Merci Systemd !
actuellement j'ai besoin de lire des choses comme cela alors mille merci
J'ai des problèmes de santé et avec mes antécédents le médecin m'a dit de commencer par un bilan sanguin.
Bon, mais j'ai des problèmes de phobie par rapport à l'aiguille.
Quand je suis rassurée et que je vais bien, la phobie peut s'estomper ( exemple : à un moment où l'on est amoureux, où vos compétences sont reconnues, où vous avez des amis qui vous estiment...), là, ça va, je me raisonne et j'y vais avec des prières et la médaille Sainte Catherine. Evidemment quand c'est fini et quand l'infirmière met le pansement : toc, je tombe dans les pommes, je reste évanouie sur le fauteuil. Ce n'est pas très grave, on appelle cela "réaction vagale", il faut juste attendre, mettre un mouchoir mouillé , faire boire un peu d'eau, après cela passe.
Mon médecin m'a dit "mettez un patch" mais je n'ai pas peur de la douleur car cela ne fait pas vraiment mal, pic et c'est tout. Non, c'est l'IDEE qu'on me pompe mon sang que je ne sens pas.
L'idée du vampire. J'ai beau ne pas regarder, ensuite, c'est l'horreur, je crois que je n'ai plus de vie !
Une série de thérapies n'y a rien changé.
Le seul truc, c'est la prière et en plus aussi un contexte de réassurance, de stabilité. De penser à Jeanne d'arc aussi, j'ai appelé Jeanne à la rescousse dans des moments critiques ( cancer, chimio...)pour pouvoir me faire soigner. Je peux aussi penser à Saint Sébastien !!!
Mais cela ne "marche" que si je me sens "protégée" sur terre et non comme c'est le cas maintenant désavouée.
Là il y a de gros ennuis conjugaux, (chroniques) créant une impression d'impuissance, de mensonge, de non fiabilité de l'entourage ni de ce que je vois (les mots ne veulent rien dire puisqu'on m'a menti)
il y a la défection d'un ami au profit d'une femme qui me rappele ma mère par sa popularité et sa "dureté", son volontarisme, il y a mon absence de vie sociale, les combats politiques que nous avons perdus ( en 2013) cela fait beaucoup.
Tout cela coucourt à me ramener dans un univers glauque où je n'arrive pas à opposer quoi que ce soit à la phobie. La phobie c'est l'absence de limites, c'est le triomphe des femmes et de la logique maternelle, ( donc "tout devient possible même le pire" et l'objet phobique concentre cette panique du tout est possible) et cela, nous l'avons vu triompher ces dernières années au niveau de la famille, de la politique familiale et de l'enseignement. Les ennuis conjugaux me ramènent à une époque de ma vie et des problèmes dont je me croyais sortie, ils ont aussi quelque chose à voir avec la faiblesse de la symbolique "paternelle" dans nos sociétés qui fonctionnent sur la vie pulsionnelle et non sur la maitrise de soi...Il faut penser bien fort que par rapport à Goliath, David avait, comme moi actuellement, l'air très faible...