5 mars 2017
Le jeûne du Carême expliqué aux « hypocrites »
Le Saint-Père met une fois de plus en garde les catholiques contre le manque de cohérence et sincérité.
Le jeûne est un acte de « pénitence » qui doit se pratiquer en étant généreux avec son prochain, en « lui prêtant assistance », a redit le pape François lors de sa messe à Sainte-Marthe, le 3 mars au matin. Un jeûne qui n’a rien à voir avec ce « jeûne hypocrite » pratiqué par certains catholiques qui, « pour se faire bien voir ou se sentir dans le juste », jeûnent mais continuent de s’occuper de leurs affaires de manière « déplorable ». Et que dire de cet homme qui « après s’être payé un diner à 200 euros, rentre chez lui et ignore l’affamé rencontré sur son chemin ? » s’est interrogé le Pape en quittant les fidèles sur un examen de conscience.
Aux hypocrites
Le Seigneur demande un jeûne « vrai, sincère, cohérent ». Dans la première lecture du jour, tirée du livre d’Isaïe – « Est-ce là le jeûne qui me plaît ? » (Is 58, 1-9a) – Dieu réprouve les hypocrites qui « savent bien faire leurs affaires mais traitent durement ceux qui peinent pour eux ; qui passent leur jeûne en disputes et querelles ». C’est « ce que nous faisons lorsque nous ne payons pas le juste prix à ceux qui travaillent pour nous, quand nous les payons au noir, ou ne faisons pas comme veut la loi pour qu’ils puissent nourrir leurs enfants « , a commenté le Saint-Père. Et il y en a beaucoup, parmi les catholiques, qui ont cette attitude, qui se croient « généreux » parce qu’ils font une offrande à l’Église.
Suite de l'article : Le jeûne du Carême expliqué aux "hypocrites" par le pape François
par Isabelle Cousturié
Le jeûne du Carême expliqué aux « hypocrites »
Le Saint-Père met une fois de plus en garde les catholiques contre le manque de cohérence et sincérité.
Le jeûne est un acte de « pénitence » qui doit se pratiquer en étant généreux avec son prochain, en « lui prêtant assistance », a redit le pape François lors de sa messe à Sainte-Marthe, le 3 mars au matin. Un jeûne qui n’a rien à voir avec ce « jeûne hypocrite » pratiqué par certains catholiques qui, « pour se faire bien voir ou se sentir dans le juste », jeûnent mais continuent de s’occuper de leurs affaires de manière « déplorable ». Et que dire de cet homme qui « après s’être payé un diner à 200 euros, rentre chez lui et ignore l’affamé rencontré sur son chemin ? » s’est interrogé le Pape en quittant les fidèles sur un examen de conscience.
Aux hypocrites
Le Seigneur demande un jeûne « vrai, sincère, cohérent ». Dans la première lecture du jour, tirée du livre d’Isaïe – « Est-ce là le jeûne qui me plaît ? » (Is 58, 1-9a) – Dieu réprouve les hypocrites qui « savent bien faire leurs affaires mais traitent durement ceux qui peinent pour eux ; qui passent leur jeûne en disputes et querelles ». C’est « ce que nous faisons lorsque nous ne payons pas le juste prix à ceux qui travaillent pour nous, quand nous les payons au noir, ou ne faisons pas comme veut la loi pour qu’ils puissent nourrir leurs enfants « , a commenté le Saint-Père. Et il y en a beaucoup, parmi les catholiques, qui ont cette attitude, qui se croient « généreux » parce qu’ils font une offrande à l’Église.
Suite de l'article : Le jeûne du Carême expliqué aux "hypocrites" par le pape François
par Isabelle Cousturié