vouloir déjà m'avancer à petits pas jusqu'au bout du plongeoir :
(En référence à : https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t2885-n-ayez-pas-peur-le-seigneur-controle-toutes-choses-sur-cette-planete#23307)
Un ignoble et traite coup de matraque, si bas, si hostile
est tombé un matin par ma main, sur la tête d'un saint vigile
Sur un gardien de l'Amour, que je n'imaginai point être si fragile.
Sur cet infatigable exterminateur d'hérésies contre l’Évangile
qu'est mon frère au coeur grand comme la part de la forêt au Brésil.
Vraiment ce fut comme un missile
envoyé sur un humble vase d'argile
oui, comme un énorme projectile
tiré sur une personne hémophile.
Celui que je suis, cet abject et malicieux reptile,
ce Thierry aux propos si souvent maquillé et volubiles
qui, au regard de la charité, sont surtout bien futiles,
à voulu pour lui la seule solution des plus faciles
Celle du retrait, de la dérobade, de la fuite, de l'exil,
plutôt que de re-déterrer à nouveau ses excuses fossiles
et devoir refaire entendre sa demande de pardons fébriles,
comme un vieux refrains connu de tous , tel un 78 tours en vinyle.
Alors à ta question, frère : oui je connais ces paroles de l’apôtre Paul, Gilles.
Ces versets de 1 à 8 de l'hymne à l'Amour qui doivent rester indélébiles,
qui doivent se graver à jamais en nos cœurs comme les dogmes d'un concile
Oui je les connais mon frère, mais pour en vivre, il me faut te dire; je t'aime Gilles !
Et n'avoir de cesse qu'en mon coeur, ton prénom y fasse son domicile
et que de la même manière, ceux de chacun de mes frères et sœurs d'ici s'y empilent.
« Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Et tant pis si je vous donne l'impression d'être sans cesse un yoyo de la demande de pardon :
A nouveau, je vous redemande sincèrement pardon à toutes et tous, chères frères et sœurs.
Et plus encore à toi, Gilles ... mon frère.
Et plus encore à toi, Gilles ... mon frère.
Et que tous ensemble nous puissions préparer pour la semaine prochaine, un énorme bouquet d'amour, pour l'offrir en chœur à Marie en ce jour qui sera le dimanche de la fête des mamans pour la France.