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Message par Gilles Jeu 28 Déc - 21:10

En ce qui me concerne, je communie dans la main...

Et je suis persuadé que je ne rôtirai pas dans les flammes de l'enfer pour autant !!!    Chacun est libre de faire comme il l'entend car c'est permis par l'Église. La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Icon_thumright

En novembre, j'ai rendu visite à un ami près de Montréal. Nous sommes allés à la messe, et j'ai reçu la Communion sous les deux espèces. La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Icon_cheers

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La communion dans la main


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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)
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Message par Votre frère Yohann Jeu 28 Déc - 21:24

Ce que j'écrits est dans le but d'éclairer les âmes
par amour dans ce que je crois être le meilleurs 
pour le respect de Dieu et pour le biens des âmes,
rien de plus.

Je Respect avec amour et avec humilité le choix de
chacun de mes frères et soeurs en les aimant tout
autant qu'ils soient d'accord ou pas d'accord avec ce que
j'écrit et publie. Mais quelle douleur que ce coup de poignard
au coeur que je viens de recevoir comme si mon but
était de reprocher et de critiquer personnellement.

Bref je rejète tout mauvais sentiement car je n'en n'est que des
bons partageant ce que je partage avec mes frères et soeurs.

Maintenant je crois qu'il vaut mieux lâcher ce sujet car je vois
que le malin essaye de nous diviser. Que chacun fasse ce qu'il
veut.

PAIX AMOUR ET JOIE À TOUS  Marie


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Message par sofoyal Jeu 28 Déc - 22:08

Yohann a écrit:
Maintenant je crois qu'il vaut mieux lâcher ce sujet car je vois
que le malin essaye de nous diviser. Que chacun fasse ce qu'il
veut.

PAIX AMOUR ET JOIE À TOUS  Marie
 La paix du Christ à vous frère!
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Message par sofoyal Jeu 28 Déc - 22:22

Gilles a écrit:En ce qui me concerne, je communie dans la main...

Et je suis persuadé que je ne rôtirai pas dans les flammes de l'enfer pour autant !!!    Chacun est libre de faire comme il l'entend car c'est permis par l'Église. La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Icon_thumright

En novembre, j'ai rendu visite à un ami près de Montréal. Nous sommes allés à la messe, et j'ai reçu la Communion sous les deux espèces. La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Icon_cheers

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Message par Jean Jeu 28 Déc - 23:11

Bonsoir mes amis, il n'y a jamais rien de personnel dans mes actes, je pense à ceux et celles qui liront, comme un ami, un frère, avec mes qualités et mes défauts.
J'ai personnellement été ami et confessé par de Saints prêtres, j'ai parfois reçu aussi leurs confidences à l'époque où ils recevaient les miennes.
Le temps et les disponibilités ne s'y prêtent plus, on peut encore trouver des moments privilégiés en confession...

Ce sujet est repris continuellement par tous les forums et c'est partout le même carrousel de discussions sans fin.
J'espère que la blessure ne m'est pas attribuée car ce n'est pas l'intention du tout.

Que celui qui pense pêcher en faisant d'une sorte, même avec le plus profond respect s'en abstienne et que celui qui ne sent pas le poids du reproche de sa conscience en agissant en obéissance à l'Eglise et à son intime conviction en gardant en son cœur un complet respect pour les Saintes Espèces fasse selon sa conscience.

Encore une fois, si je pouvais changer les choses et "voter", je voterais pour un retour au banc de communion pour des raisons pédagogiques car ce n'est pas tous humblement et le cœur contrit que spontanément nous nous approchons de la Sainte Communion et le risque de banalisation existe là où on a pourtant recherché (les Pères du Concile) une plus grande et intime proximité avec le Bien Aimé.

Cependant la recevoir sur la langue ne change pas le cœur ou l'état d'esprit de celui qui la reçoit. Et la langue n'est pas plus "pure" que la main, que du contraire.
Vouloir se distinguer à l'église pourrait aussi porter à un certain orgueil spirituel si c'est mal intériorisé et si on est pas fort assez pour une vraie complète humilité.

On en revient toujours à cela : intériorisation ... Dieu sonde nos cœurs.
Dieu connaît nos cœurs.

Amicalement

Ce serait bien ce s'intéresser à l'Histoire des différentes formes de la Sainte Communion à travers les siècles. Quelqu'un a de bonnes sources qui remontent aux premiers siècles ?
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Message par Votre frère Yohann Jeu 28 Déc - 23:27

Jean a écrit:
J'espère que la blessure ne m'est pas attribuée car ce n'est pas l'intention du tout.

Non pas à toi Jean t'en fait pas. Mais je préfère oublier tout cela maintenant.


Merci à tous pour tout ce que vous êtes, L'AMOUR.


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Message par Gilles Ven 29 Déc - 1:57

Jean a écrit:Ce serait bien ce s'intéresser à l'Histoire des différentes formes de la Sainte Communion à travers les siècles. Quelqu'un a de bonnes sources qui remontent aux premiers siècles ?
Alors voici...
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Source, histoire et compréhension de l’Eucharistie

Introduction


  • Savez-vous que les hosties rondes sont confectionnées de cette façon seulement depuis le 12e siècle ?
    Auparavant on prenait du pain ordinaire pour célébrer l’Eucharistie. Même si Jésus a sans doute pris du pain sans levain, selon la coutume juive pour la Pâque.
  • Savez-vous que le vin blanc pour la messe n’est adopté qu’au 16ème siècle ?
    Avant c’était le vin rouge, dont les taches se voient beaucoup plus.
  • Savez-vous que si l’homélie existe dans les premiers siècles, elle disparaît ensuite, pour laisser la place à des commentaires en dehors de la messe ?
  • Savez-vous que les églises bâtiments n’existent pas jusqu’au début du 4ème siècle, l’Eucharistie étant célébrée chez l’habitant ?
  • Savez-vous qu’à partir du Moyen Âge, et jusqu’au début du 20ème siècle, on a très peu communié, et quand on le faisait ce n’était pas au cours de la messe à laquelle on assistait ?

Vous le voyez, les manières de célébrer l’Eucharistie ont changé au fil des siècles. Mais au-delà de ces évolutions, l’Eglise a toujours voulu exprimer le même Mystère : ce don merveilleux que Jésus fait de lui-même, pour que nous vivions « par lui, avec lui et en lui ». A partir de l’expérience initiale, fondatrice, irremplaçable, celle de ce Jésus qui a vécu au milieu des siens, qui est mort et qui est ressuscité, l’Eglise va sans cesse tenter d’actualiser ce cadeau de Dieu aux hommes. Comme dans bien d’autres domaines, les traditions vont parfois mettre en lumière l’essentiel, et parfois devenir pesantes. Sans cesse il nous faut redécouvrir la nouveauté de l’Eucharistie, qui pourtant n’est pas à inventer mais à recevoir.
Ce petit exposé voudrait simplement, sans doute schématiquement, donner des repères pour que nous ravivions notre foi et notre pratique de l’Eucharistie. En approfondissant le Mystère de l’Eucharistie, il s’agit de mieux accorder nos vies à celle de Jésus, qui envoie ses disciples sur les chemins du monde, à la rencontre de tous, pour que la force de la communion devienne semence d’Amour au cœur de l’existence.
Je vous propose trois parties dans cette petite catéchèse : tout d’abord un repérage des sources premières et essentielles de la célébration eucharistique ; ensuite une brève histoire de la messe au fil des siècles passés ; enfin quelques pistes pour comprendre et vivre aujourd’hui l’Eucharistie.

1. Les sources premières et essentielles de l’Eucharistie

Par cette expression je reviens à ce qui s’est passé à l’origine : c’est à dire ce qui s’est passé avec Jésus et ses disciples, au cours de la vie terrestre du Maître ; et ce qui s’est passé avec ceux et celles qui ont poursuivi l’aventure de la foi après la mort et la résurrection de cet homme reconnu comme Fils de Dieu, Messie, Seigneur et Christ dans les années 30 de notre ère.
Le mot même de « Eucharistie » signifie « action de grâce », « rendre grâce ». C’est un mot grec qui vient de l’Ecriture Sainte et signifie une attitude profonde de l’homme tourné vers son Dieu, reconnaissant ce Dieu comme source de toute bénédiction. Ce mot « eucharistie » est employé chez St Paul et St Luc lorsqu’ils écrivent ce qui s’est passé lors du dernier repas, avant la mort de Jésus : « la nuit même où il fut livré, le Seigneur Jésus ayant pris du pain, après avoir rendu grâce... » (1 Co 11,23) ; « Jésus prit la coupe, il rendit grâce (...) Puis il prit le pain, après avoir rendu grâce... » (Lc 22,14-16).
Ce n’est pas le Nouveau Testament qui invente l’action de grâce, cette sorte de remerciement, de bénédiction adressée à Dieu pour ce qu’Il fait dans la vie de ses fidèles. L’Ancien Testament en parle souvent, en particulier par la mise en valeur des « sacrifices » que l’homme peut offrir à son Dieu pour lui manifester cette reconnaissance. La Bible évoque fréquemment en ce sens les « sacrifices d’action de grâce », qui consistaient d’abord à immoler des animaux, dont le sang répandu, symbole de vie, manifestait cette alliance vitale que Dieu scellait avec un peuple. Mais la pratique des sacrifices pouvait être hypocrite : on risquait d’oublier l’offrande du cœur. C’est pourquoi les psaumes et les prophètes insistent pour orienter ces fameux sacrifices non plus comme des offrandes d’animaux, mais plutôt comme l’offrande de soi-même. Présenter à Dieu le plus profond de son cœur, son désir, sa joie, sa peine, et reconnaître la présence de ce Dieu dans sa vie.
Ainsi, la liturgie sacrificielle du Temple de Jérusalem inspire l’Eucharistie chrétienne, mais en étant déjà convertie, purifiée par la parole prophétique. Quand Jésus parle de l’offrande de lui-même, le vocabulaire de sacrifice apparaît, dans cette optique de don intérieur et radical, spécialement quand il s’agit des paroles sur la coupe de vin : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » (1 Co 11 et Luc), « ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude » (Marc), « ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés » (Matthieu). L’Eucharistie est « sacrifice » dans la mesure où elle manifeste le don de l’Amour, l’acte de Jésus qui est fidèle au Père jusque dans sa Passion et sa mort. Ce sacrifice est accompli une fois pour toutes : on ne refait pas la Passion lorsqu’on célèbre l’Eucharistie. On la rend simplement actuelle, parce que le don de l’Amour de Jésus est actuel, pour nous et pour le monde.
La liturgie plus habituelle et hebdomadaire à la synagogue est aussi source pour la liturgie chrétienne dans l’ensemble de son déroulement, qui permet à l’Eucharistie de se vivre dans un déroulement structuré et cohérent, où la parole de Dieu proclamée et expliquée tient sa place, où les intervenants ont leurs rôles. On sait que cette liturgie synagogale, à laquelle Jésus a du souvent participer, puisqu’on voit qu’il peut assurer la lecture d’Isaïe (voir par ex. Luc 4), comportait au premier siècle de notre ère des psaumes et des prières d’introduction, la prière du Kaddish (« Que le nom du Seigneur soit glorifié... ») dont le Notre Père s’inspire en partie, une profession de foi, le Shema Israël (Ecoute Israël) tiré du livre du Deutéronome, la prière des « Dix huit bénédictions », à laquelle ressemble les Préfaces de nos Prières Eucharistiques, et bien sûr la lecture de la Loi et des Prophètes, suivie d’un commentaire ou homélie. Tout cela existait et a servi de cadre à la messe.
Le repas cultuel juif est une source essentielle pour l’Eucharistie. A plusieurs occasions au cours de l’année les juifs faisaient mémoire d’événements importants de leur Histoire avec Dieu, et cela au cours de repas qui prenaient donc un caractère sacré, religieux. La bénédiction de coupes de vin (il y en avaient plusieurs) et du pain non fermenté se faisait ainsi pour la Pâque, de même que la manducation de l’agneau. On faisait mémoire de la libération d’Egypte, de la sortie de l’esclavage, en l’actualisant. Au début du repas une coupe était bénie, de même qu’à la fin. Jésus reprend ce déroulement pour vivre son ultime repas avec ses proches. Et c’est au cours d’un tel repas qu’il ajoute des paroles inédites, à partir du pain qui est béni : « ceci est mon corps donné pour vous... » (Luc). Il y a là une nouveauté radicale, une personnalisation qui surprend les disciples, sans qu’ils comprennent tout. Ils referont ces gestes, ils rediront ces paroles, dès les jours qui suivront la mort et la résurrection de Jésus. « Rompre le pain », vivre « la fraction du pain », comme cela est si souvent mentionné dans les Actes des Apôtres, ce sera cette Tradition reprise, suivant l’ordre même de Jésus : « Faites cela en mémoire de moi » (1 Co et Luc). Notons que St Jean, qui ne rapporte pas cette institution de l’Eucharistie, parle bien du repas dans ce contexte de la Pâque juive, et avec le lavement des pieds signifie aussi ce que Jésus va vivre : le don de lui-même, et ce que les disciples sont invités à refaire : « pour que vous fassiez vous aussi comme moi j’ai fait pour vous » (Jn 13,15).
Enfin, la résurrection elle-même est source pour la célébration de l’Eucharistie, parce que c’est ce jour là que les disciples vont se retrouver, et vivre le repas de la Pâque nouvelle ! Jésus est ressuscité le « premier jour de la semaine », c’est à dire le lendemain du Sabbat juif. Dès le Nouveau testament, ce « premier jour de la semaine » (Mt 28,1 ; Mc 16,2.9 ; Lc 24,1 ; Jn 20,1) est celui des grandes rencontres : la découverte du tombeau vide, les apparitions, le cheminement des deux disciples d’Emmaüs. St Jean dit bien que les disciples étaient rassemblés ce jour là, sans Thomas, mais que « huit jours plus tard » (Jn 20,26) ce même Jésus revient alors que Thomas est présent. C’est une attestation forte des retrouvailles chrétiennes ce jour là, dès les premières années de l’aventure des disciples du Ressuscité ! Les Actes des Apôtres disent bien à plusieurs reprises que le repas, la « fraction du pain », se déroule ce « premier jour de la semaine » jour de la Résurrection, point de départ de la foi chrétienne : « le premier jour de la semaine, alors que nous étions réunis pour la fraction du pain » (Ac 20,7). L’Eucharistie est la Pâque du Christ, sa victoire sur la mort !

2. Brève histoire de la messe au fil des siècles

On peut distinguer grosso modo 4 grandes périodes, avant la période présente que nous vivons depuis le Concile Vatican II : du 1er au 4e siècle, du 4e au 8e siècle, le Moyen Âge, du Concile de Trente (16e siècle) jusqu’au début du 20e siècle.
Du 1er au 4e siècle
Les tout premiers temps, l’Eucharistie est donc célébrée à la maison. Elle rassemble les disciples du Christ dans la mémoire de ce qu’il a fait, et surtout pour rappeler et actualiser sa mort et sa résurrection. Cela se passe d’abord dans le cadre des repas, puis on distingue (St Paul y fait allusion en 1 Co 11) le culte eucharistique de ces repas habituels pour éviter sans doute à la fois les abus (voire les ivresses) et les inégalités, pour donner au repas eucharistique son caractère unique. C’est au cours du 2ème siècle que les récits évangéliques et les diverses lettres sont constitués dans ce qu’on appellera le Nouveau Testament, sont lus et commentés à l’Eucharistie au même titre que les textes du Premier ou Ancien Testament.
Jusqu’au début du 4e siècle il n’y a pas d’églises. Le christianisme se répand dans tout le bassin méditerranéen, mais il n’a pas toujours droit de cité dans cet Empire Romain. C’est la période des martyrs, celle des premières grandes réflexions sur la foi chrétienne, celle de la mise en place de la vie de l’Eglise avec ses évêques, les épiscopes, ses prêtres, les presbytres ou anciens, ses diacres.
Seul l’évêque préside l’Eucharistie. Mais tous y participent, du moins ceux qui sont baptisés, car les catéchumènes sont introduits progressivement à ce Mystère : ils ne participent qu’à la liturgie de la Parole, de même que les pénitents. Dès ces premiers temps on trouve l’essentiel du déroulement de la messe : le rassemblement, la proclamation de la Parole et son explication, une grande prière universelle, où beaucoup peuvent intervenir, le baiser de paix à ce moment là, puis l’apport du pain et du vin, ensuite la prière d’action de grâce, dans laquelle se situe le récit de l’institution de l’Eucharistie, sans y être déconnecté. C’est le président de la célébration qui dit cette grande prière eucharistique : elle est de sa libre inspiration, dans la tradition juive de la prière synagogale, et avec bien sûr l’événement central où l’on fait mémoire de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ. Dans la prière eucharistique, on remercie Dieu le Père pour la vie donnée en son Fils, dans l’Esprit Saint. Peu à peu certaines de ces prières deviendront des références (St Justin, Hippolyte de Rome). L’assemblée répond à la fin par un AMEN fort et vigoureux ! Les diacres assurent le service de la communion. Cette communion sera portée aux absents dès la fin du rassemblement. Il n’ y a pas de réserve eucharistique.
Du 4e au 8e siècle
La construction des églises va de pair avec l’augmentation des chrétiens dans l’Empire, où non seulement ils sont tolérés (Edit de Milan en 313) mais où bientôt ils deviendront les plus influents. Il est intéressant de voir que c’est le modèle de la basilique qui est pris pour construire les premières grandes églises, et non pas le modèle du temple, qu’il soit celui de Jérusalem ou le temple païen, très présent à Rome. Le temple était réservé à la caste des prêtres, le peuple attendant dehors ou sur le parvis, alors que la basilique abrite tous ceux qui viennent y faire des affaires, discuter, échanger, et même rencontre l’empereur, puisque c’est la signification du terme (maison de l’empereur). Il a une place réservée, qui deviendra, dans la basilique chrétienne, la place du président de l’assemblée, représentant le seul Roi, le Christ, au-dessus duquel souvent prend place une mosaïque avec un Agneau ou un Trône.
Le grand nombre de chrétiens change les pratiques : l’Eucharistie n’est plus uniquement présidée par l’évêque, mais aussi par des prêtres, dans les églises qui se construisent en dépendance des grandes basiliques. La liturgie est plus grandiose, se ritualise progressivement, mais avec une diversité de rites admis, suivant les villes et les langues.
C’est à cette période que les vêtements liturgiques se généralisent, empruntés aux habitudes impériales. Dans le contexte du déclin de l’empire romain, l’évêque de Rome acquiert une autorité importante, sans pour autant revendiquer une primauté absolue sur toutes les Eglises. On développe la partie pénitentielle de la liturgie, introduisant des chants (le kyrie chez les grecs). Le latin, adopté à Rome vers le 3e siècle, est utilisé par l’Eglise d’Occident de façon plus générale dans la liturgie, alors qu’en Orient plusieurs langues demeurent : araméen, copte, grec, syriaque.... On ajoute quelques prières ou “ oraisons ” : avant les lectures, au moment des offrandes, et après la communion. La prédication se raréfie. Le pain consacré est du pain ordinaire.
Au Moyen Âge
Au Moyen Âge c’est un accent vers une « action sacerdotale » que l’on remarque. La liturgie reflète en effet le rôle même de l’Eglise qui structure la société et distingue nettement les clercs du peuple chrétien. Le Réforme de Grégoire VII au 11ème siècle marque en effet un tournant (d’après Y. Congar c’est « le plus grand tournant que l’ecclésiologie catholique ait connu ») en ce sens, déjà amorcé les siècles passés.
En effet, depuis Charlemagne en particulier il y avait une tendance à l’unité liturgique, surtout dans l’Eglise latine, dans un contexte de séparation entre Orient et Occident. Cet empereur (vers 800) avait imposé des réformes, développant une liturgie grégorienne (dont l’origine vient de Grégoire Le Grand à la fin du 6e siècle) pour donner des règles générales. C’est lui qui impose le Filioque dans le Credo en Occident (l’Esprit Saint qui procède du Père « et du Fils »).
On assiste au développement des prières « privées » du président et de ses acolytes, faites à voix basse, à certains moments de la messe. C’est l’utilisation généralisée du pain azyme à cette époque. On reçoit la communion dans la bouche, comme les malades la recevaient. Mais on communie moins souvent. La réserve eucharistique se généralise.
Le prêtre devient celui qui a le pouvoir de « consacrer ». L’accent est mis sur le Mystère de l’Eucharistie, le sacrifice, la valeur de la messe comme acte du Salut. On ordonne des prêtres rien que pour célébrer des messes. C’est à cette époque que l’on associe une offrande matérielle, et bientôt pécuniaire, à la célébration du sacrifice eucharistique.
L’influence des grandes abbayes, dans une société où elles rayonnent de plusieurs façons, se fait sentir aussi d’un point de vue liturgique, ce qui relativise la participation des uns et des autres au Mystère, puisque dans le chœur prennent place les clercs, puis les moines non-prêtres, reléguant les laïcs à une tout autre place, au fond de l’église abbatiale... C’est au Moyen Âge que la messe se célèbre ainsi dos au peuple : puisqu’on recule l’autel au fond du chœur, voulant laisser un large espace pour les autres clercs.
L’influence de la vie monastique et les questions de clarté par rapport aux biens d’Eglise (que les familles des prêtres pouvaient s’approprier parfois au détriment de la paroisse) oriente l’adoption du célibat sacerdotal comme règle pour tous les prêtres. Les « missels » apparaissent pour les clercs, où tout ce qui est à dire par le prêtre est mis. La langue latine utilisée dans la liturgie et pour la lecture de la Bible, devient non comprise des gens, car les langues européennes prennent leur essor.
C’est alors l’époque de la dévotion eucharistique, avec adoration de la « Présence réelle ». Ceci est d’autant plus marqué que l’on assiste à la messe sans la suivre vraiment, sinon de loin. La théologie de la transsubstantiation donne un éclairage intellectuel à ce Mystère de la Présence du Corps et du Sang du Christ sous les espèces du pain et du vin. On donne une grande importance au récit de la consécration en lui-même, comme moment précis où cette Présence se manifeste. Le Salut étant obtenu dans ce saint Sacrifice, on voit le développement des messes, non seulement quotidiennement mais pour des motifs de célébration précis, des « messes votives », considérées dans leur efficacité pour telle ou telle intention particulière.
Pour tempérer cette prise de distance du peuple chrétien avec l’Eucharistie, qui devient un si grand Mystère que l’on s’y éloigne d’une certaine manière, il faut comprendre que la foi chrétienne passait tout au long de ces siècles dans tous les domaines de la vie. Et la catéchèse s’effectuait par les cathédrales, leurs tympans et leurs vitraux, par les églises, avec leurs fresques et leurs sculptures. Les pèlerinages et autres actes pénitentiels constituent une manière active de participer à la vie de l’Eglise. Pour autant, la communion n’est finalement pas au centre de la vie chrétienne.
Du Concile de Trente au début du 20e siècle
La réforme du Concile de Trente affirmait qu’« Il fallait revenir aux normes et aux rites des anciens Pères » (St Pie V). Le Missel de ce pape en 1570, qui ne supprime pas les rites anciens encore en vigueur parfois (Milan, Trèves, Cologne...) est modifié en 1604, 1634 et plusieurs fois jusqu’en 1960 par Jean XXIII. Dans ce missel il y avait une toilette des rites et une remise en valeur de l’essentiel. Mais le rôle de l’assemblée restait passif. Peu de dialogues ! C’est par le chant que le peuple participait à la « messe chantée », alors que pour la « messe basse » seul le choriste répondait au prêtre.
La Réforme protestante pousse l’Eglise catholique à réaffirmer sa théologie du sacrifice eucharistique. Pourtant, il y a aussi un effort de renouveau pour que cette foi se vive et change les comportements : qu’elle soit bien reçue et comprise par le peuple chrétien. C’est dans un contexte de renouveau spirituel fort (Ecole française, spiritualité du cœur de Jésus, missions d’évangélisation des campagnes...) que la « piété eucharistique » se développe, en réaction contre le culte protestant et la seule célébration de la Cène désacralisée. Voici des caractéristiques de cette piété eucharistique catholique qui, à sa manière, cherche à revaloriser la messe :

  • la prédication a lieu en dehors de la messe pour ne pas l’interrompre
  • la communion est un peu plus fréquente, mais a lieu aussi en dehors de la messe. Ce n’est qu’une manière d’honorer le Seigneur, avec d’autres pratiques mises au même plan, comme les processions ou les “ Saluts ” du Saint Sacrement.
  • la musique liturgique est plus de l’ordre du concert dans les grandes églises, et le peuple n’y participe pas.
  • l’autel prend une forme plus grandiose, avec une construction qui le surmonte parfois, et la mise en valeur du tabernacle juste devant, voire dedans.

Pourtant, il y a des essais de faire évoluer ces pratiques, dès le 18ème siècle : pour que les fidèles s’unissent au Mystère qui est célébré on publie des livres, on crée des cantiques, on demande que le peuple réponde par des « AMEN ». La reprise du chant grégorien y compris par l’assemblée, sous l’influence de Dom Guéranger à Solesmes au 19ème siècle, va dans ce sens. Don Bosco pousse les enfants à communier plus tôt et plus fréquemment.
C’est le Pape Pie X en 1905 qui officiellement décrète que cette communion peut se faire dès l’âge de raison. Il développe d’ailleurs pour tous la communion plus fréquente, même si celle-ci est donnée avant ou après la messe, donc dissociée de la célébration elle-même, qui reste un Mystère inaccessible pour beaucoup, toujours accentué par la barrière de la langue. Des revues liturgiques voient le jour, avec un effort de traduction. Des messes dialoguées commencent vers 1930, toujours en latin.
Plusieurs éléments permettent de comprendre la grande réforme de Vatican II pour la liturgie et le sens de la messe. Il y a le mouvement œcuménique, la redécouverte de la Bible et des diverses manières de la lire, de l’interpréter, les créations de mouvements catholiques de jeunesse (scoutisme, Action Catholique en particulier) qui appellent des façons nouvelles de faire, de célébrer (en pleine nature par exemple), de parler de la foi pour être susceptibles de rejoindre les défis de la société du 20ème siècle. D’autant que la déchristianisation est forte dans les grandes villes. Les travaux théologiques et liturgiques, la redécouverte de la Tradition des premiers siècles, de la force des grands symboles chrétiens, de la place centrale de Pâques spécialement, tout cela va conduire à des évolutions qui préparent le Concile Vatican II. Pie XII crée une Commission liturgique pour la réforme en 1948. Il y a des rencontres liturgiques internationales. Le chant en langue vernaculaire se développe et suit les divers moments de la messe. Bref, avec le Concile Vatican II, l’Eglise catholique donnera corps à tous ces efforts.
Ensuite, l’histoire de la mise en place des changements, dans le fond et la forme, a donné lieu à de grandes joies et aussi à de nombreux malentendus, dans un contexte de déchristianisation accélérée pour notre Occident du moins. Ce n’est pas ici le lieu d’en parler, puisque nous sommes encore dans ce temps, et que d’autres en feront l’Histoire.

3. Pour comprendre et vivre l’Eucharistie aujourd’hui

L’Eucharistie : célébration du Mystère pascal
On ne se trompe pas lorsqu’on reprend cette expression pour parler de l’Eucharistie. C’est bien d’abord une célébration, avec un mouvement, une participation de tous, chacun à sa place, mais tous célébrants ! La liturgie est un « acte » (ergon : travail en grec), non pas un spectacle. Célébration : cela signifie aujourd’hui sens du beau, du « Mystère », quelque chose qui nous est donné, dont nous avons la responsabilité, que nous n’inventons pas. Créativité et Tradition ne doivent pas s’opposer. Les grands symboles de la foi sont sans cesse à mettre en œuvre dans la célébration eucharistique : l’eau, la Parole, le feu, le peuple en marche (processions)...etc.
Mystère donc, et « pascal » : c’est une manière d’associer les deux dimensions souvent récupérées et excessivement valorisées que sont le sacrifice d’une part, le repas de l’autre. Les « progressistes » mettraient en avant l’Eucharistie comme repas, au risque d’en faire un pique nique sympa mais vidé de son sens profond ; les « traditionalistes » insisteraient tellement sur le sacrifice qu’on aurait l’impression de refaire la Passion du Christ, et de penser que plus Jésus souffre, plus on est sauvé. C’est le don qui sauve, l’Amour du Christ qui va jusqu’au bout, et non la souffrance en tant que telle. Le Mystère pascal montre que c’est véritablement un passage qui s’effectue dans l’Eucharistie, où l’Esprit Saint agit. C’est pourquoi on invoque cet Esprit à la fois sur les offrandes et sur le peuple rassemblé (ce sont les « épiclèses ») au cours de la Prière Eucharistique. En considérant le Mystère pascal, on passe du Jeudi Saint au Vendredi Saint, puis de la Croix à la Résurrection, qui éclaire et oriente vers le retour du Christ.
L’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne
C’est Vatican II qui affirme cela (le « sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne » Lumen Gentium 11). Et c’est pour nous capital : un appel à ne pas dissocier l’Eucharistie de toute notre vie, de la vie du monde et de notre relation aux autres.
Source, parce qu’on y rencontre le Seigneur ressuscité, le même qui prend l’initiative de rencontrer ses disciples sur le chemin de leur vie marquée par la mort ! Source, parce que c’est le point de départ d’une semaine nouvelle, d’une action, d’un changement : en préfigurant le Royaume à venir, l’Eucharistie nous invite à l’annoncer en paroles et en actes là où nous vivons. L’Eucharistie va donc de pair avec la mission !
Sommet, parce qu’on y apporte tout ce qu’on vit. On s’associe à l’offrande de la vie du Christ, on présente la vie du monde et de nos frères. On anticipe le Royaume qui vient, dans ce banquet fraternel, autour de Celui qui nous rassemble et comblera toutes nos faims.
Les modes de présence du Christ
Voir l’Instruction romaine Eucharisticum Mysterium de 1967,
Quatre modes de présence du Christ ressuscité sont mentionnés, lors de la célébration eucharistique : et c’est d’abord « l’assemblée des fidèles réunis en son nom » que le texte mentionne ; puis la présence du Christ dans la Parole proclamée ; sa présence aussi dans le ministre qui préside l’Eucharistie, et enfin bien sûr présence du Christ sous le mode du pain et le vin consacrés. Le Christ est en effet particulièrement présent sous l’apparence de ce pain et de ce vin. On dit que c’est le “ grand sacrement ” en ce sens. Mais nous ne pouvons pas concevoir cette présence sous forme magique, comme si une formule du prêtre réalisait d’un coup, sans lien avec le reste, une transformation. Il n’y a pas de transformation visible, démontrable ! L’Eglise parle pour cela de transsubstantiation, c’est un peu compliqué. C’est une manière de dire que fondamentalement, au-delà des apparences, et au fond de tout, le pain est devenu Corps du Christ, le vin, Sang du Christ. Mais c’est dans la foi que nous croyons cela. Et c’est toute la Prière Eucharistique, l’invocation de l’Esprit, le fait même d’être rassemblés tous ensemble (« quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là », dit Jésus) qui permet d’accueillir cette présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.
Ainsi, l’adoration eucharistique, est aujourd’hui en plein essor, après avoir été délaissée, car trop liée à la pratique d’avant le Concile où l’on regardait de loin ce Mystère de la Présence réelle à défaut d’y communier concrètement. La manière trop réaliste parfois de considérer cette Présence du Christ (comme s’Il se cachait dans l’hostie : une vieille dame me disait récemment qu’elle n’osait pas croquer cette hostie de peur de faire couler du sang... comme si elle mangeait la chair humaine de Jésus) a marqué et lassé beaucoup de chrétiens. Pour autant, un regard nouveau sur ce Mystère eucharistique permet de redécouvrir d’une façon riche ce que la prière d’adoration peut apporter. Ainsi, des jeunes et des chrétiens qui n’ont pas vécu l’avant Concile éprouvent une grande soif, sans a priori, de cette forme de prière. Le pape Jean-Paul II encourageait cette adoration. C’est en effet une manière de prier qui nous décentre de nous-mêmes pour nous centrer en Dieu. C’est finalement une prière pauvre, contemplant quelque chose de pauvre, ce morceau de Pain consacré, que nous reconnaissons comme le Christ Vivant. De même que Celui qui était suspendu à la Croix, malgré sa pauvreté, était reconnu par le centurion romain : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu » (Mc 15,39).

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Jean De Roquefort


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Message par Jean De Roquefort Ven 29 Déc - 17:05


Notre Seigneur Jésus explique que la pratique de la communion dans la main est à laisser définitivement
 
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Sainte_communion_bouche_jesus_d_amour
Selon le Saint Evangile de Jean, le Christ notre Dieu a donné la bouchée à Judas, donc à fortiori à tous Ses Apôtres de la même façon
 

1. Rappel du texte biblique

C'est en Jn 13,21-30, que le terme de "bouchée" est employé, et ce, à 4 reprises, en rappelant que la Sainte Écriture a une valeur dogmatique pour tous les catholiques.

Voici la péricope en question de la traduction de la Bible de Jérusalem :

21 Ayant dit cela, Jésus fut troublé en son esprit et il attesta :  "En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera".

22 Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait.  
23 Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus.  
24 Simon-Pierre lui fait signe et lui dit: "Demande quel est celui dont il parle."  
25 Celui-ci, se penchant alors vers la poitrine de Jésus, lui dit: "Seigneur, qui est-ce ?"  26 Jésus répond: "C'est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper." Trempant alors la bouchée, il la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote.  27 Après la bouchée, alors Satan entra en lui. Jésus lui dit donc: "Ce que tu fais, fais-le vite."  28 Mais cela, aucun parmi les convives ne comprit pourquoi il le lui disait.  29 Comme Judas tenait la bourse, certains pensaient que Jésus voulait lui dire: "Achète ce  dont nous avons besoin pour la fête", ou qu'il donnât quelque chose aux pauvres.  30 Aussitôt la bouchée prise, il sortit; il faisait nuit.

Nous pouvons noter tout de suite, que si il en fut ainsi, pour le disciple qui allait trahir le Christ, on peut sans risque d'erreur penser que tous les disciples ont reçu la Très Sainte Communion de cette manière, même si cela n'est pas précisé. Il en effet impensable, que seul Judas l'ait reçu ainsi, surtout que dans cette courte péricope, le terme "bouchée" revient 4 fois, je me permets d'insister à nouveau.
 

2. Instruction « Memoriale Domini » de la Sacré Congrégation pour le Culte Divin

Sacré Congrégation pour le Culte Divin
29 mai 1969
Instruction « Memoriale Domini »
regardant l'autorisation de recevoir la Sainte Communion
dans la main, là où cet usage s'était déjà introduit ; suivie
de la lettre « En réponse à la demande », rédigée
en langue française et adressée aux Évêques de France.
 
I.  L'Instruction « Memoriale Domini »
En célébrant le mémorial du Seigneur, l'Église affirme par ce rite sa foi et l'adoration du Christ, présent dans le sacrifice et offert en nourriture à ceux qui participent à la table eucharistique.
C'est pourquoi elle tient beaucoup à ce que l'Eucharistie soit célébrée et qu'on y participe de la façon la plus digne et la plus fructueuse, en gardant dans toute sa pureté la tradition - parvenue jusqu'à nous avec un certain développement - dont les richesses sont passées dans les usages et la vie de l'Église. Les documents historiques nous montrent en effet que l'Eucharistie a été célébrée et distribuée de multiples façons. Et de nos jours des changements importants et nombreux ont été introduits dans le rite de la célébration de l'Eucharistie, afin qu'il réponde mieux aux besoins spirituels et psychologiques des hommes d'aujourd'hui. De plus, dans la discipline relative au mode de participation des fidèles au divin sacrement a été rétabli, dans certaines circonstances, l'usage de la communion sous les deux espèces du pain et du vin, qui était autrefois commun, également dans le rite latin, et qui ensuite est progressivement tombé en désuétude. L'état de choses ainsi instauré s'était déjà généralisé au moment du Concile de Trente, lequel le sanctionna et le défendit par une doctrine dogmatique, parce qu'il convenait à la situation de cette époque [1].
          Notes  1
Cf. Conc. Trid., Sess. XXI, Doctina de communione sub utraque specie et parvulorum : DS 1726-1727 (930) ; Sess. XXII, Decretum super petitionem concessionis calicis : DS 1760.      
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearPar ces éléments de renouveau, le signe du banquet eucharistique et l'accomplissement fidèle du mandat du Christ sont devenus plus manifestes et vivants. Mais en même temps, ces dernières années, la participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par la communion sacramentelle, a suscité çà et là le désir de revenir à l'ancien usage de déposer le Pain eucharistique dans la main du fidèle, lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche.
Dans certains endroits et dans certaines communautés, cette façon de faire est pratiquée, bien que le Saint-Siège n'ait pas encore donné l'autorisation demandée et que parfois cette pratique ait été introduite sans que les fidèles y aient été préparés convenablement.
Il est certes vrai qu'en vertu d'un usage ancien, les fidèles ont pu autrefois recevoir cet aliment divin dans la main et le porter eux-mêmes à la bouche. Il est également vrai que, dans des temps très anciens, ils ont pu emporter le Saint Sacrement avec eux, depuis l'endroit où était célébré le Saint Sacrifice, avant tout pour s'en servir comme viatique dans le cas où ils auraient à affronter la mort pour confesser leur foi.
Cependant, les prescriptions de l'Église et les textes des Pères attestent abondamment le très profond respect et les très grandes précautions qui entouraient la Sainte Eucharistie. Ainsi, « que personne... ne mange cette chair s'il ne l'a auparavant adorée » [2], et à quiconque la mange est adressé cet avertissement : « ... reçois ceci, en veillant à n'en rien perdre » [3] : « C'est en effet le Corps du Christ » [4].
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      2
Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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3
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 : PG 33, 1126.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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4
Hippolytus, Traditio Apostolica 37 : ed. B. Botte, 1963, p. 84.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearDe plus, le soin et le ministère du Corps et du Sang du Christ étaient confiés d'une façon toute spéciale aux ministres sacrés ou aux hommes désignés à cet effet : « Après que celui qui préside a récité les prières et que le peuple tout entier a acclamé, ceux que nous appelons les diacres distribuent â tous ceux qui sont présents, et portent aux absents, le pain, le vin et l'eau sur lesquels ont été données les grâces » [5].
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5
Iustinus, Apologia I, 65 : PG 6, 427.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearAussi, la fonction de porter la Sainte Eucharistie aux absents ne tarda-t-elle pas à être confiée uniquement aux ministres sacrés, afin de mieux assurer le respect dû au Corps du Christ, et en même temps de mieux répondre aux besoins des fidèles. Par la suite, lorsque la vérité et l'efficacité du mystère eucharistique, ainsi que la présence du Christ en lui, ont été plus approfondies, on a mieux ressenti le respect dû à ce Très Saint Sacrement et l'humilité avec laquelle il doit être reçu, et la coutume s'est établie que ce soit le ministre lui-même qui dépose sur la langue du communiant une parcelle de Pain consacré.
Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la Sainte Communion doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie.
Par ailleurs, cet usage ne blesse en rien la dignité personnelle de ceux qui s'approchent de ce sacrement si élevé, et il fait partie de la préparation requise pour recevoir le Corps du Seigneur d'une façon très fructueuse [6]. Ce respect exprime bien qu'il s'agit non pas « d'un pain et d'une boisson ordinaires » [7], mais du Corps et du Sang du Seigneur, par lesquels « le peuple de Dieu participe aux biens du sacrifice pascal, réactualise l'alliance nouvelle scellée une fois pour toutes par Dieu avec les hommes dans le Sang du Christ, et dans la foi et l'espérance préfigure et anticipe le banquet eschatologique dans le Royaume du Père » [8].
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6
Cf. Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264-1265.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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7
Cf. Augustinus, Apologia I, 66 : PG 6, 427 ; cf. Irenæus, Adversus Hæreses I. 4, c. 18, n. 5 : PG 7, 1028-1029.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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8
Sacra Congregatio Rituum, Instr. Eucharisticum mysterium, n. 3a : AAS 59 (1967) 541.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearDe plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la Sainte Communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent ; que soit écarté tout danger de profanation des espèces eucharistiques, dans lesquelles, « d'une façon unique, totalement et intégralement le Christ, Dieu et homme, se trouve présent substantiellement et sous un mode permanent » [9] ; et qu'enfin soit attentivement respecté le soin que l'Église a toujours recommande à l'égard des fragments de Pain consacré : « Ce que tu as laissé tomber, considère que c'est comme une partie de tes membres qui vient à te manquer » [10].
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9
Cf. ibid., n. 9 : p. 547.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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10
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 PG 33, 1126.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearAussi, devant les demandes formulées par un petit nombre de Conférences épiscopales, et certains évêques à titre individuel, pour que sur leur territoire soit admis l'usage de déposer le Pain consacré dans les mains des fidèles, le Souverain Pontife a-t-il décidé de demander à tous les évêques de l'Église latine ce qu'ils pensent de l'opportunité d'introduire ce rite. En effet, des changements apportés dans une question si importante, qui correspond à une tradition très ancienne et vénérable, non seulement touchent la discipline, mais peuvent aussi comporter des dangers qui, comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle manière de distribuer la Sainte Communion, c'est-à-dire : un moindre respect pour l'auguste sacrement de l'autel ; une profanation de ce sacrement ; ou une altération de la vraie doctrine.
C'est pourquoi trois questions ont été posées aux évêques, dont les réponses s'établissent ainsi à la date du 12 mars dernier :
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1.
Pensez-vous qu'il faille exaucer le voeu que, outre la manière traditionnelle, soit également autorisé le rite de la réception de la Communion dans la main ?
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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearNon placet : 1 233La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearPlacet juxta modum : 315La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearRéponses non valides : 20.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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2.
Aimeriez-vous que ce nouveau rite soit expérimenté d'abord dans de petites communautés, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu ?
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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearNon placet : 1 215La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearRéponses non valides 70.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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3.
Pensez-vous qu'après une bonne préparation catéchétique, les fidèles accepteraient volontiers ce nouveau rite ?
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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearNon placet : 1185La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearRéponses non valides : 128.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearCes réponses montrent donc qu'une forte majorité d'évêques estiment que rien ne doit être changé à la discipline actuelle et que si on la changeait cela offenserait le sentiment et la sensibilité spirituelle de ces évêques et de nombreux fidèles.

C'est pourquoi, compte-tenu des remarques et des conseils de ceux que « l'Esprit-Saint a constitués intendants pour gouverner » les Églises [11], eu égard à la gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la Sainte Communion aux fidèles.

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11
Cf. Act. 20, 28.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearAussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l'épiscopat catholique que la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l'Église.
Mais là où s'est déjà introduit un usage différent - celui de déposer la Sainte Communion dans la main - le Saint-Siège, afin d'aider les Conférences épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus difficile dans les circonstances actuelles, confie à ces mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les circonstances particulières qui pourraient exister, à condition cependant d'écarter tout risque de manque de respect ou d'opinions fausses qui pourraient s'insinuer dans les esprits au sujet de la Très Sainte Eucharistie, et d'éviter soigneusement tous autres inconvénients.
De plus, en pareils cas, pour que cet usage s'établisse comme il faut, les Conférences épiscopales prendront, après prudent examen, les décisions opportunes, par vote secret et à la majorité des deux tiers. Ces décisions seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en recevoir la nécessaire confirmation [12], accompagnées d'un exposé précis des causes qui les ont motivées. Le Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu'entre chacune d'elles et l'Église universelle, afin de promouvoir le bien commun et l'édification commune, et afin que l'exemple mutuel accroisse la foi et la piété.
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
12
Cf. Conc. oec. Vat II, Decr. Christus Dominos, n. 38, 4 : AAS 58 (1966) 693.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearCette instruction, rédigée par mandat spécial du Souverain Pontife Paul VI, a été approuvée par lui-même, en vertu de son autorité apostolique, le 28 mai 1969, et il a décidé qu'elle soit portée à la connaissance des évêques par l'intermédiaire des présidents des Conférences épiscopales.
Nonobstant toutes dispositions contraires.
À Rome, le 29 mai 1969.
Benno, Card. Gut, Préfet
A. Bugnini, Secrétaire
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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear 

  • Le 6 juin suivant, une lettre du Cardinal Gut, Préfet de la Sacrée Congrégation pour le Culte divin, répondait à la demande présentée par la Conférence épiscopale de France.

II.  La Lettre de la Sacrée Congrégation pour le Culte divin
En réponse à la demande présentée par Votre Conférence Épiscopale sur la permission de distribuer la Communion en déposant l'Hostie dans la main des fidèles, je suis en mesure de vous transmettre la communication suivante :
Tout en rappelant ce qui fait l'objet de l'Instruction ci-jointe, en date du 29 mai 1969, sur le maintien en vigueur de l'usage traditionnel, le Saint-Père a pris en considération les motifs invoqués à l'appui de Votre demande et les résultats du vote qui est intervenu à ce sujet. Il accorde que, sur le territoire de Votre Conférence Épiscopale, chaque Évêque, selon sa prudence et sa conscience, puisse autoriser dans son diocèse l'introduction du nouveau rite pour distribuer la Communion, à condition que soient évités toute occasion de surprise de la part des fidèles et tout danger d'irrévérence envers l'Eucharistie.
Pour cela, on tiendra compte des normes suivantes :
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1.
La nouvelle manière de communier ne devra pas être imposée d'une manière qui exclurait l'usage traditionnel. Il importe notamment que chaque fidèle ait la possibilité de recevoir la Communion sur la langue, là où sera concédé légitimement le nouvel usage et lorsque viendront communier en même temps d'autres personnes qui recevront l'Hostie dans la main. En effet, les deux manières de communier peuvent coexister sans difficulté dans la même action liturgique. Cela, pour que personne ne trouve dans le nouveau rite une cause de trouble à sa propre sensibilité spirituelle envers l'Eucharistie et pour que ce Sacrement, de sa nature source et cause d'unité, ne devienne pas une occasion de désaccord entre les fidèles.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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2.
Le rite de la Communion donnée dans la main du fidèle ne doit pas être appliqué sans discrétion. En effet, puisqu'il s'agit d'une attitude humaine, elle est liée à la sensibilité et à la préparation de celui qui la prend. Il convient donc de l'introduire graduellement, en commençant par des groupes et des milieux qualifiés et plus préparés. Il est nécessaire surtout de faire précéder cette introduction par une catéchèse adéquate, afin que les fidèles comprennent exactement la signification du geste et accomplissent celui-ci avec le respect dû au Sacrement. Le résultat de cette catéchèse doit être d'exclure quelque apparence que ce soit de fléchissement dans la conscience de l'Église sur la foi en la présence eucharistique, et aussi quelque danger que ce soit ou simplement apparence de danger de profanation.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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3.
La possibilité offerte au fidèle de recevoir dans la main et de porter à la bouche le Pain eucharistique ne doit pas lui offrir l'occasion de le considérer comme un pain ordinaire ou une chose sacrée quelconque ; elle doit, au contraire, augmenter en lui le sens de sa dignité de membre du Corps Mystique du Christ, dans lequel il est inséré par le Baptême et par la grâce de l'Eucharistie, et aussi accroître sa foi en la grande réalité du Corps et du Sang du Seigneur qu'il touche de ses mains. Son attitude de respect sera proportionnée à ce qu'il accomplit.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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4.
Quant à la manière de faire, on pourra suivre les indications de la tradition ancienne, qui mettait en relief la fonction ministérielle du prêtre et du diacre, en faisant déposer l'Hostie par ceux-ci dans la main du communiant. On pourra cependant adopter aussi une manière plus simple, en laissant le fidèle prendre directement l'Hostie dans le vase sacré [NOTA]. En tout cas, le fidèle devra consommer l'Hostie avant de retourner à sa place, et l'assistance du ministre sera soulignée par la formule habituelle : « Le Corps du Christ », à laquelle le fidèle répondra : « Amen ».La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearLa communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clearNOTA.  On remarquera utilement que :La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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    a)
cette phrase : « On pourra cependant adopter aussi une manière plus simple, en laissant le fidèle prendre directement l'Hostie dans le vase sacré » est omise au n. 21 de De sacra Communione et de cultu mysteria eucharistici extra Missam (21 juin 1973) ;La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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b)
cette pratique est formellement interdite dans l'édition 2002 de Missale Romanum, au n. 160 de la Présentation générale;La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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c)
cette interdiction est rappelée le 25 mars 2004 au n. 94 de Redemptionis Sacramentum [Nouvelle fenêtre].La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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5.
Quelle que soit la forme adoptée, qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se disperser des fragments du Pain eucharistique, comme aussi à la propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les usages des divers peuples.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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6.
Dans le cas de la Communion sous les deux espèces distribuée par intinction, il n'est jamais permis de déposer dans la main du fidèle l'Hostie trempée dans le Sang du Seigneur.La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 _clear
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7.
Les Évêques qui auront permis l'introduction du nouveau mode de communion sont priés d'envoyer à cette Sacrée Congrégation, d'ici six mois, un rapport sur le résultat de cette concession.
 

3. Benoît XVI

MESSE ET PROCESSION EUCHARISTIQUE
À LA BASILIQUE DE SAINTE MARIE MAJEURE
EN LA SOLENNITÉ DE CORPUS DOMINI
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran
Jeudi 22 mai 2008
 
« Chers frères et sœurs !
Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique":  la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang  du  Christ ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux:  avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.
La première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique :  dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10,16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire :  "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3,28). "Tous vous ne faites qu'un" ! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie:  ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques : nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci : qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.
Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite :  "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va ! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls :  il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.
A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit : "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20,2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini :  s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries  d'hier  et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir :  elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix ; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.
Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu  as  envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen ».
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Jean De Roquefort


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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Empty Re: La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux.

Message par Jean De Roquefort Ven 29 Déc - 17:05

Benoît XVI et la communion dans la bouche, l'héroïcité du courage d'un grand Pape
Le 5 février 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Depuis plusieurs mois, Benoît XVI ne distribue plus la communion que sur la langue des fidèles agenouillés. Quel sens donner à ce geste ? L'ouvrage récent d'un évêque permet de mieux comprendre les enjeux (1). Explications.

Par l'abbé Christian Gouyaud

Benoît XVI a réintroduit, pour ce qui le concerne, la distribution de la communion sur la langue des fidèles agenouillés. Cette manière de procéder est tout à fait caractéristique du pape qui prêche pédagogiquement par l'exemple et n'impose pas brutalement par décret. Mgr Ranjith estime que « le moment est arrivé de bien évaluer cette pratique, de revoir et, si nécessaire, d'abandonner la pratique actuelle » de la communion reçue debout et dans la main. L'actuel Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements s'exprime ainsi dans une préface à un remarquable opuscule de Mgr A. Schneider, évêque au Kazakhstan, intitulé Dominus est. La question du mode de distribution de la communion est sans doute l'une des plus exemplaires de l'affaiblissement du gouvernement ecclésiastique dans les années 1970. En voulant avaliser pour canaliser, les responsables sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis. En cédant aux pratiques de désobéissance objective émanant de lobbies progressistes, l'autorité sapait le principe même d'autorité.

Rappelons que ni le Concile Vatican II, ni le Novus Ordo Missae promulgué par Paul VI ne prévoyaient que la communion fût reçue debout et dans la main. Consultés par une Lettre émanant du président et du secrétaire du Consilium pour l'exécution de la Constitution sur la liturgie en date du 29 octobre 1968, près des deux tiers des évêques latins du monde s'opposèrent à l'introduction de cette manière de communier. Comment une minorité agissante put-elle alors imposer une telle pratique ?

L'Instruction Memoriale Domini, publiée par la Congrégation pour le Culte Divin le 29 mai 1969, était précisément consacrée à « la façon de distribuer la communion ». Elle prenait acte de ce que, « dans certains endroits », l'autorisation de distribuer la communion dans la main avait été présumée ! Le document commençait par énumérer les avantages de la communion sur la langue pour aboutir à la conclusion suivante : « Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la sainte communion [sur la langue] doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie. [...] De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la sainte communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent [...] C'est pourquoi, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la sainte communion aux fidèles. Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau ». Cette décision devait cependant être inopérante par le fameux renvoi à la compétence des Conférences épiscopales qui généraliseront la communion dans la main. De plus, une Lettre pastorale accompagnait l'Instruction Memoriale Domini, qui donnait le mode d'emploi d'une pratique que l'Instruction réprouvait.

Une autorité impuissante ?

A relire ce document quarante ans après, on a vraiment le sentiment d'une autorité impuissante qui assortit la nouvelle manière de communier de conditions idéales qui sont autant de vœux pieux! Par exemple, « qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se disperser des fragments de pain eucharistique, comme aussi à la propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les usages des divers peuples » ! Allait-on instaurer pour les fidèles un rite de purification (avant la communion) puis d'ablution des mains (après) ? De plus, l'Instruction octroyait l'induit pour entériner des situations de fait tandis que la Lettre abondait dans le sens d'une initiation et, par conséquent, d'une incitation progressive: « II convient donc de l'introduire graduellement, en commençant par des groupes et des milieux qualifiés et plus préparés ».

L'argument de fond pour introduire la nouvelle manière de communier avait été avancé dans la Lettre du 29 octobre 1968 : « La manière traditionnelle de recevoir la communion sur la langue apparaît de plus en plus à nos contemporains comme un geste infantile; il rappelle trop la manière de nourrir les petits enfants incapables de manger seuls. Beaucoup d'adultes ressentent de la gêne à faire en public un acte qui n'a aucune beauté extérieure et qui les rabaisse à la petite enfance. » En d'autres termes: le chrétien moderne est un chrétien adulte qui se tient debout face à son Seigneur et qui se communie lui-même car l'eucharistie est un droit de l'homme! Dans son excellent Dominus est qui reprend toute cette question, Mgr Schneider cite, au contraire, un grand nombre de Pères de l'Église et de saints qui présentent l'eucharistie comme le Don ineffable qu'on ne reçoit qu'en devenant comme de petits enfants! Il évoque aussi le risque objectif de profanation des parcelles quand celles-ci ne sont pas recueillies. Il reste enfin la question lancinante de savoir si, quarante ans après, le fait de se communier soi-même debout, joint à la grave désaffection du sacrement de la réconciliation, a apporté une valeur ajoutée au respect du sacré ?

En 1980, Jean-Paul II confessa franchement ne pas être favorable à cette pratique de la communion debout et dans la main et ne pas la recommander. Ce n'est qu'avec réticence qu'il adopta finalement la praxis en vigueur. On mesure aujourd'hui l'héroïcité du courage de Benoît XVI qui cherche à inverser ce processus.

(1) Mgr A. Schneider: Dominas est. Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI, Tem-pora, 2008, 80 pages, 12 €.
 

4. Notre Seigneur Jésus à Monique Marie

Du septième cahier d'Amour donné à Monique Marie :
Ce sera votre humilité, et seulement elle, qui attirera le Verbe de Dieu à vous ! Préparez-vous à ce cataclysme intérieur !
- message du 16 juillet 2014, fête de Notre-Dame du Mont Carmel, page 118 :
« C'est parce que l'autel est retourné vers les fidèles que beaucoup de Mes prêtres fervents n'osent pas y monter les mains jointes. S'ils célébraient Mon Saint Sacrifice en regardant Mes autels, en Me regardant, en ne voyant plus que Moi, leur doux Jésus, ils n'auraient plus cette gêne, qui les empêche de joindre les Mains ! Oh ! Comme il est beau celui qui avance vers Moi les mains jointes, envers et contre tout, uniquement pour Moi, Son Sauveur !
Pour la Sainte Communion
La Sainte Communion dans la main rend très difficile l'agenouillement du fidèle ! En effet si celui qui reçoit habituellement la Sainte Communion dans la main désire un jour s'agenouiller, il verra que le geste de tendre la main en l'élevant au-dessus de lui est de cette façon tout à fait inconfortable !
Ce qui vous montre clairement que cette pratique est à laisser définitivement ! Comment ne pas M'adorer en Me recevant, comment ne pas M'adorer en recevant Mon Corps et Mon Sang ? Comment ne pas désirer s'agenouiller pour goûter Mon Amour ?
C'est parce que vous n'avez pas médité suffisamment Ma Sainte Passion Mes petits. Oh méditez Mes souffrances et vous vous agenouillerez ! Et vous recevrez alors la Sainte Communion sur vos lèvres, de Mes Mains et votre joie, nul ne vous l'enlèvera !

Votre Jésus qui souffre ».

 

5. Notre Dame des Roses à Rosa Quattrini (devenue Mamma Rosa) à San Damiano

Source : http://madonedesroses.canalblog.com/archives/2011/01/22/20191972.html
Message du dimanche 9 novembre 1969
Mamma Rosa :
« La Maman est arrivée au poirier, toute vêtue de rouge dans une lumière si grande qu’elle resplendit sur le monde entier avec tous les Anges et les Saints martyrs qui ont donné leur vie pour Jésus ».
La Maman Céleste :
« Je viens en ce lieu mes enfants, pour vous enrichir de grâces, vous enrichir d’amour, de foi et de grande miséricorde parce que je suis la Mère de tous. Je viens vous appeler nuit et jour en ce lieu mais peu d’entre vous m’écoutent, beaucoup se moquent, beaucoup plaisantent, beaucoup m’insultent mais quand vous verrez l’heure triste, qu’en sera-t-il de vous ? Le Père Eternel veut faire justice !
Voici déjà cinq ans que je vous appelle pour vous sauver. Cinq ans que je vous demande votre cœur pour le garder en mon cœur, pour l’enflammer d’amour pour Jésus dans la Sainte Eucharistie parce que Jésus est le fort, le soutien de tous les éprouvés, de ceux qui pleurent, qui gémissent et des agonisants qui à tout instant, doivent partir. Le viatique est le réconfort de cette terre et le réconfort pour le ciel mais peu le veulent, ils le piétinent, surtout au jour d’aujourd’hui. Ils reçoivent Jésus dans les mains. Quelle douleur pour mon Fils et pour moi !
Quand ils consacrent leur fils, quel soin prennent les évêques, quel soin prend le Saint Père Paul VI, pour consacrer leurs mains, pour les rendre purs, pour les rendre saints, pour les faire apôtres de mon fils et les miens.
La Sainte Eucharistie est foulée aux pieds. Mes enfants le prennent dans les mains, mon Fils Jésus. Sacrilèges sur sacrilèges ! Quelle condamnation sera la vôtre lorsque vous vous présenterez au Tribunal de Dieu ? Quel châtiment aurez-vous ? Le Père Eternel est lassé, je vous le répète : il est lassé ! Pensez-y, faites un examen de conscience, demandez pardon et ne le faites plus. Faites la communion spirituelle plutôt que de faire un sacrilège, plutôt que d’offenser et piétiner mon Fils Jésus de toutes manières ! Jésus est prisonnier dans les tabernacles mais il a autour de lui, tous les Anges et Saints du ciel qui l’adorent et il appelle ceux de mes enfants qui peuvent l’entourer d’amour. Il veut purifier tous les cœurs de mes enfants, les sanctifier ici-bas, pour le ciel.
Mes enfants, je viens vous appeler. Je suis ici nuit et jour pour vous appeler parce que je suis la Mère de tous. Aide des chrétiens, Secours des pauvres, des besogneux, des éprouvés. Je viens pour vous consoler. Je suis Avocate, je suis Dispensatrice des grâces. Ne demandez pas autre chose que foi et prière. Avec la foi et la prière, vous vaincrez tout et aurez tout car la Miséricorde de Dieu vous couvrira et vous sauvera. En avant mes enfants ! Ecoutez-moi tant qu’il en est encore temps, écoutez-moi car les heures tristes s’approchent. Priez, priez, ayez confiance en moi qui suis Maman de tous mes enfants du monde, qui ai laissé mourir mon Fils Jésus pour vous sauver. Quand je viendrai avec mon triomphe, quand vous verrez ma splendeur, qu’en sera-t-il de vous ? Car j’ai reçu tant d’insultes ! Moi, je pardonne tout : je vous veux tous sauvés mes enfants, les bons comme les méchants. Je vous veux sauvés parce que je suis Maman et je comprends mes enfants mais vous, pensez et réfléchissez. Je dispense en ce lieu tant de grâces, tant de conversions de tous ordres et nombreuses sont les âmes qui ne parlent pas des grâces qu’elles ont reçues de moi. Elles ont peur, elles ont du respect humain mais ce respect humain, qu’en restera t-il quand vous serez devant Dieu ? Vous aurez grands remords à votre heure dernière.
Lancez-vous dans le monde, aidez-vous les uns les autres, pardonnez-vous, aimez-vous, priez et chez vous, soyez unis dans la prière et le sacrifice pour le salut de tous.
Priez pour le Saint Père Paul VI, qu’il soit fort dans les batailles  et soit victorieux en tout et partout. Qu’il devienne un grand et Saint apôtre, martyr aussi pour l’Eglise. Que l’Esprit Saint soit toujours en lui et lui donne la force de porter cette grande croix que Jésus lui a donnée. Priez pour tous mes consacrés, que tous puissent me comprendre, que tous puissent m’aimer, que tous puissent revenir repentis entre mes bras de Mère car je suis la Reine des apôtres, la Mère de l’Eglise, qui vous aime tant, tant ! Je vous veux tous saints, grands saints, vite saints car grande est votre mission. Si vous êtes saints, toutes les âmes vous suivront sur la voie du calvaire pour ressusciter un jour avec Jésus et avec moi.
Au Nom du Père Eternel, je vous envoie une forte bénédiction qui vous assistera dans la vie et dans la mort. Pensez-y, pensez-y, réfléchissez ! Faites un examen de conscience et votre Maman vous donnera l’amour, vous donnera la force, pour vaincre les tentations, les obstacles qui viendront.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! Amen ! ».
Mamma Rosa prie prie pour le Saint Père, les consacrés, les malades, etc.
Puis la Maman Céleste ajoute :
« Je viendrai trois fois vêtue de rouge comme aujourd’hui. Après ces trois fois, le Père Eternel fera justice si vous ne demandez pas pardon, si vous ne vous amendez pas de tous ces péchés et sacrilèges. Jésus est tout miséricorde. Le Père Eternel pardonne tout si vous demandez pardon, je vous le répète, et vous, faites ! Si vous écoutez mon invitation de Mère ».
 

6. Notre Seigneur Jésus à Léandre Lachance

Source : http://www.fcdj.org/file/book/Book_PBM3_fr_web.pdf
Du tome 3 de l'oeuvre « Pour le bonheur des miens, mes choisis, Jésus », numéro 59, pages 101 et 102 :

« Mon tout-petit, heureux êtes-vous d’être à l’école de l’Amour, car c’est uniquement l’Amour qui peut vous conduire, dans la vérité, vers un monde de lumière.
Vous vivez dans un monde où, sous les apparences de la vertu, des faussetés, souvent difficiles à déceler, se sont introduites. C’est uniquement dans la prière et par de longs moments d’intimité avec Moi que ces faussetés peuvent vous être révélées. Dans l’Église Nouvelle, aucune fausseté ne pourra circuler.

Plusieurs grands courants d’opinions qui circulent présentement auraient avantage à être remis en question afin de vérifier s’ils sont conformes à la Parole de Dieu et si leur application respecte bien l’enseignement doctrinal de l’Église.


Prenons, comme exemple, la belle vertu d’obéissance de l’homme à Dieu et dont l’application passe généralement par des personnes en autorité dans l’Église. Certaines de ces personnes, avides de pouvoir, se servent de cette belle vertu pour y introduire des directives qui s’avèrent contraires à la Parole de Dieu et à l’enseignement doctrinal de l’Église, en imposant l’obéissance.

Mes premiers apôtres ont été confrontés à cette situation par les grands prêtres du temps ; ils vous ont tracé le chemin en disant qu’ils préféraient obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Plus que jamais, dans les temps que vous vivez, il est nécessaire de demander à Dieu la sagesse et le discernement afin de pouvoir reconnaître ce qui vient de Dieu et ce qui est contraire à la Volonté de Dieu, bien que présenté sous l’aspect du bien.

En accueillant Mon Amour et en devenant des intimes avec Moi, votre Dieu, vous n’avez rien à craindre.
Les lumières vous seront données à temps pour découvrir les faussetés qui se présentent à vous sous des apparences de vérité ou de vertu.
Heureux et heureuses êtes-vous d’être sur le chemin qui vous conduit à la plénitude de l’Amour.
Divinement, Je vous aime. Divinement, Je t’aime
».

 

7. La Très Sainte Vierge Marie à Giuliana Buttini

De l'ouvrage « Ma vie à Nazareth » :
- message donné le 3 mars 1998, page 583 :
« Il y avait du soleil, tout brillait, c'était le mois de mai.
Jésus m'a dit : "Immi [Ma Mère], un jour lointain, Tu répandras des larmes de sang. Mon Sang !"
Alors, Je n'avais pas compris ; maintenant Je sais que le sang de mes larmes est le Sien. J'ai pleuré non pour annoncer des cataclysmes, des guerres ou des tragédies, mais pour bien plus grave.
J'ai exprimé ma douleur (maintenant Je ne peux plus souffrir, c'est encore une des douleurs éprouvées au pied de la Croix) pour le manque de foi, de moralité et surtout parce qu'on n'accorde plus d'importance à l'Eucharistie.
Le Sang de Mon Fils doit être touché par des mains consacrées.
Des mains non consacrées ne doivent pas prendre l'Hostie comme si c'était une chose quelconque.
J'ai donc pleuré des larmes du Sang de Jésus : l'Hostie !
La divine Hostie doit être adorée.
Adorez-La avec Moi, aimez avec Moi, Mon Fils !
La foi ?
Il y a beaucoup d'indifférence et la morale n'existe plus.
Tout est permis, même ce qui dans le temps était sujet de scandale.
Aimez Jésus, aimez votre prochain, en réparation pour ces péchés.
"Immi, de belles fleurs sont sur le point de s'épanouir".
Vos pensées, vos bonnes actions, vos prières.
Pour Jésus et pour Moi, merci ! ».
En ce sens rappelons-nous que le Christ Notre Maître et Seigneur n'est pas venu apporter la paix mais le glaive (Mt 10,34-36), car Sa Sainte Parole impose toujours un positionnement clair et précis, pour ou contre la Très Sainte Volonté de Dieu qui par nature est tranchante :
Source : [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 04/04-128.htm#PasApporterLaPaix]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2004/04-128.htm#PasApporterLaPaix[/url]
« Ne pensez pas que je sois venu établir la concorde sur la terre et à travers la terre. Ma Paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d'affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. Le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel.    

Je suis donc venu séparer le fils du père, la fille de la mère, la bru de la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Car personne n'est plus grand que Moi quand il s'agit des droits sur les affections. Car c'est en Moi que tous les amours se centralisent et se subliment : Moi je suis Père, Mère, Époux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : "Je veux", il n'y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C'est Moi qui l'ai créée avec le Père, c'est par Moi-même que je la sauve et Moi j'ai le droit de la posséder.

En vérité, les ennemis de l'homme ce sont les hommes, en plus des démons ; et les ennemis de l'homme, du chrétien, ce seront ceux de sa famille par leurs lamentations, leurs menaces ou leurs supplications. Qui donc désormais aimera son père et sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi, qui aime son fils ou sa fille plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Celui qui ne prend pas sa croix quotidienne, complexe, faite de résignation, de renoncement, d'obéissance, d'héroïsme, de douleurs, de maladies, de luttes, de tout ce que manifeste la volonté de Dieu ou une épreuve qui vient de l'homme, et ne me suit pas avec elle, n'est pas digne de Moi. Celui qui tient compte de la vie de la terre plus que de la vie spirituelle, perdra la vraie Vie. Celui qui aura perdu la vie de la terre par amour pour Moi la retrouvera, éternelle et bienheureuse.            

Celui qui vous reçoit, Me reçoit. Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité qu'il donne au prophète. Celui qui reçoit un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité qu'il donne au juste. Et cela parce que celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, c'est signe qu'il est prophète lui aussi, c'est-à-dire très saint, parce que l'Esprit de Dieu le tient dans ses bras; et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se reconnaissent. À chacun donc il sera donné selon sa justice.  

Mais à qui aura donné même un seul calice d'eau pure à un de mes serviteurs, fût-il même le plus petit - et sont des serviteurs de Jésus tous ceux qui le prêchent par une vie sainte, et peuvent l'être les rois comme les mendiants, les sages comme ceux qui ne savent rien, les vieillards comme les tout petits, car à tous les âges et dans toutes les classes on peut être mes disciples - qui donc aura donné à un de mes disciples ne serait ce qu'un calice d'eau en mon nom et parce que c'est mon disciple, en vérité je vous dis qu'il ne perdra pas sa récompense.  

J'ai parlé. Maintenant prions et allons à la maison. Vous partirez à l'aube et ainsi : Simon de Jonas avec Jean, Simon le Zélote avec Judas Iscariote, André avec Mathieu, Jacques d'Alphée avec Thomas, Philippe avec Jacques de Zébédée, Jude, mon frère, avec Barthélemy. Ainsi pour cette semaine. Puis je vous donnerai un nouvel ordre. Prions."

Et ils prient à haute voix...
»
.
 

8. Maria Simma

De l'ouvrage « Les âmes du Purgatoire m'ont dit... », pages 86 et 87 :
Recevoir la communion dans des mains non consacrées
« Un prêtre est venu chez moi et m’a dit : "Prie pour moi, j’endure de grandes souffrances". Et il a disparu sans pouvoir m’en dire plus. Dans la suite, une autre âme du Purgatoire m’a éclairée sur ce cas. "Il a beaucoup à souffrir parce qu’il a introduit la communion dans la main et a fait enlever les tables de communion. Ce qu’on pourrait faire de plus efficace pour le soulager, ce serait de remettre les tables saintes là où il les a fait enlever, et que ceux qu’il a ainsi entraînés à le faire ne communient plus dans la main". J’ai dit la chose au doyen que cela concernait. Il s’est montré compréhensif, et m’a dit : "Je n’ai pas introduit la communion dans la main. Pour ce qui est des tables de communion, tout ce que je puis faire, c’est d’essayer d’obtenir qu’on se conforme à ce désir ; mais sur ce point, je dois laisser décider le curé de l’endroit". Deux fois déjà un prêtre est venu se plaindre. À la troisième rencontre il se plaint d’avoir durement à souffrir parce qu’il a enlevé la table de communion de l’église, et forcé le peuple à recevoir la communion debout. Il y a là, nous le voyons, quelque chose qui n’est pas en règle. Le Pape a bien permis que l’on reçoive la communion debout, mais quiconque voudrait communier à genoux doit avoir la possibilité de recevoir la Sainte Communion à genoux à la table sainte. C’est cela que veut le Pape, et nous pouvons le demander de tout prêtre. Si un prêtre ou un évêque savait quelle responsabilité il encourt en introduisant la communion dans la main, il n’y aurait, sur-le-champ, plus de communion donnée ou reçue dans la main. Voici maintenant une question que l’on me pose partout. La chose est claire, mais en cette époque moderne, les commandements de Dieu ne se laissent pas moderniser. Ces commandements sont une partie intégrante de l’enseignement de la religion. Qu’on rejette donc ce "catéchisme hollandais", qui met en question ou passe sous silence d’importantes vérités de foi, et qu’on achète l’ancien catéchisme, comme en Suisse, où l’on en fait imprimer des milliers, pour qu’on puisse de nouveau instruire les enfants d’une manière juste et sûre. Si le prêtre ou le catéchiste ne le fait pas, que les parents le fassent ».
De l'ouvrage « Derniers témoignages de Maria Simma », page 126 :
Question : Combien de prêtres et d'évêques avez-vous pu délivrer du Purgatoire depuis Vatican II par vos prières, vos messes ou vos souffrances ?
Réponse : « Eh bien, je ne pourrais pas vous dire exactement combien, mais je suis certaine que c'est entre quarante et cinquante ».
Question : Et de ce nombre, combien étaient au Purgatoire à cause de leur modernisation de la Messe ?
Réponse : « Presque tous. Et la majorité pour avoir préconisé la communion dans la main ».
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Message par Votre frère Yohann Sam 30 Déc - 2:49

Le Pape ne veut pas de la communion dans la main









Un prêtre explique et témoigne





SAINTE-MÈRE THÉRÉSA DISAIT QUE LA CHOSE LA PLUS
HORRIBLE DE NOTRE ÉPOQUE C'EST LA COMMUNION
DANS LA MAIN.

- - Le pape François et Benoît 16 donne l'exemple
et ne veulent pas donner la communion dans la¸
main.


- Les âmes du purgatoire témoignes de l'erreur
de la communion dans la main y compris un prêtre
du purgatoire qui apparait à Maria Simma.


-Jésus exprime sa souffrance concernant la communion
dans la mains.


- À cause de la communion dans la main des hosties
son volé et des sacrilèges et blasphèmes sont commis.


-À cause de la communion dans la mains des parcèles
d'hosties tombes sur le sol et sont piétiné par les personnes.


La liste serait longue encore....... de preuve
sans compter l'histoire de l'église qui démontre
que la communion dans la main vient d'un quelques prêtres 
qui n'on pas écouter les responsables de l'église.


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Message par Jean Sam 30 Déc - 11:05

Si à la tête de l'Eglise on ne le veut pas, pourquoi en est il autrement dans la réalité de terrain ?
Pourquoi pas une prise de position officielle et publique (pour déjouer les blocages éventuels) ?

Je ne pense plus revenir sur ce topic qui me fait du mal, qui me trouble avec ce doute fumeux alors que je suis en Paix avec le Christ.

Qu'on puisse reprocher à certains prêtres et encore plus évêques un manque d'implication dans la pédagogie de la pastorale : ok.  
Mais que les fidèles qui de bonne foi en âme et conscience, en obéissance, vivent leur cheminement, leur relation d'Amour avec Dieu, puissent être accusés de je ne sais quoi ... non ça ne passe pas.

Les pratiquants fidèles et réguliers sont déjà 2 ou 3% de ceux qui se disent catholiques et dans ce 2 ou 3% on va encore dire qu'ils ne sont pas bons non plus ? Qu'ils pêchent lors de leur plus bel acte d'Amour, que là aussi il faut en enlever +de 99% ?
Que mes grands-mères : de saintes femmes, que mon père : un saint homme ont péché à chaque messe en rendant grâce à Dieu ?

Que voulez-vous au final avec ce sujet ?
Que la Foi des humbles, des justes, des simples, des petits qui ne se torturent pas avec toutes ces questions n'est pas valable ?
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Message par Votre frère Yohann Sam 30 Déc - 15:52

Jean a écrit:Si à la tête de l'Eglise on ne le veut pas, pourquoi en est il autrement dans la réalité de terrain ?
Pourquoi pas une prise de position officielle et publique (pour déjouer les blocages éventuels) ?

Je ne pense plus revenir sur ce topic qui me fait du mal, qui me trouble avec ce doute fumeux alors que je suis en Paix avec le Christ.

Qu'on puisse reprocher à certains prêtres et encore plus évêques un manque d'implication dans la pédagogie de la pastorale : ok.  
Mais que les fidèles qui de bonne foi en âme et conscience, en obéissance, vivent leur cheminement, leur relation d'Amour avec Dieu, puissent être accusés de je ne sais quoi ... non ça ne passe pas.

Les pratiquants fidèles et réguliers sont déjà 2 ou 3% de ceux qui se disent catholiques et dans ce 2 ou 3% on va encore dire qu'ils ne sont pas bons non plus ? Qu'ils pêchent lors de leur plus bel acte d'Amour, que là aussi il faut en enlever +de 99% ?
Que mes grands-mères : de saintes femmes, que mon père : un saint homme ont péché à chaque messe en rendant grâce à Dieu ?

Que voulez-vous au final avec ce sujet ?
Que la Foi des humbles, des justes, des simples, des petits qui ne se torturent pas avec toutes ces questions n'est pas valable ?

Bonjour Jean, tu te demande pourquoi il y a blocage mais as-tu lu ces pages ?
https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t232p30-la-communion-dans-la-main-ou-sur-la-langue-sur-la-langue-et-a-genoux#30953

Si oui hé bien ce que je peux te dire c'est qu'il y aura toujours des 
prêtres désobéissant dans l'église et que l'église est attaquer 
constamment y compris par les prêtres francs-maçons.

Maintenant ce fil je le redit n'est pas fait pour culpabiliser mais
pour éclairer et conscientiser. Comment rester silencieux pour
une âme qui aime Dieu et qui croit que cela le blesse et qui 
ressent une ferveur à le défendre? En ce qui me concerne ce que
je publie sur ce fil sert à exprimer la ferveur de mon amour pour
le Seigneur en le défendant non pas à culpabiliser mes frères et
soeurs que j'aimes.

Maintenant chaque fidèle peut faire un choix selon lui et c'est ce choix
qui est important et dépend de la conscience de la personne. Maintenant
si ceux qui communie dans la main on toujours bonne conscience après
avoir lu tout ce qui est publier ici, hé bien qu'il continue à communier dans
la main si ils veulent. Mais il y a une chose à retenir c'est que je ne me
base pas sur ma misérable intelligence pour prétendre que la communion
dans la main est à délaisser. Ce n'est pas moi qui le dit le premier. Ce sont
les âmes du purgatoire, le Seigneur certains saints et messagers.

Les âmes peuvent faire du mal à quelqu'un sans vouloir lui faire du mal.
Mais je crois en avoir assez dit comme ça. Je suis un peu fatiguer aussi
d'être pris pour quelqu'un qui culpabilise.

Mon dernier message à mes frères c'est qu'il faut un peu de courage
pour passé de la main à la langue. Moi aussi avant je communiait dans
la main. Mais quand j'ai appris que cela faisait de la peine et souffrir le 
Seigneur j'ai délaisser cette pratique et certains membres de ma famille
à fait la même chose par après. À cause que tout le monde communie
dans la main on n'est gêner de faire différemment ou on ose pas n'étant
pas habituer etc. Mais il faut faire un petit acte de courage et après on s'y 
habitue. Un jour lorsque j'avais pris l'habitude de communier sur la langue
il est arriver que par accident une personne lors de la communion m'avais
donner la communion dans la main. Et à ce moment j'ai ressentis la souffrance
de Jésus en mon âme d'avoir été reçu dans mes mains. Pourtant depuis
ma petite enfance que je communiais dans la main et je n'avais jamais
ressentis sa souffrance avant ce moment. Je me suis dit que c'étais
parce que j'étais autrefois sûrement trop habituer à communier dans
la main et que finalement à cause de cela je ne pouvais ressentir la souffrance
du Christ. À force de ressentir pendant des années la même douleur on finis par
s'y habituer puis par ne plus trop la ressentir étant trop habituer. Ceci est mon
pauvre petit témoignage personel que je donne à mes frères avec amour en
dehors de tout le reste qui ne vient pas de moi mais du purgatoire du Seigneur
des messagers et des saints.

Pour finir si cela est pour vous culpabiliser sans rien changer dans vos habitude
sans donner de bon fruits pour vous qui lisé ces lignes, alors vaux mieux pour
vous d'oublier tout ces messages de ce fil. Non je banni la culpabilité. Que la paix
soit. Je défend ce que je crois être le meilleur avec ferveur pour que le Seigneur
ne soit plus blesser c'est tout. Maintenant si vous croyez que cela ne blesse pas
le Seigneur et bien cela vous regarde tous et chacun. De mon côté je ne peut
rien faire d'autre. C'est entre vous et le Seigneur. Chaque fidèle peut faire ses
choix avec ce qu'il apprend et ce qu'il sait. Nous sommes libre. À vous l'amour
 la liberté, et non à la culpabilité et aux accusations.  Amen

 

Paix  Marie


Dernière édition par Yohann le Sam 30 Déc - 21:21, édité 4 fois


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Message par Gilles Sam 30 Déc - 18:44

Sainte Communion dans la main par les Papes...

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Message par Votre frère Yohann Sam 30 Déc - 18:58

Cher Gilles je n'est jamais dit qu'il n'étais pas permis dans
l'église de communier sur la main. C'est ton choix et tu fais
comme tu veux. Cependant ayant lu un peu l'article que tu as
mis en lien concernant la façon d'on Jésus donnais la communion
à ses apôtres,je crois que tu as oublier ce message de Maria Simma.
Malgrer que je sais que tu as des difficultés avec les messagers 
que le seigneur choisis pour nous transmettre ses messages je te rappelle
ceci ici bas.  Et n'oublie pas il n'y a pas que cela mais les âmes du 
purgatoire, Jésus lui même, les saints et autres messagers qui témoigne.
Que le Seigneur te bénisse Gilles.

La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 97823610


Pour ceux qui pense que Jésus à donner la communion 
dans la main de ses apôtres voilà un texte de Maria Simma :
Certains disent que parce que Jésus a distribué le pain dans la 
main de ses disciples au cours de la dernière Cène, les prêtres 
pouvaient bien faire la même chose aujourd’hui. Que pourriez-vous
répondre à cela?

C’est faux! Katharina Emmerich comme Thérèse Neumann, sans 
doute les deux plus grandes mystiques allemandes que l’on 
connaisse, ont pu toutes deux assister à la dernière Cène; et dans
les deux cas Jésus a distribué le pain consacré dans la bouche
des ses Apôtres.

Et je vous prie maintenant de bien comprendre et de me faire 
confiance. Je suis loin d’être la seule à dire cela! C’est précisément
cette question, et beaucoup d’autres qui lui sont connexes, qui est
aujourd’hui le sujet de discussion aux plus hauts niveaux dans 
l’Église, et je sais qu’ici encore c’est Jésus qui l’emportera, peu 
importe le chaos qui pourra encore régner.

-----------------------------------------------------------

Et je remet cette vidéo qui est encore plus d'actualité



Dernière édition par Yohann le Sam 30 Déc - 20:47, édité 1 fois


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Sébastien13


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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Empty Re: La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux.

Message par Sébastien13 Sam 30 Déc - 20:35

Bonjour,

je sais que j'arrive comme un cheveu sur la soupe, je suis tombé complètement par hasard tombé sur votre discussion

Je vous conseille ce site qui recense pas mal d'éléments sur la question aussi

www.sainteucharistie.com

Il y a par exemple depuis les années 1960-1970 jusqu'à aujourd'hui, environ 230 messages provenant de presque 50 messagers différents répartis sur toute la planète, qui disent que la communion dans la main blesse Jésus et qu'il veut que l'on communie à genoux et sur la langue.

Il suffirait qu'un seul de ces messages sur ces 230 soit authentique, et qu'un seul de ces 50 messagers soit authentique pour que la question soit tranchée dans le sens indiqué plus haut...

Pareil pour le rosaire pour aider éventuellement à la méditation

www.saintrosaire.com

Que Jésus soit aimé de tous les coeurs !

A très bientôt !

Sébastien
Silvanus
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La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Empty Re: La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux.

Message par Silvanus Sam 30 Déc - 21:17

Oui, sur les 230 messages donnés, il y a ceux de la mystique allemande Justine Klotz à qui Jésus a dit : 
"...LE DIABLE EST OCCUPÉ A ÉLIMINER L’AMOUR, CAR L’ON VA TELLEMENT CONTRE LE SACREMENT! - CAR L’ON VA TELLEMENT CONTRE LE SACREMENT! Bien des gens croient tout faire avec exactitude de la manière que l’on fait et on laisse tout faire. Ainsi on élude tout ce que le Sacrifice signifie ! Nombre de Saints ont offert leur vie, non seulement des sacrifices, pour l’Amour Intouchable! - Beaucoup d’entre eux, depuis longtemps, ont la conscience endurcie, et c’est ainsi qu’ils se présentent pour Me recevoir! Accueillez-Moi donc dans votre cœur! Comme les mains de certains Me saisissent! Je mérite tout honneur! Je ne suis donc qu’un d’entre vous! Ce n’est que par cela que le diable peut approcher de tous, comme jamais auparavant! Comme J’ai mérité les Sacrements et que J’ai souffert et assuré de cette manière le Chemin contre l’enfer! Je Me suis Sacrifié Moi-même, jusqu’à la dernière goutte de Mon Cœur!Savez-vous de quel don précieux il s’agit pour vos âmes? Personne ne pourrait le mériter! Tout frémissement du cœur deviendrait muet à jamais, si Je n’étais pas là! - Qu’ils pensent donc à cela, ceux qui en sont encore capables!...»
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Message par Françoise Sam 30 Déc - 21:34

Ici en Bourgogne,je n'est malheureusement jamais vu un prêtre donné l’Ostie sur la langue,chez nous c'est dans la main...je peux vous dire qu' à une époque de ma vie cela m'a torturé l’esprit et j'en ai beaucoup souffert!J'ai eu ce combat de me dire si je faisais bien de prendre l’Ostie dans la main ou bien d'aller chez les traditionalistes pour la recevoir sur la langue et je suis tombée dans un combat spirituel;je me posais beaucoup de questions!!Et puis un jour que je suivais le message du 3 en vidéo avec soeur Emmanuel,une personne a posé la question de savoir si c'était bien ou mal de recevoir l’Ostie dans la main  et soeur Emmanuel a répondu que la sainte Vierge Marie n'avait jamais dis que c'était mal de la prendre dans la main,elle n'en parle pas ,soeur Emmanuel a répondu que chacun faisait comme il voulait soit la recevoir dans la main ou bien sur la langue!J'ai donc décidé de ne plus me tourmenter pour cela et de continuer à prendre l’Ostie dans la main comme tout le monde ici et de toute façon je me dis que notre Seigneur va bien finir par venir remettre de l'ordre dans tout cela!!Je me dis aussi que si vraiment nous sommes dans l'erreur de recevoir l’Ostie dans la main,est ce que nous sommes responsable vu que notre église nous a éduqué avec cela,on peut vraiment se dire que le concile Vatican 2 fut la plus grosse erreur de notre religion vu que tout dégringole depuis ce temps!!Je me pose aussi la question ,pourquoi notre pape François n'interdit t'il pas la communion dans la main?!
Est ce que c'est bien pour notre morale spirituel de se mettre la pression en se tourmentant de savoir si c'est bien ou pas,on pourrait vite tomber dans des guerres de clans entre catholiques!!Cela me perturbe énormément de vous parlez de ma façon de prendre la sainte Ostie vu que la plupart d'entre vous la reçoit sur la langue,je me dis que je serais mal jugé!!Vous avez beaucoup de chance si dans vos paroisses,vous avez l'adoration,un groupe de prière,que vous recevez la sainte communion sur la langue et que vous avez aussi la grande chance d'avoir de l'eau bénite dans les bénitiers,chez moi dans ma paroisse je fais mon signe de croix avec de la crasse séché de ce que fut un jour de l'eau bénite,y a pas d'eau !!Vivement que notre Seigneur vienne remettre de l'ordre dans son église!


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Message par Votre frère Yohann Sam 30 Déc - 22:06

Françoise a écrit:Vous avez beaucoup de chance si dans vos paroisses,vous avez l'adoration,un groupe de prière,que vous recevez la sainte communion sur la langue et que vous avez aussi la grande chance d'avoir de l'eau bénite dans les bénitiers,chez moi dans ma paroisse je fais mon signe de croix avec de la crasse séché de ce que fut un jour de l'eau bénite,y a pas d'eau !!Vivement que notre Seigneur vienne remettre de l'ordre dans son église!

Merci pour ton partage Françoise Croix de Jésus

À ma paroisse il y a un peu d'adoration mais vraiment pas beaucoup. Il
y a des groupes de prières aussi merci Seigneur.

Concernant la communion les gens choisissent soit dans la main ou sûr
la langue. Il y en n'a quelques uns appart moi qui communie sur la langue.
Je vois parfois même une personne qui s'agenouille en communiant sur
la langue et cela me donne davantage de courage pour m'agenouiller quand 
arrive mon tour. Cela demande du courage mais avec le temps on s'y habitue
et nous n'avons plus de gêne ou de peur de faire différemment des autres et
cette façon de faire augmente en nos coeurs notre ferveur d'amour pour le 
Seigneur. Cela fait tellement de bien de se prosterner devant lui et de se
laisser nourrir comme un tout petit enfant.

Françoise je suis vraiment désolé pour toi qu'à ta paroisse il n'y est ni eau
bénite ni groupe de prière ni adoration si j'ai bien compris. Quelle désastre
pour les âmes de votre cartier. Je vais prier pour ta paroisse.  Prie

En attendant je t'encourage si tu veux à changer d'habitude pour
communier mais tu fais comme tu veux bien entendu. Jésus
les âmes du puragtoire, les saints et les messagers du seigneur
en parle tout est dit et publier sur ce fil. 

Avec mon plus grand respect que je dois à tous 
mes frères et soeurs.  Colombe


_________________
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Jean De Roquefort


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Message par Jean De Roquefort Sam 30 Déc - 23:00

A Françoise en particulier et à toutes et tous,

(j'avais rédigé une réponse, mais à ma grande surprise elle n'a pas été enregistrée).

Je vois que vous n'avez pas bien lu ce qui a été posté ci-avant, ou pas lu du tout.

Le Saint Concile Vatican II, n'a jamais autorisé la communion dans la main, c'est même le contraire. En réalité c'est la Franc-maçonnerie ecclésiastique qui a fait la communion dans la main, contre l'autorité du Bienheureux Pape Paul VI et la grande majorité des évêques du monde entier, qui voulaient conserver la communion dans la bouche et à genoux. Ainsi, Dieu ne veut pas que nous nous divisions et nous nous déchirions en particulier sur cette question, ce qui Le blesserait doublement.

Pour ma part, j'ai toujours communié dans la bouche et à genoux, même si quelquefois j'étais le seul ou l'un des seuls à le faire. Personne ne me l'a jamais d'ailleurs interdit et ainsi je ne risquai pas d'offenser Dieu.

En réalité Dieu ne veut pas de la communion dans la main ni la Sainte Église. Je vous invite à lire attentivement ce qui suit : http://catholiquedu.free.fr/2012/Communion.pdf


Dernière édition par Jean De Roquefort le Dim 31 Déc - 9:08, édité 1 fois
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Message par Emmanuel Dim 31 Déc - 7:08

Il est certain qu'ici, il y a une question de responsabilité.

Jamais, dans l'histoire de l'Église, nous n'avons eu de liturgie "à la carte", où chaque fidèle devait faire un choix sur sa manière de vivre la liturgie.

Jusqu'à ce que la confusion débute, il y a une cinquantaine d'années, chaque moment de la sainte messe, y compris la réception de la sainte Eucharistie, était réglé, souvent au geste près, et ainsi, les fidèles n'avaient qu'à se centrer sur l'Essentiel, et obéir à l'Église.

Aujourd'hui, d'abord et avant tout, c'est l'Église qui doit relever la sainte liturgie et mettre fin à ces improvisations, à cette confusion et à ces désobéissances devenues tolérées.

Le Ciel, en effet, chez beaucoup de messagers, semble vouloir la communion dans la bouche.

C'est une façon pour Dieu, à travers Son Église, d'enseigner un très grand respect de la Sainte Eucharistie, de rappeler à tous les fidèles la grandeur du Sacrement qu'ils reçoivent.

Autrement, on contribue à la banalisation, jusqu'à, pour certains, la perte de la foi dans la Présence réelle.

Au coeur de cette confusion que nous vivons en ce moment dans l'Église, l'Essentiel est toujours, d'abord et avant tout, de recevoir l'Eucharistie en état de grâce.

L'âme qui a péché mortellement sans se confesser et qui reçoit l'Eucharistie pèche, blesse gravement le Seigneur.

Que notre âme soit toujours pure pour recevoir ce si grand et beau Sacrement.

Prions pour le relèvement de l'Église.

Fraternellement,

Emmanuel
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Message par Jean De Roquefort Dim 31 Déc - 11:47

Renouvellement il y a et il y aura toujours plus comme Dieu le veut :

http://jeanderoquefort.free.fr/3_4_13_renouvellement_eglise.html

http://jeanderoquefort.free.fr/4_5_0_parfaite_glorification_eglise.html

http://jeanderoquefort.free.fr/4_4_0_splendeur_renouvelee_eucharistie.html


3.4.13 Renouvellement de l’Eglise
3.4.13.1 Fondement biblique
Ps 101,13-23 :
« 13 Mais toi, Seigneur, tu es là pour toujours ; d’âge en âge on fera mémoire de toi. 14 Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion, il est temps de la prendre en pitié l’heure est venue. 15 Tes serviteurs ont pitié de ses ruines, ils aiment jusqu’à sa poussière. 16 Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre sa gloire : 17 quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, 18 il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière. 19 Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : 20 « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre 21 pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir ».  22 On publiera dans Sion le nom du Seigneur et sa louange dans tout Jérusalem, 23 au rassemblement des royaumes et des peuples qui viendront servir le Seigneur ».
Ps 146,2-3 (traduction liturgique):
« Le Seigneur rebâtit Jérusalem, il rassemble les déportés d’Israël 3 il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures ».
3.4.13.2 Constitution dogmatique « Lumen Gentium » sur l’Eglise
- extrait du § 8 « L’Eglise, à la foi visible et spirituelle » :
« […] Le Christ a été envoyé par le Père "pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, ... guérir les cœurs meurtris" (Lc 4,18), "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19,10): de même l'Eglise enveloppe de son amour tous ceux que la faiblesse humaine afflige, bien plus, dans les pauvres et les souffrants elle reconnaît l'image de son fondateur pauvre et souffrant, elle s'efforce de soulager leur misère et en eux c'est le Christ qu'elle veut servir. Mais tandis que le Christ saint, innocent, sans tache (He 7,26) n'a pas connu le péché (2 Co 5,21), venant seulement expier les péchés du peuple (Cf. He 2,17), l'Eglise, elle, qui enferme des pécheurs dans son propre sein, est  donc à la fois sainte et appelée à se purifier et poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement. "L'Eglise avance dans son pèlerinage à travers les persécutions du monde et les consolations de Dieu (1), annonçant la croix et la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne (Cf. 1 Co 11,26). La vertu du Seigneur ressuscité est sa force pour lui permettre de vaincre dans la patience et la charité les afflictions et les difficultés qui lui viennent à la fois du dehors et du dedans, et de révéler fidèlement au milieu du monde le mystère du Seigneur, encore enveloppé d'ombre, jusqu'au jour où, finalement, il éclatera dans la pleine lumière ».
Note :
(1) : « Saint Augustin, Cité de Dieu, 18,51,2 : PL 41,614 ».
- extrait du § 12 « Le sens de la foi et les charismes dans le peuple chrétien » :
« [L’] Esprit Saint ne se borne pas à sanctifier le peuple de Dieu par les sacrements et les ministères, à le conduire et à lui donner l'ornement des vertus, il distribue aussi parmi les fidèles de tous ordres, "répartissant ses dons à son gré en chacun" (1 Co 12,11), les grâces spéciales qui rendent apte et disponible pour assumer les diverses charges et offices utiles au renouvellement et au développement de l'Eglise, suivant ce qu'il est dit: "C'est toujours pour le bien commun que le don de l'Esprit se manifeste dans un homme" (1 Co 12,7).    Ces grâces, des plus éclatantes aux plus simples et aux plus largement diffusées, doivent être reçues avec action de grâce et apporter consolation, étant avant tout ajustées aux nécessités de l'Eglise et destinées à y répondre ».
3.4.13.3 Benoît XVI
- extrait de l’acte de consécration des prêtres au Cœur Immaculé de Marie du 12 mai 2010, en l’Eglise de la Très Sainte Trinité, lors du voyage apostolique à Fatima au Portugal :
« Épouse de l’Esprit Saint, obtiens-nous l’inestimable don d’être transformés dans le Christ.
Par la puissance même de l’Esprit qui, étendant sur Toi son ombre, t’a rendue Mère du Sauveur, aide-nous afin que le Christ, ton Fils, naisse aussi en nous. Que l’Église puisse ainsi être renouvelée par de saints prêtres, transfigurée par la grâce de Celui qui fait toutes choses nouvelles ».

3.4.13.4 Sainte Catherine de Sienne
De l’ouvrage « Vie de Sainte Catherine de Sienne » écris par le directeur spirituel de Sainte Catherine, le Bienheureux Raymond de Capoue :
- intégralité du chapitre 10 « Catherine jouit du don de prophétie et s’en sert pour arracher plusieurs personnes aux périls qui menaçaient leurs corps et leurs âmes », pages 283 et 284 :
« Voici maintenant un (autre) fait dont j’ai été moi-même témoin avec Frère Pierre de Velletri de mon Ordre, actuellement pénitencier à Saint-Jean-de-Latran. Tout lecteur intelligent y verra facilement comment l’esprit de prophétie éclatait merveilleusement en notre sainte. C’était en l’année 1375, époque où la méchanceté de beaucoup d’Italiens avaient soulevé contre le Pontife romain, Grégoire XI, presque toutes les cités et tous les pays sur lesquels l’Église romaine avait cependant des droits incontestables. La sainte se trouvait alors à Pise et j’y étais avec elle ; nous habitions un hospice nouvellement fondé, près de ces petites maisons qu’on voit encore sur la place qui entoure le couvent et l’église des Frères Prêcheurs en cette ville. On nous annonça la révolte de la ville de Pérouse. Cette nouvelle remplit mon âme d’une grande amertume ; car je voyais bien que, parmi les chrétiens, on ne trouvait plus de crainte de Dieu, plus de respect pour sa sainte Église, et par conséquent nul souci des sentences d’excommunication, nul scrupule de violer les droits d’autrui, que dis-je, les droits de l’Épouse du Christ. Le cœur tout pénétré de douleur, je m’en allai donc triste et chagrin en compagnie de Frère Pierre de Velletri à l’hospice où se trouvait notre vierge et je lui annonçai cette nouvelle rébellion, avec des larmes qui disaient assez ma désolation intérieure. Après m’avoir entendu, elle s’associa tout d’abord à ma douleur et manifesta sa compassion pour la ruine des âmes et le grand scandale qui affligeait l’Église de Dieu. Mais, voyant que j’accordais trop à mes pleurs et voulant y mettre un terme, elle ajouta : "Ne commencez pas sitôt à pleurer, car vous auriez trop de larmes à verser. Ce que vous voyez maintenant est lait et miel, en comparaison de ce qui suivra". A l’entendre parler ainsi, je cessai de pleurer, non que je fusse consolé, mais en raison même de l’excès de mon affliction et de mon étonnement, et je lui demandai : "Pouvons-nous donc, ma Mère, assister à de plus grands malheurs, puisque nous voyons que les chrétiens ont perdu toute dévotion, tout respect envers la Sainte Église, dont ils ne craignent plus les sentences, comme si, en pratique, ils l’avaient déjà publiquement et tout à fait reniée. Il ne leur reste plus maintenant qu’à renier complètement la foi au Christ lui-même. - O Père, me dit-elle alors, ce sont aujourd’hui les laïcs qui agissent ainsi, mais vous verrez bientôt combien les clercs feront pire. De plus en plus stupéfait, je lui dis : "Quel malheur ! Les clercs se révolteraient-ils donc contre le Pontife Romain ? - Vous le verrez bien, me répondit-elle, quand le Pontife voudra réformer leurs mœurs, ils susciteront dans toute la sainte Église de Dieu un scandale universel, qui la divisera et la troublera comme le ferait la peste de l’hérésie" - Ne me possédant plus d’étonnement, j’ajoutai : "Nous aurons donc une hérésie, ma Mère, de nouveaux hérétiques? Ce ne sera pas, me dit-elle, une hérésie proprement dite, mais quelque chose qui ressemble à une hérésie, une division de l’Église et de toute la chrétienté. Préparez-vous donc à la patience, vous verrez ces malheurs". A ces paroles, je gardai le silence ; tout attentif à celle qui me parlait, je vis bien qu’elle était disposée à en dire davantage, mais elle se tutelle aussi pour ne pas augmenter mon angoisse. J’avoue ne pas l’avoir comprise à ce moment, à cause du peu de lumières de mon intelligence, car je crus que tout cela devait arriver au temps du Souverain Pontife Grégoire XI, alors régnant. Le seigneur pape Urbain VI lui ayant succédé, j’avais oublié déjà cette prophétie, quand je vis commencer dans l’Église le schisme actuel, c’est alors que mes yeux se sont ouverts et que j’ai pu voir se vérifier tout ce que Catherine m’avait prédit. Me reprochant à moi-même mon peu d’intelligence, je désirais rencontrer encore la sainte pour l’entretenir à nouveau de ce sujet. Le Seigneur m’a accordé cette faveur, quand, sur l’ordre d’Urbain VI, au commencement du schisme, Catherine est venue à Rome. Je lui rappelai alors ce qu’elle m’avait dit à Pise, quelques années auparavant. Elle s’en souvint parfaitement et ajouta : Je vous avais dit que les malheurs de cette époque étaient lait et miel, eh bien, je vous affirme que ce que vous voyez aujourd’hui n’est que jeu d’enfant, en comparaison de ce qui doit arriver, surtout dans les pays qui nous entourent". Elle me désignait par là le royaume de Sicile, l’État romain et les pays adjacents. Cette prophétie s’est dans la suite complètement réalisée.      La reine Jeanne vivait alors ; mais depuis, que de malheurs se sont abattus sur cette reine, sur son royaume, sur son successeur et sur tous ceux qui sont venus de régions lointaines pour envahir ce pays ! Que de terres ont été ravagées ! Personne ne l’ignore, parmi ceux qui connaissent l’Italie. A moins d’être complètement dépourvu d’intelligence, vous voilà donc obligé, lecteur, de reconnaître à notre sainte des lumières prophétiques si abondantes qu’elle n’ignorait presque rien de ce qui devait avoir dans l’avenir quelque importance et quelque retentissement.
Annonce d’une réforme du clergé
Et ne dites pas, nouvel Achab, ce que celui-ci disait de Michée (1 R 22,18) : Ses prophéties n’annoncent jamais le bien, mais toujours le mal. "Après vous avoir rapporté ce qui est amer, je vous servirai ce qui est doux, et, du trésor très pur de notre vierge, je tirerai pour vous des enseignements nouveaux et anciens" (Mt 13,52). Apprenez donc qu’après avoir entendu Catherine me faire la dernière prédiction que je viens d’écrire, je devins curieux d’en savoir davantage, et lui fis cette question "Mère bien-aimée, dites-moi, je vous prie, après tous ces malheurs, qu’en arrivera-t-il de la sainte Église de Dieu ? - Quand ces tribulations et ces angoisses seront passées, me dit-elle, Dieu saura, par des moyens invisibles aux hommes, purifier sa sainte Église, il donnera une nouvelle vie à l’esprit de ses élus, il s’ensuivra une si grande réforme dans l’Église de Dieu, et un tel renouveau de sainteté parmi ses pasteurs, qu’à cette seule pensée, mon esprit exulte dans le Seigneur. Comme je vous l’ai déjà souvent répété, l’Épouse du Christ, aujourd’hui défigurée et vêtue de loques, sera alors toute belle, ornée de précieux joyaux et couronnée du diadème de toutes les vertus. Les peuples fidèles se réjouiront de la gloire que leur apporteront d’aussi saints pasteurs, et les infidèles, attirés par la bonne odeur de Jésus-Christ, rentreront au bercail du catholicisme et reviendront au vrai Pasteur, à l’Évêque de leurs âmes. Rendez donc grâces au Seigneur, car après cette tempête il accordera un grand calme à son Église […]. Cela dit, elle se tut ; et moi qui sais combien le Dieu tout-puissant nous sert plus volontiers le doux que l’amer, j’espère très fermement que les malheurs prédits par la sainte étant arrivés seront infailliblement suivis de jours heureux ; et ainsi tout Israël., depuis Dan jusqu’à Bersabée (expression souvent employée dans la Bible pour désigner l’ensemble du peuple fidèle), saura que la vierge Catherine de Sienne a été la véridique interprète des fidèles oracles du Seigneur ».
3.4.13.5 La Très Sainte Vierge Marie aux bergers de La Salette
De l’ouvrage « La Vrai Mélanie de la Salette » :
- extrait du message secret de La Salette, écrit et daté par Mélanie Calvat à Castellamare, le 21 novembre 1878, page 278 :
« Tout à coup, les persécuteurs de l'Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L'Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu ».
3.4.13.6 Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen
De l’ouvrage « Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge, 1938-1965 » :
- intégralité du message de la 30 ième apparition donné le 5 mars 1995 (premier samedi du mois), page 48 :

Jeanne-Louise : « La Sainte Vierge pleure de nouveau. Un tableau se forme au-dessous d'Elle, représentant le monde dans l'indifférence et les châtiments qui frappent ».

La Très Sainte Vierge Marie : « Je souffre de l'indifférence des hommes. Mon Cœur saigne des offenses, surtout impures, faites à mon divin Fils, aussi l'heure de la Justice Divine ne peut tarder à sonner. Mais, Chrétiens, courage, le Règne de Dieu est proche. Il s'ouvrira par un fait aussi éclatant qu'inattendu. Dieu se plaira à confondre l'orgueil des impies.        Il brisera les obstacles et renversera les projets de ceux qui empêchent la lumière de se faire.
Mais pour hâter ce règne de Dieu, ce triomphe de l'Eglise, va et dis aux prêtres de bâtir ici une chapelle, (1) d'y célébrer le Saint Sacrifice de la Messe avec Communion Réparatrice pour outrages impurs. Ils y trouveront forces et grâces d'état. Les âmes justes s'y sanctifieront, les pécheurs s'y convertiront et ainsi le Monde en sera renouvelé et pacifié.
Et la France, cette nation de lumière, une fois sa dette payée sera sauvée par des moyens en dehors de toute connaissance humaine et récompensée par une abondance de grâces et de bénédictions; et toutes ces puissances qui, à ses côtés, auront combattu avec tant de courage et d'intrépidité, recevront cette belle récompense de prendre place au sein de l'Eglise Romaine et Catholique qui sortira elle-même renouvelée et rajeunie de ce baptême de sang; car à la place de ces trônes impies, s'élèveront deux trônes glorieux, celui du Cœur Sacré de Jésus et celui de mon Cœur Immaculé. Et ainsi le nom de Dieu sera glorifié par toute la terre. Car plus le Monde aura été hostile au surnaturel, plus merveilleux et extraordinaires seront les faits qui confondront cette négation du surnaturel ».
Note :
(1) : « Comme Notre-Dame du Très Saint Rosaire l’avait déjà demandé le 6 août 1949 ».
- extrait du message de la 44 ième apparition donné le 15 décembre 1959 (octave de l'Immaculée Conception), pages 83 et 84 :
La Très Sainte Vierge Marie : « Aimez-vous mon Fils ? M'aimez-vous ? Croyez-vous en nous ? Alors, ne nous refusez pas d'intervenir d'une manière directe pour avertir l'Humanité dans la route glissante où elle s'est engagée. Parce que nous vous aimons et voulons votre salut, nous multiplions nos présences parmi vous, les accompagnants de signes assez manifestes pour éclairer les âmes de bonne volonté, sans forcer la liberté de ceux qui ne veulent ni voir, ni entendre. Depuis plus d'un siècle, Nous ne cessons de répéter les mêmes messages, les mêmes avertissements : retour à Dieu ou graves châtiments. L'heure est extrêmement grave. Vous êtes au tournant tragique et décisif de l'Histoire car, dans le Monde trépidant et fiévreux, se joue le combat entre la lumière et les ténèbres. Tant d'âmes sont prises dans les filets sataniques, filets mortels en plein Monde ! Aussi, la Justice de Dieu se fait voir de tous côtés, parce qu'on refuse sa Miséricorde. En Messagère de Paix, Je vous redis : priez bien, priez en état de grâce et avec confiance, alors, Dieu se laissera toucher (1). La durée de l'épreuve sera remplacée par l'intensité et le feu du Ciel rendra les hommes sages, contrits et humbles. Un Monde nouveau surgira et Jésus sera glorifié, l'Eglise renouvelée sera mieux obéie et plus respectée. Il y aura sur la terre une nouvelle génération de saints, d'humbles serviteurs, d'apôtres zélés et surnaturels, vrais ministres de Dieu. Comme d'angéliques serviteurs, ils iront porter au Monde la parole du Saint Evangile avec un feu nouveau, celui du Saint-Esprit, pour l'amener à l'Amour Infini et à la lumière de Jésus, qui est le Bon Pasteur, et dont le véhément désir est de n'avoir plus qu'un bercail et un Pasteur selon son Cœur. Glorifiez Dieu qui m'envoie sur Terre pour vous guider vers Lui et préparer son Règne. Ma mission est de multiplier les enfants de lumière et de grouper les consacrés et les fidèles en un cœur et une âme comme au temps de la Pentecôte, afin que vienne ce temps, le plus beau vécu sur Terre, où Dieu régnera en Roi d'Amour […] ».
Note :
(1) : « Ceci, est un écho direct du message de Pontmain donné, en 1871, par la Sainte Vierge Marie : "Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher" ».
3.4.13.7 La Très Sainte Vierge Marie à Schio
- intégralité du message donné le 24 janvier 1990, page 242 :
« Bénissons le Père. Mon fils, tu sais combien je souffre de voir un peuple qui a tout reçu et qui, avec la richesse, est devenu orgueilleux ! Oh, mes enfants, mes appelés, combien je vois de cœurs endurcis, qui, bien qu’ayant tout, ne savent pas remercier ; riches d’égoïsme, bien que débordant de toute chose, ils n’étendent pas la main mais préfèrent tuer avec violence. On fait l’église de l’homme et non l’Église de Dieu ! Le Père interviendra et Jésus rendra à son Église sa splendeur et renouvellera le monde. Je vous bénis tous, vous qui m’écoutez ». 
3.4.13.8 Notre Seigneur Jésus à Domenico
Du tome 1 de l’œuvre « Je suis votre Dieu…Ecoutez-Moi ! »,
- extrait du message « Je restaurerai tout » donné le 7 février 1950, pages 90 et 91 :
« Dans la misère gît désormais le méchant à bout de forces, sans pouvoir connaître ce qu’il adviendra maintenant des âmes auxquelles il assena des coups féroces et tendit des pièges mortels. Il gît et, déjà défait après tant de défaites, il entend, avec haine, les chants angéliques qui reprennent l’ « hosanna » de Bethléem. L’heure est grave, mais il ne faut surtout pas désespérer. Ce que j’ai placé dans le monde ne sera pas étouffé par le sang de mes martyrs. Bien au contraire ; il en sera vivifié, et chaque motte de terrain trempée de ce sang béni criera miséricorde devant mon trône d’amour. Pasteurs et fidèles donneront le témoignage attendu et dans les membres mystiques de l’Eglise débordera une nouvelle sève vitale. Moi je ne m’arrêterai pas là. J’irai de l’avant vers les buts fixés, et avec l’acquiescement des hommes et la discipline de la nouvelle église je restaurerai tout, parce que tout sera tombé en ruine. Mes Martyrs demandent que sur le monde descende la paix. Et paix il y aura ! Le Fils de Dieu la promet durable, sans que d’autres obstacles puissent l’empêcher. Je restaurerai d’abord l’Eglise, puis je rassemblerai les Hébreux errants, puis je poursuivrai en direction de Jérusalem. De là, j’admonesterai l’adepte de Satan et je le battrai avec l’épée d’Elie. Petit peuple, tu m’as acclamé pendant la Passion renouvelée parmi les peuples. Maintenant t’acclamera la cohorte angélique envoyée par moi. Paix sur la terre, crie l’Amour, la paix dans les cœurs ! Que s’enfuient et se dispersent dans la nuit infernale les esprits détracteurs et rebelles. Il importe que vous soyez unis, parce que dans peu de temps vous serez assaillis non pour votre défaite, mais plutôt pour la grande humiliation de l’éternel rebelle. Paix, vient maintenant la paix et, avec la paix, l’amour ».      
3.4.13.9 Notre Seigneur Jésus à Mgr Ottavio Michelini
De l’ouvrage « Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles » :
- extrait du message donné le 3 janvier 1976, § 7 « La Rédemption continue », page 22 :
« […] Moi, Je veux une Eglise régénérée, où la justice, la paix et l’amour puisent resplendir avec un éclat jamais vu. Je veux mettre un terme à l’hémorragie d’âmes qui se perdent ; Je veux rétablir l’ordre qui a été troublé. Je veux que mon peuple redevienne le peuple de Dieu, et tout cela, Moi, Je l’obtiendrai en me servant de la sottise et de l’iniquité des hommes ».
- extrait du message donné le 8 décembre 1975, § 55 « Même aujourd’hui ils ne croient pas »,page 110 :
« Je guérirai les peuples et les nations. Je guérirai mon Eglise. Ce ne sera pas l’œuvre des théologiens dont un bon nombre, aveuglés par l’orgueil de Satan, au lieu d’être lumière sont devenus ténèbres, accroissant par leurs doctrines insensées la confusion et la désorientation. Moi, Je suis l’Etre simple par excellence, et tout ce qui provient de Moi est simple, tandis que beaucoup d’entre eux sont compliqués. Moi, je rends simple ce qui est compliqué, eux rendent compliqué ce qui est simple. Ne t’étonne pas s’ils n’acceptent pas ces messages, s’ils les repoussent dédaigneusement. Comme les docteurs du Temple, jamais ils n’admettront la vérité qui ne vient pas d’eux, car ils ne sont pas de la vérité. Ne te trouble pas ! Je te bénis. Donne-toi à Moi, tel que tu es, avec ce que tu as. Donne-Moi tes peines : Je les enfermerai dans Mon Cœur miséricordieux pour te les restituer en pluie de grâces ».
- extrait du message donné le 8 juin 1976, § 57 « Le double jeu », page 114 :
« Mon Eglise ne périra pas ! Je la régénérerai dans la douleur, de même que dans la douleur, dans l’humiliation et dans le sang, J’ai accompli le Mystère du salut. Mon Corps mystique répandra son sang. Moi, son Chef, J’ai répandu le mien, et l’Eglise, après l’an 2000, régénérée et renouvelée, remontera la pente, Mère et non marâtre des peuples ».
- extrait du message donné le 5 mai 1977, § 127 « L’heure décisive n’est pas éloignée », pages 259 et 260 :
« Les hommes croient-ils vraiment qu’ils peuvent sottement se moquer de Dieu ? Jusques à quand ?

Eglise nouvelle signifie Eglise régénérée par l’action de l’Esprit-Saint, Eglise libérée des intrigues, des ambitions, des égoïsmes, des divisions qui la déchirent et la livrent en pâture à ses ennemis visibles et invisibles. Eglise renée, régénérée, veut dire Eglise unie, veut dire Pasteurs saints, prêtres saints, chrétiens saints, unis entre eux par le premier et le plus grand commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Eglise régénérée veut dire bloc granitique qu’aucune force adverse ne pourra entamer, au sommet duquel Je serai Moi, Verbe éternel de Dieu, vari Dieu et vrai homme, présent jusqu’à la consommation des temps. Non, fils, l’Eglise avec son chef invisible et son chef visible, le Pontife romain, ne périra pas. Ma Parole, qui est parole de vérité et de vie, en rend témoignage. L’Eglise est mon Corps mystique, mais réel, et de même que votre corps se renouvelle en rejetant de lui-même les cellules mortes et inactives, de même mon Corps mystique rejettera de lui-même toutes les cellules mortes (et il y en a tant !) pour laisser la place à des cellules neuves et vivantes. Cette régénération, ô fils, est en cours, mais elle éclatera sous la prodigieuse action de l’Esprit vivificateur au moment fixé dans les éternels desseins de Dieu ».
3.4.13.10 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi
Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :
- extrait du message n ° 153 « Mon heure est arrivée » donné le 13 mai 1978, page 179 :
« g) Bientôt, tout le monde verra l’Eglise refleurir et se renouveler sous l’action de votre Maman du Ciel ».
- extrait du message n ° 165 « Mère de l’Eglise » donné le 8 décembre 1978, page 193 :
« o) Je suis la Mère victorieuse de l’Eglise.
p) A travers la cohorte de mes Prêtres, J’ai déjà commencé mon action victorieuse qui fera resplendir sur le monde entier mon Cœur Immaculé.
q) Ce sera le triomphe de la miséricorde et du pardon. Je rassemble mes fils bons et dociles, pour qu’ils reconstruisent ensemble avec Moi tout ce que détruisent le Malin et ses partisans.
r) C’est ainsi qu’a déjà commencé le renouvellement de l’Eglise et du monde. Il s’accomplit dans le silence, car le bruit ne convient pas à l’action de votre Mère du Ciel, dans le secret et dans l’humilité.
s) Mais à chaque jour qui passe, ce renouvellement deviendra plus clair et plus complet. Plus mes fils répondront à la douce invitation de leur Maman Immaculée, plus seront abrégés les temps de la bataille et hâtée l’heure de la grande victoire ».
- extrait du message n ° 168 « Premier signe : la confusion » donné le 28 janvier 1979,     page 198 :
« b) Le règne glorieux du Christ sera précédé d’une grande souffrance qui servira à purifier l’Eglise et le monde et à les amener à leur renouvellement complet.
c) Jésus a déjà commencé son œuvre miséricordieuse de renouvellement avec l’Eglise, son Epouse ».
- extrait du message n ° 246 « L’heure de l’Esprit-Saint » donné le 30 mai 1982, pages 304 et 305 :
« a) Dans le Cénacle de mon Cœur Immaculé, préparez-vous à recevoir le Feu d’Amour de l’Esprit-Saint, qui amènera mon Eglise à vivre le joyeux moment de sa Pentecôte et qui renouvellera toute la face de la terre[…].
d) A travers des souffrances intérieures, par des épreuves qui renouvelleront pour elle les heures sanglantes de la Passion qu’a vécu mon Fils Jésus, l’Eglise sera conduite à sa divine splendeur. 
e) Elle sera guérie de la plaie de l’erreur, qui se répand comme un cancer secret et menace le dépôt de la Vérité.
Elle sera purifiée de la lèpre du péché qui obscurcit sa sainteté. Elle sera purifiée de tous les éléments humains qui l’éloigne de l’esprit de l’Evangile.
f) Elle sera dépouillée de ses biens terrestres et purifiée de nombreux moyens de pouvoir, pour redevenir pauvre, humble, simple et chaste.
Elle sera de nouveau crucifiée dans ses pasteurs et dans son troupeau, afin de rendre un témoignage parfait à l’Evangile de Jésus ».
- extrait du message n° 265 « Des cieux nouveaux et une nouvelle terre » donné le 22 mai 1983, page 334 :            
f) Esprit d’Amour, donne-nous une Eglise renouvelée par la force irrésistible de Ta divine action qui rend droit ce qui faussé, qui assouplit ce qui est raide, guérit ce qui est malade, baigne ce qui est aride et ouvre ce qui est fermé.
g) Esprit d’Amour, donne-nous une Eglise fidèle à l’Evangile, annonciatrice de la Vérité et resplendissante d’une grande sainteté.
h) Esprit d’Amour, donne-nous une Eglise humble, évangélique, pauvre, chste et miséricordieuse.
i) De ton feu divin, brûle ce qu’il y a en elle d’imparfait ; dépouille-la de nombreux moyens humains de pouvoir ; libère-la du compromis avec le monde dans lequel elle vit et qu’elle doit sauver ; fais que, de sa purification, elle sorte complètement renouvelée, toujours plus belle, sans tache et sans ride, à l’imitation de Marie, sa Mère Immaculée et ton Epouse très aimée ».
- extrait du message n° 284 « Mon Don pour vous » donné le 28 janvier 1984, page 368 :
« […] p) Mais surtout le don de mon Cœur immaculé, ce sera la Nouvelle Pentecôte. De même qu’au Cénacle de Jérusalem, les Apôtres, réunis en prière avec Moi, ont préparé l’instant de la première Pentecôte, de même dans le Cénacle de mon Cœur Immaculé, et par conséquent dans les cénacles où vous vous réunissez en prière, vous les apôtres de ces derniers temps, avec votre Maman du Ciel, vous pouvez obtenir une nouvelle effusion de l’Esprit-Saint.
q) Ce sera l’Esprit d’amour, par sa puissante action de feu et de grâce, qui renouvellera le monde entier depuis ses fondations.
r) Ce sera lui, l’Esprit d’amour qui par sa grande force de sainteté et de lumière, redonnera une splendeur nouvelle à mon Eglise et la rendra donc humble et pauvre, évangélique et chaste, miséricordieuse et sainte.  
s) Ce sera l’Esprit d’amour qui, à travers le feu d’innombrables souffrances, renouvellera toute la création, afin qu’elle redevienne ce jardin de Dieu, nouveau Paradis terrestre, où Jésus sera toujours avec vous, comme un soleil de lumière qui réfléchira partout ses rayons ».
3.4.13.11 Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden
- extrait du message donné le 16 mai 1988, cahier 24, pages 153 et 154 du tome 2 :
« Je t'aime, Création. Mon Eglise tout entière sera renouvelée. Ces éléments qui vont vous être rendus L'embelliront et La rendront parfaite. Mais d'abord Je couronnerai Pierre, Pierre-de-Mes-Agneaux ; Je lui ai donné ce nom qu'il gardera. Je vais entrer dans Mon Temple exactement comme Je l'avais fait lorsque J'étais sur terre, et de Ma Ceinture d'Intégrité Je frapperai tous ces imposteurs. J'entrerai avec force et Je renverserai tous les adorateurs de l'argent. Je vais entrer dans "Jérusalem" afin que la Nouvelle Jérusalem puisse commencer à voir la Lumière. Je balaierai ces blocs et J'ouvrirai le Chemin. Cela, Ma Vassula, sera connu comme la Grande Tribulation de Mon Eglise ».
- extrait du message donné le 26 juillet 1988, cahier 26, page 180 du tome 2 :
« Mon Eglise a été sauvagement blessée... et dans peu de temps les Fondations d'Ecclesia seront ébranlées. Cela sera suivi de l'extirpation de tous ceux qui ont causé Ses Plaies et qui se sont accumulés dans Mon Corps dans l'intention de Le blesser. Ses Tribulations ne font que commencer. Les murs de Jérusalem vont s'écrouler en un monceau de poussière afin que Ma Nouvelle Jérusalem puisse être rebâtie. C'est Moi le Seigneur qui La reconstruirai. Je renouvellerai Ses murs, Je L'embellirai afin que vous puissiez tous vivre sous Son Nouveau Toit, sous un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre, et l'Amour retournera à vous comme Amour vivant parmi vous. Je serai votre Dieu et sous Mon Nom, vous vivrez tous pacifiquement. Votre esprit sera rempli de sainteté et de pureté. Oui, Vassula, Je vais descendre d'en haut comme l'éclair, La renouvelant entièrement ».

- extrait du message donné le 16 août 1988, cahier 27, pages 193 et 194 du tome 2 :
« C'est Moi Jésus-Christ. Je t'ai appelée depuis Ma Croix ; Je t'ai appelée, dans Mon agonie, pour te montrer comme Moi qui suis la Tête de Mon Eglise, Je Me trouve aujourd'hui. L'Image (1) de Moi gisant mort dans les bras de Ma Mère est un moyen symbolique de vous montrer à tous combien votre apostasie a trahi Mon Eglise. Tu vois, Ma fille, Je t'ai guidée pour te montrer l'image correcte de l'Eglise d'à présent. Tu as vu sur Ma Mère Son chagrin et tu as vu dans Ses bras Mon Corps mort, trahi, brisé, flagellé, transpercé et crucifié, et c'est exactement ainsi qu'est Mon Eglise aujourd'hui. Ma Mère verse sur Elle des larmes de sang, comme Elle a pleuré sur Mon Corps, au Golgotha. Mais dans très peu de temps, Mon Eglise sera renouvelée, transfigurée et ressuscitée, comme Moi le Seigneur, Je fus Ressuscité ; Elle ne va pas rester gisant plus longtemps dans cet état déplorable. Mes ennemis avaient détruit Mon Temple, mais par Ma Puissance descendant d'En Haut et par Ma Grâce, Moi le Seigneur, J'ai rebâti Mon Temple en trois jours seulement. Je vous promets que Mon Eglise revivra et que Je vais La renouveler et La transfigurer comme Je fus transfiguré. Je vais rebâtir Mon Temple, et l'Intégrité sera l'écharpe autour de Sa taille, et la Fidélité la ceinture de Ses hanches(2) ; et la Pureté sera Sa Torche pour conduire dans Sa Lumière tous ceux qui ont profané Mon Nom, et les purifier, car Moi le Seigneur des Seigneurs, l'Agneau, Je vivrai en Elle et Elle sera reçue par les Siens comme Je fus reçu par les Miens après Ma Résurrection. Alors, comme une mère qui réconforte son enfant, Moi aussi, Je vous réconforterai encore plus. Je vous étreindrai dans Mes Bras avec tant d'amour ! Ah ! Enfants bien-aimés ! Je vous prépare un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre pour y vivre, une Terre remplie de fruits qui viennent de l'Arbre de Vie. Ses fruits porteront les noms de Paix, Sainteté et Amour, puisque Sa racine est l'Amour. (3) Alors, vous serez face à Moi, votre Dieu, remplis de Mon Saint Esprit comme à la première Pentecôte. Mon Esprit va vous remplir d'Amour... Mon Jardin, Je vais l'embellir, Je vais irriguer Mes parterres de fleurs ; Ma rosée de Droiture va descendre sur vous, Mes bien-aimés, et Ma Lumière fortifiera vos tiges faisant briller la discipline. Courage, Ma fille ; courage, Mes bien-aimés ; Je sais qu'il est difficile de vivre dans la désolation, mais la Fin de ces Temps est bientôt avec vous. Bientôt Je vais descendre vous purifier. Moi le Seigneur, Je vous dis solennellement que Je vais vous saisir par surprise en induisant Ma Lumière en vous. Mes Cieux vont secouer la terre, et tous ceux qui M'aiment Me glorifieront, en fléchissant leur genou et beaucoup se souviendront de Moi et retourneront à Moi. Cela sera connu comme la Grande Conversion de l'Eglise ».
Notes :
(1) : « Sainte Marie tenant dans Ses bras Jésus après la Crucifixion, en l'église San Silvestro, à Rome ».
(2) : « Cf. Is 11,5 ».
(3) : « Le Rejeton de David (Ap 5,5) ; le Rejeton de la racine de Jessé (Is 11,1). L'explication m'a été donnée plus tard, le 26 août 1988 ».

- extrait du message donné le 17 août 1988, cahier 27, page 196 et 197 du tome 2 :
« Moi votre Sauveur, Je vais vous renouveler, création, et vous offrir Mon Don(1). Mon Don va descendre du Ciel, Une Nouvelle Jérusalem Resplendissante, une Eglise Rénovée, Pure et Sainte, parce que Moi qui étais, qui suis et qui dois venir, Je vivrai dans Son sein et dans Son Ame-même. Vous La sentirez tous, palpitante et vivante, parce que Mon Sacré Coeur battra en Elle. Moi le Seigneur des Seigneurs, Je suis comme sur du feu et Mon Sacré Coeur est en flammes ardentes, tellement avide du désir de vous envelopper tous pour vous plonger dans Ma Fournaise d'Amour, vous laissant embrasés dans un ravissement total et en extase d'amour pour Moi, votre Dieu Bien-Aimé ! Oui, Je ferai de chacun de vous un autel vivant, embrasé par Mon Feu ».
Note :
(1) : « Le Seigneur m'a donné une vision intérieure : des millions d'anges descendant du Ciel en portant, comme sur un plateau, une nouvelle cité ; une Nouvelle Eglise Bénie descendait du Ciel ».
- extrait du message donné le 23 décembre 1990, cahier 48, page 81 du tome 4 :
« Mon Retour est imminent. La Nouvelle Jérusalem (1) est à portée de main. Je M'apprête à renouveler Mon Eglise et Mon Peuple. Aussi, Mon enfant, descends de Mes Genoux et va dans le monde... par amour pour Moi... et fais connaître Mon Amour au monde ; que le monde réalise combien J'aime Mes enfants. En fait, ce n'est pas toi qui M'as recherché, c'est Moi qui t'ai trouvée et qui t'ai choisie pour aller dans le monde avant Mon Grand Jour […]. Que ton cœur chérisse maintenant tout ce que Je t'ai dit, et rappelle-toi : offre-Moi des prières pour M'atteindre comme de l'encens, pour la conversion des âmes et pour le renouvellement de Mon Eglise ».
Note :
(1) : « L'Eglise renouvelée, enfin unie ».

3.4.13.12 Notre Seigneur Jésus à Françoise
Du tome 1 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :
- extrait du message donné le 17 octobre 1994, page 85 :
« […] Je te bénis, Mon enfant, toi qui désires consoler Mon Cœur Sacré, et Je te dis : Ma nouvelle Eglise est en train d’être formée : une (unie) sainte (devant Dieu), catholique (parce que la seule vraie). Mes anges sont au travail dans les âmes humbles et simples qui veulent la Lumière de Dieu et non la lumière des hommes qui est ténèbres de Satan ».
Du tome 3 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :
- extrait du message donné le 21 septembre 1998, page 66 :
« En ce moment, Je suis en train de lever une armée d’enfants de Marie qi vont prendre la place des faussaires et ramener l’Eglise à Pierre, dans la droit chemin. Ces enfant, ce sont des prêtres et des laïcs, des âmes sacerdotales, religieuses ou laïques, qui sont à l’écoute de l’Esprit Saint envoyé en force sur votre ère : ces hommes, ces femmes, vont rendre à Pierre sa primauté, et aider à rebâtir Mon Eglise telle que Je la souhaite».
- extrait du message donné le 28 novembre 1998, page 182 :
« […] Un jour, l’Eglise refleurira, prochainement, parce que l’Esprit Saint est en train d’œuvrer pour cela. Les charismes particuliers que Je donne sont Mon Esprit Saint offert en abondance ».
Du tome 4 de l’œuvre « Jésus revient dans Sa Gloire » :
- extrait du message donné le 12 décembre 1999, pages 55 et 56 :
« Quand tu espères en Ma venue, toujours plus fort, en toi, tu Me glorifies […]. Oui Je reviens dans les cœurs comme Je te l’ai annoncé, par Ma présence constante, Ma Tendresse, manifestées à tous ceux qui veulent me suivre. Mais Mon Retour parmi vous va dépasser encore ce que tu perçois à présent. Car Je ne peux laisser la Terre se détruire elle-même, par le péché des hommes. Voilà pourquoi il va y avoir un renouvellement de toute chose, et des manifestations sensibles de Dieu sur la Terre. Alors, les hommes sauront que Je Suis. C’est en ce temps que tu dois Me servir puissamment, par Ma grâce : temps qui commence vraiment avec ce Jubilé de l’an 2000. Oui, Je reviens, et cela dépasse votre entendement…Que Mes petits Me suivent, que Mes agneaux M’écoutent, et que ceux qui refusent Dieu se cachent, car le mal va être détruit. Enfant, accueille avec joie cette espérance d’un monde nouveau qui est là, à vos portes, par le retour de Jésus et de Marie ; espérance qui t’est donnée par l’Esprit Saint pour que tu fasses partie de Mes zélés serviteurs qui donnent tout pour Moi ».
Du tome 1 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :
- extrait du message donné le 13 juin 1996, pages 215 et 216 :
En construction
Du tome 3 de l’œuvre « Message de conversion des Cœurs » :
- extrait du message donné le 18 mai 1998, page 139 :
« […] Mon souffle balaiera tous les débris de cette Terre. Ce jour de Gloire est proche.    Ma nouvelle Eglise est en train de se former, et son enfantement est pénible, mais elle sortira rayonnante de pureté. Les débris dont Je parle, les âmes mortes spirituellement, vont se trouver chassées de Mon Corps parce qu’elles auront accepté Satan dans leurs cœurs ».
- extrait du message donné le 26 mai 1998, page 166 :
« Mon Eglise est bouleversée mais elle renaîtra : elle sera vivante et rayonnante et Je la nommerai Eglise pure. Ce siècle de décadence va prendre fin et la nouvelle Pentecôte sera là ».
- extrait du message donné le 3 juin 1998, page 189 :
« La nouvelle Eglise est en train de se constituer, de s’affermir. Œuvrez pour Moi rapidement, en dévoilant Mon Cœur à toute l’humanité. Que Mes dons soient pour chacun ».
Du tome 4 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :
- extrait du message donné le 14 novembre 1998, page 114 :
« […] Comprends-tu que maintenant est le temps de Ma clémence, de Ma Miséricorde ? Beaucoup d’âmes vont en faire l’expérience ; ainsi la nouvelle(1) Eglise, pure, apparaîtra. Beaucoup d’âmes vont être revivifiées par le souffle de Mon Esprit : ainsi, elles M’accueilleront, et renaîtront en Moi ».
Note :
(1) : « renouvelée ».
- extrait du message donné le 24 novembre 1998, page 121 :
« Mon Eglise doit vivre et retrouver la vie. Je suis en train de la purifier, Je vais lui redonner des prêtres saints, Je vais la faire renaître de Mon Esprit. Pour cela, J’ai besoin d’âmes dévouées prêtes à entrer dans Mon Eglise pour dénoncer le mal (la ‘bête’) en Mon Nom et le chasser. Alors l’Eglise refleurira ».
- extrait du message donné le 3 décembre 1998, page 132 :
« Mon Enfant, Mon Eglise est en train de renaître, alors qu’elle subit des assauts terribles. Mais Je viens et la tourmente cessera ».
Du tome 8 de l’oeuvre « Messages de conversion des cœurs » :
- extrait du message « Pour la réunion de prière du 21 janvier à Verrières-le-Buisson (91) » donné le 19 janvier 2006, page 71 :
« Bientôt, Mon Eglise sera restaurée, grâce à Mes petits, par Ma venue dans les cœurs et dans la Gloire ».
3.4.13.13 Notre Seigneur Jésus à Jnsr
De l’ouvrage « Le Règne de Dieu est parmi vous » :
- extrait du message « Vous aurez la connaissance de vos péchés » donné le 22 octobre 1999, page 103 :
« Mon Eglise deviendra vite,
- Sainte, comme son Fondateur et Maître.
- Parfaite, comme son Dieu le lui demande.
- Dispensatrice inlassable des Dons de son Seigneur. Car Jésus va parer Son Epouse Sainte du Manteau glorieux qui recouvre Ses épaules : elle sera recouverte de la Gloire de Dieu.
- Royale, parce que son Roi et Seigneur S’unira à elle pour illuminer de Sa Sainte Lumière la Terre entière.
Je suis le Seigneur, Dieu de l’Univers. Nul n’est plus Saint que Moi. Mes Saints, qui Me suivront, chanteront Ma Gloire ».
Du quatrième fasciculedes « Messages depuis le Secret de Marie » :
- extrait du message « La Terre sera belle » donné le 31 août 2005, pages 75 et 76 :
« Déjà les premières lueurs apparaissent dans vos esprits. Vous ressentez Ma Présence en vos cœurs, vous M’entrouvrez la porte jusqu’alors fermée et vous commencez à Me comprendre. Le Souffle de Dieu se met à balayer certaines aspérités qui se sont formées pendant bien des années dans vos esprits et qui ne laissent pas passer Ma Lumière.
Aujourd’hui, Je viens réveiller ceux que Mon Père appelle en dernier. Le premier travail qui leur sera demandé est l’apprentissage qui va leur faire découvrir la vraie nature de leur âme. Mes Ouvriers de la dernière heure ne savent même pas ce qu’ils sont ; toute leur vie, ils n’ont entendu que ce que l’on a bien voulu leur dire : fainéant, bon à rien, inutile et pauvre d’esprit...
Moi aussi, Je fus traité de "glouton et d’ivrogne" et, à l’heure actuelle, certains doutent encore de Ma Divinité. Mais Je suis le Seul à bien vous connaître pour pouvoir bien vous juger.
En Vérité, le Monde n’a pas beaucoup progressé en intelligence du cœur. Le progrès n’a fait que cacher Ma Vérité, et vous, qui croyez savoir tout, Je sais ce qui intéresse la plupart : c’est d'écraser sous vos pieds ceux que vous avez jugé inutiles et bons à rien. Mais vous allez changer d’avis car Je viens changer vos cœurs. Vous allez enfin reconnaître, apprécier et bien accueillir ceux qui viendront vous offrir leur aide, leur soutien et même leur savoir-faire. Vous verrez fleurir les déserts, jaillir de l’eau fraîche d’anciens volcans et même surgir des bourgeons du bois sec.
Vous verrez des choses inattendues, inconcevables. Ce temps de désastres annonce la Perfection. Ne rejetez pas Ma Main, Je viens vous aider. Votre Terre sera belle, renouvelée, aimée de chacun, comme ces Ouvriers de la dernière heure qui reviennent d’un passé où ils furent rejetés par la haute société. Ils étaient les derniers... Et si Je désire qu’ils soient les premiers ! Ils sont là. Cela n’est pas seulement un bien pour eux, mais aussi un très grand avantage pour tous ceux qui vont les suivre. En chaque cœur naîtra la Fleur de l’Humilité.
Aujourd’hui, ne considérez pas le Pouvoir et l’Argent comme le moteur de votre société. Vous aurez grand besoin des mains d’où naîtra, avec l’Aide de Dieu, votre Terre Nouvelle.
Elle aura comme base l’Amour de votre Sauveur et les murs s’élèveront aussi transparents que les cœurs de tous Mes enfants métamorphosés dans Ma Sainte Miséricorde. Je ne vous parle pas en paraboles, rien n’est seulement implicite, tout est très clair dans Ma Sainte Volonté.
Pour mériter que s’élève et vive votre Nouvelle Terre, tout sera mis en commun : la joie comme la souffrance, la patience comme l’espérance, le dénuement comme le nécessaire, et aussi l’Abondance pour le Partage.
Les Ouvriers déploieront tout leur savoir, leur cœur rempli de Mon Pardon. Je vois leur repentir sincère et Je vois dans leurs yeux cette Lumière nouvelle qui habite tout leur être. C’est la compassion, la Charité, donc l’Amour qui, à lui seul, a édifié les fondations et la charpente de cette Nouvelle Terre aussi belle que le Ciel qui vous découvre, à son tour, les Nouveaux Cieux.
Point de surveillance dans ce Nouveau Monde : chacun sait où est son devoir, chacun regardera l’autre avant de se voir lui-même. Vous aurez à cœur de toujours aider votre prochain. Pas de place pour ce qui déplaît à Dieu.
La première fois que Je vins sur Terre, Je vous ai donné Ma Vie sur Ma Croix et Je vous ai ouvert la voie de la Vie éternelle dans Mon Royaume. A présent, par Mon Esprit Saint, Je viens vous offrir Ma Sainte Présence. En chacun de vous, elle Se retrouvera, bien vivante, dans le Monde entier, elle vivra.
Vous ne serez plus jamais seuls. Je vous guiderai. Mon Esprit Saint vient faire l’Unité en tout et en tous et, en premier lieu, l’Unité se fera dans Mon Église afin que tous soient un, comme Toi, Père, Tu es en Moi et Moi en Toi, qu’eux aussi soient en Nous. L’Amour de Dieu vous bénit ».
3.4.13.14 Notre Seigneur Jésus à Lucie
Du livret « L’œuvre accomplie de Dieu » :
- extrait du message page 62 :
« Terrassé par la Gloire de Dieu l’homme se convertira, debout dans la Gloire de Dieu, l’homme se détachera des liens terrestres, prosterné devant la Gloire de Dieu, le cœur de l’homme s’embrasera…Ce sera dans le cœur de l’homme le triomphe de ces trois Vertus : Foi - Espérance - Charité, car la Foi, fera sa conversion, l’espérance, son détachement, la Charité, son embrasement. Comprends, ma fille que, présentes dans le cœur de l’homme, ces trois vertus préparent la venue de l’esprit saint et ma venue dans la gloire de mon Père. Ces trois grandes Vertus, l’Esprit Saint les jettera à profusion sur la terre ».
3.4.13.15 La Vierge de l’Eucharistie à Débora
De l’ouvrage « Manduria » :
- extrait du message donné le 17 août 1995, page 156 :
« […] Avec ces petits, Je suis en train de restaurer ma Maison. C’est avec le sacrifice de leur patience que je suis en train de l’orner. Et c’est avec leur sourire dans les épreuves physiques et morales que je puis rendre ma Maison sainte et pleine d’Amour. Je dis qu’aucun ne se sauvera de ceux qui, partisans de la guerre, ont agi avec iniquité et offert en holocauste ces petits. Mon Eglise doit changer, elle doit mettre en œuvre une véritable renaissance, elle doit s’ouvrir et utiliser ses dons, par exemple la prudence dans la mesure où Moi, le Christ, je l’ai ordonnée». 
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Message par Gilles Mer 22 Mai - 17:01

La communion dans la main ou sur la langue ? Sur la langue et à genoux. - Page 3 Popefranciscoceliaciostia

«Donner et recevoir la communion»

Moment des plus solennels, la communion se base sur toute une gestuelle. “Pincette”, “trône”, “dans la bouche” ou “sur la langue” on peut communier de diverses façons. Vraiment ?

Lire ce beau texte : Télécharger (PDF, 6.2MB)

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Message par Aurelie Mer 10 Mar - 11:33

Bonjour a tous mes frère et sœur j'aimerais vous parler de toute ces communions prise dans les mains
Que pansez vous de celas celas ne vous choque pas ? 
Qu'on puisse la donner à la main? Celas vous fais quoi ? Car cest des communion sacrilege. Je suis tomber sur une vidéo d'un prêtre qui lavais donner à la main d'un cou il a vue une vision comme quoi il ces vie entrain de piétiner le sacré corps de Jesus par terre ensanglantée
Il a interdit dans sa paroisse la communion a la main désormais tout le monde communie à la bouche.
Ya toujours quelque chose qui me fesais sentir que communier a la bouche c'étais mauvais que le seigneur ne veut pas de celas que nous devions refuser de ccommuniercommunier à la main mais a la bouche sinon on ne communie pas. Depuis celas je me suis vue toute ces foi ou j'ai pri la communion a la main et je me suis vue moi piétiner le corps de Jesus il mavais devenue incontestable ! De faire celas il etais devenue or de quesquestion que je piétine Jesus et je suis rentré cher moi me proprosterner devant mon hôtel de priere ! JJai fais une prière de réparation de toute les foi ou jai communier à la mains ! Je ne pouvais plus accepter cela ! Que je me devais de refuser la communion si elle n'étais pas donner à la bouche et faire une prière connue de Lourdes une prière pour ceux qui ne peuvent pas recevoir le corps du Christ. Lorsque je prier je pleurer tellement de douleur de honte d'avoir pu accepter celas.J'aimerais savoir ce que vous en pensez des communion prise à la main. ?




Je ne me voyais pas piétiner le corp de Jesus c'est devenue impensable et inimaginable de faire cela depuis peu j'ai arrêter la communion a la main. Donc je ne communie plus mais je sais que la comunion nous en avons besoin. Donc voilà.. je sais pas comment vous vous voyez les chose. Mais normalement ces a la bouche pas a la main on nous interdit de communier à la bouche et sa me révrévolte car je me dit ou est passer la foi ? Nous vivivons fin beaucoup vive dans une peur une panique profonde. Je sais pas trop quoi en pansez mais toujours est il que jai arreter les communions à la mains.


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Colombe Marie Croix✝️ 
Paix à vous mes frère et Sœur
J'ai vaincu le monde ✝️
PMAJ Marie                Jésus porte la Croix

Chapelet Jésus, j'ai confianc

Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

Aurelie
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Message par Aurelie Mer 10 Mar - 11:38

Jai pu lire que il ya des départager pour ce poste
Moi j'ai arrêter toute communion a la main depuis que j'ai vue la vidéo du prêtre et depuis que je me suis vue en avion image pietiner le corp sacrée de Jesus mon Seigneur jai de suite arrêter la comunion a la main. 

Si je ne peu pas communier je fais cette prière. 
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Message par Aurelie Mer 10 Mar - 11:40

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Paix à vous mes frère et Sœur
J'ai vaincu le monde ✝️
PMAJ Marie                Jésus porte la Croix

Chapelet Jésus, j'ai confianc

Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

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Message par Thierry Mer 10 Mar - 13:25

Bonjour Aurélie.

Je vais essayer de te partager les ressentis de mon coeur, mais gardes bien à l'esprit que ce ne sont là que mes pensées personnelles induites par l'Amour et la Miséricorde de la Trinité, et non celles qui se doivent d'être.

Depuis plusieurs décennies, j'avais la même vision que toi par rapport à la prise de l'Eucharistie.
Sans m'occuper des autres personnes sur leur façon de faire, je communiais personnellement à la bouche. Mais moins par soucis de grand respect, de crainte d'automaticité, etc ... que de vouloir à tout prix me conformer aux mêmes avis de celles et ceux qui prêchent que l'on piétine Jésus si on la prend dans la main, voir que l'on blasphème.
Quand il n'y avait plus qu'une seule personne devant moi avant que moi même ne communie, l'élan d'Amour à la pensée de recevoir en ma personne le Seigneur vivant se dégradait pour se transformer l'espace d'un instant en hantise de ne pas être assez respectueux pour l'accueillir !
Ca ne durait pas longtemps, mais suffisamment pour faire retomber en moi cette fièvre amoureuse qui jusque là n'avait cessé de croître depuis la consécration.

Je crois fermement que l'Ennemi venait foutre sa merde en mon coeur !
Quand je dis l'Ennemi, c'est bien avec la majuscule car il a deux aspect de lui. L'ange déchu et l'orgueil. C'est bien du premier que je parle.

Or il y a maintenant un an, nous avons été confiné, et donc été privé d'Eucharistie pendant 8 semaines. (Enfin là, je parle pour ma paroisse).
Les messes retransmises compensaient, mais ne remplaçaient pas !
Du coup, quand nous pûmes à nouveau retourner à l'église, ma perception des choses avaient changé.
La primauté n'était plus de vouloir discerner sur la façon de devoir communier, sur la langue, dans la main à genoux ou debout, mais d'y être et de recevoir enfin en tout mon être le Christ ressuscité, recevoir Dieu. Recevoir en entier le Ciel, puisqu'Il a tout créé.
La perception de pouvoir communier à nouveau à complètement changée en moi, et du coup, l'essentiel est de pouvoir l'accueillir en profondeur, savourer cet intense moment de fusion impartageable sauf avec celles et ceux que j'ose inviter alors, comme aux noces de Cana, les âmes du Purgatoires pour lesquelles j'accepte d'être pour elles une jarre contenant le vin nouveau qu'elles n'avaient pas encore pu boire.

Du coup, vois combien le fait de me soucier du comment prendre l'hostie de la meilleure manière qu'il convienne de le faire, m'importe peu à présent ! Le principal, est de l'avoir en soi.

C'était juste mon optique, maintenant je reste en union sincère de coeur avec celles et ceux qui pourraient dire autrement par rapport à ce que préconise l'Eglise.


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... uniquement celles que l'homme souhaite y mettre.

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Message par sofoyal Mer 10 Mar - 16:58

Bonjour.
Je pense que :
*l'orgueil et le sacrilège ont des mains et aussi une bouche...

*L'humilité et la reconnaissance ont aussi  des mains et une bouche...

Personne ne devrait se leurrer...


pour clore ma brève réflexion
Je cite ces paroles salutaire de Saint Paul s'adressant aux corinthiens.
(C'est dans la version de la Bible de Jérusalem et la partie cruciale est coloriée de rouge)

1Co 11:23-Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain
1Co 11:24-et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : " Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. "
1Co 11:25-De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. "
1Co 11:26-Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
1Co 11:27-Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.
1Co 11:28-Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ;
1Co 11:29-car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps


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