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Les lois morales qui sauveront la France

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saint-michel


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Les lois morales qui sauveront la France Empty Les lois morales qui sauveront la France

Message par saint-michel Mer 10 Aoû - 13:44

Les lois morales qui sauveront la France Les_lo10

La France est en train de perdre tous ses repères chrétiens. L’athéisme progresse en même temps que le vol des populations par les puissances financières mondialisées. La propriété privée est en passe de disparaître, la justice s’étiole pour céder la place à un fascisme étatique, la morale fléchit devant un code inique qui n’est pas chrétien, la violence barbare remplace la tranquillité intimement liée à l’esprit de devoir, le travail n’existe plus dans sa définition première à cause de la progression de la robotisation et de l’intelligence artificielle.
Le seul moyen de sauver la France est de restaurer pleinement ce qui a fait son glorieux triomphe : la loi morale découlant des enseignements de Notre Seigneur Jésus-Christ.



Nous commencerons par un épilogue avant de publier l’intégralité de la morale pratique rédigée par l’abbé de Broglié.


« Épilogue » extrait de « Dieu, la conscience, le devoir » de l’abbé de Broglié. Page 257 à 261


« Nous avons reconnu que la loi morale est gravée dans le cœur de l’homme, qu’il se sent libre de l’accomplir s’il le veut, qu’il se sent obligé de l’accomplir, et que sa conscience le menace d’un Châtiment très rigoureux s’il viole cette loi.


Cela posé, il semble que les hommes devraient, étant poussés par le double motif du devoir et de l’intérêt, obéir généralement à la loi morale, et que les violations de cette loi devraient être des exceptions.


Malheureusement, c’est le contraire qui a lieu.


La plupart des hommes violent très souvent la loi morale. Le désordre moral se rencontre partout sur la terre.


Bien plus, en s’examinant lui-même, l’homme se sent dominé par de mauvais penchants. Il peut sans doute leur résister, mais il ne le peut qu’avec beaucoup d’efforts. Il fait le mal facilement. Il est obligé de lutter pour faire le bien. Ce fait incontestable de la prédominance du mal moral en ce monde conduit à se poser trois questions :


1° D’où vient cette faiblesse, cette dégradation morale de l’humanité ?
2° Existe-t-il un remède préservatif, c’est-à-dire un moyen de fortifier la volonté dans le sens du bien ?
3° Existe-t-il un remède réparateur, c’est-à-dire un moyen d’obtenir le pardon des fautes, d’expier le mal commis ?
Nous allons examiner quelle réponse a été faite à ces questions par les philosophes, par la tradition des anciens peuples et par la révélation chrétienne.


I. En général, les philosophes ont constaté le fait de la faiblesse morale de l’homme sans chercher à l’expliquer. Rousseau cependant a enseigné que l’homme était naturellement bon, et qu’il était gâté par l’état de société. Mais l’expérience se prononce contre ce système. Les sauvages sont très grossiers et très vicieux. D’ailleurs l’état de société est nécessaire à l’homme, il ne peut donc être la cause de sa faiblesse morale.


Enfin, la conclusion de ce système serait que l’éducation, l’instruction, les sciences, la civilisation seraient la cause principale ou même unique de la corruption des hommes. Or, cette conclusion est évidemment fausse.


À la seconde question, savoir s’il existe un moyen de corriger les hommes, beaucoup de philosophes modernes en indiquent un, l’instruction. Ils adoptent donc une conclusion contraire à celle de Rousseau. Cette conclusion est vraie, mais en partie seulement. L’instruction contribue à moraliser les hommes, mais elle ne les délivre pas de leurs passions. Il y a des peuples instruits qui sont très corrompus.


D’autres soutiennent que l’homme, par l’énergie seule de sa volonté, peut arriver à pratiquer constamment la loi morale. C’est ce qu’ont enseigné les Stoïciens, qui prétendaient que le sage arrivait sur la terre à une perfection absolue. Malheureusement, l’expérience dément ces prétentions orgueilleuses.


D’autres prétendent que l’homme a le droit de se laisser aller à ses penchants. Il est clair qu’une telle opinion détruit la morale.
Sur la troisième question, celle du pardon, les philosophes gardent le silence. Cela est d’autant plus étrange qu’elle est éminemment pratique. Tout homme qui a la conscience tant soit peu délicate, sait bien qu’il ne vit pas constamment d’une manière conforme à cette voix intérieure de Dieu, et doit se demander s’il existe pour lui un moyen d’expier ses fautes.


II. Les anciennes traditions de presque tous les peuples expliquent cette faiblesse morale de l’humanité par une déchéance primitive. L’homme, disent-elles, était bon autrefois, mais il s’est corrompu, et la corruption a passé des pères aux enfants.


Ces traditions sont également toutes remplies de l’idée de l’expiation et du pardon.


Elles admettent certains rites, tels que les sacrifices au moyen desquels l’homme peut se réconcilier avec Dieu.


III. La révélation chrétienne complète et précise sur cet important sujet les notions fournies par la raison et la tradition.


En premier lieu, elle reconnaît l’existence de ces mauvais penchants prédominants dans le cœur, et elle en indique la source. Elle déclare qu’ils sont une conséquence de la déchéance primitive de l’humanité résultant de la faute d’Adam.


L’Église catholique, il est vrai, affirme que l’homme déchu conserve sa raison et son libre arbitre, bien que la raison soit obscurcie et le libre arbitre affaibli pour le bien.


Elle reconnaît que l’homme peut par lui-même pratiquer certaines vertus, mais qu’il a besoin d’un secours surnaturel pour accomplir pendant toute sa vie les devoirs les plus difficiles que la loi morale prescrit. En second lieu, la révélation enseigne que ce secours surnaturel est à sa disposition et qu’il existe un remède pour fortifier la volonté et rendre l’homme capable de remplir tous ses devoirs. Ce remède c’est la grâce divine, offerte à tous les hommes, et obtenue par la prière et les sacrements.


En troisième lieu, la révélation enseigne que Dieu peut pardonner les fautes des hommes, bien qu’il n’y soit pas obligé. Elle enseigne également que, Jésus-Christ ayant mérité le pardon par sa mort, Dieu l’offre à tous les hommes de bonne volonté, à certaines conditions faciles à remplir, dont la plus essentielle est un repentir sincère.


Ici, nous devons reconnaître que l’enseignement de la révélation complète sur des points essentiels de la morale, l’enseignement de la raison humaine. Seul, l’enseignement révélé reconnaissant la faiblesse de l’homme, et lui offrant un secours et un pardon, peut imposer à l’homme une morale à la fois sévère et praticable. Les philosophes qui n’admettent pas la grâce de Dieu et ne parlent pas du pardon, sont obligés ou de demander à l’homme une perfection impraticable, ou de laisser fléchir la loi morale assez pour qu’elle se mette à la portée de la faiblesse humaine. Mais la conscience proteste contre l’une et l’autre de ces doctrines. L’homme se sent plus faible que les premiers ne le disent, et obligé à des devoirs plus rigoureux que. ne le veulent les seconds.


Aussi, peut-on dire que la religion chrétienne est la meilleure école de morale, même naturelle, et que le véritable homme vertueux est celui qui est formé par l’Évangile et qui se propose l’imitation du modèle incomparable que ce livre nous propose dans la personne de Jésus-Christ.


Nous laissons la parole, pour développer cette idée qui sera la conclusion de ce livre, au grand orateur chrétien de notre siècle, au père Lacordaire :



« Je me demande si la vertu existe sur terre, si réellement le cœur de l’homme est capable d’une prudence qui embrasse tous les intérêts de l’humanité, d’une justice qui rende à chacun ce qui lui est dû dans l’ordre des biens sensibles et des biens de l’âme, d’une tempérance qui assujettisse le corps à la loi de l’esprit, d’une force qui aille jusqu’à donner sa vie pour le droit et la vérité. Je me demande s’il y a des hommes qui cherchent Dieu comme le terme de leur existence passagère, comme le principe certain de leur félicité et de leur perfection. »
Je me demande, par-dessus tout, s’il y a des hommes qui aiment Dieu, je ne dis pas comme nous aimons les hommes, mais comme nous aimons les plus viles créatures, un cheval, un chien, l’air, l’eau, la lumière et la chaleur. Je me demande ces choses, à moi d’abord et à vous ensuite, et j’attends ma réponse et la vôtre avec une terreur qui doit décider de ma vie. J’entends des bouches hardies me dire que la vertu n’est qu’un nom. J’entends, d’un bout à l’autre de l’histoire, la protestation des sceptiques, le sarcasme des égoïstes, le rire des débauchés, la joie des fortunes acquises par la sueur et le sang des autres, le cri plaintif des cœurs qui n’espèrent plus, et, seul, du haut de ces raisonnements qui m’ont conduit à l’idée du vrai, du bien, du juste, du saint, le regard fixé sur mon âme et sur ce que j’appelle encore Dieu, j’attends une parole qui me précipite ou m’affermisse à jamais. Qui est-ce qui me la dira ?
C’est moi qui vous la dirai. Vous cherchez l’homme juste, l’homme, fort, l’homme saint, l’homme qui aime Dieu : je le connais et je vais vous dire son nom.
Il y a dix-huit siècles, Néron régnait sur le monde. Héritier des crimes qui l’avaient précédé sur le trône, il avait eu à cœur de les surpasser et de se faire par eux, dans la mémoire de Rome, un nom qu’aucun de ses successeurs ne pourrait plus égaler. Il y avait réussi. Un jour, on lui amena dans son palais un homme qui portait des chaînes et qu’il avait désiré voir. Cet homme était étranger : Rome ne l’avait point nourri, et la Grèce ignorait son berceau. Cependant, interrogé par l’empereur, il répondit comme un Romain, mais comme un Romain d’une autre race que celle des Fabius et des Scipion, avec une liberté plus grave, une simplicité plus haute, un je ne sais quoi de grave et de profond qui étonna César. En l’entendant, les courtisans se parlèrent à voix basse, et les débris de la tribune aux harangues s’émurent dans le silence du Forum. Depuis, les chaînes de cet homme se sont brisées ; il a parcouru le monde. Athènes l’a reçu et a convoqué pour l’entretenir les restes du Portique et de l’Académie. L’Égypte l’a vu passer au pied de ses temples, où il dédaignait de consulter la sagesse ; l’Orient l’a connu et toutes les mers l’ont porté. Il est venu s’asseoir sur les grèves de l’Armorique, après avoir erré dans les forêts delà Gaule ; et les rivages de la Grande-Bretagne l’ont accueilli comme un hôte qu’ils attendaient. Quand les vaisseaux de l’Occident, las des barrières de l’Atlantique, s’ouvrirent de nouvelles routes vers des mondes nouveaux, il s’y élança aussi vite qu’eux, comme si nulle terre, nulle montagne, nul désert n’eût dû échapper à l’ardeur de sa course et à l’empire de sa parole, car il parlait, et la même liberté qu’il avait déployée en face du Capitole asservi, il la déployait en face de l’univers.
Voyageur à mon tour au mystère de la vie, j’ai rencontré cet homme. Il portait à son front les cicatrices du martyre, mais ni le sang versé, ni le cours des siècles ne lui avait ôté la jeunesse du corps et la virginité de l’âme. Je l’ai vu, je l’ai aimé. Il m’a parlé dé la vertu, et j’ai cru à la sienne. Il m’a parlé de Dieu, et j’ai cru à sa parole. Son souffle versait en moi la lumière, la paix, l’affection, l’honneur, je ne sais quelles prémices d’immortalité qui me détachaient de moi-même, et enfin je connus, en aimant cet homme, qu’on pouvait aimer Dieu, et qu’il était aimé, en effet. Je tendis la main à mon bienfaiteur, et je lui demandai son nom. Il me répondit, comme il avait fait à César : « Je suis chrétien. » »




« Morale pratique » extrait de « Dieu, la conscience, le devoir » de l’abbé de Broglié. Page 176 à 256
Table des matières


CHAPITRE I
I. Devoir de conserver sa vie, sa santé et ses facultés
II. Devoirs relatifs à la modération des appétits corporels
III. Devoirs relatifs aux soins extérieurs qui concernent le corps
CHAPITRE II
I. Devoirs relatifs à la sensibilité morale
II. Devoirs relatifs à l’intelligence
III. Devoirs relatifs à la volonté
IV. Devoirs relatifs aux objets qui complètent la personne humaine
V. Devoirs relatifs aux animaux et aux êtres inanimés
VI. Devoir individuel général et suprême
CHAPITRE III
I. Distinction des devoirs de justice et de charité
II. Fondement et division des devoirs de justice
III. Fondement des devoirs de charité
IV. Importance relative des devoirs de justice et de charité
 CHAPITRE IV
 [size=18]I. Sa nature et ses objets
 [size=18]II. Origine de la propriété
 [size=18]III. Mode de transmission de la propriété
 [size=18]IV. Cause de l’inégalité des biens
 [size=18]V. Utilité sociale de la propriété individuelle et héréditaire, et de l’inégalité des biens

 VI. Légitimité du droit de propriété
 CHAPITRE V
 I. Du respect de la vie du prochain
 II. Du respect de la liberté du prochain
 III. Du respect de la conscience du prochain, de ses croyances et de ses opinions
 IV. Du respect de la réputation du prochain
 V. Injures, railleries, paroles blessantes
 CHAPITRE VI
 I. Respect de la propriété
 II. De la restitution
 III. De la restitution par suite de la possession du bien d’autrui
 IV. De la restitution pour cause de dommage
 V. Circonstances de la restitution
 VI. Solution de quelques cas particuliers
 CHAPITRE VII
 I. Existence et fondement du devoir de dire la vérité
 II. Étendue du devoir de dire la vérité
 III. De la fidélité aux engagements en général
 IV. Des engagements de simple fidélité
 V. Des engagements de stricte justice
 CHAPITRE VIII
 I. Du contrat de vente
 II. De la formation du contrat de vente
 III. De l’exécution du contrat de vente
 IV. De l’usure
 V. Du jeu et du pari
 CHAPITRE IX
 I. Du pardon des injures
 II. Des œuvres de charité et en particulier de l’aumône
 [size=18]CHAPITRE X
 [size=18]I. Institution divine de la famille
 [size=18]II. Du mariage au point de vue de la loi naturelle, de la loi civile et de la loi religieuse

 III. Unité et perpétuité du lien conjugal
 IV. Devoirs résultant de l’institution de la famille
 CHAPITRE XI
 I. Choix d’une profession
 II. De la science nécessaire pour remplir une profession
 [size=18]III. Du zèle dans l’accomplissement de son emploi

 IV. Rapports sociaux résultant de diverses professions
 CHAPITRE XII
 I. Définition de l’État, de la nation, et de la patrie
 II. Fondement de l’autorité publique
 III. Droits et obligations de l’autorité civile
 IV. Devoirs des citoyens envers l’État ou la patrie
 V. Devoirs des gouvernants
 CHAPITRE XIII
 I. Distinction du droit des gens naturel et du droit des gens positif
 II. Principes du droit des gens naturel
 III. Principes du droit des gens positif
 CHAPITRE XIV
 I. Culte intérieur
 II. Culte extérieur
 III. Respect du nom de Dieu
 IV. Droits de la conscience en matière de religion. Liberté des cultes
[/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size]


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Spoiler:
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