Eucharistie : la Bombe A d'Amour
L'Eucharistie, coeur de la foi catholique. C'est la présence réelle et agissante de Jésus Christ dans l'hostie. A son contact, guérisons et conversions.
Exemple avec la fraternité Eucharistein, qui accueille des "blessés de la vie".
Son fondateur, le Père Nicolas Buttet.
Jeune intellectuel promis à une belle carrière d'homme politique et d'avocat en Suisse, c'est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, en passant par une vie d'ermite dans le canton du Valais, l'homme mérite le détour.
Nicolas Buttet, suisse, né le 7 octobre 1961 dans la commune valaisanne de Monthey. De 1976 à 1981, il étudie au lycée-collège de l'Abbaye de Saint-Maurice où il y obtient sa maturité. Il entre alors à l'université de Fribourg où il y étudie dans la faculté de droit. Il y obtient sa licence en 1986 et exerce comme juriste. Au cours de ses études, il s'investit en politique, fait la fête, et s'installe maritalement. Bien que d'éducation catholique, il est « allergique à l’Église, au Pape ».
À 23 ans, il devient le plus jeune député au Parlement cantonal du Valais et secrétaire cantonal du PDC valaisan1.
Sa conversion à la foi catholique survient en 1985 quand sa petite amie lui annonce qu'elle est probablement enceinte, ce qui finalement ne sera pas avéré. Toutefois, cet événement, inquiétant pour celui qui a tout misé sur sa carrière politique et professionnelle le remue. Il se rend compte « qu'il est passé à côté de l'essentiel ». Entrant dans une église, il décide de se confesser, et dit-il, « la conversion est survenue ».
Il se consacre alors dans le célibat, de manière privée, tout en poursuivant ses activités politiques.
Néanmoins, le travail ne le satisfait plus. À Noël, il rejoint un ami pendant 3 semaines, au Cottolengo, une maison d'accueil de personnes handicapées près de Turin. Une nuit, on lui demande de changer plusieurs personnes souillées. De retour à la chapelle, il dit faire l'expérience de la présence de Dieu dans l'eucharistie : « j’ai eu la certitude intérieure, intime, profonde que, dans cette hostie, Jésus était présent. Je me disais: Le Corps du Christ est là. Un voile s’effondrait. »
En 1987, jeune avocat, proche de Patrick de Laubier, professeur de sociologie à Genève, il est contacté à sa grande surprise par le conseil pontifical Justice et Paix pour, pendant deux ans, participer à l'équipe de préparation du côté catholique de la conférence œcuménique européenne Justice, paix et sauvegarde de la Création qui se tient à Bâle en mai 1989. Il intègre ensuite le conseil pontifical Justice et Paix, où il devient responsable des questions Justice et Paix pour l’Asie et des questions d’éthique économique3.
En 1992, Nicolas Buttet ressent le besoin de devenir ermite et quitte son travail au Vatican, en accord avec le Cardinal. Il passe 5 ans dans un ermitage à côté de l'abbaye Saint-Maurice, à Notre-Dame du Scex, en Valais, dans une grotte de 9 m2. Des jeunes le rejoignent, lui demandent de les former et de les accompagner dans la foi. Puis ils s'installent dans des appartements, pour accueillir des SDF.
Petit à petit, émerge un groupe de jeunes désireux de fonder une communauté. Une vieille ferme lui est offerte dans ce but. Nicolas refuse de quitter son ermitage, mais obéit à l'évêque en rejoignant le groupe naissant. Il fonde la Fraternité Eucharistein à Saint-Maurice-d'Agaune.
Le 29 juin 2003, Nicolas Buttet est ordonné prêtre par l'évêque de Fréjus-Toulon Dominique Rey.
Le Père Buttet a aussi contribué, pour une large part, à la création d’un centre d’études anthropologiques, l’institut Philanthropos qui a été inauguré en 2004
Spécialiste de l'Eucharistie, Nicolas Buttet est intervenu comme conférencier au Congrès eucharistique international de Québec, qui a eu lieu du 15 au 22 juin 2008 à Québec.
"L'Eucharistie, sacrement de l'Amour" - Veillée avec le P. Nicolas Buttet
"Jésus est le plus grand Trésor que Jésus nous a donné"
L'Eucharistie, coeur de la foi catholique. C'est la présence réelle et agissante de Jésus Christ dans l'hostie. A son contact, guérisons et conversions.
Exemple avec la fraternité Eucharistein, qui accueille des "blessés de la vie".
Son fondateur, le Père Nicolas Buttet.
Jeune intellectuel promis à une belle carrière d'homme politique et d'avocat en Suisse, c'est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, en passant par une vie d'ermite dans le canton du Valais, l'homme mérite le détour.
Nicolas Buttet, suisse, né le 7 octobre 1961 dans la commune valaisanne de Monthey. De 1976 à 1981, il étudie au lycée-collège de l'Abbaye de Saint-Maurice où il y obtient sa maturité. Il entre alors à l'université de Fribourg où il y étudie dans la faculté de droit. Il y obtient sa licence en 1986 et exerce comme juriste. Au cours de ses études, il s'investit en politique, fait la fête, et s'installe maritalement. Bien que d'éducation catholique, il est « allergique à l’Église, au Pape ».
À 23 ans, il devient le plus jeune député au Parlement cantonal du Valais et secrétaire cantonal du PDC valaisan1.
Sa conversion à la foi catholique survient en 1985 quand sa petite amie lui annonce qu'elle est probablement enceinte, ce qui finalement ne sera pas avéré. Toutefois, cet événement, inquiétant pour celui qui a tout misé sur sa carrière politique et professionnelle le remue. Il se rend compte « qu'il est passé à côté de l'essentiel ». Entrant dans une église, il décide de se confesser, et dit-il, « la conversion est survenue ».
Il se consacre alors dans le célibat, de manière privée, tout en poursuivant ses activités politiques.
Néanmoins, le travail ne le satisfait plus. À Noël, il rejoint un ami pendant 3 semaines, au Cottolengo, une maison d'accueil de personnes handicapées près de Turin. Une nuit, on lui demande de changer plusieurs personnes souillées. De retour à la chapelle, il dit faire l'expérience de la présence de Dieu dans l'eucharistie : « j’ai eu la certitude intérieure, intime, profonde que, dans cette hostie, Jésus était présent. Je me disais: Le Corps du Christ est là. Un voile s’effondrait. »
En 1987, jeune avocat, proche de Patrick de Laubier, professeur de sociologie à Genève, il est contacté à sa grande surprise par le conseil pontifical Justice et Paix pour, pendant deux ans, participer à l'équipe de préparation du côté catholique de la conférence œcuménique européenne Justice, paix et sauvegarde de la Création qui se tient à Bâle en mai 1989. Il intègre ensuite le conseil pontifical Justice et Paix, où il devient responsable des questions Justice et Paix pour l’Asie et des questions d’éthique économique3.
En 1992, Nicolas Buttet ressent le besoin de devenir ermite et quitte son travail au Vatican, en accord avec le Cardinal. Il passe 5 ans dans un ermitage à côté de l'abbaye Saint-Maurice, à Notre-Dame du Scex, en Valais, dans une grotte de 9 m2. Des jeunes le rejoignent, lui demandent de les former et de les accompagner dans la foi. Puis ils s'installent dans des appartements, pour accueillir des SDF.
Petit à petit, émerge un groupe de jeunes désireux de fonder une communauté. Une vieille ferme lui est offerte dans ce but. Nicolas refuse de quitter son ermitage, mais obéit à l'évêque en rejoignant le groupe naissant. Il fonde la Fraternité Eucharistein à Saint-Maurice-d'Agaune.
Le 29 juin 2003, Nicolas Buttet est ordonné prêtre par l'évêque de Fréjus-Toulon Dominique Rey.
Le Père Buttet a aussi contribué, pour une large part, à la création d’un centre d’études anthropologiques, l’institut Philanthropos qui a été inauguré en 2004
Spécialiste de l'Eucharistie, Nicolas Buttet est intervenu comme conférencier au Congrès eucharistique international de Québec, qui a eu lieu du 15 au 22 juin 2008 à Québec.
"L'Eucharistie, sacrement de l'Amour" - Veillée avec le P. Nicolas Buttet
"Jésus est le plus grand Trésor que Jésus nous a donné"