PAROLES D'ENCOURAGEMENT...
«Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi… prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 : 33).
Dans ce monde rempli de situations désespérées, de soucis, de maladies, de violences, de détresses, d’injustices, de guerres … combien sont saisis de crainte. Beaucoup ont peur en voyant tout ce qui se passe actuellement sur cette terre et leurs craintes s’expliquent. L’avenir semble tellement difficile, parfois bien sombre pour nombreux de nos semblables, et ce ne sont pas seulement les personnes fragiles ou sensibles qui ont peur ; de nombreux scientifiques actuels tremblent de peur face à l’avenir de cette planète, et pour cause.
Nous, chrétiens d’aujourd’hui, sommes également environnés de cette ambiance de frayeur. Chaque jour les médias nous relatent de nouvelles tragédies, nous parlent de nouveaux dangers. Les situations familiales se dégradent de jour en jour : des tensions s’installent parfois entre parents et enfants, voir entre conjoints. Diverses situations tragiques nous sont rapportées ; des cris d’angoisse montent vers Dieu. J’ai entendu plusieurs chrétiens me dire au téléphone qu’ils ne savaient plus de quel côté se tourner, tellement leur situation leur semblait désespérée. Ces personnes exprimaient littéralement leur désespoir quant à leurs circonstances présentes. D’autres ne savaient plus comment envisager l’avenir. Combien il est alors important pour chacun de nous de nous souvenir en qui nous avons cru.
Le Seigneur sait dans quel monde nous vivons aujourd’hui. Il réalise tellement mieux que nous les temps difficiles dans lesquels nous sommes. Il connaît chacune de nos détresses, de nos craintes et de nos frayeurs. Il veut nous rappeler l’importance pour nous, chrétiens des derniers temps, de nous appuyer sur Sa Parole et de la prendre au mot quand Dieu nous dit, par exemple :
« Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Es. 41 : 10).
« Ainsi parle l’Eternel, qui t’a fait, et qui t’a formé dès ta naissance, celui qui est ton soutien : Ne crains rien… Je suis le premier et je suis le dernier » (Es. 44, 2 et 6).
Et encore : « Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier et le vivant. J’étais mort ; et voici je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Ap. 1 : 17-18).
Le Seigneur dans le psaume 139, nous rassure une fois de plus en nous rappelant qu’Il nous connaît et qu’Il sait tout ce qui nous arrive. Il sait quand nous nous asseyons, quand nous nous levons, nous nous déplaçons ou quand nous nous couchons. Il ne nous quitte pas des yeux. Il veille constamment sur nous, c’est pourquoi il s’empresse d’ajouter : « Je t’entoure par derrière et par devant, et je mets ma main sur toi » (Ps 139 : 5). N’oublions pas que le Seigneur lui-même nous protège.
Comme quelqu’un qui apprend à nager, efforçons-nous de compter sur lui et laissons-nous porter par la main toute-puissante de notre Dieu. Une personne qui a peur en apprenant à nager coule, mais celle qui n’a pas peur découvre que l’eau la porte. La plus grande difficulté est de faire confiance à l’eau.
Il en est de même avec le Seigneur. Combien il est important d’exhorter notre âme en lui disant : « Mon âme, confie-toi en Dieu car de lui vient ton espérance. Oui, c’est lui qui est ton rocher et ton salut, ta haute retraite ; tu ne chancelleras pas… En tout temps, confie-toi en lui, répands ton cœur en sa présence » (Ps 62 : 6-9).
Il est bon de réaliser, en effet, que ce n’est pas par nos propres ressources que nous pourrons faire face à ce qui nous effraye. En apportant ce qui nous nous fait peur au Seigneur, nous serons libérés et purifiés de toute angoisse inutile. Adressons-nous au Seigneur pour être secourus par lui, et laissons sa grâce seule nous secourir.
Apprenons à bannir notre crainte ; cela nous conduira vers une foi qui va au-delà de notre besoin de sécurité dans ce monde troublé et brisé. Cette foi trouvera son ancre en Dieu lui-même, en son caractère immuable. Il ne faut pas que notre paix et notre sécurité se basent sur les circonstances changeantes de notre vie, mais en la personne divine de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. C’est lui-même qui nous donnera l’assurance que sa grâce est toute suffisante.
Qu’il est rassurant de savoir qu’en mon Dieu, je suis protégé, qu’en me tournant vers le Seigneur, mon âme s’apaise, qu’elle est rassurée, consolée. Je réalise alors la véracité de cette Parole : « Voici, j’ai vaincu le monde ». C’est ainsi que, caché en Lui, toute agitation, toute indignation ou déception en moi s’estompent, et que je m’appuie sur son aide. Son Esprit confirme alors en moi que le secours vient de lui et de lui seul, me faisant réaliser que seul ma foi en lui me permettra de m’en sortir.
Dorothée Hatzakortzian