Carmila a écrit:Pauvres jeunes . J'espère quand même qu'ils auront une bonne leçon.
Je crois qu'il faut être drogué ou déséquilibré mentalement pour accomplir de tels crimes. De plus, ces jeunes écervelés avaient tout filmé pendant qu'ils accomplissaient ce sacrilège.
C'est à en faire des cauchemars cette histoire-là ! Ces jeunes sont passibles d'un emprisonnement de 5 ans.
Voici la suite de cette scabreuse histoire chère @Carmila...Publié le vendredi 11 mai 2018 à 18 h 08
Outrage à un cadavre à Caplan : des accusés comparaissentAu palais de justice de New Carlisle, Jérémie Bugeaud Ferlatte, l'un des quatre individus accusés dans une affaire d'outrage à un cadavre à Caplan, a vu son dossier être remis à la semaine prochaine. Il demeurera incarcéré jusqu'à sa prochaine comparution.
Le deuxième accusé, Jean Roy, a vu son dossier être remis au pied du rôle. Son avocat, Richard Lavigne, souhaite étudier les preuves reçues vendredi matin
.Jérémie Bugeaud Ferlatte, 25 ans, de Caplan, et Jean Roy, 18 ans, de Bonaventure,
font face à trois chefs d'accusation : entrée par effraction, outrage à un cadavre et avoir endommagé un cercueil par le feu.Les faits reprochés seraient survenus entre le 28 avril et le 5 mai, au cimetière de Caplan.
Deux autres individus d'âge mineur sont accusés dans cette affaire. L'un d'eux demeure détenu en centre jeunesse. Il reviendra en cour la semaine prochaine.
L'autre a été remis en liberté moyennant une caution de 500 dollars. Il devra être surveillé par sa mère et respecter certaines conditions.
Vendredi, le juge a qualifié les gestes posés d'odieux. Ce crime est passible d'une peine de 5 ans.« J'arrive à la fin de ma carrière et je n'ai jamais vue de quoi de tel », se désole le procureur de la Couronne, Gérald Maltais.Par ailleurs, la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu, confirme l'existence d'une vidéo des méfaits qui a circulé sur des réseaux sociaux.« Il y a une vidéo qui a circulé concernant les méfaits qui ont été commis. Les enquêteurs se sont assurés que la diffusion de celle-ci cesse immédiatement », indique-t-elle.De l’aide mise en place
Des intervenants psychosociaux ont été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents et au Centre de formation professionnelle de Bonaventure afin d'offrir du soutien aux élèves et au personnel, après la circulation de vidéos sordides sur les réseaux sociaux.
La responsable des communications de la Commission scolaire René-Levesque, Geneviève Saint-Hilaire, indique que certains jeunes, qui ont vu, ou entendu parler de ces vidéos, sont ébranlés.
Le CLSC et le CAVAC sont impliqués dans l'intervention.
La Commission scolaire n'émettra pas d'autre commentaire pour le moment.
Moments difficiles
La mairesse de Caplan, Lise Castilloux, se désole des évènements qui ont eu lieu au cimetière de la municipalité.
C’est très troublant, vraiment.
Lise Castilloux, mairesse de Caplan
« C'est vraiment hors du commun de pouvoir imaginer un tel scénario. Nos pensées sont évidemment avec la famille et avec les familles des jeunes qui sont impliqués dans tous ces évènements-là ».
Le maire de Bonaventure, Roch Audet, est également troublé par cette histoire.
Père de deux enfants qui ont été touchés par les évènements, il se réjouit que des intervenants psychosociaux aient été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents.
« Mes enfants ont été proches de tout ça. Le principal dans tout ça, c’est qu’ils se font aider, qu’ils verbalisent ce qu’ils ont sur le cœur pour bien saisir la portée des évènements ».
Un texte de Félix Morrissette-Beaulieu, avec des informations de Pierre Cotton